Plus rien n'effraie le lion qui a vaincu le feu,
Ni la faim, ni le froid, et ni la solitude.
Son inconscience le pousse en altitude
Où, en Roi invaincu, il contemple des cieux
Le royaume natal dont il s'est éxilé.
Il a bâti son trône au sommet de sa gloire,
Il a vaincu bien bas tous ces êtres rampants ;
Et s'il est magnanime pour tous ses enfants,
C'est pour qu'on lui dédie une page d'Histoire,
Qu'on l'aime et que l'on scande : "Un Roi ce soir est né !"
Matthieu