.I. Partie 10

Par Filenze

Amédée vit se dessiner derrière ses paupières closes la forme d’une caverne prise dans les roches du désert. Le feu des djinns avait attiré un jeune enfant à l’intérieur et ses cris d’alarme ne parvinrent pas l’arrêter. Une douleur lança son épaule et ramena sa conscience à son corps. Les songes n’étaient plus de son monde, aussi, Amédée s’étonna de ces réminiscences du passé. Le pincement dans son cœur humain était bien présent, mais si lointain. Combien de temps encore lui restait-il avant de sombrer définitivement et d’oublier les raisons de la colère ? Un frisson passa sur son corps alors que le soleil s’annonçait. 

Aux premières lueurs de l’aube, les neuf survivants descendirent des ruines de la cité endormie et Brejvik étira sa carcasse douloureuse avant de se mettre en selle. 

– Bien, j’imagine que Drovak ne réapparaîtra pas.

Lowras, du haut de son cheval, répliqua :

– Vous comptiez l’attendre ?

Le marchand ne prit pas la peine de répondre à cette saillie grinçante et enfourcha un des chevaux survivant. Emelric regardait à regret l’immense ville-tortue, sa main blanche posée sur une de ses pattes monumentales. Il aurait tout donné pour rester et l’étudier en détail. Il grimaça, sa jambe droite le lançant douloureusement. Le Lame-noire vint à sa rencontre, son étalon bai-brun en longe. 

– Vous serez plus en sécurité sur Kenchra.

Amédée aida l’érudit à se mettre en selle. Sa jambe présentait une boursouflure inquiétante et la fièvre commençait à le gagner. Malheureusement, plusieurs sacs avaient été égarés dans le cataclysme de ville-mouvante, dont celui contenant ses herbes médicinales. Lowras, quant à lui, s’était excusé de ne pas maîtriser les soins magiques sur nul autre que lui-même et préféra s’abstenir d’intervenir tant que cela n’était pas strictement nécessaire. Cet homme était l’archétype des mages les plus ambitieux et les moins fréquentables. 

C’est ainsi qu’ils reprirent la route. Amédée riva ses yeux sur la montagne qui les surplombait, ils n’étaient plus très loin du but et atteindraient Istirion à la tombée du jour. Le sol était solide à présent, fait d’un sable de roche légèrement humide qui se densifiait à mesure qu’ils montaient en altitude. Ils avaient beau marcher, la ville-tortue des Illmarides ne semblait jamais rapetisser dans leur dos. Les voyageurs, malgré leur empressement, se retournaient de temps à autre pour en contempler la splendeur, jusqu’à ce que les arbres masquent leur vue. C’est là, alors que le soleil venait de passer son zénith, qu’ils virent les premières traces des ruines. Des pierres de tailles, dissimulées sous les racines, affleuraient du tapis d’aiguilles de pins. Elles étaient faites d’une roche de grès sombre très différente du calcaire lumineux de la ville-tortue. Croulant sous les lianes, le sommet de quelques colonnades leur apparaissait de temps à autres, indiquant qu’ils étaient entrés dans la ville ensevelie. Amédée surveillait le moindre mouvement, les démons dormaient, mais l’Enclave n’était jamais sans danger. Au fur et à mesure qu’ils pénétraient le cœur d’Istirion, les traces de la faune disparaissaient. Le vrombissement des insectes, devenu coutumier, s’était tut et l’atmosphère devint plus pesante. Des statues brisées laissaient entrevoir le panthéon chimérique des Illmarides. Ils purent en admirer l’ampleur monumentale lorsqu’un effondrement récent leur révéla quelques bustes sculptés, des silhouettes bestiales, les ailes d’un être céleste et d’autres mystérieuses figures de pierre. Le silence des ruines les intima à se taire dans une attitude inquiète et révérencieuse. Ils suivirent les vestiges d’une route puis escaladèrent un escalier escarpé qui courait dans la montagne. Les chevaux ahanaient bruyamment dans la montée périlleuse, surplombant la mer oscillante qui les encerclait de sa verdure infinie. La température avait chuté, le vent balayait un sol poussiéreux qui les fit éternuer et leur brûla les yeux. Ils atteignirent enfin leur destination sous un soleil rouge de fin d’après-midi.

Emelric, en tête du cortège, mit pied à terre et tomba à genoux, tant parce que ses jambes le supportaient difficilement, que sous le coup de l’émotion. Des larmes de soulagement et de fierté mêlés brouillaient sa vision de l’immense porte effondrée qui se dressait devant eux. La bibliothèque d’Istirion se tenait était là ! Toute cette angoisse prenait enfin un sens. La tour était taillée dans la montagne et partiellement bâtie de blocs monumentaux. C’était une bâtisse immense et austère, éventrée par les caprices du temps et de la montagne. 

– Vous rendez-vous compte de l’endroit où nous nous tenons ?

Lowras mena son cheval devant lui sans marquer de pause, suivi par Brejvik. Vraisemblablement, ils ne s’en rendaient pas compte. L’érudit voulut sortir son carnet et réaliser un croquis de l’entrée mais Brejvik aboya. 

– Nous n’avons pas de temps à perdre avec vos sottises ! Venez !

Avec l’aide du Lame-noire, l'érudit se remit en selle à contrecœur. Ses larmes de joie avaient changé de nature, trahissant son amertume et sa déception. Il marmonna entre les dents en essuyant ses pleurs rageusement :

– A-t-on idée de traiter des gens aussi dévoués à leur tâche comme de simples instruments ? Comme des objets ?

Les yeux sombres d’Amédée le dévisagèrent silencieusement mais ils en disaient beaucoup. Sans plus de respect pour l’émoi de l’érudit, ils avancèrent et gravirent l’amas de blocs de grès qui avait autrefois constitué le mur d’enceinte de la bibliothèque. Ils prirent soin de ne pas dégringoler des pierres hautes d’une dizaine de pieds. Ils traversèrent ensuite les vestiges d’un dallage, puis une autre porte effondrée qui marquait l’entrée de la tour incrustée dans la montagne. Pas même un vol de corbeaux ne les accueillit, l’endroit était vide de toute vie. Lorsqu’ils entrèrent, le bruit de leurs pas se répercuta en échos lugubres. Le moindre souffle semblait troubler le sommeil des lieux. 

L’intérieur était aussi monumental et austère que l’extérieur. Le couloir au pied de la tour où ils se tenaient était brusquement interrompu par un effondrement sur la droite, laissant entrer la lumière du soleil en s’ouvrant sur une falaise vertigineuse où s’engouffrait le vent. Dans l’autre direction, il se perdait dans les ténèbres de la montagne. Il desservait des dizaines de portes donnant dans la tour. Certaines étaient défoncées et il n’en restait aucune trace, d’autres étaient encore scellées. L’une d’entre elle attira particulièrement l’attention de l’érudit. Il voulut conduire l’étalon jusqu’à elle, mais celui-ci refusa de s’éloigner de son maître. Maugréant, Emelric mit pied à terre et quand Lowras voulu le questionner, Brejvik lui fit signe de ne pas s’en mêler. Claudiquant, il se dirigea vers la seule porte qui, accessible par une rampe plongeante, s’enfonçait dans le sol. Un des mercenaires ronchonna :

– Evidemment, la seule porte qui nous intéresse est celle qui ressemble à l’entrée d’un tombeau…

L’érudit examina le scellé qui la bloquait et frissonna d’excitation. Sa fièvre ne l’aidait pas à se calmer. Il se tourna vers l’assemblée qui était restée distante tout en cherchant dans son sac en bandoulière un de ses carnets.

– La porte qui s’abaisse est la bonne il me semble. C’est celle qui mène au coeur de la bibliothèque. 

Le frissonnement gagnait ses mains. Brejvik déclara :

– Sieur Tombétoile va protéger le campement. Vous pourrez vous mettre au travail quand ce sera fait. 

Amédée mit beaucoup de temps à réaliser le rituel de la barrière afin de la rendre plus solide encore que les fois précédentes. Il ne restait plus que trois mercenaires sacrifiables. Les sortilèges de Lowras avaient efficacement détourné les attaques des membres les plus importants, mais à présent, ils manquaient de « diversions ». La poussière flottait dans le silence épais du cœur des ruines. C’était la demeure des démons endormis, Amédée pouvait le sentir. L’absence d’êtres diurnes appétissants plongeait parfois les démons les plus anciens dans un sommeil dont il ne fallait pas les réveiller. Ils placèrent le campement à proximité de la falaise, là où le couloir était effondré, au bord du vide vertigineux. La position serait plus facile à défendre pour Amédée. Emelric trépignait littéralement d’impatience. On eût dit que plus rien ne comptait en dehors de cette porte, comme si les démons n’étaient plus qu’un mauvais rêve. Il fouilla dans ses notes puis, une poignée de papiers chiffonnés dans la main, déclara : 

– Je dois immédiatement me mettre au travail. Si c’est bien l’entrée dans le cœur de la bibliothèque en contre-bas, je dois aller l’examiner ! 

Ses yeux exorbités n’auguraient rien de bon quant à son état. Amédée tenta de pondérer de sa voix calme et distante :

– Nous devrions attendre demain matin.

– Que dites-vous ? Mais peut-être serons-nous déjà mort à cette heure ! Non, non, non, il faut y aller maintenant ! Je dois tester ma théorie ! Lowras vous devez absolument m’accompagner ! 

Lowras arqua les sourcils, toujours maître de lui-même, il demanda froidement :

– Votre théorie ? Et pourquoi moi ? Pourquoi ne m’en avez-vous pas parlé avant ? 

– Parce que j’ai eu toutes les peines du monde à traduire ce passage clé du manuscrit de l’Œil. 

Il vint à la rencontre du sorcier en boitant, la fièvre le faisait suer à grosses gouttes, et agita les pages de son carnet devant lui. Lowras dit de sa voix traînante :

– Vous devriez vous reposer.

–Non, non, non ! Il y a toutes les chances pour que ma condition empire dans les prochaines heures et je tiens à avoir toute ma tête pour constater ce qu’il y a à l’intérieur de cette salle ! En plus le soleil n’est pas encore couché !

Emelric, ses parchemins et carnets de notes sous le bras, sortit du cercle du campement comme une furie, plantant le reste de la troupe. Brejvik prit le commandement et déclara : 

– Tombétoile, Lowras, allons-y. Emelric a raison pour une chose, les démons ne viendront pas nous trouver en plein soleil et les bêtes semblent éviter cet endroit.

Amédée serra étroitement ses lèvres. Leur faire entendre raison était impossible. Ses yeux se posèrent sur la Banshee et le freyr qui demeuraient muets. Les abandonnant, ils se rendirent à la porte scellée. C’était un auguste ouvrage de pierre vraisemblablement bâti pour ne pas laisser entrer le premier importun. Emelric se plaça devant, caressant la froideur de la pierre serti de veinures métalliques qui y dessinaient des arabesques.

– Laissez-moi le temps de traduire ces inscriptions, nous saurons si c’est la bonne porte !

Amédée, en chuchotant, déclara à l’assemblée :

– Nous devrions parler à voix basse. Les démons ici sont endormis. Il serait préférable de ne pas les réveiller.

Les regards du marchand et du sorcier se perdirent dans les ténèbres du plafond alors que le coucher du soleil faisait lentement grandir les ombres. Lowras murmura :

– Vous dites que, si nous sommes discrets, peut-être ne s’éveilleront-ils pas ?

Amédée n’avait pas de certitudes à ce sujet, mais certains indices semblaient aller dans ce sens :

– Leur sommeil est très profond. Ils sont devenus léthargiques par manque de proies.

– Comme une hibernation ?

Le Sieur Tombétoile hocha la tête. Le temps parut s’écouler très lentement alors que l’érudit était perdu dans sa traduction. Ses petites exclamations étaient aussitôt coupées par les incitations au silence des deux autres. Amédée ne respirait presque plus sous la tension. Le danger était là, tapis. Emelric s’égarait dans des marmonnements, absorbé par le travail fastidieux qui consistait à contrôler sa traduction des arabesques de la porte avec celles du manuscrit. Puis, certain qu’il s’agissait de la bonne, il se tourna vers les autres en chuchotant fébrilement : 

–C’est celle qui mène au cœur de la bibliothèque. 

Brejvik, jusqu’ici maître de lui-même, laissa poindre son impatience :

– Et comment s’ouvre-t-elle ?

Emelric remonta ses lunettes qui glissaient à cause de la sueur. Ses cheveux châtains étaient collés à ses tempes.

– Chaque porte s’ouvre à celui qui en est digne. Cette porte exige du sang ancien. 

Il se tourna vers Lowras et continua :

 – Il est communément admis que les mages sont les héritiers du sang ancien des Illmarides.

Lowras se drapa dans sa tenue que le voyage avait élimée. Il est vrai que le lien des mages et sorciers actuels avec l’anima s’expliquait par leurs lointains ancêtres Illmarides. Même s’ils avaient développé leur magie différemment, ils la puisaient à la même source. 

– Quelle quantité à votre avis ? 

– Même une goutte suffirait, tant que c’est le bon. 

Cérémonieusement, Lowras sorti un couteau de sa sacoche et se piqua la pointe du doigt. Brejvik et Emelric se penchèrent en avant alors qu’il avançait sa main vers la porte, ils retenaient leurs souffles. Le mage y posa le doigt, mais rien ne se produisit.

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Eldir
Posté le 04/11/2020
Bonjour, je me répète, mais c'est vraiment prenant cette histoire. Faudra que je prenne mon courage à deux mains pour faire la liste de tout les trucs bien.

En attendant il y a 2 phrases qui m'ont semblé étrange :

- "– Bien, j’imagine de Drovak ne réapparaîtra pas." ==> QUE au lieu de DE, je dirais.
- "Suite à la conversation de la veille, le Sieur Tombétoile n’ouvrit la bouche que pour partager des informations vitales avec les autres membres de l’expédition. Le Lame-noire vint à sa rencontre, son étalon bai-brun en longe." ==> on a l'impression que le lame noir vient à la rencontre de lui-même.

Je file au chapitre suivant.
Filenze
Posté le 05/11/2020
Bonjour Eldir. Merci d'avoir relevé ces coquilles. Je vais corriger de suite. Et merci pour votre lecture attentive :) Je suis contente que cette histoire vous plaise!
VavaOmete
Posté le 14/08/2020
Coucou !
Un petit commentaire en passant ! J’ai vu que tu avais posté toute la suite des Chroniques <3 je vais me régaler !
>.> je ne sais pas si tu sais que le site à un forum aussi… sur ce dernier, y’a un post consacré au FanArt, je te laisse aller jeter un coup d’oeil sur le lien suivant, y’a une surprise pour toi : http://forum.plumedargent.fr/viewtopic.php?f=47&t=1397&p=86305#p86305
J’ai adoré la description de la traversée des ruines ! On a l’impression d’y être.
Et ta fin de chapitre est géniale =D
On sent qu’Amédée va devoir s’y coller XD

Salade de coquillettes :
des chevaux survivants → survivant (il me semble)
Il grimaça, sa jambe droite le lança douloureusement → le lançant (si la douleur est la cause de sa grimace)
son étalon bai-brun foncé → je pense que « bai foncé » peut suffire. La robe baie est forcément brune
Des roches de tailles dissimulées sous les racines → l’expression c’est plutôt « des pierres de taille » et du coup tu peux dire roche de grès sombre à la phrase d’après.
ville ensevelie sous leurs pieds → vu qu’elle est ensevelie, est-ce que c’est nécessaire de préciser qu’elle est sous leurs pieds ?
l’atmosphère devint plus pesant → pesante
les intima à se taire → les incita à se taire
dressait devant eux. La bibliothèque d’Istirion se tenait devant eux → devant eux / devant eux
Filenze
Posté le 22/08/2020
Coucou! Pardon pour ma réponse tardive :) j'ai fait une petite cures
Filenze
Posté le 22/08/2020
ah,mon message est partit tout seul -_- !
J'ai fais une petite cure sans ordi :)
ça me touche et me fait grave plaisir que tu ais eu envie de dessiner la Banshee :) Je suis toute émue :D! C'était un beau cadeau pour moi :D

Et merci pour les corrections, les coquillettes toujours (heureusement j'aime les pâtes ;) ).

Je ne sais pas si tu es arrivée au premier chapitre de la partie 2, mais du coup, je ne peux pas écrire la douleur *le* lançait... il faut que je trouve une autre formulation...

Je préfère laisser bai brun foncé (car il y a bai cerise, bai normal, bai-brun (sur wiki) ce sont les bai presque noir comme les dartmoores tu vois? avec un peu de roux feu autour des naseaux :) ) .

à très vite :D


Filenze
Posté le 22/08/2020
ah oublie ma remarque sur la jambe c'est celle d'Emelric, pas d'Amédée ^^' (je ne sais même plus ce que j'ai écris...)
Benebooks
Posté le 28/07/2020
Argh ! Mais cesse dont de me faire trépigner :D je veux la fin !

Allons y pour les coquilles : ^^

Amedee vit se dessiner derrière ses paupières close : closeS

Combien de temps encore lui restait-t-il : restait-il

le sommet de quelques colonnades leurs apparaissaient : apparaissait ? Car le sujet est le sommet

Des silhouettes brisées de statues laissaient entrevoir : des silhouettes de statues brisées ?

révéla quelques bustes sculptés, des silhouettes bestiales : répétition de "silhouettes"

sa vision de l’immense porte effondrée qui se dressaient devant eux : dressait

Maugréant Emelric mit pied à terre et, : virgule après "maugreant" et retirer celle après "et"

L’érudit examina le scellé qui la bloquait et frissonna d’excitation, sa fièvre ne l’aidait pas à se calmer. : point après "excitation"

L’absence d’être diurnes appétissants plongeaient parfois les démons : d'êtreS ; plongeait

C’était un auguste ouvrage de pierre vraisemblablement bâtit pour ne pas laisser entrer le premier importun. : bâti

caressant le froid ouvrage sertit de veinures métalliques qui y dessinaient des arabesques. : serti

Vous dites que, si nous sommes discrets, peut-être ne s’éveilleront-t-ils pas ? : eveilleront-ils

Le temps paru s’écouler très lentement : parut

alors que l’érudit était perdu sans sa traduction. : dans

Lowras ne serait donc qu'un menteur :* ? Pas étonnant !

J'espère que le prochain chapitre sera le bon :D
Filenze
Posté le 28/07/2020
Merci beaucoup pour ta relecture attentive! Je laisse vraiment de plus en plus de fautes et de coquilles! (moi aussi je veux que cette histoire se finisse!! XD). Mais je ne veux pas la bâcler non plus...
Donc... Je préfère t'annoncer qu'il y a encore quatre chapitres (si on raisonne en terme de 2 000-3 000 signes) avant d'arriver au bout, et j'espère sans trop rusher. :). Merci pour ton suivi attentif de cette quête qui te dois beaucoup (notamment pour tes corrections qui limiteront les saignements des yeux des potentiels autres lecteurs). ahahah ^^'. Et c'est très encourageant d'avoir des retours constructifs!!!
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