Feu nocturne

Notes de l’auteur : Regarder le feu brûler lorsque la nuit est bien entâmée, voilà une activité dont on ne saurait se lasser...


 

Les cendres

dans l’âtre

de la cheminée

rougeoient,

offrant une faible

lueur,

dans cette épaisse

noirceur ambiante.


 

Elles fument.

Hors de question

que j’allume.


 

Le silence résonne,

la chaleur me berce,

le calme m’appaise,

la nuit m’habite.


 

Je contemple

cette braise

qui détend

mes nerfs optiques.


 

L’heure de se reposer

va bientôt sonner.


 

J’avance donc doucement

vers cet oreiller

qui lui m’attend

sans sourciller.

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Ewen
Posté le 05/09/2020
Une autre question : à ma première lecture j'ai cru que l'oreiller "qui t'attend sans sourciller" à la fin de ton poème était en fait le tas de braises... xD
C'est le cas ? Je ne pense pas, mais ça a quelque chose de comique, fallait que je te demande x)
Ewen
Posté le 05/09/2020
En fait après plusieurs lectures ça parait très plausible... mais l'image du protagoniste qui s'endors sur des braises me fait sourire, pour être honnête ^^'
Phil Wayne
Posté le 07/09/2020
En fait, l'oreiller n'est pas une métaphore. Tu peux bien sûr choisir de l'interpréter si tu veux, mais je voulais reprendre « l'appel du lit » (on dit parfois oralement, mon lit m'appelle), mais le problème est que «lit» ne rime pas avec « sourciller »
Phil Wayne
Posté le 07/09/2020
Ce poème correspond typiquement à ce moment que j'adore en hiver : je regarde le feu, souvent un peu tard le soir, et ça crée une ambiance unique. Envoutante ^_^
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