Le roi

Par Silver

Les ombres vacillaient au rythme des flammes dans la salle. Lyra, submergée par la chaleur, s'était saisie d'un malaise profond. En tentant de se dégager de l'emprise du garde, une simple manœuvre suffit pour heurter violemment sa tête contre le lit de fer. L'homme tenant la barre de métal, d'un air détaché, retira la tige des braises crépitantes. Ses pas, résonnaient à la fois proches et lointains aux oreilles de Lyra, s'approchant avec une intention sinistre, marquant sa peau d'une empreinte ardente.

 

Un cri féroce, rappelant l'esprit de son animal totem, s'éleva tandis que la peau de son dos se boursouflé et se détachait, émettant l'odeur semblable à celui d'un porc grillant sur le feu .

 

"Lyra a été capturée ; nous devons intervenir," déclara Jorge avec urgence.

 

"Si tôt ? N'étais-tu pas censé veiller sur elle ?" Rétorqua l'être emplumé, son ton teinté de reproche.

 

"Assez," Mets cela, et je t'utiliserai comme appât."

 

"Et si c'est un piège pour moi ?" 

 

Jorge, accablé par la douleur, exprima ses doutes.

"C'est notre seule option," fut sa seule réponse.

 

Alors qu'ils étaient conduits dans le donjon humide par un soldat, les ailes de Teb'I frémissaient. Jorge, armé de son gant griffu, posa une main rassurante sur l'épaule de son compagnon avant de déchaîner un coup dévastateur sur le garde, son sang giclant dans le casque ,s'effondra près d'une cage. Un prisonnier enragé, l'écume aux lèvres, se lança dans une attaque, enfonçant ses dents dans le cou du garde.

 

"Aidez-moi !" Les cris désespérés du garde résonnèrent, sa main s'agitant en vain à la recherche d'aide.

 

Dans le couloir sombre, éclairé uniquement par les torches des gardes, Lyra avançait avec clarté d'esprit malgré la tension palpable. Sur le dos des esclaves capturés, le même symbole était visible : un cercle entourant une marque évoquant un fantôme enfermé, signe de leur captivité. 

Les cris de l'homme récemment mordu résonnèrent, attirant l'attention des gardes vers une confrontation imminente.

 

 Teb'I, entravé par ses ailes majestueuses, ne pouvait que repousser les assauts ennemis, laissant à Jorge le soin de porter les coups fatals. Dans un affrontement brutal, un garde parvint à briser le nez de Jorge, le faisant chuter. C'est à ce moment que Lyra, reprenant ses esprits, laissa émerger sa nature sauvage, ses poils poussant et ses crocs s'aiguisant, prête à défendre son compagnon avec férocité.

 

Un puissant coup de patte projeta un garde contre le mur, tandis que Jorge, désormais au sol, fusillait Lyra du regard sous la colère. Jorge poussa Lyra et le soldat que Lyra avait frappé se retourna et lui tira une balle près de l'omoplate. La métamorphose s'achève, laissant Lyra dans sa forme humaine, blessée, mais pas vaincue.

 

Teb'I récupère le corps de Lyra, battant des ailes contre le garde rusé, qui laisse tomber ses clés. Il sort de la tourelle, portant un bassin de sang dans ses bras. Il déchire un morceau de la robe à plumes, appliquant une pression, mais le liquide s'écoule.

 

Le silence pesant qui suivit fut brisé par Jorge, dont le souffle saccadé révélait une peur palpable face à l'état de Lyra. "Jorge, les feuilles de Saeros, vite !" S'écria-t-il, espérant un miracle.

 

Les feuilles lancées laissent une traînée de poudre .

Jorge, avec une boule dans la gorge, sent son estomac se retourner. Il saisit les clés, et dans sa précipitation, des tremblements dépressifs agitent le trousseau. "Et si elle meurt ? Pourquoi ai-je fait ça ?" Murmure-t-il en déverrouillant la cellule de l'ours. 

 

L'ours jaillit, indifférent au cadavre de l'homme qu'il avait mangé plus tôt. Teb'I frotte les feuilles sur la plaie, déclenchant une grande flamme de la taille de sa tête, le donjon se transforme en crématorium étouffant .

 

Une étrange femme aux traits saillant et vêtue d'un voile beige fit son apparition, apportant avec elle une plume ,en l'écrasant, des vents contraires démolissent le chateau. Teb'I, utilisant ses dernières forces, s'envola s'efforçant de protéger Jorge, désormais vulnérable .

 

Les débris et le sang pullulent après la chute de la citadelle, et la femme s'écrit :

"Je suis Merilla la championne du sud et vous allez me suivre."

 "Vous allez nous tuer ? "

"Tuer une stryge apporte le malheur, vieil oiseau." Se gorgea-t-elle d'eau, en lui sommant de monter sur le dragon

 

Le dragon, faisait la taille d'une maison, mais aplatie comme les chiens des villages sur un ordre, Teb'I due même si reprendre à 3 fois avant d'y monter.

 

Chapitres 4

 

"Coucou." S'exclama un adolescent aux cheveux argentés et la tunique bleutée , ses yeux transpiré de la couleur du bonheur.

"Que fait un puéril enfant sur un monstre ? "

 

"Puéril ? C'est un des champions lui aussi. Le dragon est à lui."

 

Teb'I ne cherchait pas a comprendre, épuisé, il laissa ses amis aux petits soins de la guerrière.

 

Quand le dragon décolla, un haut-le-cœur prit Teb'I.

"Tiens-toi droit,c'est Niro qui conduit. "

 

Les ailes de la Wyvern sur leur passage , lâchait des traînées d"étoiles de neiges, si rapides qu'il en frisait les cheveux, et tellement qu'on s'accrochaient aux pics de sa colonne, plus par peur de la chute que de l'empalement.

 

Une claque sèche réveillaient Lyra et Jorge.

 

À l'horizon, traversant des hectares de champs, de marais et villages, une cité embellie de lilas d'une couleur rarissime, la cité d'Abel.

 

Les murs dressés, chacun d'eux faisait la taille de cinq dragons, il dominait tellement le ciel, qu'ils imitaient une vie rocheuse, banale mais intemporelle, qui peut prouvait qu'ils ne sont pas des anges, des chaleureux, l'esprit fier des dieux de la guerre.

 

Mais au centre de ceux-ci, les surplombant par la beauté, un cristal taillé a même le château, reflétant la lueur d'un bon matin.

 

"C'est de l'osmosite? "

"Oui!"

Jorge grimpa un peu pour admirer sa splendeur, bien qu'ils allaient se poser.

 

"Jamais-vu." Marmonna-t-il.

 

Ils se posaient dans le nid du dragon ,en hauteur du château , l'inscription Naïra gravée dans la pièce gelée centré a tout les coins de murs.

 

Juste a coté ,dans la salle du trône, des chandeliers pendus , s'éclairaient d'un bleu d'azur alors qu'ils marchaient, mystifiant la pièce d'un halo, et sur le trône se posait le roi Luther, rabougri, fatigué, défait par la vie.

De ses 3 femmes, exotiques aux cheveux bien lavés, on se demandait ce qui se passaient par leurs tête, à part l'argent.

 

"Vous avez causé un grabuge pas possible, rappelez-moi qui est votre roi ?"

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