Il y a des jours où je sens comme un vent puissant balayer mes sentiments.
Peu importe la force de ta voix, qu’elle s’élève ou se fonde en murmures, tes mots sont bel et bien l’unique source de ce souffle incessant dans ma tête.
Le souffle de tes mots est synonyme de changement. Mais ce n’est pas ce vent doux qui caresse notre peau comme les rayons du soleil : ce changement, celui qui s’opère en moi, c’est celui qui priorise tes mots à toi.
Les miens ? Remplacés par les tiens.
Et tes yeux s’ouvrent grand à ce monde qui est tien. Les miens, ces yeux que tu as voilés d’un tissu faussement léger, se ferment sous l’impuissance.
Tes lèvres, je les sens proches de mon oreille, et l’instant d’après je ne serai plus que marionnette.
Plus d’identité ni de conscience propre, le Moi n’est plus que Toi.
Qui suis-je alors si mon existence même est tienne ?
En boucle, overdose, obsession et aliénation, jamais tu ne reconnaîtras l’impact de tes mots.
Je suis sans voix et toi tu n’es que moi, car après tout tu n’es qu’un souffle et moi je souffre.
Une fois de plus je m'y retrouve merci.
Ce n’est que mon ressenti, mais j’aurais peut-être terminé sur quelque chose de plus rythmé comme par exemple :
« Je suis sans voix et toi tu n’es que moi.
Tu n’es qu’un souffle et moi je souffre. »
Passez une bonne journée et merci d'avoir pris le temps de me lire ! :D