La chasse

Par Renarde

Les premiers rayons du soleil lui chatouillèrent les paupières. Hope s’étira et, leste comme un chat, s’extirpa d'un bond de son lit. Elle aimait l’aube ; cet instant de la journée où la nature s’éveille pendant que le village somnole encore.

La jeune fille se débarbouilla rapidement et enfila ses vêtements sans un bruit. Ketchup dormait à poings fermés et elle ne souhaitait ni le déranger, ni affronter sa bonne humeur. Elle emporta sa besace, vérifia le cuir de sa fronde et sortit de la chaumière sur la pointe des pieds.

L’été touchait à sa fin et la fraîcheur du jour l’enveloppa délicieusement. Elle s'étira sur le pas de sa porte, puis se dirigea vers son poulailler. Six poules l'accueuillèrent en caquetant, prêtes à recevoir leur grain. Seule Reine – baptisée à dessein – se tenait en arrière et marchait d’un pas mesuré vers Hope, comme si elle lui faisait l’honneur d’aller à sa rencontre.

— Votre Majesté, dit-elle en lui lançant les épluchures de carottes dont elle était friande.

Reine tourna sa tête, la fixa d’un œil, puis picora les restes avec toute l’élégance dont elle était capable.

Hope s’essuya les mains sur son pantalon, puis elle se dirigea vers la statue de Justin. Elle fut surprise d’y trouver Two.

— Déjà debout ?

La fillette acquiesça en bâillant :

— One a fait un cauchemar. Autant se lever et apprendre davantage.

— On ne partira pas sans Shire, tu aurais pu grappiller quelques miettes de sommeil supplémentaire.

Two eut un petit sourire en coin.

— Il m’a demandé de le réveiller une fois sortie, il ne devrait pas tarder. Tu crois en Dieu ? questionna-t-elle brusquement

Hope se crispa. En théorie, elle était libre de croire à la nature plutôt qu’à cet être intangible supposé veiller sur eux. En théorie. Le village comptait plusieurs pratiquants. Ne pas prier, ne pas baisser la tête face à ses représentations était considéré comme de la graine de sédition par beaucoup.

Two s’avança vers le mât métallique surmonté d’une sphère noire et lisse aussi grosse qu’un mouton : Atek, leur dieu, qui les toisait à trois mètres de hauteur.

— Justin, il a existé. Nous lui devons le monde dans lequel nous vivons. Mais ça ? ajouta-t-elle en levant les yeux vers le globe qui les dominait.

Au grand soulagement de Hope, la silhouette dégingandée de Shire se détacha à l’horizon, coupant court à la conversation.

Il avait dû pousser de dix bons centimètres ces derniers mois, et il ne savait que faire de ses membres. Les yeux embués de sommeil, il avait mis son pull à l’envers ce qui fit éclater de rire Two.

— Vous avez emporté tout le nécessaire ? demanda Hope pendant que Shire se rhabillait.

Le garçon indiqua son arc et son carquois, Two sa fronde et ses pierres taillées. Parfait. Ils se dirigèrent vers l’entrée du village, située à l’est. Cassiopée était de garde et elle les accueillit avec un sourire.

— Vous êtes bien matinaux, je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir les portes.

— Le soleil est déjà levé, non ? demanda Shire

— Oui, aucun risque, confirma Cassiopée en déplaçant la lourde barre qui maintenait les pans de bois fermés, vous pouvez vous aventurer dehors en toute sécurité. Quel est le programme ?

— On va au nord, répondit Hope, on sera rentré en fin d'après-midi.

— Faites attention au couvre-feu, les jours raccourcissent.

Hope acquiesça et s’avança hors des limites rassurantes de la palissade. Un mince rai de lumière lui parvenait depuis l’horizon. L’enseignement pouvait commencer.

Les jours de chasses étaient régis par une règle immuable : on ne mangeait que ce que l’on attrapait. Interdiction de grappiller un œuf dans le poulailler ou un morceau de pain avant le départ. Ils se mirent en route l’estomac vide, plus motivés que jamais à s’enfoncer dans la forêt.

Les marches se déroulaient toujours en silence. Ils ne pouvaient se reposer que sur leur vue et leur ouïe pour débusquer une proie. Parler revenait à se priver de la moitié de leur sens, sans compter le manque de discrétion.

Ils avaient parcouru près de trois kilomètres lorsque Hope arrêta ses deux acolytes de la main et pointa un buisson sur leur gauche.

Shire interrogea son mentor du regard, et une fois le hochement de tête obtenu, encocha sa première flèche tandis que Two commença à faire tournoyer sa fronde. Le trait parti, manquant le lièvre de peu. La proie s’enfuit et fut cueillie par le projectile de la jeune fille qui l’atteignit au flanc. L’animal bascula et tenta de se relever. Une seconde flèche à la naissance du cou mit fin à son agonie.

— Beau travail d’équipe, commenta Hope en leur adressant un large sourire.

Le trio se dirigea vers le lièvre. Two dépeça et éviscéra la bête rapidement tandis que Shire cherchait sa première flèche. Elle s’était brisée et il en récupéra la pointe.

— Il faudra que je reconstitue mon stock, soupira-t-il.

— Mets-toi à la fronde. Tu n’as qu’à te baisser pour trouver des projectiles.

En réalité, le choix et la taille des pierres s’avéraient plus compliqués, mais Two et Shire adoraient se chamailler sur les avantages de leurs armes respectives.

Hope avait surpris la communauté lorsqu’elle avait abandonné l’arc au profit de la fronde des années plus tôt. Plus imprécise, plus difficile à maîtriser et nécessitant d’être proche de la proie pour sécuriser le tir. Mais elle avait persévéré et son habilité avec cette arme avait cloué le bec des plus sceptiques. Seule Two avait décidé de reprendre le flambeau et ses résultats étaient déjà plus qu’honorables.

— Il y a tout de même un avantage à perdre ses flèches, annonça Shire.

Les deux filles haussèrent un sourcil. Le garçon les emmena tout sourire jusqu’au buisson de mûres où son projectile s’était fiché. Hope nota son emplacement sur la carte de la région pendant que ses acolytes se gavaient des baies acidulées. Chaque ressource était soigneusement consignée, garantissant la transmission d’un savoir qui s’étoffait au fil des générations. Les écrits jouaient un rôle essentiel dans un monde où l’espérance de vie, si brève, enjoignait à partager les connaissances au-delà de la mort.

— Je me demande si notre enfant choisira l’arc ou la fronde, réfléchit-il à voix haute.

Two, à qui la remarque était adressée, s’étrangla avec sa mûre.

— On est beaucoup trop jeunes pour penser à cela ! Sans compter que cela nécessite l’aval des régulateurs.

Shire ne se démonta pas.

— Dans moins de deux ans, tu auras atteint les quatorze ans requis pour enfanter. Et j’ai déjà posé la question aux régulateurs. Nos lignées sont suffisamment éloignées pour que notre union soit acceptée.

La teinte de la jeune fille approchait dangereusement celle des fruits dont ils se régalaient.

— Tu as quoi ? demanda-t-elle d’un ton d’orage prêt à éclater.

Shire, qui continuait à piocher dans le buisson sans réaliser la menace qui grondait, poursuivit :

— J’ai préparé le terrain. Je suis un homme d’action.

Two explosa.

— Et me poser la question à MOI, ça t’aurait écorché ? Ce n’est pas parce que l’on chasse ensemble que cela te donne le droit de penser à ma place !

Le garçon resta figé par la stupeur, une mûre suspendue à quelques centimètres de sa bouche entrouverte.

— Mais je… je croyais que…

— Et bien arrête de croire et sois sûr ! hurla-t-elle avant de partir d’un pas rageur.

Hope, qui avait retenu son souffle durant tout l’échange, expira enfin. Elle ne put s’empêcher de tapoter sur l’épaule du jeune homme, dont la mine déconfite invitait au réconfort.

— C’est parce que mes iris sont bleus, c’est ça ?

Hope secoua la tête.

— Non. Et les dévoreurs n’ont plus enlevé d’enfants depuis des années. Regarde Orion et Céphée, nos deux blondinets aux yeux clairs. Ils ont franchi tous les deux le cap des trois ans. Sans mutilations.

— Mais alors, pourquoi ?

L’adolescente soupira. Du haut de ses treize ans, Shire agissait parfois comme un tout petit accroché au sein de sa nourrice.

— Parce qu’une grossesse n’est pas un acte qui se prend à la légère. Malgré tous les soins et toutes les précautions, la mort reste une issue possible.

— Si je pouvais gagner une année, je tenterais, affirma le garçon. J’aurais même trois bébés, pour atteindre le maximum. Mais bon, je suis un homme, du coup pas de questions à se poser, ajouta-t-il en haussant les épaules.

Pour encourager les naissances, les régulateurs avaient instauré le barème suivant : une grossesse menée à terme donnait droit à une année de vie supplémentaire, trois à deux ans. Seuls les enseignants, les médecins et les régulateurs eux-mêmes se voyaient octroyer d’office une limite d’âge à vingt ans. Pour un homme, les possibilités de vivre plus longtemps s’avéraient restreintes.

— Plus important encore, poursuivit Hope, tu ne lui as pas demandé son avis. Peut-être que Two souhaite retarder son devoir, ou qu’elle préfère les filles. Ce n’est pas parce que tu tiens à elle que la réciproque est vraie.

Shire se rembrunit à ces mots. Hope savait qu’il aimait la jeune fille depuis longtemps. Ses nombreuses maladresses, bien que touchantes, faisaient plus fuir l’élue de son cœur qu’autre chose. Malheureusement pour lui, Hope se sentait aussi compétente en histoire d’amour qu’en puériculture. Son jeune archer n’aurait pas pu plus mal tomber pour recevoir des conseils avisés.

— Laisse-la tranquille et demande-lui pardon lorsqu’elle reviendra, suggéra-t-elle. Et intéresse-toi à ses envies et à sa vision de l’avenir dans quelques semaines, pas avant.

Two réapparut quelques minutes plus tard. Shire lui présenta ses excuses et la jeune fille, sanguine, mais pas rancunière, les accepta de bonne grâce.

Apaisée, la petite troupe continua son chemin. L’objectif, en plus de la chasse, était de faire le plein de lobélie enflée et de mauve. Woodcote possédait un jardin botanique impressionnant, où plantes médicinales et herbes aromatiques cohabitaient joyeusement. Cependant, la nature environnante restait la première source d’approvisionnement.

À ses débuts, Hope avait eu toutes les peines du monde à convaincre les membres plus âgés de l’utilité d’enseigner des rudiments de botaniques aux chasseurs. Un individu, un rôle : les chasseurs ramenaient du gibier, les jardiniers s’occupaient des récoltes et les explorateurs cartographiaient la région. Hope avait décidé de mêler les trois spécialités, au risque d’attirer l’attention des régulateurs. Son activité première restait la chasse, mais elle prenait le temps d’indiquer les ressources qu’elle trouvait et faisait régulièrement des détours pour cueillir les herbes nécessaires au bon fonctionnement de l’infirmerie.

Hope scruta la carte de la région et pointa une zone à ses deux acolytes.

— Là. On y fait le plein de lobélie et on s’arrête pour manger.

— Ça sert à quoi ? demanda Shire.

— Aucune idée, rétorqua Hope en haussant les épaules. Notre travail, c’est de reconnaître la plante et de la ramener, rien de plus.

En vérité, la lobélie enflée était un puissant antispasmodique. À faible dose, le remède s'avérait souverain pour bon nombre d’affections respiratoires. Consommée en grande quantité, la plante se révélait hautement toxique, voire mortelle. Mais l’adolescente ne devait en aucun cas montrer l’étendue de ses connaissances. Servir la communauté, faire profil bas et emmagasiner le maximum de compétences utiles à la mission sans se faire repérer par les régulateurs. Jusqu’à présent, le plan se déroulait sans accrocs.

Ils arrivèrent à destination bien avant midi. Shire avait abattu un autre lièvre, et Two avait une demi-douzaine d’écureuils suspendus à la ceinture. Les deux apprentis se chargèrent du feu et de la préparation du repas tandis que Hope récolta la lobélie. Son sac rempli, elle se rapprocha du foyer. Two surveillait avec attention la cuisson des rongeurs. La viande, savoureuse, nécessitait cependant une bonne heure de rôtissage.

— Il y a des cerisiers à environ quinze minutes à l’Ouest, annonça Hope en observant la carte. Tu gères la viande et on ramène le dessert ?

La jeune fille hocha la tête et ses deux compagnons levèrent le camp.

— Si on en ramasse assez, tu crois que Honey acceptera de cuisiner un clafoutis ? demanda Shire les yeux pleins d’espoir.

— Si on lui fournit les ingrédients nécessaires, sans aucun doute ! Et sinon, elle nous inventera quelque chose de délicieux.

Galvanisé à l’idée de plonger sa cuillère dans la pâtisserie chaude et sucrée, Shire accéléra et Hope lui intima d’arrêter de courir en riant.

Le paysage boisé s’éclipsa progressivement au profit d’une plaine fertile. L’été s’était montré particulièrement propice aux récoltes, alternant jour de pluie et soleil avec régularité. Les arbres débordaient de fruits, promesse de plaisirs suaves.

À mi-chemin, Shire stoppa brusquement, intrigué par une forme énigmatique recouverte de végétation.

— Une voiture ?

Hope acquiesça. Ces vestiges d’avant l’Ultime Rébellion la fascinaient. Difficile d'imaginer qu’à peine cent ans en arrière, les gens se déplaçaient à bord de ces engins. La carcasse rouillée peinait à restituer le lustre d’antan qu’on devinait sur les photographies.

— Les adultes ont perdu la tête à cause de ça ?

— Pas uniquement. Mais à en croire les livres d’histoires, chaque famille en possédait une. Une grosse voiture faisait la fierté de son propriétaire.

Shire ne comprenait pas :

— Comment peux-tu être fier de quelque chose que tu n’as pas construit toi-même, cela n’a aucun sens ! Nous sommes nos actes, pas nos objets.

Hope haussa les épaules. Elle-même ne saisissait pas en quoi se retrouver avec un outil fabriqué par d’autres pouvait engendrer un sentiment de supériorité. Elle soupçonnait fortement les livres d’histoire de noircir le trait des générations précédentes, mais cela, elle ne pouvait le partager avec quiconque.

Ils continuèrent leur chemin et les cerisiers ne tardèrent pas à pointer à l’horizon. Le garçon courut, attiré par les fruits rouges comme un ours par le miel. Les branches ployaient sous le poids des cerises, et Shire eut beau en manger autant qu’il en récoltait, le sac fut plein à ras bord en quelques minutes.

Le retour au feu de camp fut rapide, Shire ayant hâte de montrer son butin. Two avait géré de main de maître la cuisson des écureuils, et un délicieux fumet les accueillit.

— Eh, tu as trouvé des bolets !

La jeune frondeuse sourit, pas peu fière d’elle.

— Il y avait d’autres champignons, mais avec ceux-là, aucun risque de se tromper.

Two indiqua l’emplacement à Hope, qui compléta la carte.   

— Des buissons de mûres, un coin à bolets, et quatre lièvres pour le ragoût de ce soir ! Je suis fière de vous.

— Deux lièvres seulement, corrigea Shire en fronçant les sourcils.

— Parce que la journée est finie ? s’enquit Hope en lui faisant un clin d’œil.

Ses deux disciples éclatèrent de rire.

La viande cuite à point, Two distribua deux écureuils agrémentés de champignons à chacun. Le repas terminé, Hope se coucha dans l’herbe, une main piquant distraitement des cerises tandis qu’elle observait les nuages. Elle aimait ces journées avec Two et Shire. Contempler leur progrès était une source de satisfaction infinie. Au fil des ans, elle s’était particulièrement attachée à ces deux gamins qui lui vouaient une admiration sans bornes.

Les trahir n’en serait que plus difficile.

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Hortense
Posté le 29/07/2021
Bonjour Renarde,
Voilà une partie de chasse bien intéressante qui nous permet d'en apprendre davantage sur le fonctionnement et l'histoire de cette étrange communauté.
Tu abordes avec finesse le sujet de l'environnement : l'homme est dépendant de son environnement ; l'idée de la fierté du travail réalisé et l'idée que l'on ne se définit pas par rapport à ce que l'on possède. Messages forts.
Sur un ton plaisant, tout en ayant l'air de rien, tu amènes avec subtilité l'idée d'un changement imminent, que révèle ta conclusion.
Hope, qui porte bien son nom, confirme tout au long du chapitre son statut de rebelle..
Il y a de l'émotion, des sentiments, des enjeux, des perspectives... C'est un très bon chapitre.

Quelques coquilles et suggestions :

- s’extirpa de son lit d’un bond : s'extirpa d'un bond de son lit ?
- cet instant de la journée où la nature s’éveillait pendant que le village somnolait encore : cette impression est intemporelle, il me semble que tu peux l'écrire au présent.
- se tenait en arrière et marcha d’un pas mesuré : et marchait ?
- Hope s’essuya les mains sur ses pantalons : ses ou son ?
- à la naissance du coup mit fin à son agonie : du cou
- Hope, qui n’avait pas bougé durant tout l’échange, expira enfin : s'extirpa enfin... du bosquet ?

Il me manque quelque chose au tout début. Elle se lève, se prépare, emporte sa besace, sa fronde, sort et... s'approche du poulailler.
Avant de rejoindre Two et Shire, elle s’approcha du poulailler et fut accueillie... ? quelque chose dans ce genre, mais tu trouveras certainement mieux.

Bon, je suis bavarde, mais comme c'est très bien, je cherche la petite bête !
A très bientôt

- que Hope récolta la lobélie : récoltait
Renarde
Posté le 06/08/2021
Coucou Hortense,

Merci pour ton commentaire et ta liste de coquilles et suggestions !

C'est amusant, je n'y arrive jamais avec "pantalon". C'est une erreur que je fais trèèèès souvent, tout simplement parce que dans ma région, on le prononce facilement au pluriel (sans doute l'influence de l'allemand).

Dans tous les cas, tes remarques sont précieuses et je m'en vais de ce pas les appliquer !

Encore merci <3

Renarde
Posté le 06/08/2021
Ah, et c'est bien "expirer" que je voulais dire. Elle retient son souffle et se met à nouveau à respirer une fois que la tension se relâche. Je vais donc changer le début pour que cela soit plus clair.
Ella Palace
Posté le 22/06/2021
Bonjour,

cette Hope ne manque pas de ressources! On voit son plan s'élaborer tout doucement.
Ce qui suscite le plus mon intérêt c'est l'espoir que ce monde change et puisse voir ces individus vivre pleinement sans limites.
Que mijote hope, exactement?
La dernière phrase est très intrigante et un peu triste. Parviendra-t-elle à mettre ses projets à exécution même si pour cela elle doit trahir les siens?

Chouette chapitre!
Renarde
Posté le 25/07/2021
Coucou Ella Palace,

Misère, désolée pour mon temps de réponse ! J'ai dû louper la notification, en principe je ne mets pas autant de temps à répondre à quelqu'un qui a eu la gentillesse de prendre le temps de me laisser un commentaire.

Contente de voir que ce chapitre fonctionne pour toi ! Le plan se dessine peu à peu, même si à ce stade on ne sait pas exactement en quoi il consiste.

Hope n'a pas le rôle le plus facile dans cette histoire, tu t'en rendras compte si tu continues à lire.

Merci beaucoup pour ton commentaire !
ludivinecrtx
Posté le 07/05/2021
Oh cette fin, j'adore !

On sent quelle a un vrai projet, qu'il y a tout un programme derrière ces jolies balade en forêt. On a l'impression d'en apprendre plus alors qu'on sait pas grand chose ahaha.

Cela me fait penser un peu à la saga Labyrinthe dans certains détails.
Renarde
Posté le 07/05/2021
Coucou Ludivinecrtx,

Je ne connais pas du tout la saga Labyrinthe, mais j'ai été jeté un œil et ça a l'air pas mal du tout !

Sinon, c'est toute la difficulté de distiller les infos petit à petit. Il ne faut pas vous bombarder de détails, mais il faut que ça avance quand-même.

Et ravie que la fin te plaise ^_^

Merci pour ton message !
Taranee
Posté le 25/04/2021
La dernière phrase n'augure rien de bon... Je me demande ce que compte faire Hope... Pourquoi/Comment elle trahirait ses proches ? Qu'est-ce qu'il se passe si elle se fait repérer par les régulateurs ? C'est un super chapitre, j'ai vraiment hâte de lire la suite !
Renarde
Posté le 02/05/2021
Coucou Taranee,

Effectivement, la dernière phrase n'augure rien de bon ! En tout cas, merci pour ton mot et ton enthousiasme, ça me va droit au cœur !
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