J’ai l’impression d’être un papillon de nuit,
Quand soudain je vois une lumière éclatante.
Je m’approche, je volette, ce que je cherche
N’est pas une lampe, pourtant elle m’attire
Tout autant, si intensément ; je ne peux guère
Te résister. Ta silhouette se dessine
Sur la fenêtre, haute, imposante, virile.
Je t’observe, assis à ton piano à queue.
Cet homme a usé de ses charmes contre moi :
Voix grave, cheveux blond doré, mains puissantes.
Les notes résonnent où je me tiens, furtive ;
Si tu me surprends là, ne le dis à personne…
« - Lila, m’appelles-tu. Que fais-tu ici-bas ?
- Je m’étais égarée, te mens-je effrontément.
- Ne t’étais-tu donc pas plutôt perdue, dans les
Candides mystères d’un véritable amour ? »
On rentre là dans ce que j'appelle l'étrangeté des manifestations de l'amour : ces différents qu'on peut arriver à pose quand on est à une âge sentimentale plutôt sensible.
Amateur, juste amateur car c'est pas mon style d'écriture mais j'ai envie de découvrir la poésie, ce genre de poésie. Celle qui donne envie de continuer comme une histoire, qui pique la curiosité en remplissant le cœur.
Je me trouve des réactions de midinette avec ce genre de texte.
"Si tu me surprends là, ne le dis à personne…", imposé ? C'était un atelier d'écriture ?
Et merci pour cet adorable commentaire, ça fait toujours hyper plaisir <3
Je n'ai pas encore trouvé de mot qui exprime vraiment toute ma reconnaissance, mais merci est déjà un bon début =)