La cours des grands

Entrainée par ses amis,

Elle sort de l'oubli,

Pour sourire, ravie.

 

Sans un bruit,

Tous ont fui :

Les profs, les cours et l'ennuie.

 

Appuyés contre un mur,

On partage les coups durs

On se projette dans le futur...

 

Les discutions s'emballent.

Parler avec les terminales,

Quel régal !

 

Quelqu'un lui propose une cigarette

Qu'avec hésitation elle accepte

Pour ne pas avoir l'air d'une fillette

 

A peine, la clope allumée,

Que s'échappe une douce fumée

Qu'elle finit par humée

 

L'odeur bien que tolérable

N'est pas très agréable

Et s'infiltre partout comme du sable

 

Mais ce n'est qu'un petit désagrément

A côté du fait de faire partie des grands

D'avoir l'impression de ne plus être une enfant.

 

Les problèmes qui la hantaient

Semblent s'être envolés,

Comme mille papillons colorés,

 

Mais il faut faire attention,

Car toutes ces belles sensations,

Ne sont que parfaites illusions.

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Edouard PArle
Posté le 19/11/2021
Coucou !
J'aime bien le titre de ce poème au vu du sujet traité. C'est vrai que la plupart des actions à la cigarette naissent d'un besoin d'intégration malheureusement.
Le poème est joli comme toujours.
J'ai une petite réserve sur la chute, est-ce vraiment nécessaire de donner la morale noire sur blanc ? Ca se discute.
Quelques remarques :
"Les profs, les cours et l'ennuie." -> ennui
"Qu'elle finit par humée" -> humer
Un plaisir,
A bientôt !
Katsia2003
Posté le 20/11/2021
Salut
Merci pour ton commentaire et tes corrections. Pour la morale noir sur blanc, c'est surtout que j'avais peur que sans le poème disent l'inverse ce que je ne voulais pas.
A bientôt!
Edouard PArle
Posté le 20/11/2021
Je comprends l'idée, pour moi c'était assez clair sans mais en effet ça pourrait être mal interprété.
A très vite (=
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