Le siège de la ville (Partie 2)

Par Sabi
Notes de l’auteur : Je vous propose une lecture plus active de ce chapitre en l'agrémentant d'une musique d'ambiance. Il vous faut la mettre à partir du début du chapitre jusqu'à ce que vous tombiez sur l'* qui symbolisent le passage à un autre narrateur. Voici la musique :
https://www.youtube.com/watch?v=4aPwfmQV8Ds "Power Retrieval"

La guerre de vengeance était un projet mûri depuis des siècles par la famille royale des Lorlora. Tous les clans du royaume de Sorsombre les avaient soutenus sans réserve. Tous, sauf un : la Gauche Extrême. Et Léa Ilvora en était la Protectrice à l’heure où le plan avait été mis à exécution.

Remplie d’angoisse, elle avait dû prêter main forte à sa souveraine, comme l’exigeait son serment envers son pays. La jeune femme avait assisté à la percée des montagnes de l’Ombre avec effroi ; avec horreur et compassion à l’invasion de Val lès l’Ombre.

Si la Protectrice l’avait pu, elle aurait fait acte de miséricorde envers les prisonniers civils et militaires. Mais le regard de sa reine, Lia Lorlora, poids constant sur ses épaules, l’en avait empêché.

Léa ne savait pas ce qu’elle aurait préféré : pouvoir obéir à sa reine sans réserve en haïssant de toutes ses forces les envahisseurs, ou bien se réjouir d’échapper à la communion à ce véritable bain de sang. Il en allait de même pour tout les membres du clan de la Gauche Extrême qui l’accompagnaient dans cette guerre.

La Protectrice avait toujours su que son clan était en décalage avec le reste de son propre pays. Mais jamais autant qu’à présent n’en avait-elle une conscience aussi aigüe. Là où tout son pays se jetait dans les batailles comme un chien féroce, un loup enragé avide de violence et de sang, elle s’y plongeait avec dignité, compassion et commisération au moment d’abattre son arme. Elle se donnait l’impression d’être l’humanité au milieu de la bestialité, l’harmonie au milieu du chaos, et elle n’appréciait pas cette sensation. Combien Léa aurait préféré être la bête, et ses pairs les êtres humains ! Ainsi souffrirait-elle moins.

 

Tout avait commencé il y a mille ans lorsque les Envoyés étaient venus jusqu’à eux. À cette époque, le pays venait à peine de se faire déposséder dans la violence quasi unilatérale de toute la part sud de son territoire par les envahisseurs. Les Envoyés faisaient partie des envahisseurs, avaient-ils dit. Ils étaient là pour éponger une partie de la dette que leur peuple venait de contracter envers Sorsombre. Le Seigneur de l’époque, Gallin Ilvora, les avait écoutés, les avait crus, liant pour toujours le destin du clan de la Gauche Extrême aux Envoyés, ces derniers n’ayant jamais cherché à dialoguer avec les autres clans du royaume.

Longtemps, la famille de Léa avait reproché aux Marchétoiles, car tel était le nom des Envoyés, cette décision qu’elle prenait pour de la manipulation. Mais ils avaient été une telle source de bienfaits pour le clan, leurs émissaires s’étaient toujours si bien comportés avec eux, que même la rancune familiale avait fini par être oubliée, leur accordant sa confiance.

Et quels bienfaits, quels apports monumentaux ils avaient été !

Afin de ne pas attirer l’attention sur eux, le clan de la Gauche Extrême ne se distinguait en rien des autres clans de Sorsombre. On y trouvait les mêmes maisons, les mêmes habits, les mêmes coutumes et les mêmes mœurs que partout ailleurs dans le pays. Les différences se faisaient à un autre niveau.

Les Marchétoiles avaient refusé, avec raison, de leur apporter une aide trop visible. Ainsi, l’apport technologique était minime, toujours en cas de nécessité absolue, comme mille ans plus tôt lorsqu’ils leur avaient confié le modificateur de climat qu’ils utilisaient encore aujourd’hui lorsque les récoltes étaient trop maigres.

En revanche, ils n’avaient pas lésiné sur l’aide immatérielle : ils avaient fondé une école spéciale au coeur du village central. Cet endroit était particulier à plus d’un titre, car elle se trouvait dans le bâtiment des Halles couvertes, au milieu des échoppes des bouchers, des poissonniers et des marchands de légumes et de fruits. La raison en était simple : ne pas attirer l’attention au cas où un visiteur d’un autre clan venait à passer par là. Cette école ne ressemblait à aucune autre école que le clan avait connu jusqu’alors.

À l’époque de sa fondation, la famille Ilvora était encore en pleine défiance des Marchétoiles. Il leur avait fallu beaucoup de patience pour vaincre leur résistance. Si bien qu’au départ, l’ancêtre de Léa n’avait accepté cette école qu’à condition que Loras Marchétoiles ne prît qu’un groupe restreint d’enfants, tous consentants. Ainsi en avait-il été. En quelques années, le succès était tel dans le village central que les parents avaient fait pression sur le Protecteur du clan pour que l’école eût l’autorisation de recevoir plus d’enfants.

Un siècle plus tard, les Marchétoiles avaient formé parmi le clan suffisamment d’enseignants pour créer des écoles dans chaque village du clan de la Gauche Extrême. Encore quelques décennies, et il n’y eut plus un membre du clan qui n’eût reçu l’éducation de l’école fondée par les Marchétoiles. Ce fut d’ailleurs à cette époque que les Ilvora acceptèrent d’oublier leur rancune.

Pareil succès s’expliquait à la fois par l’attitude ouverte, franche et bienveillante des enseignants, mais aussi et surtout par les matières enseignées.

Sorsombre était un royaume aux mœurs et aux habitudes rudes. Mais cela ne voulait pas dire qu’ils ignoraient l’écriture ou le calcul, par exemple. Le pays comptait nombre de mathématiciens, d’architectes, et même de penseurs et autres littérateurs. Ainsi, le royaume était loin d’être inculte.

Mais ce n’était pas ce qu’enseignait l’école des Marchétoiles. L’écriture, le calcul, le raisonnement logique, tout cela était enseigné par les parents à leurs enfants. L’école des Marchétoiles s’occupait de tout autre chose.

Les Marchétoiles étaient détenteurs de l’Histoire de leur peuple. C’est ce qu’ils avaient expliqué à la famille de Léa et à tout le clan. En tant que tel, ils étaient les détenteurs de toute la culture, de toutes les avancées, de toute la sagesse de leur civilisation accumulées depuis des milliers d’années. C’est cela qu’ils enseignaient au clan.

 

Ainsi, cela faisait désormais près de neuf siècles que la culture orcélienne s’infusait dans la psychée de tout le clan de la Gauche Extrême. Les effets en étaient remarquables.

Aucun visiteur du royaume de Sorsombre ne s’en était jamais douté. Le secret n’avait jamais filtré à travers les murs en bois grossier des maisons du clan. Mais chaque personne, hommes, femmes et enfants, étaient éduqués dans la connaissance et la praxis de la Science Interne.

Ainsi, chaque paysan du clan pratiquait l’agriculture selon les méthodes traditionnelles de Sorsombre, en labourant avec un socle tiré par un cheval de trait, en semant à la main. Chaque bucheron coupait son arbre à la hache et acheminait le tronc abattu sur des traineaux. Chaque pêcheur de rivières et de lacs utilisait les mêmes bateaux en bois rustiques pour pécher. Rien ne les différenciait en apparence du reste de Sorsombre. Et pourtant, tout était différent.

Chaque matin au lever et chaque soir avant de se coucher, ils méditaient selon des techniques variées. Ils notaient leurs rêves dans des cahiers. Il leur arrivait d’avoir recours à l’ouverture totale quand ils travaillaient, ce qui, vu de l’extérieur, donnait juste un regard plus brillant, plus joyeux, et des gestes plus vigoureux. Sur le plan psychique, ils étaient capables de mémoriser rapidement de très longs textes ou d’exécuter toute une chaîne de demandes successives de façon parfaite. Leur intuition et leurs réflexes instinctifs étaient entraînés et développés, au point où les plus doués dans le domaine faisaient office de devins officieux capables de sentir certains événements arriver parfois des semaines à l’avance. Il était d’ailleurs très difficile de surprendre un membre du clan de la Gauche Extrême, au point où on apprenait aux enfants à mimer la peur sous l’effet de surprise afin de ne pas trop se démarquer lorsqu’ils jouaient avec des enfants venus d’autres clans.

Enfin, il y a de cela cinq siècles, la toute première personne de la Gauche Extrême parvint à franchir le palier mnémonique et à maîtriser son cycle d’incarnation. À partir de ce moment, les choses s’enchaînèrent rapidement, et en un siècle, le clan tout entier en fut capable. Ainsi, cela faisait cinq cents ans que Léa Ilvora, sous différents corps et différents noms, vivait de façon continue dans le clan de la Gauche Extrême. Tout ces siècles qui les menaient à maintenant.

 

La nuit étendait son sombre manteau sur Terrevire. Léa était accoudée au poteau soutenant la toile pouvant recouvrir l’entrée de sa yourte de commandement. Elle attendait en silence, les yeux fixées au-delà de la lumière des feux de camp, dans les ténèbres extérieures. Droite, immobile comme une statue, elle utilisait alors une technique de relaxation et de concentration corporelle consistant à descendre vivre dans ses hanches, ses jambes et ses pieds. Le haut de son corps aussi léger que l’air, son dos se dépliait alors, libre de la gravité, et son cerveau était à même de percevoir à travers sa glande pinéale les vibrations les plus subtiles du monde.

Elle n’avait pas la finesse de son père qui était devenu son tout dernier cousin récemment, mais la jeune femme était tout de même capable de sentir arriver certaines choses.

Nous arrivons

Léa sortit de son immobilisme, détendue. La voix qu’elle venait d’entendre appartenait sans doute à un Marchétoiles. La signature vibratoire était caractéristique de Balthazard. Il approchait. 

La Dame rentra dans sa yourte. L’intérieur était constitué de tapis et de coussins. Le centre même de la tente était occupé par un foyer dont on se servait pour faire la cuisine ou pour se réchauffer la nuit, comme à l’heure actuelle. Saisissant une théière dans un des sacs suspendus à une des poutres légères de la yourte, elle y versa de l’eau avant de la mettre à chauffer sur une des pierres plates du foyer. Elle en était à déposer des tasses sur un plateau en bronze lorsque ses visiteurs se présentèrent à l’entrée.

Ils étaient trois : deux hommes et une femme, tous d’un âge similaire à Léa.

« Bienvenue dans ma yourte. Je vous en prie ne restez pas dans l’entrée. »

 

*

 

Le passage sous-terrain était froid, sombre et humide. Halderey espérait ne plus jamais devoir y remettre les pieds. Quoiqu’il était probable que le retour se passât de la même manière. Auquel cas, il devrait s’y résoudre.

 

À minuit, Érica et Balthazard avaient voulu passer par le passage secret qui menait à l’extérieur de la ville. Mais au moment où ils allaient s’y introduire, Halderey avait frappé à la porte et était entré sans y être invité. 

La scène qui s’était alors déroulée avait été pleine de tension.

« J’ai tout entendu de votre conversation » avait-il alors annoncé de but en blanc. Balthazard avait froncé les sourcils. « Il faut croire que mes pouvoirs familiaux sont aussi revenus.

—Les Fanin ont effectivement l’audition et les capacités physiques d’un loup » avait expliqué le majordome d’Érica, à sa demande muette.

« Du coup, Tu sais que je sais désormais pour la couronne. » avait déclaré alors la jeune femme en se tournant toute entière vers Halderey.

Les deux jeunes gens s’étaient fait face, chacun d’un côté de la pièce.

« J’ignorais tout. Si tu veux devenir reine, je te placerai moi-même sur le trône. »

La déclaration du jeune homme avait sonné retentissante dans la pièce silencieuse. Puis, il s’était approché d’Érica avant de s’agenouiller devant elle et de lui prêter allégeance en ces termes :

« Votre Majesté, vous ne devez pas rester dans une cité assiégée ainsi sans espoir d’assistance. Nous savons tous que lorsque les renforts viendront, il sera trop tard. Le mieux est encore de suivre ce que votre majordome vous a proposé. »

Quelque chose avait vibré autour d’Érica, une sorte d’aura dorée.

« J’ai bien cette intention. Mais je me sentirais mieux accompagnée si tu me suivais dans cette aventure, Halderey. Et sans me vouvoyer. »

Ce dernier s’était relevé en répondant :

« Bien entendu, Érica. »

 

La vie était loin d’être chose facile, mais parfois elle s’arrangeait pour que les choses se passassent avec aisance. Jamais Halderey n’aurait cru qu’il aurait été si facile de se joindre à eux. Ce fut pour ça qu’au détour d’un coude que formait le tunnel, il se pencha vers Érica et lui demanda :

« Tu es sure que tu ne vas pas regretter de me prendre avec vous ? Je suis le fils du faux roi. Je m’embarque peut-être pour vous vendre aux Ombriens ? »

À la lumière de la torche de Balthazard, la jeune femme leva ses yeux bleu et vert vers lui.

« J’ai eu le temps de t’observer, Halderey, depuis notre première rencontre à Valoria. J’ai d’abord cru que tu étais un énième noble sudiste imbu de sa personne, vain et inutile. Mais tu es venu dans le nord, sans l’accord de personne. Et depuis, pas une seule fois nos chemins ne se sont encore séparés. Je t’ai vu changer en quelques mois. Tu es devenu un guerrier capable de se sacrifier pour les autres. Je ne crois pas qu’une telle noblesse de caractère te permette de t’abaisser à trahir celle qui te fait confiance. D’autant plus que cette personne est ton amie. »

Halderey détourna le visage vers la paroi noire du tunnel. Il ne voulait pas qu’Érica vît qu’il pleurait. 

 

À l’air libre, le jeune Fanin s’était rendu compte qu’ils étaient désormais au-delà de l’encerclement de la ville. Le passage secret débouchait sous les racines d’un amas de buissons qui en masquait la sortie. Ils pouvaient voir au loin les lueurs de la cité, et bien plus proches d’eux, les brasiers ennemis. Érica et Balthazard ne le pouvaient pas, mais lui entendait distinctement tout le bruit des hommes et des animaux présents dans le camp.

« Venez » avait alors dit Balthazard. 

Ayant pris soin de se vêtir en tenues noires, ils étaient semblables à trois ombres se déplaçant rapidement sur la lande plate et herbeuse. 

Balthazard les menait d’une main sure vers leur destination. Ils pouvaient voir les feux des torches grossir seconde après seconde. Halderey se demandait bien comment il faisait pour savoir quelle partie de la structure du camp ennemi était la bonne. Se fiant à son ouïe, il finit cependant par remarquer que, en comparaison avec le reste du cercle d’encerclement, la partie vers laquelle ils se dirigeaient dégageait une note générale plus sereine.

Enfin, ils furent devant les premières yourtes du camp. Deux Ombriens étaient en faction, armés chacun d’une lance, vêtus d’une armure en écaille de poisson argentée, la tête recouverte d’un casque léger. Ils semblaient attendre leur arrivé, car leur soudaine apparition dans la lumière des torches ne les surprit pas le moins du monde. Un « Suivez-nous » fut leur seule réaction à leur venue.

 

Le plan de Balthazard était à la fois simple et ahurissant. Il avait révélé à Érica que la famille Marchétoiles entretenaient des liens très forts avec le clan ombrien de la Gauche Extrême depuis mille ans. Ce qui voulait dire depuis quasiment le Débarquement ! Ils avaient fait ça en prévision de la guerre qui ne manquerait pas de venir après la Conquête. Il leur suffisait juste de sortir de la ville par le passage secret de la chambre d’Érica et parvenir au camp de la Gauche Extrême afin de rencontrer son chef. Il leur fallait ensuite obtenir son aide pour traverser jusqu’au camp de la reine Lia Lorlora, et là, la contraindre à rentrer chez elle, voire à l’assujettir au moyen du pouvoir familial des Marjiriens.

Ce plan était à la fois solide et fragile. Il avait des chances d’aboutir, mais tout pouvait arriver, surtout à partir du moment où ils arriveraient à la tente de la reine de Sorsombre. Allaient-ils perdre la vie en plein coeur du territoire ennemi ? Dans ce cas là, leur plan reviendrait tout juste à offrir leur vie à ceux qui voulaient leur mort. Mais avaient-ils un meilleur plan ? Halderey savait bien que non.

 

Les deux gardes les emmenèrent jusqu’à la yourte de Léa Ilvora, la Dame de la Gauche Extrême, bien plus grande et imposante que les autres yourtes qui l’entouraient, avant de rebrousser chemin et retourner à leur faction. Immobiles dans l’entrée, Halderey put jeter un œil à l’intérieur.

Une jeune femme sensiblement de leur âge, aux longs cheveux brun châtain, aux yeux gris brillants, et aux traits du visage fins, tenait un plateau en bronze sur lequel se trouvaient quatre tasses en bois blanc. Sur la pierre plate du foyer commençait à siffler une théière. Léa était visiblement en train de préparer du thé. Elle attendait leur venue ? Cela voulait-il dire que les Marchétoiles l’avait tenue au courant de leur plan ?

« Bienvenue dans ma yourte. Je vous en prie ne restez pas dans l’entrée. »

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Edouard PArle
Posté le 21/12/2022
Coucou !
Très intéressant le personnage de Léa. Ca faisait un bout de temps que j'attendais d'en apprendre un peu plus sur les motivations Sorsombre et leur identité. On est d'avoir toutes les réponses mais le clan de la Gauche Extrême est vachement intéressant. Le nom est assez surprenant mais j'ai fini par m'y habituer.
Le passage historique du début était vachement intéressant. Comme je suis bien rentré dans l'univers à ce stade de l'histoire, tu peux te permettre ces passages explicatifs très sympas. Je trouve l'univers très bien construit et intéressant. On devine qu'il est vaste.
Très curieux de l'issue de la rencontre à venir, d'en savoir plus sur Léa et son plan. Il faudra quand même quelque chose de muscler pour contrer l'attaque Sorsombre.
Mes remarques :
"car elle se trouvait dans le bâtiment des Halles couvertes," -> il ? (cet endroit)
"Tout ces siècles qui les menaient à maintenant." -> à ce jour ?
"Nous arrivons" c'est volontaire l'absence de ponctuation ?
"Je vous en prie ne restez pas dans l’entrée. »" virgule après prie ?
"La déclaration du jeune homme avait sonné retentissante" -> virgule après sonné ?
"Halderey détourna le visage vers la paroi noire du tunnel. Il ne voulait pas qu’Érica vît qu’il pleurait." peut-être qu'il a moyen de muscler encore davantage la déclaration d'amitié d'Erika pour le faire pleurer ?
Un plaisir,
A bientôt !
Sabi
Posté le 22/12/2022
Wesh ! Merci pour ton commentaire et tes remarques, toujours très précieux.
Concernant le nom des clans, j'ai retenu la critique comme quoi "Extrême Gauche" faisait trop bizarre car trop lié à la ppolitique. Du coup, j'ai juste inversé les termes. On n'y voit que du feu !
Alors comme ça, la déclaration d'amitié d'Eric est pas assez musclée ? Mince alors !
À ciao !
Sabi
Posté le 22/12/2022
PS : le chapitre suivant est la conclusion du premier arc narratif ! En espérant qu'il te plaise !
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