La revanche des Citrouilles

Par Dan

— Bon, je crois qu'on a tout.

Jack planta les poings sur les hanches, le torse fièrement bombé, et couva du regard le matériel disposé sur la grande table de la salle à manger. Couteaux lisses, à cran, à beurre, à dents ; cuillère à café ou à glace, plaques, planches, torchons. Même un tournevis, tiens. Et là, c'était bien une hache que Ern apercevait ? Oui, c'en était une, belle et affûtée, entre un rouleau à pâtisserie et un paquet de bougies.

— C'est parti ! lança Jack.

Il enfila son tablier, puis aida Ern à attacher le sien. Quand ils furent fin prêts, Jack alluma la radio, régla la fréquence et contourna la table en se dandinant au rythme de Tonight, tonight. Ern ne put réprimer un sourire quand il se mit à chanter. Ça le rendait vraiment dingue, la fête des morts. Chaque année, il mettait un point d'honneur à surpasser ses précédentes performances. Si Ern ne le connaissait pas si bien, il aurait parié que Jack ne parviendrait jamais à faire mieux que l'édition passée, tant elle avait été couronnée de succès. Mais il le connaissait si bien, et il savait qu'il pulvériserait tous les records.

Ern était plutôt content de jouer les assistants, cette fois-ci. Comme ça, il pourrait poser à côté de leurs œuvres, distribuer les pâtisseries et recevoir les compliments des passants. Il n'en mériterait pas la moitié, pas même le quart, et Jack était d'autant plus sympa de partager les lauriers que le véritable génie, indubitablement, c'était lui. Il avait seulement besoin d'Ern pour accélérer le processus. Un coup de pouce pour exprimer sa créativité sans être bridé par des tracas terre-à-terre comme l'approvisionnement en courges, le préchauffage du four ou la découpe des parts.

— Allez, copilote, chantonna Jack, passe-moi le premier spécimen !

Ern s'approcha des caisses de courges déjà cueillies pour en tendre une à Jack, qui l'arrêta en agitant frénétiquement les bras :

— Malheureux, non ! s'exclama-t-il. Celles-là, c'est seulement pour la déco ! La chair est plus bonne, là !

— Je croyais qu'on faisait de la déco, de toute façon ?

— Oui, mais les gâteaux ! Il faut faire les premières décos et les gâteaux en même temps, si on veut avoir le temps de tous les cuire ! Une courge fraîche, et que ça saute !

— Mais...

— La hache est là.

Oui, Ern savait où elle était, il n'avait simplement pas envisagé qu'il serait de corvée de jardinage. Il pensait bêtement que Jack aurait préparé tous les ingrédients à l'avance et qu'il n'aurait qu'à les lui apporter quand il les exigerait. Devant l'expression butée de Jack, Ern finit par se résigner. Il empoigna la hache et sortit sur le perron. La rue était déjà bien animée alors que la nuit tombait à peine. Ern répondit à quelques signes de la main que les voisins lui adressaient, leurs visages oranges fendus d'un sourire éclatant. Sans doute pensaient-ils encore pouvoir battre Jack au concours. Quelle naïveté, c'en était presque touchant.

Ern descendit les marches et poussa la grille de fer forgé qui fermait le petit potager. Les plants de courges s'agitèrent à son approche, comme s'ils sentaient la fin se profiler. Un peu sadique, Ern changea sa hache d'épaule : son fil brilla d'un reflet dangereux au clair de lune. Il crut entendre quelques gémissements, presque des sanglots. Il verrouilla sa cible. Cette courge ferait une très belle première victime.

Ern brandit sa hache et l'abattit d'un coup sec. Il esquissa un entrechat pour éviter la giclée, puis cala son arme sous son coude et s'empara de la courge sectionnée. Un beau morceau, Jack en serait satisfait.

— Magnifique ! confirma-t-il d'ailleurs quand Ern la déposa sur la table.

Ern avait laissé la hache sur le perron pour ne pas saloper le parquet. Son tablier, lui, était déjà joliment décoré, et il s'y essuya les mains avant de se camper près de Jack pour observer les mouvements qu'il lui décrivait :

— Alors, première étape : scalper la courge.

Équipé du couteau à dent, il la coucha, plaqua une main ferme sur sa joue et s'attaqua au sommet. Jack pesta, grimaça, jura, puis parvint à entamer proprement la bestiole. Quand il eut fendu l'enveloppe solide, un filet de jus s'écoula de la faille et dessina une petite mare sur la toile cirée. Jack raffermit sa prise et termina sa besogne. Le couvercle bascula, laissant entrevoir l'intérieur flasque et humide.

— Coriace, la bougresse, commenta-t-il. Amène-moi le saladier.

Ern s'exécuta. Sans attendre, Jack plongea la main dans la courge. Il racla, remua, ramona, puis sortit une pleine poignée de chair grumeleuse qu'il jeta dans le récipient. Jack répéta l'opération avec minutie. Quand le plus gros de la farce fut extrait, Jack se saisit d'une cuillère et entreprit de fignoler le travail, la langue tirée dans une expression de concentration intense.

— Voilà. Alors, maintenant, je vais préparer la pâte à gâteau. Si je te laisse faire, on va tous finir la soirée au Smecta. Tu t'occupes de la déco ?

Ern approuva timidement. Certes, ses talents culinaires laissaient à désirer, mais il n'était pas convaincu qu'il ferait un meilleur sculpteur. Jack lui mit pourtant l'attirail dans les pattes et lui céda la place. Il s'installa à l'autre bout de la table, rouleau et fouet parés, farine et œufs à proximité.

— Tu sais dans quel sens ça se tient, hein ? railla Jack en le regardant manipuler un petit couteau très aiguisé.

Ern grommela et pointa la lame sur la face de la courge. Il aurait pu utiliser un pochoir, mais il avait envie d'impressionner Jack, alors il s'en passerait. Ça ne devait pas être bien sorcier, après tout.

Il dut marteler le manche à coup de moule à tarte pour l'enfoncer dans le cuir du légume récalcitrant. Quelques minutes après le début de l'exercice, Ern suait déjà à grosses gouttes. Face à lui, Jack pouffait derrière sa manche et sifflotait dès qu'Ern le fusillait du regard. Quand il estima avoir fini – quand il en eut ras la casquette, plus exactement – il dut admettre qu'il y avait de quoi se marrer : les trous des yeux n'étaient ni à la même hauteur, ni de la même grosseur. Quant au sourire... Ern aurait pu y aller à la tronçonneuse pour le même résultat.

— On la cachera, t'en fais pas, fit Jack comme si ça pouvait le rassurer. Va en chercher une autre, entraîne-toi !

Un peu frustré, Ern accepta cependant. À tout bien considérer, Jack lui permettait de se faire la main sans se soucier des pertes, ce qui était plutôt sympa de sa part. Ern récupéra sa hache sur le perron, adressa d'autres saluts aux voisins qui déambulaient maintenant dans le lotissement pour admirer les premières cucurbitacées lumineuses, puis rallia le potager. Il sélectionna une nouvelle courge et se remit au travail, sans franchement plus de succès. Bientôt, Jack eut terminé de préparer les pâtisseries – Ern évidait tant de courges et récoltait tant de chair qu'il put compléter quatre fournées. Jack lui proposa alors un cours particulier et enjoignit Ern à dégoter la courge la plus belle qu'il trouverait parmi les rescapées.

— Je croyais que si on avait plus de gâteaux à faire, on prenait les vieilles ?

Il désigna le cageot de courges qui faisaient grise mine, déjà flétries et un peu vertes.

— On va faire une exception, dit Jack avec un clin d'œil.

Trop heureux de ce traitement de faveur, Ern ne se fit plus prier. L'air était vivifiant dehors, ça sentait bon l'automne et le feu de cheminée. Il allait pousser la grille du potager quand on le bouscula violemment. Ern tituba en arrière alors qu'une ombre lui filait sous le nez, à travers le jardin, droit vers l'allée qui joignait la rue. Désorienté, Ern observa la grille qui béait, les courges – toujours attachées à leurs tuteurs – qui gesticulaient à la lueur dansante des lanternes, le quartier de lune perché dans le ciel.

Puis il comprit : une courge venait de s'échapper.

Ravalant un hoquet de stupeur, Ern fit volte-face et se lança à sa poursuite. Il distinguait sa silhouette chancelante, affairée à déverrouiller la serrure du portail. Elle lui jeta un coup d'œil paniqué en le voyant arriver. Consciente qu'elle ne pourrait ni forcer le passage ni escalader la grille à temps, elle tenta le tout pour le tout et s'enfuit vers la droite. Ern, sans trop savoir pourquoi, saisit sa hache et la lança.

Elle se planta dans le dos de la courge, qui demeura un instant paralysée, jolie dans la lumière argentée, les bras en croix et le minois levé vers les nuages. Puis elle s'effondra sur la pelouse et ne bougea plus.

— Eh beh, ça va, là-dedans ? s'étonna un voisin en glissant un œil entre les barreaux qui faisaient le tour de la propriété.

— Oui oui, assura Ern.

— Toujours pas de courge allumée, chez le bon Jack ? insista-t-il. Il se fait désirer !

— Ça vient, ça vient !

Le voisin haussa les épaules et s'en alla. Ern se pencha sur la courge fugitive. Elle haletait en pleurant. Par pitié et par orgueil, Ern lui mit un bon coup de hache à la tige, puis la hissa dans ses bras. Qu'elle était belle ! Une aubaine !

 

 

Une heure plus tard, le jardin de Jack s'était enfin éclairé. Il avait ouvert le portail et les voisins se promenaient pour admirer ses courges en grignotant un morceau de cake et en sirotant un verre de lait rosé. Ern en était à sa troisième part et à son cinquième gobelet ; il ne s'en lassait toujours pas. Fondant, craquant, sucré, tiède... Les mets de Jack étaient aussi agréable aux papilles que ses œuvres étaient agréables à l'œil. La découpe de ses cucurbitacées était si délicate qu'on aurait dit de la dentelle. La flamme des bougies en faisait vibrer les arabesques.

Les créations d'Ern étaient de loin moins présentables, mais Jack avait tenu à les montrer aux côtés des siennes. Surtout son dernier essai.

Un scalp de longs cheveux roux cascadaient tout autour. Ern avait creusé le crâne, délicatement, patiemment, jusqu'à agrandir les orbites en étoiles – gourmand, il avait gobé les yeux tout crus. Il avait coupé le nez, aussi, dont les narines formaient comme un cœur retourné. Le sourire était presque aussi réussi que ceux que Jack ciselait : large, courbe, édenté. Ern n'en était pas peu fier. Comme s'il avait suivi ses pensées, Jack lui donna une petite tape sur l'épaule et Ern se sentit enfler de contentement. Les cierges faisaient briller l'arrondi de leurs figures orangées et luire leurs yeux complices.

Demain, ce serait une autre paire de manches. Il leur faudrait des heures pour nettoyer le jus, ramasser les pépins et jeter les chutes dans le compost. Ça faisait de jolis lampions et des gâteaux divins, mais ce que c'était salissant, quand même, les humains.

 

 

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Luna
Posté le 02/11/2014
Eeeerk xD je crois que je fais partie de ceux que tu as réussi à avoir ! Au début je me disais bêtement que tu arrivais à me faire avoir de l'empathie pour ces pauvres courges en utilisant ces termes qui n'avaient rien de culinaires (c'est vrai quoi, j'en avais presque mal pour elles). En tout cas, on pouvait être sûr que cette nouvelle était signée par toi. Une hache ne saurait avoir de dessein aussi innocent que de découper des simples courges, ce n'est juste pas concevable xD bravo pour cette histoire Hadana, je me suis régalée du début à la fin !
Dan Administratrice
Posté le 15/09/2019
(Oui, cette réponse traverse l'espace-temps.)

Merci pour ton retour, Luna ! Les victimes de la révélation ont été peu nombreuses, mais appréciées ! Cela dit, il FAUT avoir de l'empathie pour ces pauvres courges :p Et effectivement, Halloween est toujours le moment rêvé pour dégainer la hache... !

Merci !
Beatrix
Posté le 01/11/2014
Ouch, je ne verrai plus les citrouilles de la même manière moi ! XD
Je crois que j'ai soupçonné le pot aux roses quand tu as parlé des voisins avec leurs visages oranges. Après j'ai guetté les preuves tout du long ! :) 
Comme d'hab, bien écrit et horrifique à souhait ! XD
Bravo ! 
Dan Administratrice
Posté le 15/09/2019
Bea ! Le nombre de réponses que j'ai oublié de faire, c'est honteux...

Eh oui, ça a été très prévisible pour certains lecteurs ! (quoi, ils pouvaient juste faire un excès de carotène, les voisins, non ? non, d'accord...)

Merci en tout cas ! Comme on ne t'a pas vue sur PA depuis longtemps, j'en profite : j'espère que tout va bien pour toi, personnellement et scripturalement parlant !
Rimeko
Posté le 28/10/2014
Salut !
Oh là là... La dernière phrase. Je me disais bien que c'était bizarre, ces visages oranges (Jack'o lantern ??), ces courges avec des cheveux, des joues, des bras... Mais là, quand même ! x
Il est génial ton texte ! J'adore ton style, l'histoire et tou ; j'ai vraiment passé un super moment devant mon ordi !
 
Pourquoi ne pas l'avoir publié dans le cadre du concours ??
Dan Administratrice
Posté le 28/10/2014
Eheh ! Jack-o-lantern, tout à fait ! (d'où le "Jack" et le "Ern", en fait ^^). Mais pourquoi que ce serait bizarre des courges avec des bras, allons !
Merci beaucoup pour tes compliments Rimeko, je suis ravie si tu as passé un bon moment =D Quant à la poster hors-concours, c'est tout simplement parce que, l'ayant organisé, je connaissais le thème avant les autres participants, donc ça n'aurait pas été très juste vis-à-vis des autres de concourir ;)
Sierra
Posté le 28/10/2014
Haha, j'avais senti venir la chute à des kilomètres ! Bravo Danette, c'était vraiment aussi sanglant que dérangeant !
J'ai bien aimé toutes ces petites allusions discrètes quand Jack découpe le crâne de la première victime, c'était parfaitement maîtrisé ! Et puis c'était presque alléchant, la préparation de ces gâteaux et de ces "citrouilles" qu'on vide de leur chair... 
J'ai passé un super moment à te lire, merci pour cette chouette revanche ! :) 
Dan Administratrice
Posté le 28/10/2014
Encore une que j'aurais pas réussi à rouler, mais tant pis :P J'imagine que ça fonctionne d'une autre manière si, comme toi, on devine la chute et on peut lire le reste avec cette idée en tête :P J'avais un peu peur de donner trop d'indices en prenant ce parti, ma foi, si ça t'a semblé maîtrisé et alléchant, c'est parfait ^^
Merci à toi pour ta lecture et ton commentaire ! =D
BeuldesBois
Posté le 27/10/2014
A partir du moment où les voisins ont « le visage orange fendu d'un large sourire éclatant », et connaissant ton esprit malade *wink wonk* on se dit ohmondieu xD. De fait j'ai vraiment imaginé tout le reste des descriptions sur des corps humains et bonjouuur, je voudrais des petites pilules contre traumatisme, s'il vous plaît xD.
La relation de Jack et Ern serait presque attendrissante si en parallèle on ne les voyait pas zigouiller de la rouquine. X') Je dois avouer que Jack en maître sculpteur de renom, ça fait son effet frisson, brr. Oh et la toute ultime phrase m'a bien fait rire. T'arrives à te payer ce luxe d'avoir la phrase qu'il faut pour terminer xD.
Le style et ni-ckel, comme d'habitude. Rien que le premier paragraphe il met tout de suite la barre haute et en fait je ne sais pas comme tu fais pour arriver à installer une telle ambiance en si peu de mots. T'arrives à en faire quelque chose de réellement riche, sur le plan des enjeux, ou ne serait-ce que du visuel, et tout ça en même pas 2000 mots ! ... Il reste décidément des injustices sur cette terre è_é.

Dan Administratrice
Posté le 27/10/2014
Ouais, c'était dur de donner des indices sans en donner trop T^T (va insinuer que ton personnage est une CITROUILLE. Sérieux.) Et puis si mon esprit malade est fiché, j'avais aucune chance :P Mais comme je disais à Sierra, dans un autre registre, (peut-être) que ça fonctionne aussi dans ce sens ? Dans le sens "je sais que c'est de la rouquine qu'on écervelle, miam miam" x'D
Tu vas faire rougir Jack à force de compliments :P Et merci pour leur relation ! Une belle histoire d'amitié cucurbitacée, n'est-il pas ?
Tant mieux si la dernière phrase fonctionne malgré la non "surprise" ! Je n'en attendais pas tant. Et pas tant de compliments, surtout T.T Mirci. Je suis pas sûre de voir ce que tu trouves de si bien à ce style, mais ça me fait chaud au coeur, parce que j'ai quand même pris du plaisir à l'écrire cette petite nouvelle, alors je suis ravie si elle te plaît, style, ambiance, tête coupée et tout le toutim !
(Mais aucune injustice dont tu souffres, ma Beuloute, ça.)
♥♥♥
Neila
Posté le 26/10/2014
Eh bé, je m'attendais pas à une telle chute ! Oo C'est super clauque, en fait. xD J'ai commencé à me poser des questions quand la sois disant citrouille s'est mise à courrir, et que ça n'a pas eu l'air de l'étonner plus que ça, puis la description avec les bras, le regard, toussa, je me suis dit que ça faisait un peu gros pour une simple métaphore... è.é 
Mais chapeau bas ! C'est super bien mené ! D'abord léger puis finalement horrible, quand on réalise de quoi il s'agit. xD J'ai cru jusqu'au bout qu'ils étaient en train de cuisiner des citrouilles et que ces dernières allaient s'animer pour se venger... Je me suis complètement faite avoir !
Bien pensé. ^^ 
Dan Administratrice
Posté le 26/10/2014
C'est clauque ? :P
Bah quoi, des citrouilles qui courent, c'est finalement pas aberrant ! (les artistes du soir sont eux-mêmes des citrouilles, et ils sont très véloces quand il s'agit de rattraper des légumes :p). Techniquement, les "vraies" citrouilles ont aussi des bras, puisqu'il faut bien scalper et vider les crânes humains avec quelque chose, n'est-ce pas.
Contente d'avoir réussi à t'avoir, en tout cas :P Le titre a fonctionné pour mettre sur la mauvaise piste, on dirait ! C'est tant mieux.
Merci pour ta lecture et ton commentaire Néné ♥
Diogene
Posté le 23/10/2014
Mouahaha, atta je retiens mes larmes Hadana,
Depuis le débur de ton histoire je sentais bien une chute de cette acabi. Cela me fait penser aux idées de noirs de Franquin avec les mouches qui habitent dans les restes humains.
Vraiment, vraiment des courges, hum, hum
Dan Administratrice
Posté le 23/10/2014
Décidément, je suis si prévisible :P Je connais pas cette référence, mais c'est vrai qu'entre les citrouilles et les mouches, il n'y a qu'un pas :P Contente si ça t'a semblé un peu distrayant ! Merci pour ta lecture et ton commentaire Dio =D<br />
Seja Administratrice
Posté le 23/10/2014
Mouahaha xD J'ai senti l'inversion des rôles venir assez tôt, je crois que je commence à connaitre tes penchants sadiques. Mais c'était quand même amusant de te voir jouer sur les mots :D
Le potager de courges humaines, miam, fallait oser ! Mais eh, elles peuvent vraiment pas rester de gentilles petites courges, faut en plus qu'elles essaient de s'échapper. Vilaines.
Mais bon, le résultat en valait quand même la chandelle. La petite pointe de fierté devant son travail, ça a pas de prix. Même si c'est pas parfait, même s'il faut encore de l'entrainement. De toute façon, on remet ça l'année prochaine :P 
Dan Administratrice
Posté le 23/10/2014
J'avoue que ça se sentait un peu arriver (difficile de glisser des indices sans tout casser ! Ou alors tu me connais trop bien, en effet, et va falloir que j'investisse dans un chapeau en allu pour que t'arrêtes de lire mes pensées sadiques !) Tant mieux si c'était amusant malgré tout :3
Moi je voudrais bien un potager comme ça, ouais, enfin, sans les individus les plus véloces, hein. Savent pas se tenir, ces courges, tout de même :P
Mais oui, c'était qu'un premier essai ! Année après année, ça va s'améliorer, faut juste persévérer (et éviter les excès de gâteau à la cervelle) !
Merci Seja ♥
Elka
Posté le 23/10/2014
"Puis il comprit : une courge venait de s'échapper." Narmol xD
 
Oh... berk. Heureusement que j'ai pas déjeuner, cette image d'Ern raclant son crâne était très... très prenante. Je me disais "oh ça fait très crâne humain" mais, hé, c'était du crâne humain !
L'avilisation de la race humaine par des citrouilles : elle est trop cool ton idée xD
Le petit Ern était trop mignon (ais-je vraiment dit mignon ?), tout fier de pouvoir présenter ses premières oeuvres. Et la hache était à l'honneur ! 
C'était les extra-terrestre de l'histoire d'Archie ? Des citrouilles mutantes qui, quelques années plus tard, on réduit la race humaine à de la becquetance ? :p 
En tout ca super nouvelle ! Dégueu à souhait, avec l'humour requis !
Dan Administratrice
Posté le 23/10/2014
C'est très vivace, ces bêtes-là.
Bévoui, ça faisait très crâne humain :P Mais c'est tout à fait ça, une race d'extra-terrestres (venus de la Lune, qui avaient possédé une combi spatiale l'année dernière, puis qui avaient fait des guirelandes de cadavres dans le ciel d'Archie, tout est lié). C'est que ça pèse, toutes ces années de tortures sur les pauvres citrouilles. Forcément, c'est pas joli quand la tendance s'inverse :P Enfin joli, si, très décoratif !
Mais oui que Ern est mignon. C'est un mignon potiron (un potignon ?). Il faut toujours une hache pour un halloween réussi !
Merci beaucoup =D
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