- III -

Bell mit un certain temps avant de comprendre que c'était le loup qui parlait.

― Tu parles aux humains ?

― Non, c'est toi qui parles aux loups.

Il recommença à lécher sa plaie.

― Il doit y avoir une erreur. Je ne parle pas aux animaux.

Le loup cessa de lécher sa patte et fixa ses yeux jaunes sur elle pendant un instant. Puis il reprit son occupation.

― La dent autour de ton cou, finit-il par répondre.

Bell porta sa main au pendentif, et se dit que cela devait être la seule explication. La mendiante était une fée, et lui avait donné le pouvoir de parler aux animaux. Elle avait lu des livres sur les fées, cela ne lui paraissait pas extraordinaire, seulement inattendu, et même un peu plaisant. Bell ne voyait pas bien à quoi une telle faculté pouvait lui servir, mais au moins, c'était amusant.

― Je peux voir ta patte ?

À force de lire et de fréquenter les médecins, elle en savait presque autant qu'eux. Après un temps d'hésitation, le loup clopina vers elle, et lui tendit sa patte blessée. Il gémit un instant quand elle la prit entre ses mains. Elle n'avait pas l'air cassée.

― Ce n'est rien, ça va guérir, conclut-elle après un examen sommaire. Je peux te faire un bandage avec mon foulard, quand tu l'auras bien nettoyée.

Il nettoya sa plaie avec soin. Quand il eut fini, elle enroula délicatement son foulard autour de la blessure. Elle aimait ce foulard rouge, c'était Elena qui le lui avait donné, parce qu'elle disait que le rouge lui allait bien. Bell aurait préféré le garder, mais elle n'avait rien d'autre pour la patte du loup. Au moment où elle fit un nœud et le serra, elle entendit le loup grogner. C'était un grondement faible, mais qui suffit à la faire tressaillir. Elle chercha sa tête, qu'il tenait le plus loin possible d'elle, comme s'il se méfiait, mais il ne montrait pas les crocs et fixait ses yeux jaunes sur le foulard dont il comprenait mal l'utilité. Bell lâcha sa patte et recula. Le loup tenta de la poser au sol, mais il gémit et la maintint encore en l'air.

― Il faudra un peu de temps pour que ça guérisse, expliqua Bell d'une voix experte.

Elle hésita à le caresser, et tendit timidement la main. Il eut un mouvement de recul et elle suspendit son geste. Ils restèrent quelques instants face à face, sans rien dire. Les yeux jaunes du loup balayaient l'espace et s'arrêtaient plus longtemps sur elle, sur le foulard dont la couleur vive jurait avec son poil terne, sur les drôles de loupes que Bell avait à la place des yeux, puis se remettaient à vagabonder. Au bout d'un moment, Bell empoigna son sac à dos, se releva, et s'en retourna vers le chemin qu'elle avait quitté.

― Tu t'en vas ? demanda soudain le loup, alors qu'elle était déjà à quelques pas.

― Oui, j'ai un long chemin à faire.

― Tu vas où ?

Bell ne répondit pas, mais reprit sa marche avec autant de détermination que sa vue lui permettait, se tenant aux branches des arbres pour sécuriser son avancée.

― Je viens avec toi.

Elle s'arrêta et se retourna vers le loup qui l'avait suivie, boiteux, la tête basse, avec sa patte enroulée dans son tissu rouge.

― Si tu veux.

Et elle adapta son rythme à celui, plus lent, du loup gris.


 


 

Le loup suivait Bell sur ses trois pattes, ses yeux jaunes fixés sur le dos de la jeune fille. La forêt peuplait le silence qui s'était installé entre eux, avec son brouhaha de mousse, de branches craquées, et de piailleries d'emplumés. Le loup, par moments, se demandait ce qu'il faisait là et pourquoi il avait décidé de la suivre. C'était surtout quand la jeune fille marchait devant et ne lui adressait pas la parole. À un moment, il se dit qu'elle avait peut-être peur de lui, alors il profita du fait qu'elle avait ralenti pour venir à sa hauteur. Il ignorait que Bell n'avait pas peur de grand-chose, sauf de perdre son cœur. De son côté, Bell ne parlait pas, parce qu'elle ne savait pas quoi dire à un loup, fût-il boiteux, ce qui lui paraissait normal. Quand le loup se trouva près d'elle, il eut la surprise de la voir s'adosser à un arbre et fermer les yeux. Il se coucha à quelques pas d'elle, maladroitement, en essayant de tenir sa patte blessée loin des chocs. Il posa son museau dans la mousse et ils s'écoutèrent respirer.

― Les gens ont peur des loups, d'habitude.

Sans ouvrir les yeux, Bell haussa les épaules. Le loup tourna sa tête vers elle et reprit :

― Tu te fatigues vite.

― Oui.

Certains auraient été offensés par cette remarque, mais Bell avait juste envie de dormir.

― Dors, si tu veux. Je te réveillerai avant qu'il soit tard.

― C'est gentil, répliqua Bell, d'un ton naturel.

D'autres auraient trouvé imprudente l'idée de faire la sieste auprès d'un loup. Bell, pourtant réfléchie, n'avait pas toujours la notion du danger. Elle retira ses lunettes, les posa près d'elle et se roula en boule, la tête dans le creux de son coude pour lui servir d'oreiller.

Dans la pleine clarté de la journée qui débutait, elle tenta de dormir. Le sol était frais. Comme elle ne marchait plus, elle commençait à avoir froid. Le loup la regardait se replier sur elle-même et greloter. Il hésita, puis se leva d'un pas lourd et gauche, la tête basse. Il boita lentement vers elle, comme s'il ne voulait pas l'effrayer, alors qu'il était le plus craintif des deux. Penché sur elle, il souffla d'abord un air chaud sur le bras qu'elle frictionnait, pour annoncer sa présence. Bell ouvrit les paupières et ne vit que les yeux du loup, flottants comme deux billes d'or dans un univers où tout était flou. Ils dansaient, pâles dans la lumière du jour, tout près. Elle sentit encore son souffle long glisser sur sa gorge, pareil à un courant de chaleur douce qui la traversait. Comme elle ne s'éloignait pas, le loup se laissa tomber lourdement à côté d'elle pour lui tenir chaud. Au contact de sa fourrure, les tremblements s'arrêtèrent et Bell s'assoupit.

Bell avait besoin de beaucoup de sommeil, et le loup n'avait pas la même notion du temps qu'elle. Il trouvait plus prudent de se déplacer à l'aube ou au crépuscule. C'est pourquoi il la réveilla en silence au moment où il sentit que le soleil commençait à décliner, posant son museau sur sa joue. Elle se frotta les yeux et s'étira. Il poussa vers elle ses lunettes, qu'elle cherchait à tâtons.

Quand elle les eut mises, elle resta un temps assise sous l'arbre, à regarder le loup qui semblait attendre le signal du départ. Le ciel, à travers le feuillage, avait pris des nuances mauve et crème.

― Il est quelle heure ?

Le loup ne comprit pas la question, et se contenta de bâiller. Doucement, elle approcha sa main de son cou et le caressa. Sous sa paume, elle sentit son poil épais se hérisser, son corps frissonner sous la fourrure. Puis il se laissa faire.

― Tu es sûr que tu es un loup ?

Si les loups pouvaient rire, ils s'y prendraient exactement comme ce loup-là, en faisant rouler dans leur gorge un drôle de grondement, comme des pierres qu'ils recracheraient et qui tomberaient les unes sur les autres. Au bout d'un temps, il demanda :

― Où est-ce que tu vas ?

― J'ai lu qu'il existait dans une grotte une eau magique, qui guérit toutes les maladies. Je m'en vais la chercher. Pour moi. Parce que sans elle, je vais mourir.

― Tu sais où est cette eau ?

― Quelque part sur le Pic de la Sorcière.

Le loup la regardait sans bouger, avec ses yeux dorés. Il ne répondit pas, et se mit à regarder ailleurs. Bell ouvrit son sac et mesura d'un coup d'œil leur ration de nourriture. Elle aurait dû en emporter plus. Elle était partie à la hâte.

― Tu manges du fromage ?

― Garde-le pour toi. Pour la grotte, je t'accompagne.

― Tu n'es pas obligé.

― Je t'accompagne. Je crois que je sais où elle est.

Il avait dit cela dans une espèce de grondement qui n'avait plus rien d'un rire, semblable à celui qu'il avait eu quand elle avait serré le foulard autour de sa patte blessée, et il posa sa tête sur les jambes de Bell. Ce geste la surprit. Peut-être surprit-il même le loup, qui n'était pas familier des démonstrations d'affection. Elle osa le caresser sur le haut de la tête, là où le poil était court et doux. D'abord tout en retenue, avec des gestes hésitants. Elle le sentait tendu, il respirait à peine. Elle allait cesser, mais il s'appuya un peu plus contre elle et laissa échapper un souffle saccadé. Plus tard, c'était à pleines mains qu'elle plongeait dans les longs poils qui lui couvraient le flanc. En vérité, il n'était pas seulement gris. De près, elle pouvait voir que son pelage avait des reflets d'argent, de bleu profond et de blanc crème. Bell en déclinait toutes les nuances sans se lasser de les voir ondoyer sous sa main. D'un geste, elle faisait éclater sa blancheur quand elle le caressait à rebrousse-poil. Il y avait de la joie cachée sous ces longs poils. Bell la voyait bien, elle la sentait et, sans réfléchir, elle piqua un baiser sur le haut du crâne du loup. Le loup la fixa de ses yeux dorés sans comprendre, posant sa truffe humide sur le bout de nez de Bell, qui passait presque inaperçu sous ses lunettes.

― On y va, alors ? La journée a l'air d'être bien avancée. Je m'appelle Bell, au fait.

― Ah, répondit le loup, qui trouvait cela tout naturel.

Tous deux se relevèrent et reprirent le chemin à travers la forêt.

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Liné
Posté le 21/08/2023
Hello !

Je reprends gentiment mes lectures sur PA et cette (r)entrée en matière est exactement ce qu'il me fallait : douce, touchante, d'une simplicité qui fait du bien. Je suis agréablement surprise de voir que le loup est jusqu'à présent loin des clichés habituels. Au contraire, on est sur une amitié naissante et je vois déjà plein de symboliques possibles autour de ce duo.

A très vite !
Baladine
Posté le 27/08/2023
Coucou !
Merci pour ta lecture et ton retour, Liné, je suis contente que mon loup te plaise !
A très vite
Edouard PArle
Posté le 22/06/2023
Coucou Claire !
Je suis toujours très dépaysé en lisant tes textes, c'est des lectures très agréables. Je trouve que ce passage résume bien ce que je ressens à la lecture "Je m'appelle Bell, au fait.
― Ah, répondit le loup, qui trouvait cela tout naturel." Tout paraît naturel, à sa place.
La discussion entre Bell et le loup est très enfantine, leur duo est très mignon.
Un plaisir,
A bientôt !
Baladine
Posté le 24/06/2023
Coucou Édouard ! Merci pour ta lecture et ton retour, ça me fait plaisir !
À bientôt
Baladine
Posté le 24/06/2023
Coucou Édouard ! Merci pour ta lecture et ton retour, ça me fait plaisir !
À bientôt
!Brune!
Posté le 28/05/2023
Bonjour Claire,
Après quelques semaines d’absences, je reprends la lecture de ton histoire que je trouve toujours aussi fraîche et jolie. Le style me plaît beaucoup, simple, fluide, léger ; on a envie de cheminer aux côtés de Bell et de son improbable, mais non moins sympathique compagnon ;-).
Même si le texte glisse doucement vers le roman, l’esprit du conte est bien là et c’est, à mon avis, tout ce qui fait le charme de ton récit. On ne s’étonne pas qu’une jeune fille erre seule et malade à travers bois, qu’elle y soit parfaitement à l’aise, voire sereine, alors que c’est pour elle un environnement inconnu ; qu’elle y rencontre une fée, puis un loup avec qui elle discute tout naturellement ; apprendre enfin que sa quête est une source magique ! C’est tendre et naïf et délicieux à lire. J’adore !
Baladine
Posté le 06/06/2023
Bonjour Brune,
Merci pour ton retour, à bientôt pour d'autres lectures croisées :)
Bleiz
Posté le 12/02/2023
Hello Clairemay !

--> Big vibes de How to train your dragon avec la scène où Bell tente de toucher le loup !! Tu parlais d'une transition de style au chapitre précédent : celui-ci est bien entre les deux, je trouve. Ça fait une amorce en douceur vers un style plus "roman".

"Il hésita, puis se leva d'un pas lourd et gauche, la tête basse, boita lentement vers elle, comme s'il ne voulait pas l'effrayer, " --> c'est assez drôle car je trouve que ce passage donne un nouveau style à l'histoire : celle du conte raconté à l'oral. Très visuel mais aussi audible.

Seule remarque : la fin du chapitre est un peu abrupte; un petit élément de description serait sympa, toujours dans le style conte-roman, peut-être.

Quoi qu'il en soit, c'est un chapitre très agréable et on a maintenant un objectif : le pic de la sorcière et l'eau qui guérit !

À bientôt :)
Baladine
Posté le 13/02/2023
Hop ! Félicitations, te voilà à l'étape n°3 :) Je connais pas du tout how to train your dragon, mais certes, c'est une scène un peu topique, celle de la première caresse ^^
Je garde ta remarque bien précieusement sur la fin, mille merci pour tes retours <3
A très vite
Eska
Posté le 14/01/2023
Hello Claire,

J'ai dévoré les trois premiers chapitres, inutile de préciser que c'est un régal !
L'entrée en matière est élégante et pleine de douceur, avec ce loup qui vient apporter quelques nuances.
Pas grand chose à dire du point de vue de l'écriture et du style, c'est très réussi, tes mots illustrent avec justesse les lieux ou tu nous mènes et les émotions de celle qui les traverse.
Enfin, donner à un loup une personnalité marquée à l'aide de quelques petits jeux de ponctuation, c'est très bien joué :)
Hâte de lire la suite et d'explorer cette grotte avec tes deux protagonistes !
Baladine
Posté le 15/01/2023
Wow merci !!!
Nathalie
Posté le 02/12/2022
Bonjour Claire May

La rencontre improbable d’un loup et d’une jeune femme. Le groupe se forme. La quête se précise. Jolie entrée en matière.

Une proposition de correction :

Si les loups pouvaient rire, il s'y prendraient exactement comme ce loup-là → ils s'y prendraient
Baladine
Posté le 03/12/2022
Merci pour la coquillette ! Il faudra que je prenne le temps de comparer ça avec ma version finale. C’est étonnant, il y a des coquilles, je suis sure que même si je lis 100 fois le même passage, je ne les vois pas !
Hortense
Posté le 01/09/2022
Bonjour Claire,
Voilà, on connaît à présent l’objet de la quête de Bell, trouver la source d’eau qui guérit. C’est d’une certaine façon assez logique, non pas la source mais qu’elle cherche un moyen de vaincre son crabe. Je trouve qu’il y a beaucoup de douceur et de tendresse dans ce chapitre. L’extrême fragilité de Bell est touchante, sa lucidité également. Tous les sentiments sont vraiment bien exprimés, ils sonnent justes, sans pathos inutile et ce loup… ce loup est loin d’être ordinaire.
Quelques suggestions :
- Au contact de sa fourrure, les tremblements s'arrêtèrent : je rajouterai et elle s’endormit. On le comprend avec la suite mais il me semble bien de l’expliciter.
- Bell ouvrait son sac et mesurait d'un regard leur ration de nourriture : il me semble que le passé-simple fonctionnerait mieux ?
- Elle aurait dû emporter plus : en emporter plus ?
- alors elle allait arrêter : alors elle arrêta ?
Un plaisir !
Baladine
Posté le 01/09/2022
Merci encore pour ton retour et ta lecture, Hortense !
Arod29
Posté le 12/04/2022
Hello Claire,
La relation que tu développes entre Bell et le Loup est tendre et touchante. C'est vraiment réussi. Bravo. J'aime toujours autant.
Juste une remarque.
"La forêt peuplait le silence qui s'était installé entre eux, avec son brouhaha de mousse, de branches craquées, et de piailleries d'emplumés"
Ici j'aurais juste inversé les 2 parties de la phrase.
"Avec son brouhaha de mousse, de branches craquées, et de piailleries d'emplumés, la forêt peuplait le silence qui s'était installé entre eux"
Mais ce n'est qu'une suggestion.
A bientôt.
Baladine
Posté le 13/04/2022
Salut Arod, merci pour ton retour !
Pour la suggestion, pourquoi pas, mais je pense que la phrase perdrait en lisibilité, les compléments étant très lourds par rapport à la proposition. Qu'en penses-tu ?
A bientôt
Arod29
Posté le 13/04/2022
Oui c'est pas faux. ;-) Ou alors "La forêt, avec son brouhaha de mousse, de branches craquées, et de piailleries d'emplumés, peuplait le silence qui s'était installé entre eux." Mais au final je pinaille parce que je n'ai rien trouvé d'autres pour pinailler! Ton texte est déjà excellent!:-)
A bientôt!
Baladine
Posté le 13/04/2022
Ou sinon : "Entre eux la forêt peuplait les branches, avec ses piailleries de mousse, ses silences emplumés et ce craquant brouhaha qui s'était installé."
C'est bien aussi :D
Arod29
Posté le 13/04/2022
Mais oui ! J'aime bien aussi! :-)
sifriane
Posté le 27/02/2022
Salut Claire,
On sait maintenant où va Bell et ce n'est guère réjouissant, mais ça donne de la profondeur, la dure réalité est bien là. Ca contrebalance bien avec la magie de certaines scènes.
La grotte de la Sorcière...On s'attend vraiment à ce qu'il arrive mille péripéties à Bell.
A bientôt :)
Baladine
Posté le 27/02/2022
Coucou ! Ne t'inquiète pas pour Bell, elle a de la ressource :)
Laure Imésio
Posté le 27/02/2022
Bonjour,
Un bien joli chapitre, plein de douceur et de tendresse. La quête se met en place. On se doute qu trouver l'eau salvatrice ne sera pas chose aisée.
Juste une petite coquille à signaler: J'ai bien aimé "pialleries d'emplumés", je pense qu'il manque un "i" A bientôt.
Baladine
Posté le 27/02/2022
Merci Laure, je corrige ça tout de suite !
A très vite
Poppy Bernard
Posté le 16/02/2022
Holala, ces deux-là sont adorables. On ressent beaucoup de calme et de douceur, pourtant la quête de Bell se révèle assez sombre...
Si je peux me permettre une mini remarque, le mot "doucement" se répète deux fois dans la phrase - Doucement, elle approcha sa main de son cou et le caressa doucement - (après, le passage est vraiment très doux donc pourquoi pas haha).
Ce loup est bien étrange (qui refuse du fromage?), je me range du côté de Bell : est-ce même bien un loup ? Mystère !
Baladine
Posté le 20/02/2022
Merci pour ta mini remarque, n'hésite surtout pas. Quel oeil de loup tu as !
Audrey
Posté le 12/02/2022
C'est vraiment une très jolie histoire, avec tous les codes du conte mais sans lourdeur, juste on voyage avec toi. Très beau, vraiment.

J'ai juste relu deux fois ça :
"elle resta un temps assise sous l'arbre, à regarder le loup qui semblait attendre son signal pour repartir"
Ça fait beaucoup de verbes à la suite.
(Je dis ça mais je suis la reine du verbe aussi. C'est mon plus gros travail en relecture.)

À bientôt ^^
Baladine
Posté le 12/02/2022
ha ! beaucoup de verbes à la suite ! heureusement que tu es là pour le faire remarquer, merci :D N'hésite pas si ton oeil magique voit d'autres choses encore !
Audrey
Posté le 12/02/2022
C'est le truc que je regarde le plus dans mes textes. Une vraie catastrophe à la relecture xD
Baladine
Posté le 12/02/2022
Je comprends, mais en même temps ça fait du bien de lire un texte tout lisse, c'est pour ça que tes histoires se lisent aussi bien à mon avis !
Audrey
Posté le 12/02/2022
Tu vas me faire rougir. Ce que tu écris est tellement beau que mes petites histoires ne tiennent pas la comparaison !
Ozskcar
Posté le 07/02/2022
Un joli chapitre où l'on voit se tisser une nouvelle complicité entre le loup et Bell. C'était agréable à la lire, comme d'habitude. L'objectif de notre héroïne est désormais plus clair : on se demande ce qu'il nous révèlera... En jouant avec les codes du conte, tu nous induits à imaginer un certain déroulement de l'intrigue, mais rien ne nous assure que tu t'y cantonneras : personnellement, ça attise ma curiosité. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que ce périple réservera à Bell.
J'attends la suite, donc ! Et avec impatience.
A bientôt !
Baladine
Posté le 08/02/2022
Coucou ! Merci pour ton retour ! Je pense que ce passage devrait être collé au chapitre 2 parce qu'il est dans le même mouvement, mais bon (de toute façon, en vrai, il n'y a pas de chapitres). Ce qui m'a obligée à l'écrire, c'est que le loup avait posé une question importante à Bell, et qu'elle n'était pas prête pour lui répondre (!). Il leur fallait du temps pour s'apprivoiser. Bref, eau magique ou pas eau magique ?
Reste connecté !
A très vite,
Claire
Luna Peregrine
Posté le 06/02/2022
Salut,
J'aime beaucoup l'amitié entre Bell et le loup, et je trouve que l'héroïne possède une sorte de gentillesse naturelle qui la rend très attachante.
À bientôt,
Luna
Baladine
Posté le 08/02/2022
Salut Luna, merci pour ton retour. C'est vrai que Bell donne beaucoup. Limite trop peut-être. C'est à se demander si ça ne marque pas un certain désintérêt pour elle-même, à la fin...
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