Fureur de vivre

Notes de l’auteur : TW : violences psychologiques sous-entendues.

J’ai marché dans tes pas
Jusqu’à me perdre.

J’ai porté de mes bras
Toutes les gouttes de perle
Qui ont roulé sur tes joues.

J’ai bravé les marées,
Fait face à tes tempêtes,
Plongée dans tes silences
À en devenir muette.

J’ai quitté le navire
Avant de me noyer,
J’ai retrouvé mon être,
Il était tant rongé.

Dans une fureur de vivre
J’ai fini par renaître,
J’ai appris à m’aimer,
Je me suis pardonnée. 

 

[Tu m’as détruite,
Je me suis reconstruite.]

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coeurfracassé
Posté le 22/04/2023
Je crois que pour l'instant, c'est mon préféré. Je me demande pourquoi on compare souvent la destruction de soi par une tempête sur la mer... Enfin bref. J'adore ce poème qui laisse malgré tout une note d'espoir ; comme quoi le soleil revient toujours ! Merci pour ces quelques vers.
Mnémosyne
Posté le 26/04/2023
C'est vrai que c'est une métaphore récurrente. Peut-être est-ce par que la mer peut être violente, indomptable, imprévisible. Elle secoue, bouleverse, détruit. Mais comme tu le dis, le soleil revient toujours !

Merci pour tes mots
Adrien Vermeil
Posté le 10/01/2023
C'est, comme toujours, magnifique. Force à la poésie de rendre nos douleurs moins fortes, d'apaiser quelque peu les souffrances dont nos âmes sensibles peuvent s'entacher. Force à toi d'avoir formé cette petite perle dans l'océan virtuelle et mille merci de nous partager ces vers intimes et brillants.
Mnémosyne
Posté le 13/01/2023
Un immense merci pour ton commentaire. Cela me touche toujours autant de recevoir des retours si positifs et encourageants. Merci, merci, merci !
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