(I)

Notes de l’auteur : Ecrit le 11 octobre 2020.

Quant aux premières fraîcheurs de cet hiver nouveau

Les vents soufflent si fort dans les prés désolés,

Une ambiance festive est là. Le soleil part

Pour un temps. Mon manteau bien douillet aux épaules,

Je traverse la ville.

 

La gaie vivacité,

Les mélodies et les parfums, là, du marché

Me viennent à la tête, Oh ! Tout ça, c’est si grisant !

Bourrasques de soie, je continue m’en allant,

Vents d’agate tordant tous mes beaux vêtements,

Extrême joie. Tous mes pas sonnent en musique,

Les valses des voitures, prenant vie comme moi,

Au milieu de la foule, pressée et inquiète,

Les sentiments volent, volent dans l’air du soir,

Les rayons d’un soleil perçant dans les cirrus,

Brins d’or luisants, fiers, tels de hauts ostensoirs.

 

Et la nuit s’abat. Dangereuse clarté !

Chaleureuses lumières et rêves éternels.

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Fy_
Posté le 12/10/2020
J'aime beaucoup l'ambiance que tu décris. Se promener dans les rues et observer, prendre le temps de ressentir la foule et ses pas pressés, tout ce monde qui s'active, est quelque chose que j'aime particulièrement aussi.
Tes vers ont une belle sonorité, bien que les rimes ne soient pas toujours apparentes.

En tout cas, merci pour cette agréable lecture, au plaisir de te lire...
Et bienvenue sur PA !
Fy
Rominski
Posté le 12/10/2020
Merci beaucoup Fy, content que ça te plaise...
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