Le bal

- Oh ! Je… excusez ma maladresse…

Il bégaie, le pauvre, incapable de se concentrer sur ses paroles. Louis sourit. Un nouvel homme prit dans les filets de sa soeur. Un sourire de sa part, et les voilà perdus. Mais il ne peut pas leur jeter la première pierre, étant lui-même profondément admiratif de Sophie. Assis sur un canapé dans un coin de la salle, il observe la jeune femme demander à l’inconnu si tout va bien. Ce dernier rougit encore plus. Enfin, incapable de reprendre ses esprits, il s’incline, la bouche close, et elle prend congé. Son regard parcourt la pièce et, quand Louis lui fait signe aussi discrètement que possible, son visage s’adoucit. Elle fend la foule pour le rejoindre. Toujours aussi parfaite, elle s'assoit à côté de son frère, l’embrassant sur la joue et attirant les regards envieux voire menaçants de la gente masculine présente qui se demande ce qu’il a pu faire pour mériter une telle distinction. Naître le même jour, répond intérieurement Louis, mais il se contente de sourire, son attention focalisée sur sa soeur. 

C’est vrai qu’à les regarder comme ça, ils ne se ressemblent pas beaucoup, il le sait. Sophie est magnifique, avec sa robe ceintrée sous la poitrine, un châle fin couvrant pudiquement sa gorge. Les manches courtes mais bouffantes affinent plus encore sa taille, tout comme les longs gants révèlent le galbe de ses bras. Ses cheveux sont relevés dans un savant chignon, laissant échapper quelques mèches qui encadrent son visage parfait, comme c’est la mode. Louis, bien qu’aussi bien habillé, se sent toujours gourd à côté d’elle. Ses vêtements soulignent sa croissance inachevée, tout comme ses gestes souvent maladroits. 

Il tire sur la manche de sa chemise, qui remonte comme à son habitude sous sa veste. Sophie tend la main avec un sourire amusé.

- Laisse-moi faire.

Louis la remercie alors que ses doigts agiles repêchent la manche intrépide et la replacent doucement. Il ignore l’homme qui passe à côté d’eux en lui lançant un regard noir. Sa soeur inspire, si ce n’est l’amour, du moins l’adoration de ceux qu’elle croise, et l’alchimie entre elle et lui est si visible que l’admiration pour l’une s’accompagne invariablement d’une haine pour le second. Parfois, Louis est tenté par l’idée de rappeler à tous ces jeunes coqs ses liens familiaux avec l’objet de leur envie, mais il se rend bien compte que Sophie est protégée par cette croyance. Il lui jette un regard. Et que ne ferait-il pas pour elle ?

Louis lui présente la main.

-  M’accorderais-tu cette danse ?

Alors qu’elle accepte volontiers, le jeune homme se lève, puis accompagne sa soeur vers le centre de la pièce alors que les regards jaloux les suivent. Il retient un sourire. C’est vrai qu’il est chanceux de pouvoir côtoyer un tel trésor.

- Qu’a fait le comte de Saunmür pour paraître si embarrassé ? 

- Oh.

Elle rit, et son rire lui évoque une cascade de cristaux. Il est délicat, mais lui sait pertinemment à quel point il est retenu et fabriqué. Que penseraient donc tous ces paons s’ils prenaient conscience qu’en réalité, l'hilarité de Sophie est bien plus ventrale et bruyante en privé ? Louis sourit. De son point-de-vue, ces fous rires sont beaucoup plus adorables. 

- Il a voulu m’offrir un rafraîchissement, répond Sophie, mais au-même moment, j’ai été heurtée par un danseur et j’ai lâché le verre, qui lui est tombé dessus.

- Il t’a présenté ses excuses car... tu as renversé du vin sur sa veste ?

Il se sait pas pourquoi il en est encore étonné. Sophie rougit un peu, mais elle aussi paraît amusée. Elle hoche la tête, haussant les épaules.

- Que veux-tu, je suis parfaite, s’amuse-t-elle.

Il s’esclaffe, se retient de lui pincer la taille pour la chatouiller. C’est tentant, mais ils ne sont plus des enfants. Alors il se contente de la faire tourner sur la musique. 

Un peu plus tard, le frère et la soeur se réfugient dans un petit salon, suffisamment éloigné de la salle de bal pour être tranquille tout en profitant de la musique et de la joyeuse ambiance. Sophie s’affale dans un fauteuil avec toute la lourdeur de ses membres épuisés. Elle soupire, étendant les bras au-dessus de sa tête :

- Louis, pourrais-tu être un ange et m’ôter ces objets de torture ? 

Le jeune homme s'agenouille promptement et délace ses chaussures, les poussant sous le siège. Sophie ferme les yeux de contentement, glissant ses pieds nus sous sa jupe. Elle caresse la joue de son frère avant de l’embrasser.

- Merci. La prochaine fois, je me souviendrai qu’il ne faut pas dire oui à toutes les frasques de Mère Charlotte.

Louis approche un second fauteuil et s’installe dans son creux. Il desserre son col. Hum, quel bonheur que celui d’être à l’abri des regards !

- C’est elle qui voulait que tu portes ces chaussures ? reprend-il après un silence confortable.

- Plus ou moins. 

- Comment a-t-elle pu plus ou moins vouloir ?

Il est intrigué, mais il est vrai que leur soeur aînée a parfois des idées farfelues.

- Eh bien elle a vu dans sa dernière revue de mode que les demoiselles de mon âge portent des chausses à talons à la cour de Vienne, afin de paraître plus grande et d’étirer la silhouette par comparaison. Tu sais bien que Mère Charlotte me laisse toujours choisir au final, mais elle semblait tant espérer que j’imite ces mesdemoiselles que j’ai voulu lui faire plaisir, et que j’ai par conséquent fait réaliser ces bottines. Mais par dieu, mes pauvres orteils ! 

Louis rit. Il roule les épaules, l’épais tissu de sa veste entravant ses mouvements. Après avoir jeté un regard autour de lui pour s’assurer qu’il n’y a personne, il l’enlève et la laisse choîre sur le bras de son fauteuil. L’air épais de la pièce s’enroule autour de sa chemise.

- Il fait chaud tu ne trouves pas, Sophie ?

La jeune femme lève un sourcil avec un geste vague vers sa robe.

- C’est dans ces moments là que je suis ravie que la mode ait changé, imagine, se promener avec des dizaines de jupons ! 

Louis grimace.

- Ca doit être lourd et étouffant.

- Mère Charlotte m’a dit que c’était en effet le cas, mais elle ne l’a pas vécu longtemps non plus… Enfin, tu sais bien, avec, disons, tout ce qui lui est arrivé… 

- C’est vrai que j’oublie parfois… Ca a du être terrible pour elle. Ne pas savoir ce qui était arrivé à Père et Mère, tout en sachant au fond d’elle qu’ils n’étaient probablement plus de ce monde… Ignorer l’état de son frère, de notre frère. 

Sophie tend la main vers son jumeau, qui la saisit et la serre.

- Elle était plus jeune que nous maintenant. A sa place, je n’aurai pas survécu je crois.

Elle pince les lèvres, et son frère serre plus encore ses doigts, leurs mains jointes reposant sur son genou. Le silence s’installe, chacun perdu dans ses pensées.

- Sophie, intervient soudainement Louis, tu sais où est Mère Charlotte d’ailleurs ? Je ne l’ai pas vue en bas plus tôt.

- Elle prie dans la chapelle, comme chaque année. 

- Oh… 

Ils se taisent. Des éclats de voix leur viennent de la salle de bal. Enfin, des pas approchent, les talons claquant sur le parquet du couloir. En hâte, Louis remet sa longue veste, et Sophie se redresse dans son fauteuil. Toujours présenter la meilleure image possible. C’est ce que leur répétait toujours Mère Charlotte. Paraître irréprochable. L’être. 

- Ah, vous êtes là, Mademoiselle Sophie-Elisabeth ! Oh, vous aussi, Monsieur Louis-Athanase. Excusez-moi, je ne vous avais pas vu.

Louis roule les yeux alors que l’impromptu arrivant s’incline devant eux. 

- Monsieur le comte de Saunmür, le salue gentiment Sophie. Vous me cherchiez ?

L’homme se tourne vers la jeune femme, se courbant à nouveau.

- Vous m’aviez promis une danse, Mademoiselle Sophie-Elisabeth, et le bal approche de sa fin.

- Je vous présente mes excuses, monsieur le comte, d’avoir en effet oublié cette promesse. Permettez-moi de vous rétablir justice de suite.

Louis soupire. Alors que sa soeur entame un mouvement pour se lever, elle s’immobilise, le regard paniqué. Ses pieds sont toujours nus. Elle lance un coup d’oeil alarmé vers son frère qui s’empresse d’intervenir :

- Monsieur le comte, avez-vous pu vous sécher à votre convenance ?

Le noble se tourne vivement vers l’autre, les yeux noirs. Dans son dos, Sophie se penche, enfilant prestement ses chaussures. Les lacets rechignent un peu.

- Parfaitement, monsieur Louis-Athanase, répond-il sèchement, j’ai toujours une veste supplémentaire dans ma voiture et je n’ai donc qu’eu à la changer.

- Oh, il vous arrive souvent de vous faire asperger ? C’est amusant, je n’en ai jamais entendu parler, votre discrétion est légendaire, ironise Louis.

Du coin de l’oeil, il surveille sa soeur. Il n’aime pas beaucoup la confrontation, mais que ne ferait-il pas pour elle ? Enfin, elle se lève, secouant doucement le devant de sa robe.

- Louis, sois aimable avec monsieur le comte, voyons, le réprimande-t-elle gentiment.

Mais son regard irradie de gratitude. Elle glisse sa main sur le bras que lui présente son nouveau cavalier, et après que ce dernier ait lancé un regard moqueur vers le jeune homme, il sort du petit salon, accompagné de sa gracieuse compagne. Louis roule les yeux. Quel prétentieux, ce monsieur le comte ! Il baisse les yeux vers sa veste et remarque en rougissant qu’il l’a boutonnée de travers. Pestant, il la replace correctement, puis frotte le devant de son col afin de lui redonner un peu de volume. Il se lève et quitte la pièce.

Le jeune homme, au lieu de se diriger vers la salle de bal, bifurque vers les jardins. Alors qu’un valet lui ouvre la porte, le froid de décembre frappe son visage. Il frissonne mais descend les marches et s’enfonce dans les jardins. Dans le noir, ces chemins qu’il connaît pourtant sur le bout des doigts revêtent un nouvel habit. Les courants d’air tournent autour de ses pieds et il serre les bras contre son torse. Après la moite chaleur à l’intérieur, le choc est violent. Son pas accélère. Peut-être pourra-t-il se réchauffer ainsi.

Une demi-mille plus tard, le jeune homme parvient enfin devant la chapelle du château. La faible lueur des cierges fait briller les vitraux d’une manière presque surnaturelle. Louis pousse la porte, qui craque un peu. La petite église est vide, à l’exception d’une silhouette courbée devant l’autel. Il ferme doucement le battant et avance lentement. Ses chaussures talonnées claquent sur les pierres et il grimace, mais la personne ne bouge pas. Il la rejoint. 

Le jeune homme s'agenouille à côté d’elle. Il croise les mains sur le pupitre, ferme les yeux et baisse la tête révérencieusement. Il entend le vent qui siffle contre les pierres dehors, entre les branches des arbres voisins, il entend la respiration de sa soeur aînée, sa propre respiration, qui s’approfondit, il entend les battements de son coeur qui ralentissent sous l’effet de la quiétude de l’endroit. Ses pensées aussi stoppent leur course, se contentant de naviguer paisiblement.

Après une durée indéterminée, une main se pose doucement sur la sienne. Il ouvre les yeux et sourit au visage fatigué de Mère Charlotte. Elle glisse ses doigts sur sa joue, puis se lève. Louis s’empresse de l’imiter, lui présentant un bras qu’elle accepte de bon coeur. Elle boite légèrement depuis son séjour au Temple, quand elle était adolescente, et le froid l’accentue toujours. Lentement, ils quittent la chapelle.

- Vous allez bien ? s’enquiert Louis.

- Tout va bien, petit frère, ne t’inquiète pas. 

Sa voix est un peu craquante après avoir été longtemps silencieuse. Depuis combien de temps est-elle dans l’église ? Ils marchent d’un pas paisible, les feuilles craquant à peine sous leurs pieds. 

- Il faut toujours remercier le Seigneur pour ses actions, reprend Mère Charlotte, mais chaque an, cette période hivernale met en mal ma foi.

Sa confidence n’est pas nouvelle pour son frère, il le sait déjà. Il l’a remarqué depuis des années, que son aînée prie toujours plus quand approche décembre. Depuis des années, il en sait les causes, mais n’a jamais osé en discuter avec elle, de peur de la blesser. Elle est si bonne avec lui ! Louis reste silencieux, soucieux de la laisser s’ouvrir si elle en ressent le besoin sans la brusquer pour autant.

- C’est que je suis chanceuse, j’ai survécu. Et je vous ai trouvés, toi et Sophie, ajoute-elle avec un doux sourire en sa direction.

Oui, elle a survécu. Mais elle est la seule, Louis le sait. Père et Mère ont été exécutés, son petit frère est mort à un tendre âge dans sa cellule, loin d’elle, et même sa dernière compagne, sa tante, la plus jeune soeur de Père, lui a été enlevée, et elle aussi a été exécutée. Et de tout ça, Mère Charlotte n’en a rien su avant que des mois, voire des années, ne passent. Elle était tenue dans l’ignorance, dans sa prison du Temple, coupée du monde. Louis frissonne. Quelle période terrible ça a dû être ! Et, oui, elle en est sortie, mais bien plus tard. Une enfance, une jeunesse entière passée dans la peur et les mauvais traitements, marquée par les pertes successives. Il pose doucement sa main sur celle de Mère Charlotte, au creux de son coude, et la serre. Elle ne répond rien mais un très léger sourire effleure ses lèvres. 

Aujourd’hui marque sa quinzième année de liberté, qui coïncide avec son trente-deuxième anniversaire. Leur oncle le comte de Provence organise toujours une grande fête pour fêter ces évènements mais Mère Charlotte n’y assiste presque jamais. Longtemps, Louis a cru que c’était par timidité, mais comme, le reste de l’année, elle se montrait sans gêne, l’idée a été rejetée. Puis il a compris qu’elle se sentait honteuse de fêter la chance qui a été refusée au reste de sa famille. De leur famille.

Mère Charlotte reste silencieuse, et Louis l’imite, conscient de ses pensées tournoyantes. Ils retournent au château, entrant par une porte de service afin de ne pas attirer les invités. Le jeune homme l’accompagne jusque devant sa chambre, l’embrasse sur la joue et la confie à sa camériste avant de descendre rejoindre les invités. 

En bas, le bal est toujours en cours, bien que les plus âgés se soient écartés de la piste pour converser et échanger des nouvelles. Louis repère rapidement sa soeur, qui tourne entre les mains d’un jeune homme qui n’est pas le comte de Saunmür. Fronçant les sourcils, il le cherche du regard pour enfin le localiser entre deux vieilles nobles. Il semble pris d’un grand ennui, si grand que Louis en a presque de la peine pour lui. Sophie est prise par cette complexe danse viennoise qu’elle apprécie particulièrement. Il l’admire un instant, fasciné par la précision de ses mouvements. Que ne donnerait-il pour savoir si bien se contrôler !

Alors qu’il était dans ses pensées, un grattement de gorge le fait sursauter et il se retourne. Il s’incline légèrement devant l’homme aux favoris bruns qui se tient face à lui. Son regard est un peu soucieux.

- Charlotte est-elle toujours dans la chapelle ?

Louis pose doucement sa main sur le bras de son beau-frère.

- Elle vient de rejoindre sa chambre, Père Antoine.

Le plus âgé pince les lèvres, hochant distraitement la tête. Chaque année, c’est la même chose, il s’inquiète pour son épouse. Louis trouve cela touchant, d’autant plus que rares sont leurs connaissances éprouvant de réels sentiments pour leurs conjoints. Mais Père Antoine et Mère Charlotte sont véritablement attachés l’un à l’autre, et, quand il était petit, il adorait les entendre raconter comment ils avaient entretenu une importante correspondance pendant trois ans avant de pouvoir se marier. Pour lui, ça avait toujours été le comble du romantisme.

Il sourit gentiment à son beau-frère. Ce dernier tapote son épaule et prend congé. Alors qu’il disparaît entre les invités, Louis s’installe dans un fauteuil inoccupé, retenant un bâillement. Il aimerait pouvoir aller se coucher mais quelqu’un doit rester surveiller Sophie. Ou, plus précisément, surveiller ses nombreux prétendants. Il y a déjà eu un incident, deux ans plus tôt, un duc légèrement perturbé -et déjà marié- ayant tenté à plusieurs reprises de l’embrasser et l’avait frappée en se voyant refusé. Elle n’avait alors que quinze ans, et depuis, Louis n’ose plus la lâcher du regard, d’autant plus qu’elle-même lui a confié ne pas toujours se sentir en sécurité.

Trois danses plus tard enfin, Sophie prend congé de ses cavaliers, et rejoint son frère sous leurs yeux brillants. Elle l’embrasse sur la joue, soufflant doucement :

- Merci d’être resté.

Il sourit, réprimant un énième bâillement. Il lui présente son bras, et saluant poliment ceux qu’ils croisent, le frère et la soeur quittent la salle de bal pour rejoindre l’étage tranquille des chambres. Sophie l’embrasse une dernière fois devant sa porte, soupirant un bonne nuit un peu endormi, puis Louis poursuit son chemin. Parvenu à sa propre pièce, il se laisse déshabiller par un valet, se glisse dans son lit avec contentement. Quelle longue journée !

Dire que tout recommence demain...

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deb3083
Posté le 06/08/2020
Un texte très bien écrit. à quel époque se situe-t-il ? époque victorienne ?
Il est vrai que l'on reste, en tant que lecteur sur notre faim. J'aimerais en savoir plus sur Louis et Sophie, sur le passé de leur famille ( j'ai eu un peu de mal à saisir les liens ente eux et Charlotte).
En tout cas se ce texte devient un roman, ce chapitre en serait une très bonne introduction
Jo Loschnel
Posté le 21/12/2021
Post-révolution française, en Prussie, donc pas bien loin de l'époque victorienne oui (à une bonne vingtaine d'années près)
De base, l'histoire de cette famille était pour un roman, mis en pause il y a longtemps pour me concentrer sur d'autres projets. En écrivant cette "nouvelle", je voulais me reconnecter un peu avec mes personnages sur un passage amusant à écrire.
Contente qu'il t'ai plu !
Lola Rhoswen
Posté le 15/12/2019
Bonjour Jo,
On dirait une scène qui attend, qu'il se passe quelque chose, soit le début ou la fin d'ailleurs.
Charlotte dit la chance qu'elle a eu de les trouver, on aimerait savoir pourquoi, Y'a t'il une suite de prévu ?
Comme toujours facile, fluide, bien écrit, on s'y croirait.
Merci
Jo Loschnel
Posté le 19/12/2019
Hello Lola !
En effet, cette "nouvelle" n'est pas isolée. En réalité, elle vient d'une idée de roman que j'ai eu et que j'ai commencé il y a des années. Je n'ai jamais pu m'y consacrer à nouveau mais je me suis dit qu'il fallait bien que j'écrive quelque chose pour mon projet bradbury, et cette nouvelle est arrivée tout naturellement.
Initialement, il n'y a pas de suite prévue, sauf si je reprends cette idée de roman en changeant de genre (puisqu'il était censé être épistolaire). Si c'est le cas, cette partie serait le tout début.
Merci de ton commentaire, ça fait plaisir (et désolée de sa longueur, j'ai tendance à raconter ma vie x) )
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