Entrée dans le monde

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Bonjour,
Voici donc un nouveau chapitre qui, j'espère, vous plaira. On se rapproche lentement mais sûrement de l'action principale de l'histoire. Ce chapitre est donc peut-être un peu lent, mais il introduit des éléments nécessaires à la suite.
N'hésitez pas à me faire part de vos impressions et bonne lecture !

13 octobre

Aujourd’hui fut entièrement consacré à organiser mon planning pour les semaines à venir et à dormir. Première fois depuis des lustres que j’ai fait la sieste en plein jour. Mon père dit que j’ai accumulé de la fatigue et du stress depuis ma victoire au Loto. Stress, je ne sais pas, mais il est vrai que je n’ai pas ménagé mes efforts ! À la réflexion, ces siestes étaient plus que méritées.

14 Octobre :  

Je serais bien restée à me reposer un jour de plus mais ma mère m’a littéralement kidnappée pour me jeter hors de sa voiture en face de la fac. Désagréable. Cependant, c’était aussi l’occasion d’accomplir quelque chose que je voulais faire depuis mon coup d’éclat télévisé : confronter M. Froitaut. 
Manque de chance, nos cours particuliers avaient toujours lieu le soir. Ce fut donc une longue journée ennuyante dont la seule distraction fut l’ébahissement de mes camarades et l’expression de leur admiration. Comme à l’ordinaire, dans ma grande compassion, je vous passe les détails ennuyeux pour arriver à la meilleure partie. Ma victoire !

Je me tins deux bonnes minutes devant les portes closes de l’amphithéâtre sans savoir quoi faire. Curieusement, j’avais le trac. Le souvenir de notre dernier échange m’avait décidément laissé un goût amer… Seigneur, s’il me disait encore une fois que mon plan était voué à l’échec, je foutais le feu à ses sujets d’examens. 
Une fois l’heure venue, je trottinais jusqu’à sa salle. Je regardais ses élèves défiler les uns après les autres, jusqu’à ce que seul mon professeur reste dans la pièce. Après une profonde inspiration, je poussais la porte et rugit :

« Bonjour, M. Froitaut ! »

Sursaut de la part du concerné.

« Bon sang, Ingrid, pourrais-tu toquer avant d’entrer ? Je vais finir par avoir une crise cardiaque...

-Désolée Monsieur, mais je n’ai juste pas la tête à ça. Êtes-vous au courant des dernières nouvelles ? »

Pure provocation de ma part, c’est vrai. Ce n’était pas très sport, cela aussi je le reconnais. À moins de vivre au fin fond d’une grotte au cours du dernier mois, il savait que j’avais remporté le pari. À moins qu’il ne l’ait oublié ? Bon sang, impossible ! J’avais manqué plusieurs cours du soir avec lui, il ne pouvait pas en ignorer la raison. On criait mon nom sur tous les toits ! Accompagné d’éloges ou d’insultes, mais on entendait mon nom dans tous les cas... Il devait s’en souvenir, de ce défi monstrueux que je lui avais jeté comme un gant à la figure !
Je parvins à lui sourire tandis que mes idées s’embrouillaient. Il me fixa longuement avant de soupirer -un jour, j’aimerais savoir pourquoi tant de gens soupirent quand je leur parle, c’est très perturbant- et me répondit avec un sourire qui me parut un poil forcé :

« Je suis au courant, oui. Félicitations Ingrid ! Ou peut-être tu préfères que je t’appelle Pythie maintenant ?

-Allons, allons, pas la peine de vous moquer, » répliquais-je en balayant sa remarque de la main.

« Mais je suis sérieux. C’est impressionnant ce que tu as accompli.

-Surtout en aussi peu de temps !

-Oui... » lâcha-t-il en me regardant par-dessus ses lunettes.

J’exultais. Enfin, mon génie était reconnu par mon professeur ! Cependant, quelque chose manquait. Je ne sais pas exactement ce qui me mit la puce à l’oreille : peut-être la moue de mon professeur qui donnait l’impression qu’il retenait ses mots, la façon dont il évitait mon regard en triant avec un peu trop d’enthousiasme je-ne-sais quels papiers, ou autre chose encore. Toujours est-il que l’air de retenu avec lequel il acceptait ma victoire me hérissait le poil et qu’il était hors de question que je laisse passer ça. Sinon, ce serait une nouvelle fois un échec. Il faut aller au bout des choses ; dans le cas contraire, la réussite aura toujours un goût amer. Cette sensation, je ne l’ai jamais connue, évidemment. Je suis un génie, donc je réussis toujours ce que j’entreprends. Et je veux que cela continue comme cela ! Je refuse catégoriquement d’essayer ce type d’expérience. Vous vous souvenez de ce que je vous disais à propos des gens se gargarisant de leur pauvreté parce que « l’argent ne fait pas le bonheur » ? Eh bien là c’est pareil. « L’échec fait grandir » et toutes ces fadaises, c’est pour les perdants ! Alors chassez ces contes à deux sous de vos esprits, lecteurs, et faites comme moi : excellez-en tout, et pour tout.
C’est dans cet état d’esprit que je lançais à M. Froitaut :

« Pourquoi ne me diriez-vous pas le fond de votre pensée, Monsieur ? »

Il se tourna vers moi, soupira et me déclara :

« Ingrid, tu n’as pas l’impression que toute cette entreprise...

-Mon plan, » le corrigeais-je.

« Si tu veux. Que tout ceci prend une ampleur... disproportionnée ? »

Je restais coite quelques instants avant de lui offrir un large sourire. C’était donc ça qui l’inquiétait !

« Je sais ! C’est incroyable, non ? Même moi, je n’avais pas prévu un tel développement !

-Vraiment ? » dit-il en levant un sourcil.

« En tout cas, pas aussi rapidement. »

Je sautais de la dernière marche pour m’accouder à son bureau. Maintenant que nous avions enfin éclairci notre malentendu, je pouvais laisser exploser ma joie comme bon me semblait !

« Si vous saviez, M. Froitaut, je ne me suis jamais autant amusée. Tout le monde se presse pour me voir, des gens se battent pour m’adresser la parole, on me reconnaît partout où je passe, je suis aimée, adulée ! C’est grisant !

-On dirait bien. Mais tu n’as pas l’impression qu’il te manque quelque chose ? Es-tu sûre qu’il n’y a rien qui puisse ternir ta joie ?

-Que pourrait-il me manquer ? » dis-je, un peu surprise. « Je possède la gloire et la fortune et pour être honnête avec vous, Monsieur, que pourrais-je souhaiter de plus ?  Je fais des choses extraordinaires ! » insistais-je en remarquant son expression sérieuse. 

« Au moins, j’aurais essayé ! » soupira-t-il. 

Je ne sais pas vraiment ce qu’il a voulu dire à ce moment-là. M’avertir des dangers du succès, des choses comme ça sans doute, mais je ne suis pas seulement une star, je suis aussi un génie. Tomber dans la drogue, l’alcool ou l’activisme écologique, très peu pour moi. Je décidais donc de lui changer les idées. Quoi de mieux pour cela que de lui rappeler notre marché ? 

« Vous êtes prêt à m’aider, du coup ? »

Il hocha la tête après un moment d’hésitation. Laissez-moi un moment pour reprendre ma respiration parce que franchement, savoir qu’on a un acolyte qui a son permis, un métier (et donc une place dans la société au combien plus stable que gagnant de loto/ Pythie) et de l’expérience dans la vie, c’est un bonus formidable ! Le soutien de mes parents me rend heureuse et sans cela, jamais mon projet n’aurait abouti, mais pour étendre mes possibilités, j’avais besoin de plus de support et de diversité. Je me reculais alors de la table en demandant :

« Quel est le programme du jour ?

-Tout, sauf des statistiques. »

 

En cette journée du 15 Octobre, je n’ai rien d’autre à faire que m’atteler au dossier Monier. Comme toujours, lecteurs, je vous tiendrai au courant de tout évènement conséquent.

 

16 Octobre :

Je dois vous avouer quelque chose. Cela va sûrement vous étonner, vous rassurer peut-être. Mais il faut que je le confesse, au risque de briser un mythe.

Voilà. J’ai des défauts. Peu, mais quand même. Bien que mes détracteurs, comme mon frère, puissent me qualifier d’égocentrique, de prétentieuse et d’ambitieuse. D’ailleurs, l’ambition, un défaut ! Comment quelque chose qui vous pousse à constamment vous dépasser puisse être nocif ? Non, si je devais noter certains aspects de ma personnalité peu flatteurs, je dirais mon manque de patience envers autrui. Je reconnais, lecteurs, que la bêtise de mes semblables me poussent vite -trop vite ?- à bout de nerfs. Et là, je crois que je vais faire un malheur.
De toute ma vie, jamais je n’ai vu autant de dossiers en désordre. Et dans un état, Seigneur ! Je ne sais pas ce qui me retient de prendre d’assaut les bureaux de cette maudite entreprise pour gifler les responsables de cet abominable bazar. Les gens sont si égoïstes, ils ne pensent jamais à ceux qui passent derrière eux.
Bref, je venais pour vous prévenir de ma probable future absence. Comme vous l’aurez compris, j’ai une montagne de travail et hélas, elle ne se fera pas toute seule.

17 Octobre :

J’ai relevé plusieurs erreurs de calcul, une poignée de documents manquants et des signatures pas nettes, le tout en moins de 24 heures. J’ai passé un coup de fil à la secrétaire Colgate pour qu’elle transmette ces erreurs à qui-de-droit. Je ne pense pas que ce soit vraiment son travail mais c’est la seule qui reste à 100 pourcents professionnelle quand je l’appelle. Les calculs pour cette prédiction sont beaucoup plus complexes que le tirage du loto, je me passe donc volontiers de rond-de-jambes téléphoniques. J’espère recevoir bientôt les versions corrigées des éléments problématiques.

19 Octobre :

Je vis dans un Rubik’s cube depuis trois jours. Vous connaissez ce sentiment ? Vous savez les mouvements qu’il faut faire, qu’il y a un ordre précis à respecter. Vous suivez le tutoriel avec attention et soudain, vous vous rendez compte que vous avez loupé une étape. Échec, revenez à la case départ. Voilà ma vie, voilà ma vie !! 

Pour me distraire un peu, j’ai voulu prendre l’air en allant à la bibliothèque. Il s’y trouve quelques bons magazines de sciences et j’aime les feuilleter, même si je ne comprends pas très bien ce qui touche à la physique. M’enfin, ça reste plus clair que la poésie. Tout ça pour dire que ma balade s’est transformée en rencontre avec des fans. Mes joues sont encore toutes contractées d’avoir souri pendant deux heures non-stop. Par contre, une dame, un peu plus âgée que ma mère, m’a prise dans ses bras et m’a remerciée car mes actions lui donnaient foi en l’avenir. J’en suis restée sans voix pendant une seconde, mais je lui ai rendu son étreinte. Bien sûr qu’un succès comme le mien inspire d’autres ! En fin de compte, j’ai passé les deux heures suivantes à discuter avec les autres lecteurs. J’ai été un peu désarçonnée quand l’un d’entre eux, les yeux brillants et les poches pleines de cristaux, m’a dit que je l’avais révélé à sa véritable passion : la divination ; mais bon. Il y a plus d’un moyen de rendre les gens heureux, apparemment. 

Le retour à la réalité est douloureux. Toutes les données sont à présent corrigées, j’ai à ma disposition les calculs des jours précédents. Je ne voudrais pas trop m’avancer mais il se peut que je finisse en avance.

20 Octobre :

Il est 20h34 et aujourd’hui, je n’ai pas perdu mon temps. Des résultats de mon dur travail, j’ai tiré deux conclusions. L’entreprise de Monier va devoir investir dans une petite boite paraguayenne qui fabrique des vitres aux reflets irisées à base de verre recyclé et convaincre les gérants de ladite boite de se lancer dans la confection de bouteilles de parfum. Moi-même j’ignore comment j’ai appris l’existence d’une telle affaire, leur présence sur les réseaux sociaux est quasi-inexistante et mon portugais très médiocre. 

Ma seconde trouvaille se trouve dans la jeune personne Elena Bloom... Nom de scène à un Tagada, en veux-tu en voilà. Toujours est-il que les selfies de cette rousse flamboyante d’une vingtaine d’années inondent Instagram tant et si bien qu’elle a décroché un contrat dans une maison de disques. Je ne me permettrai pas de critiquer en bien ou en mal ses dons musicaux. Toujours est-il que les mathématiques ont parlé : quand son album paraîtra, cette chanteuse aujourd’hui inconnue attirera l’attention du web et des plateformes de téléchargement. 
Renvoyer le chef du service informatique serait un bonus. Ne serait-ce les coutumes pacifiques de ce temps, j’aurais volontiers proposé qu’on le pende par les pieds aux mâchicoulis du premier château venu pour le manque de soin apporté à son travail... Mais j’entends déjà les rides entre vos sourcils se froncer, lecteurs. Aussi tenez-vous-le pour dit : rangez vos petits cœurs tout mous au placard ! L’incompétence est le plus grave des crimes.

21 Octobre :

Demain, à midi, mon compte Instagram officiel sera créé ! J’y ai bien réfléchi et il est vrai que malgré la couverture médiatique dont je dispose à présent, je n’ai aucun contact direct avec le public. Installer du lien avec mes fans, n’est-ce pas une bonne idée ? Mais les réactions à ma nouvelle proposition ont été...mitigées.

Ma mère : « Pourquoi diable voudrais-tu avoir un compte am-stram-gram ?

-Instagram, maman. Et le but serait d’être plus proche des gens, savoir ce qu’ils pensent...

-Et tu ne peux pas faire ça avec ta magie noire ? »

Mon père : « Avec les réseaux sociaux, tu serais donc capable d’accumuler plus de données sur le monde qui t’entoure, donc avoir des résultats encore plus précis...

-Exactement ! Ce sera aussi l’occasion d’apprendre à connaitre les personnes qui admirent mon travail. 

-C’est formidable, Ingrid. Mais ton succès ne m’étonne pas : ta formule va révolutionner le domaine des mathématiques.

-... tu sais qu’ils ne sont pas au courant, n’est-ce pas ?

-Qui ça, « ils » ? »

François : « Ingrid sort de son rocher pour vivre avec des êtres civilisés ! Il faut fêter ça !

-Je me passe de tes sarcasmes.

-Cela dit, pourquoi Instagram ? Si tu veux être au courant des dernières tendances, achète les journaux ou viens parler à ton grand frère. 

-Instagram, c’est plus rapide. Je pourrais raconter à mes followers mon quotidien, ma vie... 

-Ton quotidien est aussi excitant qu’une salade de pommes de terre. Contente-toi de Facebook. »

J’étais à deux doigts de baisser les bras quand je me suis rappelée que j’avais un dernier allié qui ne faisait pas partie de cette famille de fous : Charlotte ! En quelques effleurements d’écran, elle décrochait :

« Allô ?

-J’ai besoin de ton avis professionnel, Marchand. Selon toi, un compte Instagram pour moi, bonne idée ou non ? »

Un froissement de tissu bourdonna dans le combiné avant qu’elle ne reprenne :

« Bonne initiative, bien sûr, mais... tu es sûre de visualiser Instagram ? Il faut prendre des photos, rentrer en contact avec des gens... De vrais gens.

-Quelle mouche vous a piqué, toi et François ?! » grognais-je au bout du fil. « Ça fait partie de mes intentions : me rapprocher du public. 

-C’est vrai que tes fans seront ravis de voir plus de ton contenu à ton sujet. Par contre, ça signifie la fin de ton image de devineresse mystérieuse. Je trouve que ça rendait pas mal et surtout, ça t’empêche de foirer. T’es pas la personne la plus sympathique ou avenante que je connaisse, tu sais.

-On laisse tomber ma réputation d’ermite défoncée à l’encens, je te dis. Ce sera un coup de pub parfait ! »

Un silence pensif accueillit ma décision, rapidement suivi d’un calme :

« Ok.

-Formidable !

-À une condition. C’est moi qui gère ton compte.

-La confiance règne... » maugréais-je.

« Simple mesure de précaution Karlsen, » fit mon agent en claquant sa langue contre son palais. « Je m’occupe de tout, ce sera prêt dans deux jours. »

J’ai l’impression d’entrer dans une autre dimension, c’est mon arrivée dans le nouveau monde. Toucher du bout du doigt des milliers, des millions ! de personnes tout autour du monde. Enfin !
 

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Sylvain
Posté le 27/02/2022
Hello!
Malgré une longue absence, je n'ai pas oublié la petite Ingrid!
Je trouve que tu réussis à la rendre à la fois sympathique et agaçante (horripilante?) à la perfection. La lecture est légère et les pointes d'humour la rende très agréable et fluide.
Je trouve le professeur un peu louche... Il a quelque chose derrière la tête celui-là^^
Petite chose:
Je suis surpris qu' Ingrid ne comprenne pas grand chose à la physique. Les maths et la physique sont deux domaines très proches et complémentaires. Je ne trouve pas ça très logique.
A bientôt
Bleiz
Posté le 28/02/2022
Salut !
Ravie de te retrouver dans cette histoire ! Je suis contente que l'histoire te plaise jusqu'ici. Tu as raison pour la physique, je pense que je vais changer ça.

À bientôt ! :)
Edouard PArle
Posté le 17/01/2022
Coucou !
Très bon chapitre, surtout au niveau de l'humour ! Tu m'as arraché plusieurs sourires. (je te mets les passages en question dans mes remarques). Chapeau bas sur le passage où elle révèle ses défauts, je n'avais jamais lu une confession qui respirait autant l'arrogance xD
Le succès semble monter à la tête d'Ingrid, c'est idée d'Instagram paraît particulièrement dangereuse. Même si elle le fait gérer par son agent. Ca risque en plus de fissurer son mystère et de faire voler en éclat sa vie privée.
L'aide du professeur paraît plus arrachée que donnée, m'est avis qu'il a quelque chose derrière la tête. Mais quoi ? Je verrai bien...
Quelques remarques :
"Aujourd’hui fut entièrement" -> a été ? (pour rester au passé composé que tu utilises juste après)
"un jour, j’aimerais savoir pourquoi tant de gens soupirent quand je leur parle, c’est très perturbant-" xD
"« L’échec fait grandir » et toutes ces fadaises," c’est pour les perdants ! xD très bon !
"Tomber dans la drogue, l’alcool ou l’activisme écologique" ahah j'aime bien l'enchaînement
"Ne serait-ce les coutumes pacifiques de ce temps, j’aurais volontiers proposé qu’on le pende par les pieds aux mâchicoulis du premier château venu" mdr bien vu.
Un plaisir,
A bientôt !
Bleiz
Posté le 18/01/2022
Coucou !
Comme toujours, merci pour ton commentaire, tes retours me font toujours plaisir ! Je suis contente que l'humour de ce chapitre t'ait touché, c'est vraiment le but premier de cette histoire.
À bientôt, et merci pour tes remarques :)
sifriane
Posté le 12/01/2022
Salut,
Je ne trouve pas que ce chapitre soit lent, il s'y passe pleins de choses différentes et intéressantes.
Le passage sur les défauts m'a fait sourire.
Intégrer Instagram est une bonne idée. Entre le caractère d'Ingrid, les farfelus et les gens mauvais, ça va faire des étincelles .
A bientôt
sifriane
Posté le 12/01/2022
au début tu parles d'une sieste en plein jour, je suis pas sûre que le "en plein jour" soit nécessaire.
Bleiz
Posté le 14/01/2022
Salut,
Merci pour ton commentaire ! En effet, le "en plein jour" est superflu, je vais le retirer.
À bientôt ! :)
Benebooks
Posté le 03/01/2022
J'attendais la confrontation entre Ingrid et son professeur ! Je n'étais pas certaine qu'il l'aiderait, je l'imaginais plutôt lui faire des reproches
D'un autre côté, il a l'air de cacher un truc... peut-être qu'il va se servir d'elle ? : |
Bleiz
Posté le 03/01/2022
Merci pour ton commentaire ! Ahaha, en effet, qui sait ce qu'il veut réellement...
À bientôt !
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