I. 6 - Le départ

Notes de l’auteur : Et voilà le sixième chapitre ! Bonne lecture ! ;)

- Au revoir, ma Nadah. Sois prudente.

Le jour ne s’était même pas levé, mais tout le Clan était là pour voir partir la délégation. Judith prit Nadah dans ses bras.

- Ne t’inquiète pas, Judith, répondit la jeune femme. Je t’aime très fort, ajouta-t-elle en chuchotant.

Elle se tourna ensuite vers Bahr. Il affichait un grand sourire inquiet. Elle le serra très fort.

- Merci, souffla-t-elle.

Bahr passa une main dans ses cheveux d’un geste affectif. Elle se détacha de lui et sauta prestement sur son Hari en lui flattant l’encolure.

- Contente de te retrouver, Julaff !

Le Hari grogna. Il n’ avait pas l’air très heureux.

Devant elle, Tilham fit un signe, et la délégation se mit en route. La jeune femme se retourna pour admirer l’ensemble du Clan, Judith et Bahr au premier rang. À leurs côtés, Teigan agitait la main avec un air nonchalant. Non loin d’eux, Elya et Malh’in lui souriaient en lui adressant de grands signes. Elle les leur rendit, le cœur serré. Le voyage durerait un mois ; elle n’avait jamais quitté son Clan aussi longtemps.

Julaff avançait rapidement, et bientôt le campement du Clan fut à peine visible. La Pilleuse détacha alors les yeux des silhouettes de son Clan qui devenaient de plus en plus petites, et se retourna. Un grand sourire naquit sur ses lèvres. La nuit n’était pas tout à fait terminée, mais l’horizon pâlissait légèrement, annonçant l’arrivée du jour.

Ses cheveux voletant autour d’elle sous l’effet de la course, elle jeta un regard en avant, vers le reste de la délégation. Tilham en avait pris la tête. Il était accompagné de deux autres Guerriers : Kijk et Roj, un gaillard dont la musculature était presque aussi impressionnante que celle de son chef.

Derrière eux suivaient deux Chasseurs. To’r, avec son éternel sourire espiègle, et Val, une femme d’une quarantaine d’années aux cheveux grisonnants. Non loin d’eux, Dahim discutait avec He’m. Fahrek venait derrière, trottinant tranquillement, ses yeux verts contemplant l’horizon avec une fascination intense. Nadah, intriguée, approcha son Hari du sien.

- Fahrek ?

L’homme cligna des yeux plusieurs fois et reporta son regard vers la jeune femme qui venait de lui adresser la parole.

- Tu n’avais jamais vu le ciel avant qu’on te trouve ?

L’homme laissa passer un instant.

- Non, jamais, finit-il par répondre.

- Mais pourquoi ? Tu es bien ambassadeur, pourtant ?

- Oui. Mais les missions de contact avec le Dessus sont assez récentes.

Nadah étudia le visage de Fahrek avec une curiosité grandissante. Il affichait une mine indifférente, pourtant le fond de son regard brillait étrangement.

- Alors pourquoi votre Gouvernement n’a-t-il jamais essayé de remonter à la Surface auparavant ?

- Aucune idée.

Son visage s’était légèrement assombrit. La jeune femme n’insista pas et détourna la tête pour admirer le ciel, devant elle, qui se décolorait à vu d’œil, annonçant le lever imminent du soleil.

Elle songea que le Dessous devenait de plus en plus énigmatique, il lui tardait de le découvrir. Mais ce qui l’intriguait le plus, c’était Fahrek. C’est homme était de plus en plus mystérieux. Il lui semblait toujours aussi incroyable de penser qu’il venait d’un monde que tout son Clan pensait être le fruit d’une légende quelques jours plus tôt.

Tout le monde, sauf elle.

La jeune femme eut une pensée pour les trois jours qui venaient de s’écouler. Ils avaient étés si riches en émotions... Elle avait presque l’impression de vivre un rêve : voilà qu’elle faisait partie d’une délégation en quête d’un monde jusqu’à maintenant légendaire, et ce, dans le but de leur proposer une alliance !

Nadah sourit. Elle avait hâte d’arriver.

 

*      *      *

 

Ils avancèrent toute la journée, ne s’arrêtant que pour faire de courtes pauses afin de laisser souffler les Haris. Les premières discussions du départ s’étaient rapidement taries, et à présent ils avançaient dans un silence seulement troublé par le bruit de la course et le souffle de leurs montures. La luminosité commençait à diminuer lorsque Tilham fit stopper toute le délégation pour déclarer qu’ils camperaient ici pour la nuit.

Nadah sauta au bas de son Hari avec un soupir de soulagement. Elle passa une main réconfortante au sommet du crâne de Julaff : la course l’avait épuisé, et il respirait bruyamment.

Elle regarda autour d’elle. Ils s’étaient arrêtés près d’une large rivière qui coulait lentement dans un clapotis d’eau : La Rivière Trouble. Elle n’était pas particulièrement large, bordée par quelques grosses pierres çà et là. De l’autre côté du cours d’eau, Nadah devinait les Marécages de Feu, qui devaient leur nom au sable rouge qui les composaient. Ils n’étaient pas particulièrement dangereux pour qui savait en éviter les pièges mortels, et le vieux He’m connaissait ce territoire comme sa poche.

La Pilleuse sortit de ses pensées pour donner un coup de mains à ses compagnons. Le camp fut rapidement monté, et bientôt une odeur de viande grillée vint chatouiller les narines de Nadah. De la viande fraîche. C’était sûrement le seul soir où ils pourraient en manger avant la prochaine chasse, car elle se périmait vite. Elle s’approcha de To’r qui faisait griller un énorme morceau de Raaal au-dessus d’un réchaud. Elle eut un petit sourire nostalgique en reconnaissant l’engin. Elle l’avait trouvé lors d’une expédition avec Bahr, quand elle était plus petite. Bien sûr, il n’était plus en état de fonctionner. Mais c’était comme tous les objets d’avants les Jours de Feu. Elle se souvenait parfaitement que Bahr lui avait expliqué que ce réchaud était en assez bon état, et qu’il suffirait de changer quelques pièces. Il avait montré à Nadah comment faire, et la petite fille avait réussi à le réparer presque toute seule.

Aujourd’hui, la Pilleuse aurait pu remettre en état n’importe quel objet, du moment que le fonctionnement restait basique. Les réparations plus complexes incombaient aux Pilleurs plus doués dans le bricolage que dans le pillage.

Ainsi fonctionnait le Clan de l’Aube.

La gorge de Nadah se noua à la pensée des siens ; ils lui manquaient déjà.

- Drôle d’aventure, hein ?

La jeune femme baissa les yeux et sourit à son ami, agenouillé, qui cuisinait avec un air des plus sérieux. Il ne plaisantait jamais quand il s’agissait de nourriture.

- Pourquoi tu as accepté, To’r ?

To’r releva la tête.

- Il vous fallait bien un Chasseur, non ? Et je suis le meilleur, je te rappelle, ajouta-t-il en tournant sa broche à viande.

Nadah sa baissa à hauteur de son ami.

- Sérieusement, To’r ?

Elle le connaissait suffisamment pour savoir quand il essayait de dissimuler ses sentiments. Il lâcha sa broche un instant et se tourna vers elle en jouant du bout des doigts avec son médaillon.

- Je m’ennuyais, Nadah, répondit-il en se renfrognant. Je m’ennuyais sérieusement. Je brûle de faire autre chose que de courir après des Raaals. Et je crois que Bahr l’avait bien compris, puisque c’est lui qui m’a proposé de faire partie de cette expédition. Et aussi, reprit-il avec un clin d’œil, parce que je suis le meilleur.

La Pilleuse sourit et entreprit de piquer des bouts de viande fraîche sur des broches.

- Je comprends parfaitement, soupira-t-elle. La vie du Clan n’est pas des plus passionnantes.

- Vous la regretterez vite, croyez-moi.

La Pilleuse et le Chasseur levèrent la tête de concert vers Tilham qui les surplombait de son immense carrure.

- Regardez, là-bas.

Nadah se leva d’un bond et suivit du regard la direction indiquée par le doigt. Loin, à l’horizon, un silhouette se tenait debout, tournée vers eux. Elle était bien trop éloignée pour qu’on puisse la voir avec précision, mais il lui semblait qu’il portait un masque orné de grands plumes. Un frisson lui parcourut l’échine quand elle compris de qui il s’agissait.

- Un Charognard, prononça froidement To’r avant elle.

Il plissait les yeux en essayant de discerner les détails de la silhouette de ses yeux perçants de Chasseur.

- Oui, répondit Tilham d’une voix sombre. Et ça ne présage rien de bon. Je ne sais pas comment il savent que nous sommes là, mais il faut être vigilants. Nous établirons des tours de gardes, ils vont peut-être tenter quelque chose à la faveur de l’obscurité.

Il se détourna d’eux pour aller s’entretenir avec Kijk. La Pilleuse et le Chasseur le regardèrent d’éloigner, puis échangèrent un regard.

- Drôle d’aventure, hein ? répéta simplement Nadah.

 

*      *      *

 

La délégation prit son repas dans un silence pesant. Le Charognard aperçu au loin avait disparu, mais Nadah avait un mauvais pressentiment. Elle scruta tous les visages un à un, et finit par tomber sur celui de Fahrek. Il n’avait pas proféré un seul mot depuis leur discussion le matin même, se contentant d’observer la délégation installer le reste du campement avec une expression à mi-chemin entre la curiosité et l’envie. À présent, il mâchonnait une racine de rubhus. On trouvait cette plante très nourrissante à profusion dans la Forêt. Ils en avaient emportés plusieurs sacs, ainsi que de nombreuses autres racines et plantes comestibles. En y ajoutant les kilos de viande séchée et celle qu’ils chasseraient en chemin, ils auraient assez de nourriture pour le reste du voyage.

Le repas s’acheva en silence, puis, quand chacun eut fini, Tilham fit un geste à Roj, qui alla chercher un énorme sacoche accrochée au flanc d’un Hari. Il y plongea la main et entreprit de distribuer des armes de toute sorte à chaque membre du groupe. Nadah esquissa une moue déçue en découvrant la sienne. Elle avait le droit à un paralyseur, l’arme la moins dangereuse. Elle aurait préféré un bazooka, un lance-grenades ou encore un sabre.

- Si nous sommes attaqués cette nuit, il vaut se montrer prudents, expliqua Tilham. Je préfère que vous soyez tous armés. Passez une bonne nuit, ajouta-t-il avec un grand sourire.

La voix du Guerrier rattrapa Nadah alors qu’elle s’éloignait.

- Nadah, tu prends le premier tour de garde avec Kijk. To’r et Roj vous remplaceront.

- D’accord.

La jeune femme s’écarta de quelques pas et Kijk, sans un mot, fit de même dans la direction opposée, de façon à ce que chacune fut à une extrémité du campement. Elle choisit un endroit qui lui semblait relativement confortable et s’y assit en tailleur. Les derniers bruits venant du campement cessèrent rapidement, et un silence paisible s’installa.

Nadah prit une grande inspiration. Le ciel était exempt de tout nuage. Une lune pâle montrait le bout de son nez, ses longs rayons blancs éclairant le paysage nocturne, comme autant de doigts fantomatiques effleurant l’obscurité. Un fin brouillard s’était levé, auréolant la scène d’une manière mystique. Presque irréelle.

Elle frissonna. Elle aurait dû prendre une couverture, les nuits dans les Landes de Brume étaient particulièrement fraîches. Elle hésitait à quitter son poste pour aller en chercher une dans son sac, quand soudain un bruit la fit sursauter. Elle se retourna brusquement en écarquillant vainement les yeux dans la brume, quand une voix à l’accent caractéristique en fusa.

- J’ai pensé que tu aurais froid.

Fahrek.

Il émergea de la pénombre en lui tendant une couverture. Il s’assit à côté d’elle et la regarda s’emmitoufler dedans avec un petit sourire amusé. Un silence passa, durant lequel Nadah se demandait ce qu’il voulait exactement. Il finit par le rompre.

- Quelle vision avez-vous du Dessous ?

Nadah tourna la tête vers lui, surprise.

- Il y a quelques jours encore, ce n’était qu’une simple légende.

Fahrek vrilla sur elle ses deux yeux verts.

- Une légende ? Tu ne m’en a pas parlé.

La jeune femme prit la remarque pour une invitation. Elle resserra davantage les pans de sa couverture, puis ferma les yeux un instant pour mieux se la remémorer.

Elle la connaissait par cœur.

- Il y a bien longtemps, aux Jours Anciens, commença-t-elle, l’Humanité toute entière vivait à la surface de la Terre. La technologie y était alors si développée qu’elle assistait l’homme dans les moindres facettes de sa vie. Par de nombreux aspects, cette technologie était louable, et lui rendait d’immenses services. Mais malheureusement, des hommes, dont le cœur était aride et orgueilleux, se mirent à convoiter cette technologie, non pas pour tout le bien qu’elle pouvait apporter, mais pour son côté néfaste, et sa capacité à nuire. Ainsi, ils fabriquèrent des armes. Et plus le temps passait, et plus ces armes devenaient terrifiantes, et plus elles possédaient un pouvoir de destruction qui dépassait l’entendement.

Elle marqua une courte pause.

- Il y a cent cinquante ans, une guerre terrible éclata. Chaque nation fit usage de ses plus puissantes armes, et la surface de la terre fut entièrement détruite. Le métal et le feu semèrent la destruction, la mort et le chaos, et la quasi entièreté de l’Humanité périt. Ces jours terribles sont aujourd’hui appelés les Jours de Feu, car à cette époque, c’est par sa propre folie que l’Homme se condamna. Mais tout n’était pas perdu, reprit-t-elle. Quelques personnes, sachant ce qui allait arriver, décidèrent d’agir. La destruction de l’Humanité ne pouvait plus être empêchée, mais on pouvait encore tenter de conserver son savoir et sa science. Ainsi, d’immenses cavernes furent creusés sous la surface de la planète, et quelques milliers d’hommes et de femmes s’y installèrent. Ils emportaient avec eux la technologie nécessaire pour reconstruire une nouvelle Humanité sur les cendres de l’ancienne. C’est ainsi que le Dessous naquit.

Nadah s’humidifia les lèvres avant de reprendre. Fahrek, à côté d’elle, l’écoutait avec la plus grande attention.

- Après les Jours de Feu, de nouveaux organismes firent leur apparition à la Surface, et une nouvelle Forêt poussa. La nature avait enfin reprit ses droits. Une partie de l’Humanité, une poignée de d’hommes et de femmes, avait survécus aux Jours de Feu. Au fil des décennies, ils se regroupèrent par Clans pour survivre, grâce aux restes de l’Ancien Monde. Mais les hommes du Dessous ne remontèrent jamais. Personne se sut jamais pourquoi. C’est la raison pour laquelle tout le monde, jusqu’à maintenant, pensait que le Dessous était… une simple légende, conclut-t-elle.

La Pilleuse reprit son souffle.

- Ça n’a jamais été une légende pour toi, finit par dire Fahrek.

C’était plus une affirmation qu’une question.

- Oui.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas… Au fond de moi, j’ai toujours espéré que le Dessous existait, pour qu’un jour les deux Humanités finissent par se retrouver.

Ils gardèrent le silence quelques minutes, puis Fahrek le rompit.

- La version que nous avons, en Dessous, n’est pas exactement la même, dit-il avec un sourire narquois.

- Ah bon ? Quelle est-elle ?

- Elle est… différente.

L’homme se leva lentement.

- Je n’avais jamais monté de Hari auparavant, cette journée m’a épuisé. Je vais me coucher. Bonne nuit, Nadah.

Son regard lança un dernier éclat, puis il se détourna rapidement et s’enfonça dans l’obscurité, laissant Nadah pensive. Elle laissa son regard errer quelques instants dans l’obscurité, là ou Fahrek s’était enfoncé.

Elle tira machinalement sur une de ses mèches. Cet homme du Dessous était... étrange. Elle avait de plus en plus de mal à le cerner. Et pourtant, elle n’arrivait à se défaire du sentiment qu’au fond, elle pouvait lui faire confiance.

Parce qu’elle voulait lui faire confiance.

La Pilleuse soupira. Peut-être était-ce à cause de la fatigue accumulée au cours des derniers jours, ou de tout ce qui s’était écoulé, la certitude de l’existence du Dessous, la découverte d’un de leur ambassadeur, la délégation, ou tout cela à la fois. Toujours était-il qu’elle ne parvenait pas à faire le tri dans toutes ses émotions, qui formait un imbroglio compliqué.

Nadah bailla à s’en décrocher la mâchoire. Elle tombait de fatigue, et ses paupières étaient lourdes. La nuit précédente, elle avait peu dormi, trop excitée par la perspective du voyage.

L’obscurité était à présent tout à fait tombée, et la seule source de lumière était celle de la lune qui brillait dans le ciel. Elle consulta sa montre d’un coup d’œil rapide. Elle était assise depuis une heure. Elle se leva avec difficulté, tout ses muscles protestant au passage. Couverture sous le bras, elle se dirigea vers la tente de Roj. Elle avait à peine effleuré la toile de la tente que le Guerrier en émergea, l’air frais et dispos.

Il grogna, puis s’éloigna d’un pas lourd dans la nuit. Nadah eut une pensée amusée. Elle ne l’avait pas entendu dire un seul mot depuis qu’ils étaient partis.

La jeune femme bâilla de nouveau et s’empressa de rejoindre sa tente. Le temps de se préparer, et elle se glissait avec un sourire béat dans son sac de couchage. Le sommeil fermait déjà ses paupières.

Sans même s’en rendre compte, elle glissa dans un sommeil réparateur et sans rêves.

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Blanche Koltien
Posté le 22/04/2021
Alors là, juste wow!! Franchement, bravo!! J'aime beaucoup ce chapitre, non seulement parce que CA Y EST c'est la départ, et parce que la transition se fait en douceur, à un rythme parfait! Ils partent, mais tout ne va pas trop vite, on a le temps d'apprendre plusieurs détails différents, comme l'histoire des Jours de Feu par exemple.

A part ça le style est parfait, ni trop épuré, ni trop compliqué, un vrai plaisir! C'est amusant parce que le lecteur sent au travers de Nadah l'émerveillement et la curiosité à découvrir le Dessous, et en même temps on ignore pas que des ennuis vont certainement arriver, notamment avec les Charognards... Quant à Fahrek, il reste très mystérieux, et on peine toujours à savoir si on peut lui faire confiance ou pas.

Juste une ou deux petite coquille: "flotta son encolure" -> "flatta son encolure"

Mais bref, sinon c'est vraiment ouf!!

Trop hâte d'avoir la suite!
Pétrichor
Posté le 22/04/2021
Salut Blanche ! Merci pour ce commentaire que je lis toujours avec grand plaisir !
Franchement je suis content que ça te plaise, et que le style t'aille... Parce que j'ai toujours l'impression d'aller beaucoup trop vite pour le lecteur.

Hé oui, hé oui... Fahrek est un homme énigmatique :D

Ha oui merci, c'est vrai que flotter son encolure n'a pas beaucoup de sens.

La suite arrive ! J'essaie de faire ça pour la semaine prochaine.
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