.I. Partie 13 ~Fin~

Par Filenze
Notes de l’auteur : Bonjour à toutes et à tous !

Tout d'abord, je tiens à vous signaler qu'il y a encore une fois un court passage de violences sexuelles.
Ensuite, je suis vraiment contente de vous présenter ce chapitre qui termine la première histoire de la Geste. Notamment parce que c'est la première fois de ma vie (outre les rédactions à l’école primaire) que je termine une histoire ! (Champagne !!) Aussi, au-delà du chapitre, je suis très preneuse d'un retour sur cette aventure en général.

Bon j'arrête de bavasser, bonne lecture !

Le Satyre posa ses yeux jaunes sur la jeune femme et commença à saliver. De la toison de son bas ventre un imposant membre viril extrêmement pointu commença à se distinguer. Les yeux de la Banshee se révulsèrent de terreur, elle voulait fuir, disparaître. Elle aurait préféré être emmurée vivante à l’instant même, devenir inaccessible, impalpable, devenir fumée. Le Satyre avait bondi sur elle d’un saut prodigieux, fermant des mains simiesques sur ses poignets, il la plaqua au sol. La Banshee hurla de terreur, couvrant du son de sa voix les cris de la fille de Brejvik qui commençaient, eux, à s’éteindre. Elle leva les yeux vers Amédée :

– Tombétoile !!!!

Le Lame noire, empalé dans le mur par un pieu de sept pieds de long se débattait, repeignant la paroi pierreuse de son sang noir qui giclait en pluie suintante. Se précipiter signifiait la perte de son humanité, mais choisir de ne pas le faire l’était aussi. La Banshee vit alors les bras d’or cuivrés du Freyr enserrer le torse du Satyre et tenter de l’arracher, de détacher ce corps menaçant du sien. Le Freyr, encore une fois, faisait preuve d’une force insoupçonnée en parvenant à soulever le démon. Tous deux se débattirent confusément jusqu’à ce que le monstre parvienne à assommer son adversaire d’un coup de coude. Ce laps de temps permit à la Banshee de s’emparer du couteau de chasse recouvert d’huile anti-démon qui était attaché à sa cuisse. Ses mains tremblaient furieusement et leur moiteur paniquée manqua de lui faire lâcher prise lorsque le Satyre, toujours aussi excité, se tourna à nouveau vers elle. Les yeux exorbités de désir et d’appétit, il déchira ses vêtements, lacérant sa peau de ses griffes. Dans un cri bestial, la Banshee plongea la lame de toute ses forces dans le torse du Satyre. Le démon hurla de rage, de la salive colorée de sang noir s’écoula d’entre ses crocs proéminents et tomba sur la jeune femme, laissant de petites brûlures sur sa peau. Elle réalisa alors que, juste à côté de l’endroit où s’était fiché le couteau, il y avait une entaille similaire faite récemment. Ses yeux s’écarquillèrent de stupeur alors qu’elle murmurait :

– Drovak ?

Leurs regards se croisèrent, les yeux jaunes du Satyre n’avait plus rien d’humain, mais le nom prononcé par Fulga y éveilla une lueur. Elle fut frappée d’un vertige, elle n’avait pas donné à cet homme son rite de mort, persuadée que son corps avait été dévoré par les monstres. Sa propre vengeance s’était retournée contre elle. D’une voix extrêmement douce, elle commença à entonner le chant, tentant d’atteindre l’âme de Drovak. Elle ne savait pas s’il pouvait encore l’entendre, elle ne savait pas si un démon avait un jour libéré l’humain qu’il possédait autrement que sous le coup d’épée d’un Lame-noire. Mais ce qui était certain, c’est que sa voix dans la langue des esprits était en train d’empêcher le Satyre de régénérer sa blessure. Au fur et à mesure que son chant s’assurait, le visage grimaçant du démon semblait s’apaiser. Il était tombé sur le côté et se laissait bercer, s’abandonnant. Petit à petit, de sang noir qui coulait de sa blessure devint rouge, Drovak était en train d’achever sa mort. Le démon qui l’habitait, frappé en plein cœur se manifestait par des spasmes rageurs et paniqués de plus en plus clairsemés. Le cœur de la Banshee qui battait follement de panique quelques minutes plus tôt se calma à son tour, lui faisant presque oublier la situation dans laquelle elle se trouvait. La puissante reine démone se tourna alors vers les importuns, avec froideur elle déclara :

– Quelle voix agaçante.

Elle tendit la main dont l’index se prolongea en un fouet de chair qui transperça la gorge de la Banshee, la privant de ses cordes vocales sans lui ôter la vie, abrégeant prématurément son cri de surprise. Amédée avait compris que la démone marchandait avec Lowras pour posséder son corps de son vivant et qu’à force de mirifiques promesses, elle parviendrait à ses fins, comme tous les démons. Un sorcier habité par une reine démone sur Essiah n’était pas quelque chose qu’un Lame-noire pouvait laisser se produire. Par son chant la Banshee avait entravé le processus de possession et gagné de précieuses minutes où le Lame-noire avait tenté d’arracher le pieu. Mais ce dernier, fait de chair de démon, avait commencé à fusionner avec son propre corps pour devenir un piège inextricable. Bandant tout ce qui lui restait de volonté, Amédée appela mentalement son épée. Ses yeux d’enfant avaient jadis vu le plus puissant des Lames-noires utiliser cette technique. Il était temps de faire de même. Sa vision était celle de son démon intérieur. Celle d’un monde lumineux aux reflets dorés où l’épée posée au sol semblait palpiter. Jamais Amédée n’avait été aussi proche de devenir un démon. Ainsi, pour la première fois, sa lame lui apparue d’une façon très différente. Elle était habitée, il y avait quelque chose à l’intérieur. Sa main griffue tendue vers l’objet, Amédée l’appela. Tombétoile frémit, s’agita puis bondit dans sa poigne, vibrante d’impatience. Lorsqu’elle fendit l’air, elle laissa une trace de brûlure dans son sillage, comme si elle avait déchiré le voile qui contenait le monde des hommes le temps de son passage. Mais l’heure n’était pas à l’émerveillement de cette découverte. Dès que sa garde se réfugia dans sa paume, Amédée trancha l’épieu de la reine démone et, se jeta avec sauvagerie sur le Satyre, lui coupant la tête propre et net. Fulga, tenant sa gorge ensanglantée, vit ce qui restait du mercenaire fondre en poussière. Le guerrier fit face à la reine démone, protégeant dans son dos ceux qui devaient l’être. La créature se redressa et regarda le Lame noire qui lui faisait face :

– Je l’avoue, je pensais que tu serais déjà un démon à l’heure qu’il est. Tu es gênant et je vais devoir commencer par toi. 

À nouveau, elle projeta sur Amédée ses épieux. Cette fois-ci, plutôt que de les esquiver, le Lame noire les trancha successivement d’un moulinet de sa lourde épée avec une facilité déconcertante, avançant sur la démone. Elle étendit son bras en direction de la gorge du guerrier. Le sieur Tombétoile esquiva rapidement, et s’approchant toujours, arriva à la hauteur de Lowras. Le sorcier, avec son poumon perforé par le carreau d’arbalète avait la respiration sifflante et extrêmement douloureuse. Amédée appuya Tombétoile sur sa gorge à l’instant où la démone parvint enfin à refermer sa prise sur cou. Elle souffla d’inquiétude, son ton contredisant l’immobilité de ses traits :

– Qu’as-tu l’intention de faire ?

Sans cérémonie, Amédée trancha la tête de Lowras. La démone, de rage, enserra sa gorge, mais dans la continuité du mouvement de sa lame, le guerrier trancha le bras qui tentait de le décapiter. La démone regarda avec surprise un morceau d’elle tomber au sol et, en se faisant pousser un nouveau bras, s’étonna :

– Je ne m’attendais pas à une telle vitesse.

Puis elle regarda les jambes et les bras d’Amédée et éclata de rire. En effet, ses membres n’avaient plus rien d’humains, c’étaient des pattes nerveuses et fibreuses, presque métalliques. 

– Ta transformation est en marche, démon ! 

Amédée sentait en effet que le contrôle lui échappait à nouveau. Un hurlement bestial franchit ses lèvres déchirées, la salive écumante dégoulinait de sa bouche pleine de crocs. La démone décupla alors ses attaques avec une force et une vitesse redoublée. Il y avait une colère froide dans chacun de ses gestes ; le Lame-noire l’avait empêché de tenter la possession d’un sorcier de son vivant. Or ces occasions étaient bien trop rares pour les rois démons. Les charges désespérées du Lame-noire se succédèrent à une vitesse effarante, mais la reine démone était invincible, elle attendait simplement que son réveil se complète et qu’il change spontanément de camp. Amédée n’était plus qu’effroi, son humanité sombrant dans l’exaltant monde des démons. Frappant sa poitrine, la petite bourse qui contenait la raison de tout ceci ancra sa volonté malmenée. La démone montra un signe d’impatience et commença à ouvrir sa bouche pour l’emmener avec elle dans son monde où elle achèvera d’en faire un démon. Encore une fois, l’univers, guidé par une force d’attraction mystique, était absorbé par le portail que la démone contenait. Il y avait une étrange beauté dans cet abysse de chair et de lumière, la séduction et la promesse d’un monde sans temps ni mort. Alors Amédée réalisa que tout ce qui pourrait aller dans un sens, pouvait aussi parcourir le chemin inverse. La démone était invincible car elle appliquait les lois des démons dans le monde des mortels, son corps servant de passerelle entre les deux. C’était l’unique chance pour Amédée de s’en sortir. A la grande surprise de son adversaire, le Lame noire se jeta en avant, tendit son bras le premier et ficha son épée dans le visage impassible de l’ennemie. La démone déclara flegmatiquement :

– Toute résistance est inutile. 

Elle se figea soudain quand elle sentit la main griffue d’Amédée s’engouffrer dans la fente de sa poitrine jusqu’au coude, puis jusqu’à l’épaule, fouillant les ténèbres à travers elle. Le Lame noire sentit alors un des cœurs chauds et palpitant de la reine démone et ferma sa main dessus, tentant de toutes ses forces de l’amener dans son plan de la réalité. Une nouvelle expression, la douleur, naquit sur les traits de la créature. Ses bras entourèrent vivement le guerrier dans une étroite étreinte pour retenir son cœur avec lui. 

– Mais comment peux-tu savoir une telle chose ? 

Ce fut au tour d’Amédée d’afficher un sourire amusé avant de gronder à grand peine à cause de ses crocs, le souffle court et la voix métallique :

– Mon Maître était le dernier des Lames-noires à avoir tué un roi démon.

Une compréhension fébrile transparut dans la voix de la démone :

– Mordémon ! 

La panique s’empara d’elle, ses bras devinrent des lames de rasoir effilées qui tailladèrent le corps d’Amédée à la taille, butant sur une colonne vertébrale plus solide que le diamant. Détruire, il fallait détruire cette menace qui avait été sous-estimée. Elle ne pouvait se permettre d’en faire son jouet, elle devait réduire en lambeau cet être et se repaitre de sa chair ! Amédée, à nouveau libre de ses mouvements quoique le corps détruit, acheva d’arracher le cœur d’un mouvement acharné, accompagnant son effort colossal d’un hurlement bestial. La démone lâcha prise en criant de douleur. Sans attendre, le Lame-noire planta Tombétoile dans la petite sphère noire ventriculaire et palpitante. L’archidémone tomba à genoux et s’effondra, inerte. Elle avait perdu son lien avec le monde démonique.

Amédée, dont le buste était tout juste relié à ses jambes, s’effondra à son tour comme une poupée de chiffon, tremblant fébrilement. Son cœur de démon battait à tout rompre. Non, cette bataille ne pouvait s’achever par sa transformation ! Le guerrier tenta de rediriger son énergie démonique dans Tombétoile afin de la canaliser. Petit à petit la sensation de douleur, une sensation insoutenable, l’envahit. C’était bien, cela signifiait que l’humain revenait. Mais il lui fallait se mettre à l’abri avant de perdre connaissance. Utilisant Tombétoile comme une vulgaire canne, le Lame noire se releva et, ses yeux jaunes brûlant de fièvre cherchèrent le freyr tout en pointant du doigt la Psychè que Lowras avait utilisé pour invoquer le portail. Habitué à obéir, l’esclave escalada l’autel pour s’en emparer. La Banshee, qui maintenait sa gorge meurtrie à deux mains s’exécuta quand le Lame-noire lui indiqua d’un signe de tête de voir comment se portait la fille de Brejvik à présent inerte et silencieuse. Lowras, décapité gisait au sol dans une posture désarticulée. Une Banshee muette ne pouvait plus rien pour lui, seule sa volonté lui permettrait de rejoindre le Royaume des morts ou, si elle flanchait, ferait de lui un banal possédé. Au moins, il ne serait pas le vaisseau terrestre d’une reine démone. La Banshee avait pris le pouls de la revenante, et eut un signe de tête décourageant. Amédée se traina aux côtés de la jeune femme famélique qui était revenue du plan démonique et qui ne semblait être rien d’autre qu’un cadavre livide. D’un geste plein de dignité, le guerrier recouvrit son corps nu de son manteau déchiqueté quand soudain, l’être à priori sans vie, s’anima. Sa poitrine se souleva dans un élan si inattendu que les trois survivants sursautèrent à l’unisson. Ses paupières s’ouvrirent sur des yeux aveugles et de faibles vagissements franchirent ses lèvres sèches. Le Lame noire contrôlait de plus en plus difficilement ses mouvements, les vagues démoniques torturaient la digue de son humanité. Son regard chercha le corps de la reine démone, il avait disparu. Il ne restait rien d’elle, absolument aucune trace. Amédée s’effondra d’épuisement.

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VavaOmete
Posté le 17/08/2020
Quel final !

Je rejoins globalement les avis de Benebooks sur ton histoire, ainsi que sur la fin un peu raide de cette première partie (premier tome ?) qui laisse espérer et pré-sentir une suite. D'autant que quelque chose me dit que la reine démone est allée squater le corps de la fille du marchand XD

Concernant un retour un peu plus global, tes scènes d'actions sont incroyablement visuelles, ce qui est un vrai plaisir à la lecture, et malgré le nombre de personnages, on a aucuns soucis pour se souvenir de qui est qui. C'est aussi très agréable de voir que tu te détache du côté "Witcher" quant à la nature profonde des Lames Noires, et ça rend curieux d'en savoir plus sur cet ordre et sur comment ils deviennent moitié démon.
Moitié démon qui a d'ailleurs beaucoup de chance de n'avoir jamais perdu la petite bourse à son cou malgré le fait d'avoir été haché menu plusieurs fois =D

Bref, j'ai beaucoup aimé ^w^/
Filenze
Posté le 23/08/2020
Merci beaucoup pour ce retour. Effectivement cela se conclu assez rapidement, et une autre histoire reprendra à partir de ce point pour nous emmener dans le Royaume de Gaste où il était prévu qu'Amédée se rende au départ... Et oui, la bourse est attachée avec une chaine qui a eu de la chance de ne pas se rompre ^^'...
En tout cas je suis ravie que cela t'ais plu!! J'espère que la suite sera à la hauteur, voire mieux! :) (héhé)
Benebooks
Posté le 01/08/2020
Salut ! Allez, on entame le dernier commentaire de cette histoire !
J’ai relevé les coquilles comme d’habitude et je t’ai fait un retour général de ce que j’ai pensé de l’histoire (dans la grande majorité, beaucoup de positif peu de négatif)

C’est parti pour les coquilles :

Ce laps de temps permis à la Banshee : permiT

- Tombétoile !!!! : ce tiret n’est pas un tiret cadratin

La Banshee, par son chant avait entravé le processus de possession : je mettrai plutôt le « par son chant » avant « la banshee »

Mais ce dernier, fait de chaire de démon : chair

technique.Il était temps de faire de même : il manque un espace

Ainsi, pour la première fois sa lame lui apparue d’une façon très différente. : virgule après « fois » ?

– Ta transformation est en marche démon ! : virgule après « marche »

Amédée sentait en effet que le contrôle lui échappait à nouveau, un hurlement bestial franchit ses lèvres déchirées, la salive écumante dégoulinait de sa bouche pleine de crocs. : je mettrai un point après « nouveau »

C’était une fin à la hauteur ! Le combat contre la reine était crédible et bien mené ! Par contre je trouve la toute fin de ce chapitre un peu raide. La manière dont elle est écrite laisse penser qu’il y a une suite directe. Je rejoutera une ou deux phrases ?

Concernant le retour général que tu as demandé :
- Les personnages : ils sont nombreux mais tu prends le temps de bien tous les développer. Je reste légèrement sur ma faim concernant Amédée, j’aurai aimé le voir exprimer un peu plus d’émotions, ou à défaut, connaitre un moment peut être émouvant de son passé (mais peut être gardes-tu cela pour la suite ?)
- Narration et style : c’est rythmé, dynamique, avec un bon équilibre entre l’action et les scènes plus posées qui pour moi sont nécessaires pour bien poser le cadre de l’univers et des personnages
- Univers : j’aurai aimé en savoir plus sur le monde où ils vivent en général, quoique le cadre fantasy donne quand même une idée de ce que l’on peut avoir (encore une fois, peut-être gardes-tu cela pour une autre fois ?)
- Intrigue : on sait immédiatement dans quoi on s’embarque, de la fantasy bien bien dark, et là le contrat est rempli

Ce que j’ai préféré : ce sont justement les moment « posés » où l’on apprend à connaitre les personnages, pour moi c’est ce qui fait qu’un récit abouti se détache d’un récit bien. Raconter des choses en apparence anodine et « du quotidien » (ce que j’appelle les scènes blabla XD) mais les rendre intéressantes et nécessaires
Ce que j’ai moins aimé : la fin se fait attendre (et un peu brutale sur les dernières phrases comme je l’ai dit plus haut) mais je pense que c’est personnel, la patience c'est pas mon truc ! ^^
Filenze
Posté le 01/08/2020
Bonjour Benebooks :)

Merci infiniment pour les coquilles... je crois qu'à la fin de ce récit je peux faire un cimetière d’escargots -_-'

Comme toujours tes retours sont très constructifs :) merci d'avoir suivi chapitre après chapitre cette première quête, ça m'a encouragée et boostée (je compte bien te rendre la pareille avec Notre Anamnèse ;)).
Effectivement, maintenant je vois que la fin est très abrupte ^^'. On dirait un soufflé qui retombe...
Je vais poursuivre immédiatement après les événements, mais dans une partie ultérieure. Je suis contente que tu ais apprécié le combat avec la reine démone, et aussi les moments plus posés (je pourrais passer ma vie à écrire des moments "blabla" comme tu dit :D. Tu verras, il y en a beaucoup, peut être trop, après ... ^^'.
Le personnage d'Amédée, c'est sa geste, donc je le développe petit à petit...
Je pense que tu ne seras pas la seule à trouver que la tension retombe bien vite...
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