Episode 3 : Le troisième détective

Par Isapass
Notes de l’auteur : Modifié suite au commentaire précieux d'Aranck (merci !) puis suite à celui de Rachael (merci !)

Épisode 3 : Le troisième détective

 

8. L’accident

 

 

– J’ai besoin de me changer les idées ! décide Prune. On va aller au parc, finalement ! 

Il fait froid, mais beau. Prune se dit que ce sera très sain pour Oscar de prendre le bon air. Elle est très fière de raisonner de manière aussi responsable.

 

Ils sont presque arrivés quand elle sent soudain la main du garçon serrer la sienne beaucoup plus fort.

– Ça va ? demande-t-elle en se retournant vers son petit compagnon.

Mais apparemment, ça ne va pas du tout. Oscar a les yeux exorbités, la bouche grande ouverte et il semble déployer des efforts considérables pour respirer. L’air siffle en passant dans sa gorge.

Paniquée, Prune l’attrape par les épaules et, tout en sachant très bien qu’il ne répondra pas, lui demande en criant :

– Qu’est-ce qui t’arrive ? Qu’est-ce que tu as ?

Oscar, forçant toujours pour faire entrer l’oxygène dans ses poumons, regarde fixement un point derrière elle. Il tend un petit doigt dans cette direction.

Prune se retourne pour comprendre ce qu’il veut lui montrer, mais tout ce qu’elle voit, c’est une jeune femme qui promène son bébé dans une poussette et s’apprête à traverser la rue. Tout est calme.

Mais tout à coup, elle entend une voiture arriver. Le conducteur ne regarde pas devant lui et la dame à la poussette, perdue dans ses pensées, n’a pas vu le véhicule. Le choc semble inévitable.

Prune hurle :

– ATTENTION ! 

À ce cri, la maman du bébé tourne la tête et aperçoit la voiture toute proche. Elle recule à toute vitesse vers le trottoir. L’accident est évité de justesse.

 

 

9. Nicéphore

 

 

Peu après, les deux enfants sont installés sur un des bancs du parc. Ils ont laissé derrière eux le chauffard s’expliquer avec la dame toute tremblante pour son bébé.

Prune est encore inquiète pour Oscar, mais celui-ci a retrouvé son souffle et sa mine réjouie. Elle finit par lâcher la question qu’elle se pose depuis tout à l’heure :

– Tu savais qu’un accident allait se produire, n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu as eu du mal à respirer ? 

Oscar confirme d’un simple oui de la tête. Pour lui, ça semble normal. Prune en revanche, n’en revient pas. Le petit garçon a des pouvoirs magiques !

Troublée, elle préfère changer de sujet.

– Tu sais, Oscar, personne n’a l’air de s’en soucier, mais ça sent mauvais, cette histoire de détecteurs, tu peux me croire… dit-elle en posant le doigt sur son nez.

Oscar l’écoute attentivement et touche lui aussi le bout de son nez, comme pour approuver.

– C’est louche ! reprend-elle en attrapant machinalement un prospectus qui traine à côté d’elle. Il faut continuer notre enquête.

– Une enquête ? J’ai bien entendu ? s’écrie avec enthousiasme une voix dans leur dos.

Tous deux se retournent pour dévisager l’intrus, assis sur le banc de derrière — qui était désert quand ils sont arrivés, Prune en jurerait.

 

L’indiscret est un garçon de onze ou douze ans, si elle en juge par sa taille. Ses cheveux châtains tombent jusqu’à ses épaules et il porte un appareil qui lui fait une dentition de robot.

– On ne t’a jamais appris à ne pas espionner les gens ? lui demande Prune qui n’aime pas qu’on s’occupe de ses affaires.

– Euh… fait le garçon en perdant tout à coup son air enjoué.

– Ça ne se fait pas, jeune homme, d’intervenir dans une conversation sans y avoir été invité, le sermonne-t-elle en lui agitant son prospectus sous le nez. Personne ne t’a donc rien appris ? Bon, ça va pour cette fois, tu peux partir.

L’autre en reste bouche bée. Qu’est-ce que c’est que cette petite bonne femme haute comme trois pommes, les cheveux bouclant dans toutes les directions, qui gesticule et lui donne des leçons ? Du coup, d’étonnement, il éclate de rire !

– Non, mais tu te moques de moi, en plus ? s’indigne Prune, vexée. Tu ne manques pas de culot, décidément !

– Pardon, pardon ! s’excuse-t-il en s’efforçant de rester sérieux. C’est la surprise, tu comprends ? Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme toi avant.

 

Rassurée que son interlocuteur montre des signes pacifiques, la fillette se radoucit légèrement.

– Tu n’es pas le premier à me dire que je suis étrange.

– Alors tu veux bien me parler de ton enquête ? S’il te plaît… Moi je m’ennuie pendant ces vacances et vous, vous tenez une affaire passionnante. Raconte-moi, je t’en prie. En plus, j’ai vu plein de séries policières à la télé, je pourrais être très utile !

 

Prune s’apprête à lui expliquer qu’elle n’a pas le temps de distraire la galerie, que c’est une affaire sérieuse, mais elle croise le regard d’Oscar qui attrape la manche du garçon. Ils sont maintenant deux à fixer Prune pour essayer de la convaincre.

– Je m’appelle Prune Destourel, lâche-t-elle enfin. Et voici Oscar, euh… Destourel aussi.

– Enchanté Prune et Oscar, répond l’adolescent en serrant la main tendue très officiellement par Prune. Je suis Nicéphore Ledoux.

Nicéphore, justement un des prénoms qui ont fait rire Prune et Oscar, la veille ! Les deux enfants échangent un clin d’œil. C’est un signe du destin : c’est lui qui leur a envoyé ce garçon !

– C’est mon prénom qui vous amuse, demande ce dernier qui n’a rien manqué de la scène.

– Oups… rougit Prune.

– Ne t’inquiète pas, je ne suis pas susceptible. Mon père est photographe et Nicéphore Niepce est l’inventeur de la photographie. Alors il tenait à ce prénom, raconte-t-il en souriant. Mais tous mes copains m’appellent Nic, vous pouvez faire pareil.

– C’est d’accord, répond Prune.

– Alors cette enquête ?

 

Tandis qu’Oscar court des balançoires au toboggan puis au tourniquet, Prune explique à son nouvel ami ce qu’elle a découvert au centre commercial. Elle passe prudemment sous silence sa rencontre avec Oscar.

Elle craint que Nic ne voie aucun mystère dans son récit, mais lorsqu’elle termine, il siffle entre ses dents et lâche :

– Tu as raison : ce n’est pas net du tout, cette histoire !

 

La décision est prise de montrer à Nic l’origine du problème en retournant au centre commercial. Ils en profiteront pour interroger quelques personnes.

 

En partant, Prune se rend compte qu’elle tient toujours à la main la publicité trouvée sur le banc. Elle y jette un œil.

 

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– Oh non ! s’écrie Prune en jetant la publicité dans l’une des poubelles du parc. Cette stupide machine va être installée sous le dôme !

– Sous le dôme ? répète Nic qui a lu le prospectus par dessus son épaule et ne comprend pas le problème.

– Il y a un dôme étoilé au centre commercial. Je l’aime beaucoup, c’est là que je discute avec la messagère de l’univers. La machine va sûrement y rester plusieurs jours et je ne pourrais plus lui parler.

– La messagère de l’u… J’ai dû rater un épisode, constate le garçon, complètement perdu.

 

 

10. Plan de bataille

 

 

– Ça ne ressemble pas du tout à des détecteurs, déclare Nic une fois sur place. On dirait des lampes, comme dans les drugstores des séries américaines.

– Euh… oui c’est ça, confirme Prune qui n’a aucune idée de ce dont il s’agit, mais ne veut pas perdre la face.

– Alors, qui pouvons-nous interroger, à ton avis ?

– J’ai déjà posé des questions à Annick. Nous pouvons nous adresser à Jennifer à l’accueil, mais je ne crois pas qu’elle soit très contente de me voir.

– Je lui parlerai, propose Nic.

– Bonne idée ! Il y a aussi deux magasins de jouets où je vais souvent. Ça vaut le coup d’essayer.

 

Pendant qu’ils mettent en place leur plan, Nic et Prune suivent Oscar sans y penser. Celui-ci s’est dirigé vers l’aire de jeux et commence à grimper dans un gros tube jaune, tandis que Prune s’installe machinalement sur le mouton.

Elle poursuit :

– Il y a aussi les deux coiffeuses de Coif Tif, qui ont l’air gentilles. Je n’ai jamais vraiment discuté avec elles, mais à chaque fois qu’elles me voient passer, elles me disent que je suis trooop mignonne et que mes cheveux sont maaaagnifiques, dit-elle en forçant la note. Enfin, le genre d’âneries que peuvent dire les grandes personnes, quoi !

– Oui je vois, approuve Nic en souriant, les yeux fixés sur les boucles sauvages de Prune.

Décidément, il aime beaucoup l’écouter. Il a un peu l’impression d’assister à un spectacle.

 

Secouant la tête pour revenir sur Terre, il poursuit :

– Si nous croisons un autre agent de maintenance, nous pourrons aussi l’interroger. Mais pas le même, ça pourrait l’énerver à force. Tu reconnaitras celui à qui tu as posé des questions ?

– Sans problème, affirme Prune. En plus, j’ai vu son badge : il s’appelle Didier.

– Parfait, conclut Nic. Je propose que nous commencions cet après-midi.

– Pourquoi pas tout de suite ? demande Prune, surprise.

– Parce que mes grands-parents ne vont pas être contents si je ne reviens pas pour déjeuner. Tes parents aussi doivent vous attendre, non ?

– Ah non, personne ne nous attend chez moi, dit Prune en levant les yeux au ciel. On se retrouve ici à deux heures cet après-midi.

 

Elle s’éloigne avec Oscar, laissant Nic se demander sur quoi il a mis le doigt.

 

 

11. Pause déjeuner

 

 

Dans l’un des entrepôts du centre commercial, où le public n’est pas admis

 

Fred réfléchit à voix haute en remuant sa cuillère en plastique dans son café :

– On a pris un peu de retard la nuit dernière. Ce circuit électrique pourri de la boutique de chaussures nous a donné du mal. Il va falloir en mettre un coup ce soir pour rattraper ça.

– Électrique pourri, confirme Boris, la bouche pleine d’un énorme morceau de son troisième sandwich.

– Heureusement, personne n’a posé de question pour le moment. C’est la seule faiblesse du plan. Si quelqu’un se demande si les appareils sont vraiment des détecteurs de fumée, les problèmes pourraient commencer.

– Oui, problème avec électrique pourri.

– Le patron avait raison de dire que les gens ne remarquent jamais rien. Ils se contentent de regarder uniquement leurs pieds et ce qu’il y a dans les vitrines. Ils ne lèvent jamais le nez.

– Non, nez servir à rien pour électrique, commente Boris à côté de la plaque.

– Mais si une personne était un peu plus observatrice et curieuse que les autres, ça pourrait tout gâcher. Là, tu pourrais enfin gagner ton salaire, hein, Boris : tu résoudrais le problème avec ta force et tes grandes mains.

– Oui je très très fort. Je très grandes mains très fortes, dit Boris ravi, en écrasant dans un seul poing ses deux cannettes de soda, aussi facilement que si c’était du papier journal.

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Jerome
Posté le 28/05/2018
Me revoilà !
Bon et bien je n'ai pas de remarques négatives, que du bon!
L'histoire est toujours aussi prenante. Tu introduis tes personnages tranquillement et ce Nicéphore a l'air de bien venir compléter le duo. Je trouve ça bien que Prune se soit montrée réservée de prime abord à son sujet, ça colle bien avec son esprit vif et son intelligence. 
Ton intrigue est toujours bien présente car même si elle n'a pas avancé du tout sur ce chapitre en raison de l'introduction de ton nouveau personnage, tu la gardes bien à l'esprit avec les réflexions de Prune à son sujet (donc bien joué!). 
Ah oui et j'aime bien Boris et sa richesse de dialogue à la Hodor dans Game of throne (je ne sais pas si tu regardes)
A très vite pour la suite 
Isapass
Posté le 28/05/2018
Alors, l'existence de Nic n'était pas prévue au départ, en fait. Mais elle s'est avérée indispensable dès que je me suis lancée dans le premier "dialogue" entre Prune et Oscar... Je me suis vite aperçue qu'en l'absence de réponses d'Oscar, Prune allait soliloquer pendant toute l'histoire et que ça allait vite être pénible ! Du coup, je lui ai donné un interlocuteur qui apportait non seulement sa répartie, mais aussi de la sagesse, pour que Prune ne parte pas en live :)
C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose dans cet épisode, mais, outre la rencontre avec Nic, on apprend aussi l'existence des capacités particulières d'Oscar. Mais pas d'inquiétude, l'action reprend vitesse grand V dans l'épisode suivant, et surtout à partir du 5.
Aaaah Boris... il a presque un fanclub. Oui, c'est le même genre de personnage qu'Hodor (avec un peu plus de vocabulaire quand même). Bien sûr que je regarde, et j'adore, même si parfois c'est vraiment très très gore (cf. la fameuse boucherie qui signe la fin des Stark...). Je me suis beaucoup amusée avec Boris et ses répliques. Et quand je lisais à mes enfants (dont je me sers éhontément comme cobayes), je prenais une grosse voix et je roulais les R. Ils étaient morts de rire.
Merci pour ce nouveau commentaire et tes compliments, ça fait vraiment plaisir ! 
Liné
Posté le 20/01/2018
Tiens, j'avais loupé un truc, ou la division des chapitres en 1, 2, 3, 4,.. est nouvelle ? Si non, je m'excuse sincèrement d'avoir raté ça =o
En tout cas, c'est une très chouette idée de présentation, d'autant plus si tu destines ce roman à un jeune public !
J'adore ce nouveau personnage. Rien que le nom, déjà. D'ailleurs, je crois pas te l'avoir signalé, mais j'adore aussi le prénom de Prune ! Tous ces noms collent merveilleusement à ton histoire. Et est-ce que le contraste entre les prénoms des enfants et ceux des adultes (Annick, Jennifer...) est voulu ? En tout cas, ça fonctionne : contrairement aux adultes, rien qu'avec leurs prénoms tes persos enfants respirent l'originalité. 
Bon et puis, mine de rien, cette histoire de décteurs rouges est très intriguante ! Et maintenant que je sais que tu as résolu l'énigme, j'ai hâte d'en savoir plus !
A très vite !
Liné
Isapass
Posté le 20/01/2018
Aaaaah ! FPA refonctionne ! Et je peux lire ton commentaire que ma boîte mail me faisait miroiter mais dont je ne pouvais pas profiter !
Oui, c'est nouveau la division en chapitres : en fait tout le monde me disait que les épisodes étaient trop longs. Mais d'un autre côté (tu le verras surtout dans les épisodes suivants) j'avais opté pour un découpage de l'action en très courtes parties pour donner beaucoup de suspense et de dynamisme, donc impossible de refaire un découpage en chapitres "classiques". Du coup j'ai simplement transformé mes parties en chapitres (voire mini chapitres) tout en conservant le système d'épisodes. C'est inhabituel mais je trouve que ça marche pas trop mal.
J'ai un amour particulier pour les prénoms impossibles. Prune et Oscar, c'est dans l'air du temps, avec un petit côté coquin qui allait bien, mais pas si original que ça. Du coup j'étais en manque alors j'ai tout misé sur Nicéphore ! Quant aux adultes, je puise parmi les prénoms de mes copines et copains, souvent : pour faire des clins d'oeil et parce que ce sont des personnages moins importants pour qui j'ai un peu la flemme de passer du temps à chercher des noms.  
Bon tu vas voir, le rythme accélère pas mal à partir du prochain épisode, et encore plus après.
Merci de ton passage et de ton commentaire ! 
Natsunokaze
Posté le 13/01/2018
Salut ! 
Me revoilà pour la suite =D
Ah, voici donc le troisième larron de cette fine équipe de détective. Je vois qu'il y en a pour tous les âges, c'est assez amusant. Après, je ne sais pas si un ado de 12 ans aimerait vraiment passer sa journée avec deux petits enfants, même aussi adorable que Prune et Oscar mais après tout, pourquoi pas ? J'attends de mieux connaître Nic pour me faire une idée plus juste de la question. Mais pour l'instant, il me parait tout aussi intéressant qu'Oscar et Prune, bien que plus terre à terre x) 
Le pauvre Nic ne sait pas qui il vient de rencontrer, ah ah ah ! S'il s'ennuyait durant ses vacances, je pense qu'il est tombé sur les bonnes personnes et qu'il va vivre l'aventure la plus incroyable de sa vie, ah ah ! Et puis, comme il est plus âgé, je pense qu'il peut apporter beaucoup à cette petite équipe. J'attends de voir quel sera son rôle exactement dans toute cette affaire.
Oscar a des pouvoirs ! Je suppose qu'il est du genre "médium", il ressent très facilement les choses. Bon, le problème, c'est qu'il s'étouffe à moitié à chaque fois, ce qui est un sacré handicap. Mais ça reste un don utile et ça le rend encore plus mystérieux. Franchement, c'est lui le plus fort =) Je me demande de plus en plus qui il est réellement, ce petit bout de chou !
Prune parle vraiment comme une vraie petite dame ! Au début, ça me paraissait un peu bizarre, je trouvais que ça faisait parfois un peu trop adulte. Mais d'un autre côté, c'est une enfant vachement précoce, un peu bizarre (comme on lui dit souvent) et je trouve que ça lui va bien finalement. Ca lui donne un petit truc en plus et ça participe à son charme et sa singularité. Maintenant, je ne peux plus l'imaginer parlant comme une petite fille de son âge !
Et puis, le dernier passage est un inquiétant ! Mon dieu ! Mais est-ce que Boris acceptera d'en venir aux mains avec une bande d'enfants ? Il a peut-être l'air simplet et être une grosse brute, j'espère qu'il n'a pas un coeur de pierre >.< Mais ça pue pour nos trois petits détectives, ça... 
Par contre, du coup, je suis étonnée que le gars de la maintenance n'est pas vérifié ce dont parlais Prune. Il lui suffit pourtant d'un coup d'oeil pour remarquer ces machins rouges... M'enfin, je suppose qu'il ne prête pas attention aux divigations d'une petite fille...
Bref, je te laisse ! J'ai passé un bon moment et je repasserai plus tard =D
Bonne inspiration à toi !
Natsu' 
Isapass
Posté le 13/01/2018
Merci Natsu pour ce nouveau commentaire.
Et merci pour ton enthousiasme !
Alors, pour Nic : évidemment c'est un jeune homme intelligent qui n'a pas d'a priori sur l'âge de ses compagnons de jeux ;) Et puis, il annonce clairement : il s'ennuie pendant ses vacances. Mais pour de vrai, ma fille a l'âge de Prune, et mon neveu a 12 ans, et même si ça fait effectivement une bonne différence à ces âges-là, ils se retrouvent sur certaines activités, sur leur humour qui commence à être plus fin, etc.... Donc certes, c'est pas courant, mais pas impossible, alors je me suis permis.
Et oui, Oscar a des pouvoirs ;)
Pour le mode d'expression de Prune, j'ai pas mal retravaillé (en m'aidant des commentaires des plumes d'ailleurs), sur ce qui n'était pas crédible tout en lui laissant un petit côté "au dessus du lot", quand même. Je ne voulais pas en faire une surdouée, juste une maligne ! Tant mieux si ça marche.
J'aime beaucoup Boris : il réserve des surprises ;)
Et en effet, je suis partie du principe que le gars de la maintenance n'accordait aucun crédit aux dires d'une fillette...
Au plaisir de te retrouver !
A+ 
Rachael
Posté le 29/11/2017
Voilà donc un troisième personnage qui s’invite ? Chouette prénom !
Je vais encore t’embêter, mais je trouve ce chapitre un peu moins réussi que les deux premiers. Si je devais résumer ma pensée, je dirais qu’il manque de subtilité et un peu de rythme sur la fin.
La rencontre avec Maïwenn manque peut-être de dialogues un peu plus percutants. Finalement, on ne voit pas trop l’intérêt de cette discussion un peu banale entre les deux filles. Si elle a un intérêt pour la suite, il faudrait la rendre plus intéressante par elle-même.
Ensuite l’épisode au parc est plus intriguant, avec Oscar qui semble capable d’anticiper l’attaque du chien, mais là j’ai un petit reproche d’un ordre différent : un chien n’attaque pas comme ça un enfant, ou du moins si cela peut arriver, c’est très rare et mérite selon moi une explication. Il ne faudrait pas donner l’idée aux enfants que les gros chiens sont forcément méchants ou qu’ils attaquent les bébés dans leur poussette.
Concernant la « performance » d’oscar, je trouve que Prune revient bien vite à ses obsessions de « machins rouges ». une petite phrase en plus pour marquer (quand même) sa surprise ou ce qu’elle ressent ne serait pas de trop me semble-t-il.
Enfin, le nouveau passage des enfants au supermarché traine un peu dans la mesure où les enfants ne font que des plans sans rien entreprendre.
Boris est toujours un personnage qui fait sourire.
Voilou, désolée pour les critiques surtout que j’ai vu que tu avais déjà repris ce chapitre, mais il me semble que tu peux l’améliorer encore !
 
Détails
Tu sais je préfèrerais voir mes parents plus souvent : bah, je n’ai rien à reprocher spécifiquement à cette réplique, mais je trouve ça un peu plat…
côte-à-côte : côte à côte
La bête coupée dans son élan, se couche à côté de la poussette ; ce serait mieux en inversant, non ? coupée dans son élan, la bête se couche…
il porte un appareil dentaire qui lui fait une dentition de robot : pas besoin de dire « dentaire », c’est un peu redondant
les cheveux bouclant dans toutes les directions : rien de faux, mais ce « bouclant dans toutes les directions » me laisse dubitative.
S’il-te-plait : s’il te plait (ou plaît)
je ne pourrais plus, une fois que la machine sera installée : pourrai
Isapass
Posté le 29/11/2017
Merci pour ce nouveau commentaire, Rachael.
Je prends tout !
Je vais voir ce que je peux faire pour dynamiser tout ça. Pour la conversation avec Maïwenn tu n'es pas la premiere à me le dire, donc il faut vraiment que je fasse quelque chose.
Pour le chien, je prends en compte, et je vais essayer de transformer en incident avec une voiture.
Continue à m'embêter ! C'est comme ça que j'améliorerai ! 
Olga la Banshee
Posté le 23/11/2017
Ihih, j'aime bien comment parle Boris... C'est toujours aussi sympa ! Mais est-ce que le passage avec Maïween apporte réellement quelque chose ?
Isapass
Posté le 23/11/2017
Oui j'avoue que je me fais plaisir avec Boris. Et quand je le lis à mes enfants je prends une grosse voix et je roule les R :)
Oui le passage avec Maïwenn sert à quelque chose. Mais c'est vrai qu'il est peut-être un peu long. Je vais voir si je le retouche un peu.
Merci d'avoir lu en tout cas !  
aranck
Posté le 20/11/2017
Hello Isapass !
Alors me voici, minerve au cou et triptan dans l’estomac, sur ton troisième chapitre. (il va falloir que je consulte, ça me fait plus de douze jours consécutifs de migraine).
Bref, j’en reviens à nos moutons, soit ta fiction :
Cette troisième partie élargit les horizons de Prune avec l’introduction de Nicéphore (Niepce : né à Chalon-sur-Saône, pas loin de chez moi et mort encore plus près :-)) )
Je trouve qu’il y a beaucoup de redites par rapport aux chapitres précédents concernant l’intrigue soit : que sont ces machins rouges ?
Je me demande si tu ne pourrais pas un peu résumer plutôt que redire. Ex : Prune expliqua à Nicéphore ce qui la tracassait au sujet des "machins" rouges du centre commercial.  
L’énumération des différentes boutiques avec leurs vendeurs me paraît également un peu longue, peut-être que deux ou trois suffiraient pour l’instant, quitte à ce que Prune en rajoute d’autres au fur et à mesure de ses pérégrinations.
Enfin, la particularité d’Oscar ajoute à l’intrigue, et depuis qu’il est entré en scène, j’échafaude des tas de plans  (extra terrestre, don inné, fantôme, etc.)
Tes dialogues sont bien foutus et naturels, je crois que tu tiens là ton point fort.
Et voici quelques remarques plus précises : 
"est secoué avec acharnement par un petit barbare de deux ans" : il est costaud pour 2 ans !!!
"Peu après, les deux enfants sont installés sur un des bancs du parc" lorsque tu dis enfant en parlant de Prune il y a un décalage, surtout lorsque tu l’associes avec Oscar, je me demande si tu n’aurais pas intérêt à dire : Prune et Oscar se sont installés...
Elle ne peut pas faire n’importe quoi, si elle ne veut pas : j’ôterai la virgule. 
"pour ne pas embêter le petit qui a l’air de trouver ça amusant mais tout à fait normal". Cette réflexion me fait un peu bizarre. Il n’avait pas l’air de trouver ça très amusant lorsque le chien est arrivé sur le bébé... Et il est difficile de dire qu’il trouve ça normal, si c’est le cas, il ne s’en rend même pas compte, il faudrait donc plutôt que ce soit Prune qui se dise ça.
"Le propriétaire de la voix est un garçon de onze ou douze ans, si elle en juge par les boutons d’acné qui décorent son front". 
"Sa voix passant du grave à l’aigu sans prévenir semble confirmer son âge". Je ne sais pas si tu as des garçons, mais la mue et les boutons arrivent un peu plus tard quand même.
"Je sais, ça fait pareil à beaucoup de gens" : est-ce de la prétention ou vraiment de la naïveté ? 
mais il va falloir vous y faire : je n’ai que celui-ci ! réaction très mûre pour un enfant 
"en essayant de ne pas trop rougir – après tout, c’est la vérité !" Pas tout à fait vrai quand même. Et cette phrase est bizarrement écrite. Peut-être ce type de formulation serait plus claire : Après tout, se dit-elle en essayant de se convaincre, c’est la vérité (ou un truc du genre ?)
Il imagine cette gamine franche et directe face à un public dénué d’humour. C’est une sacrée réflexion pour un môme de onze ans.
Il me semble que tes personnages sont en moyenne bien plus mûrs que ne le voudrait leur âge, et même si c’est le cas, je pense qu’il faut que tu veilles à ne pas dépasser certaines limites dans leurs façons de penser ou de parler qui risqueraient d’ôter de la crédibilité à ton histoire. 
Pour le reste, je suis comme Prune, je me demande ce que sont ces drôles de machins rouges et qui sont ces hommes toujours aussi louches qui travaillent la nuit. Et que font-ils surtout ? (je suis passée par plusieurs stades là aussi, ou je me suis dit qu’ils installaient des bombes, ou des objets d’un autre monde, ou tout simplement des machins pour Noël :-) Affaire à suivre donc...
À bientôt ! (et désolée pour les remarques moins positives, mais je pars du principe qu’il vaut mieux être franc du collier, sinon, rien n’avance :-)  )
Isapass
Posté le 20/11/2017
Merci Aranck pour ce commentaire ô combien constructif !
Je prends toutes tes remarques ! Il se trouve que la plupart m'avaient traversé l'esprit à moi aussi, preuve que je suis trop indulgente avec moi-même...
Pour tout ce qui concerne l'excès de maturité des personnages, je vais rectifier. Certes je les souhaite particulièrement vifs, mais il faut que ça reste crédible. Je me suis emportée...
Pour la longueur du passage sur les boutiques et leur vendeur, je vais en effet essayer de réduire, dans la mesure où on a des indications supplémentaires dans l'épisode 4. Idem pour les machins rouges, je vais passer plus vite.
J'ai un garçon, mais comme il a 7 ans, en effet, j'ai apparemment anticipé la puberté (sans doute ai-je trop envie que ça n'intervienne pour mon loulou qui a la voix très aigüe et s'en sert beaucoup, à plein volume...) 
En ce qui concerne l'utilisation de "les enfants"... le problème c'est que je galère pour ne pas utiliser leurs prénoms 20 fois par page. De la même manière, j'utilise de temps en temps "fillette" pour Prune, ce qui ne me satisfait pas du tout, mais je n'ai pas trouvé mieux. Je vais continuer à chercher pour améliorer ça. 
"Je sais, ça fait pareil à beaucoup de gens"  : pour moi c'était plutôt de la fatalité. Ce n'est pas forcément positif. Comme quand elle disait au début que sa prof avait toujours l'air effrayée quand elle lui adressait la parole. Si ce n'est pas clair, je vais changer : je ne veux pas qu'elle paraisse prétentieuse !
Et enfin pour Oscar qui trouve son don "amusant", tu as raison : ce n'est pas cohérent.
Merci pour tes compliments pour les dialogues. C'est bon de savoir que j'ai un point fort :). Ceci dit, je me tâte pour supprimer les guillemets et passer au tiret uniquement. Je me demande si ça n'alourdit pas. 
 Merci pour tes précieux conseils. Je suis d'accord avec toi. Je ne suis pas ici pour la pommade mais bien pour une critique constructive ! 
Cliene
Posté le 05/11/2017
Oh un troisième personnage ! Il a l'air sympathique en plus...
J'ai oublié de le noter dans mes commentaires précédents mais ta façon de détourner le nom des enseignes est très drôle et bien pensée XD !
Je ne manquerai pas la suite, à bientôt Isa ! 
Isapass
Posté le 05/11/2017
Oh tu as aussi lu le 3eme épisode ! Merci.
Oui j'ai senti qu'il fallait un peu de sagesse pour pondérer l'ardeur de Prune. Et hop ! Nic est apparu :)
Oui je m'amuse beaucoup avec les noms des boutiques !
Oulala, j'ai la pression que tu me suives : il va falloir être patiente... l'épisode 4 n'est pas encore commencé ! 
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