- II -

L'air frais du matin la fouetta en plein visage, et Bell se prit à aimer cette sensation. Quand elle respirait, c'était comme si l'air s'engouffrait en elle et se lovait dans sa poitrine. Un long chemin descendait du château vers une forêt. Un chemin qu'elle n'avait jamais pris parce que, sans l'interdire formellement, on lui avait dit de ne pas le faire, et parce qu'elle n'avait pas beaucoup joué dehors, de toute façon. Bell n'avait pas été de celles qui désobéissaient, plutôt de celles qui voyaient les autres désobéir et souriaient de leurs bêtises sans s'avouer qu'elle les enviait.

Mais ce jour-là, c'était différent. Bell s'était donné le droit de faire ce qu'elle voulait. Elle était presque adulte, ce qui ne l'empêchait pas de partir avec le cœur joyeux d'une fillette qui franchit une limite et s'aperçoit que le monde est vaste. Elle éprouvait cette fierté naïve des enfants qui piquent un bonbon sans autorisation. Oui, Bell avait l'impression de voler pour la première fois. Or, ce qu'elle serrait entre ses mains, palpitant, fragile et chaud, alors qu'elle descendait le long chemin qui menait vers la forêt, c'était sa vie.

D'enthousiasme, elle marchait d'un pas rapide. N'étant pas habituée à tant d'exercice, elle devait s'arrêter souvent pour respirer, puis repartait. Un soleil froid de fin d'hiver se levait rapidement. Du palais, si on la cherchait déjà, on ne pourrait voir d’elle qu'un petit point à la lisière de la forêt.

Tout était calme, sauf les oiseaux. Sauf Bell, dont l'âme lumineuse dansait tout autour d'elle.

Alors qu'elle s'apprêtait à se glisser sous les branches couvertes de feuilles tendres et vertes, elle vit qu'un arbre long et mince se mettait à bouger. Un jeune arbre couvert de ramilles minuscules et de bourgeons, qui s'agitait vivement comme s'il lui faisait des signes. Bell s'arrêta. Elle avait une mauvaise vue, et ses lunettes ne lui permettaient de distinguer avec netteté que ce qu'elle fixait et qui se trouvait tout au centre de son champ de vision. Le reste était flou. Alors Bell passa en revue tout l'arbre, de la cime aux racines, mais il n'y avait pas de racines. C'était une branche qui lui avait fait signe. Elle suivi l'objet du regard, plus lentement, de haut en bas. À un moment il y avait une main. Une main si petite qu'on aurait dit une main d'enfant, si elle n'avait pas été fripée comme celle d'une vieille personne. Une main de la même couleur que l'écorce de la branche, et qui aurait tout aussi bien pu être un nœud, une espèce de boursoufflure dans le bois comme il y en a, parfois. Bell, pour ne pas avoir le tournis, suivit lentement la ligne qui menait de cette main à un poignet, du poignet à un bras. Et puis elle la vit.

Une mendiante, assise en tailleur et s'appuyant sur la branche, leva la main pour la saluer. Elle était maigre comme une fleur sans eau.

― Bonjour. J'ai un peu froid, vous savez, vous pourriez me donner quelque chose ?

Elle n'avait presque rien sur elle. Pourtant, elle souriait. C'était que la joie de Bell, à ce moment, touchait et réchauffait tous ceux qu'elle approchait et qui étaient un peu sensibles.

― Est-ce que vous voulez mon manteau ? siffla Bell, de sa voix aérienne.

La mendiante se redressa pour la regarder des pieds à la tête, plissant légèrement les yeux, sans se départir d'un certain plaisir qui étirait ses lèvres fines. Elle reprit d'une voix plus ferme, plus profonde que la première fois qu'elle avait adressé la parole à la jeune fille, comme si ce n'était pas la même personne qui parlait.

― Il fait froid la nuit, et tu pars pour un long voyage, Isabelle. Est-ce que tu es sure de vouloir me donner ce manteau ?

Bell était interloquée. Un regard amusé perçait sous les paupières plissées de la vieille femme. À la réflexion, cela ne la surprit pas, que cette mendiante connaisse son nom. On devait parler un peu d'elle, dans le royaume. Sans doute à cause de ses sœurs qui, chaque fois qu'on leur demandait de faire quelque chose, se plaignaient en évoquant leur grosse sœur myope, avec sa voix aigüe, qui passait ses journées à lire dans sa chambre, et lui enviaient ses grasses matinées.

C'était ce que pensait Bell, à ce moment-là, mais il faut dire que Bell avait beaucoup d'imagination.

― Ça ira, vraiment, chuchota-t-elle, et elle lui tendit son manteau d'un geste précipité.

Elle allait repartir quand la mendiante l'arrêta avec sa branche, qu'elle tendit devant Bell pour l'empêcher d'aller plus loin.

― Prends ça, en échange. Prends.

La mendiante lui tendait, au bout d'une lanière de cuir, la dent d'un fauve montée en pendentif. Au lieu de la prendre, Bell interrogea la vieille femme du regard. Celle-ci eut un mouvement de tête impatient, et lança d'une voix amusée :

― Mets-la à ton cou.

Bell observa la dent dans tous les sens. Elle était longue comme la paume de sa main, légère, tiède et douce au toucher. Elle la passa autour de son cou et allait remercier la mendiante. Mais quand Bell releva la tête, la vieille femme avait disparu.

Elle regarda de tous les côtés. Pas de trace de la femme. Elle avait pris le manteau, donné la dent et s'était volatilisée. La dent était toujours là. Bell la tenait dans sa main comme pour s'assurer que tout avait été bien réel. Puis elle revint à elle, haussa les épaules et s'enfonça dans la forêt.

La fraicheur de l'air la grisait. Marchant au milieu des arbres maigres, Bell se sentait étrangement en sécurité. C'est-à-dire qu'elle n'était plus du tout visible depuis le palais. Elle était partie, vraiment partie. Elle avait cru franchir un seuil quand elle avait passé le pas de la porte du château, mais c'était la lisière de la forêt, le véritable seuil. Même si les arbres étaient fins, même si le vent passait au travers, même si les feuilles volaient, timides et fragiles entre les branches, et même si elle avait dû ralentir son pas pour ne pas se cogner contre un tronc ni trébucher contre une racine. Dans cette forêt, Bell se sentit soudain, sinon une parfaite héroïne, du moins un personnage de sa propre histoire.

Elle avançait ainsi, lentement, posant ses mains sur les arbres qu'elle croisait comme on s'appuie sur des épaules amies, quand elle entendit un gémissement. Elle suivit la plainte au milieu des fourrés jusqu'à apercevoir, entre deux arbres, une immense ombre grise qui s'agitait en geignant. Sans doute un loup, ou un gros chien. Elle le fixa avec attention. Ses contours se dessinèrent, sa queue balayait l'espace d'un mouvement nerveux, son large corps vouté était tout entier tiré vers l'arrière, sauf une patte qu'il avait étendue loin devant lui, et qui ne bougeait pas.

C'était un loup, pris dans le piège d'un chasseur.

N'importe qui se serait éloigné de peur d'être mordu, mais Bell n'avait peur de presque rien. Elle hésita. Puis elle osa s'approcher, en essayant de faire le moins de bruit possible. Mais des ramilles se prirent dans ses cheveux et le loup avait l'ouïe fine. Il cessa de gémir et ses oreilles aux aguets pivotèrent dans la direction de Bell. Elle s'immobilisa. Une branche craqua. Le loup eut un sursaut qui lui hérissa le poil, et un grondement profond le secoua si fort que la forêt elle-même fut parcourue d'un frisson. Il braquait sur elle ses yeux jaunes et montrait les crocs. Bell eut l'impression que même le sol vibrait sous ses pieds, mais elle ne bougea pas et continua d'observer le loup qui se serait enfui, s'il avait pu, mais il ne pouvait que menacer. Sa patte saignait. Cela ne se voyait pas sur son pelage, mais le sang faisait une tache sombre sur la terre, à l'endroit où sa patte était prise dans le piège. Bientôt, les grognements s'estompèrent, et le loup se remit à gémir. Bell s'approcha doucement, restant à distance de l'animal, le temps de s'assurer qu'il n'était plus sur la défensive. Il ne la quittait pas des yeux.

― Attends. Sois calme, tu veux ? Je vais te sortir de là.

Elle chuchotait. Elle chuchotait volontiers parce qu'alors, on ne s'apercevait pas qu'elle avait la voix flutée. Évidemment le loup n'aurait rien eu à dire sur la question, mais Bell s'imaginait qu'un murmure avait plus de chance de l'apaiser qu'un sifflement aigu. Le loup se tenait immobile et muet, comme s'il écoutait, comme s'il avait compris qu'elle était là pour l'aider.

Lentement, en surveillant l'animal, Bell tendit les mains vers le piège. Quand elle s'approcha, le loup eut un mouvement de recul et se tint le plus loin possible de Bell. Alors Bell se mit à genoux devant le piège, elle en tint les deux bouts en évitant soigneusement de toucher la patte du loup, pour ne pas lui faire mal. Alors elle appuya de toutes ses forces et le piège se rouvrit, libérant la patte blessée.

Le loup la retira en boitant, et s'effondra à quelques pas de là pour lécher sa plaie. Bell le regarda s'occuper de sa blessure avec un soin méticuleux. Il s'arrêtait quelques fois pour fixer sur elle ses yeux jaunes, et elle croisait son regard sans ciller.

― Merci.

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Liné
Posté le 16/06/2023
Deux belles rencontres dans un chapitre aussi doux que le premier. J'ai particulièrement aimé la présentation de la mendiante, mi-femme mi-arbre. Je la perçois jusqu'à présent comme une adjuvante. Quant au loup, difficile de se faire une opinion pour le moment...

Mention spéciale à ce qui se trame sous la phrase "Dans cette forêt, Bell se sentit soudain, sinon une parfaite héroïne, du moins un personnage de sa propre histoire."

A très vite !
Baladine
Posté le 20/06/2023
Bonjour Liné,
Merci pour ton retour, je suis contente que ce chapitre te plaise !
A très vite !
Edouard PArle
Posté le 07/06/2023
Coucou Claire !
C'est toujours aussi agréable de lire tes textes, avec leur style bien à eux. Le personnage de Bell est charmant avec une vraie énergie positive, j'ai beaucoup apprécié le passage où elle rencontre le loup. J'ai été un peu étonné d'apprendre qu'elle s'appelait Isabelle, je ne l'avais pas du tout vu comme un diminutif^^
Les images sont vraiment très belles, empreintes de symboles. Bell qui donne son manteau, le cadeau de la vieille femme, son secours au loup. La vieille femme qui disparaît, ça rappelle évidemment les fées des contes pour enfants, joli clin d'oeil.
Au vu du nombre de chapitres, j'imagine que tu vas encore davantage développer Bell, j'ai hâte d'en apprendre plus à son sujet et de découvrir ce que la suite nous réserve...
Un plaisir,
A bientôt !
Baladine
Posté le 20/06/2023
Ouuuuh j'avais oublié de te répondre ! Bonjour Edouard ! Merci pour ta lecture, je suis contente que ce chapitre te plaise.
Je suis un peu déconnectée de PA, en ce moment, à cause de la vie, mais je reviens, promis :)
A très vite
!Brune!
Posté le 30/04/2023
Bonjour Claire,

Comme Bleiz, je me suis aperçue que ton texte avait disparu. Maintenant que j’en connais la raison, je te souhaite le meilleur pour ton agrégation (mon fils est en train de passer la sienne, en philo ; je sais le boulot que cela demande !).
J’ai retrouvé avec un grand plaisir ce charmant conte qui me rappelle mes lectures d’autrefois. Le style est fluide, limpide. Les images souvent empreintes de poésie ; j’aime beaucoup la description que tu as faite de la vieille mendiante et celle de l’avancée prudente et cependant sereine de Bell au sein de la forêt.
Quelques broutilles :
- « Elle avait une mauvaise vue, et ses lunettes ne lui permettaient de distinguer avec netteté que ce qu’elle fixait et qui se trouvait tout au centre de son champ de vision, le reste restant flou. » : reste/restant : cette répétition sonne bizarrement à mes oreilles ;
- « C’était une branche qui lui avait fait signe. Elle remonta le long de la branche. À un moment, tenant la branche, il y avait une main. » : même si j’ai compris que les répétitions faisaient partie intégrante du style, ici je trouve qu’il y a une branche de trop ;
- « Le loup la retira en boitant, et s’effondra à quelques pas de là pour lécher sa plaie. » : le verbe s’effondrer me fait penser à qqn qui perd connaissance, qui perd le contrôle, ce qui n’est pas le cas ici, je pense ; pourquoi pas « se laissa tomber » ?
J’ai hâte de lire la suite, surtout si tu glisses vers le roman qui est un de mes genres préférés ;-)
À bientôt !
Baladine
Posté le 16/05/2023
Bonjour Brune !
Je réponds, je réponds, désolée pour ma lenteur, en ce moment, je me suis un peu "déconnectée" ! Merci pour l'agrégation, comment ça s'est passé pour ton fils ? Moi, je renvoie l'exploit à une autre fois, à une autre vie, peut-être !...
Merci pour ton précieux recueil de broutilles !
A très vite
!Brune!
Posté le 18/05/2023
Coucou Claire,
Puisque tu me le demandes si gentiment, pour Enzo également l'agrégation s'arrête là ; mais il lui reste toujours l'oral du capes ;-)
A bientôt de te lire !
Baladine
Posté le 18/05/2023
Courage à lui alors !
Bleiz
Posté le 03/02/2023
Salut ClaireMay !

J'ai l'impression que ton histoire a disparu pendant quelques jours ,je la cherchais dans ma PAL mais je ne la trouvais pas ! Aurait-elle été avalée par le vortex ? Contente qu'elle ait réapparu en tous cas :)

L'ambiance est digne d'un conte de fées et c'est parfait. Pas décalé, le ton est juste et Bell est très attachante. La mendiante est clairement une bonne fée et je suis fan !!! Juste, par rapport à ce passage -, vers la fin je pense que tu peux enlever ceci : "Au bout d'un temps,". Selon moi, ça casse le rythme conte de fées qui était jusque là très fluide. Comme ça rajoute une donnée de temps par rapport à un échange qui semble flotter… je trouve ça dommage. Peut-être le remplacer par un "puis" qui mettrait un temps plus court ?

Quant à ce loup qu'on attendait ! Qui parle en plus ! L'ambiance est enchantée et enchanteresse.

À bientôt :)
Baladine
Posté le 05/02/2023
Coucou Bleiz !

Eh bien, ce petit tour de passe-passe n'était pas qu'une impression ! J'avais archivé toutes mes histoires le temps de passer les écrits de l'agrégation, pour pouvoir m'y concentrer pleinement (tu sais, quand je reçois un commentaire, je suis contente, puis je m'interroge sur les éléments soulevés, ça se met à discuter dans ma tête, ça peut durer un certain temps comme ça, et puis je ressors mon document, je m'y remets, et en fait, là, ce n'était pas le moment, je ne voulais pas prendre ce "risque" et n'être pas à 100% dans mon Proust je ne sais qui.) Donc oui, un vortex a bien avalé l'histoire, et quand c'était le moment, tadaaaa.

Bref. Merci pour ton commentaire <3.

Je confirme, clairement pas discrète, la bonne fée ! Ce que tu soulèves à propos du "au bout d'un temps" est très intéressant. La vérité c'est que le premier chapitre, un peu le deuxième, relèvent plus du ton du conte (un peu décalé, mais conte quand même), et puis ça glisse vers le roman assez vite (pas très discret non plus, si je me fie aux commentaires). Et je me demande, ce glissement, comment je le négocie ? Est-ce que je lisse, je fais tout sur un ton "roman", mais ça demanderait de retravailler le début, que j'aime bien quand même, ou est-ce que j'assume ce glissement? Si oui, par petites touches, au moyen d'expressions comme "Au bout d'un temps" qui surgissent au milieu du conte ? ou par étapes, les descriptions s'allongent, les émotions sont plus fortes, les personnages de plus en plus complexes....

Je partage mes réflexions parce que ça m'aide à réfléchir. Tu me diras ce que tu en penses, si tu en penses quelque chose, et si tu as envie de continuer ta lecture. Je retiens la proposition du "puis", pour la prochaine réécriture.

Encore merci :)
A bientôt !
Bleiz
Posté le 05/02/2023
Hello hello,
Bravo pour l'agrég !! J'ai une amie en train de se préparer à le passer et ça a l'air vraiment dur, donc toutes mes félicitations !
Je comprends l'hésitation entre deux styles d'écriture, surtout quand l'histoire se développe et qu'un ton devient alors plus approprié qu'un autre. Il faudra que je lise les chapitres suivants pour me faire une meilleure idée, mais le style conte de fées des chapitres que j'ai lu jusqu'ici me plait beaucoup ! Ça me rappelle Peau d'Âne avec Catherine Deneuve, en termes d'atmosphère. Mais de façon générale, je dirais par étapes plutôt que par petites touches : les étapes peuvent former des petits sas, des ponts d'un bout de style à l'autre.
Je te dirais ce que j'en pense dans les chapitres suivants, car je suis déterminée à lire cette histoire jusqu'au bout !

À bientôt :)
MichaelLambert
Posté le 07/12/2022
Bonjour Claire !
J'aime bien cette rencontre avec ce premier mentor à qui elle offre son manteau. Je suis impatient de savoir à quoi va lui servir la dent reçue en échange et je me suis dit que ça expliquait peut-être pourquoi elle semblait ne pas avoir peur du loup (ça ça m'étonnait un peu).
Enfin, je suis archi fan du thème que tu rappelles au passage : "Bell se sentait, sinon une parfaite héroïne, du moins un personnage de sa propre histoire, et cela lui suffisait pour la rendre heureuse." C'est ce que je m'évertue à transmettre aussi dans mes histoires et dans la vraie vie !!!
A très bientôt !
Baladine
Posté le 08/12/2022
Bonjour Michael !
Merci pour ton retour ! Le fait que Bell n'ait peur de rien est une des zones d'ombre du personnage (qui rappelle le conte allemand de celui qui ne connaissait pas la peur). Peut-être à ce moment-là, quand ce serait normal que Bell ait peur, je devrais insister dessus, parce que c'est un élément qui va revenir et jouer un rôle dans les aventures de Bell. C'est un peu inquiétant, chez elle, parce que la peur nous protège.
Je suis contente que ce début te plaise en tout cas !
A bientôt !
Nathalie
Posté le 02/12/2022
Bonjour Claire May

Ca fait à la fois peur (une mendiante qui apparaît, disparaît, semble tout savoir, parle par énigme, propose un échange mystérieux) et ça donne de l'espoir (l'inconnu qui vient en aide sans rien demander en échange).
Baladine
Posté le 03/12/2022
Haha, bouh ^^
Hortense
Posté le 30/08/2022
Bonjour Claire,
Deux personnages intéressants qui croisent la route de Bell. Le premier est une fée, séduite par sa générosité et qui lui donne en échange de son manteau une dent magique. Le second est un loup qui deviendra son compagnon de voyage. La nature du caractère de Bell se dévoile pleinement dans ce chapitre et son voyage ne fait que commencer. Voyage vers un but inconnu et dont, j’imagine, les aléas constitueront la clef… Mais la clef de quoi ? Mystère.
Toujours le même plaisir à suivre la déambulation de Bell.
Quelques suggestions :
- La pauvre femme était maigre comme une fleur sans eau : desséchée ?
- Elle avait déjà marché longtemps au milieu de la forêt / Elle s'engageait ainsi à travers la forêt d'un pas léger : petite incohérence – elle avançait ainsi… ?
- puis elle empoigna son sac-à-dos : son baluchon plutôt ?
A très bientôt
Baladine
Posté le 01/09/2022
Bonjour Hortense,
Merci encore pour ton retour et tes suggestions ! Je viens de reprendre le texte, ça m'aide beaucoup, ta lecture, d'autant que j'avais besoin de retravailler le début (au vu de la tournure qu'ont pris les choses par la suite...) Je me rends compte que tu avais dû lire une version ancienne du chapitre I, parce qu'il n'y a plus de balluchon depuis longtemps ! Ça m'a permis de le remanier à nouveau, en tout cas.
A très vite !
Annaïck-autrice
Posté le 13/05/2022
Salut !
Un bon chapitre avec une héroïne toujours plus attachante, j'ai beaucoup aimé la rencontre avec l'enchanteur et j'ai hâte de voir la suite de son voyage aux côtés du loup !
Baladine
Posté le 16/05/2022
Salut Annaïck! Merci pour ta lecture et ton retour! J’espère que tu vas prendre plaisir a cheminer près de Bell et du loup!
À bientôt
Claire
Arod29
Posté le 05/04/2022
Rehello Claire!
C'est vraiment réussi! L'atmosphère conte de fée est là. Bell est parfaite de naiveté. Et en plus j'adore les loups et celui-ci parle de surcroit!
Bravo.
A bientôt
Baladine
Posté le 05/04/2022
Resalut Arod ! Encore merci pour ton retour ! Je suis en train de retravailler le début parce que dans la suite, les pensées et les événements sont de plus en plus développés, ce qui n'est pas plus mal, alors j'essaye d'équilibrer. C'était vraiment parti comme un conte... rapide et vite expédié. Mais non !
Au plaisir !
Claire
Arod29
Posté le 05/04/2022
Je comprends tout à fait! Moi j'ai démarré avec un prologue et au final je me suis retrouvé avec un roman!!!
En tout cas c'est bien j'aurais plus à lire!😉 Bon courage!
Au plaisir!
Baladine
Posté le 05/04/2022
Haha ! c'est bien de se laisser surprendre aussi !
Laure Imésio
Posté le 27/02/2022
Bonjour Claire,
Tous les ingrédients du conte sont là: la forêt, le loup, l'objet magique...Une bien jolie rencontre. Les qualités de Bell sont bien mises en avant. J'ai hâte de voir où tu vas mener ton duo de personnages. A très bientôt.
Baladine
Posté le 27/02/2022
Mystère et suspense :) Tu vas voir il y a même une sorcière quelque part.... mais je ne t'en dis pas plus.....
sifriane
Posté le 25/02/2022
Coucou,
Super chapitre. Le mystère avec le mendiant (très bon personnage), les dialogues, tout est savoureux.
La rencontre avec le loup m'a fait penser au magicien d'Oz.
J'aime beaucoup moi aussi le côté tout est normal, et aussi que Bell ne soit pas seule pas son périple.
A bientôt :)
Baladine
Posté le 26/02/2022
Coucou ! Merci pour ton retour, il y a peut être un petit côté magicien d’or en effet :)
Poppy Bernard
Posté le 16/02/2022
Je profite d'un moment de calme pour pouvoir relire ce chapitre, et "calme" est vraiment le mot qui s'en dégage. Les bases du contes s'installent avec cet effet très "normal dans l'étrange" (comme tu l'expliques si bien dans un autre commentaire). Je file sur la suite !
Baladine
Posté le 20/02/2022
Salut Poppy,
Merci pour cette calme lecture
A très vite !
Audrey
Posté le 06/02/2022
Très jolie histoire, vraiment. J'ai hâte de lire la suite.
On a tous les éléments du conte avec les rencontres, l'objet magique, le compagnon. Et c'est bien dosé, naturel. Pas trop ni trop peu de description.
Tu as beaucoup de talent.
Baladine
Posté le 06/02/2022
Bonjour Audrey, merci pour ta lecture ! j'espère que la suite te plaira tout autant !
A bientôt,
Claire
Ozskcar
Posté le 05/02/2022
De nouveau un chapitre agréable où ton originalité se mêle aux codes des contes - le style, les dialogues, les personnages... J'ai trouvé amusant le fait que Bell trouve une logique assez enfantine aux paroles du mendiant - le fait qu'il connaisse son prénom, par exemple. Sa naïveté est à la fois crédible - du point de vue d'un enfant - et un peu décalée. Ce sont des petits détails qui me font plonger dans ton histoire. Je me demande cependant ce que signifiait le regard du mendiant... Peut-être serais-je éclairé par la suite.
C'était également un plaisir de rencontrer le loup et nouveau compagnon de Bell ; les éléments se mettent en place et j'ai hâte de découvrir la suite du périple de notre héroïne. J'attends donc, patiemment mais de pied ferme, le prochain chapitre.
A bientôt !
Baladine
Posté le 06/02/2022
Bonjour Ozskcar, merci pour ta lecture. En effet j'aime bien le côté "tout est normal" dans les contes (alors que pas du tout), et Bell traverse tout ça avec beaucoup de flegme, ce qui m'amuse assez chez elle. Merci pour tes lectures, les commentaires sont précieux pour m'aider à construire cette histoire !
A très vite
Claire
Luna Peregrine
Posté le 03/02/2022
Salut,
Tout d'abord, j'aime beaucoup ton héroïne, que je trouve très recherchée et intéressante. Ensuite, j'aime beaucoup l'idée qu'elle puisse parler aux loups.
Ce chapitre donne très envie de connaître la suite de l'histoire !
À bientôt,
Luna
Baladine
Posté le 05/02/2022
Salut Luna, merci pour ton retour et ta lecture ! Je vais essayer de poster un chapitre ce week-end !
Bien à toi,
Claire
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