Du vent sur les plaines

Par Olek
Notes de l’auteur : Bonjour !
Un nouveau texte, un nouveau lieu à découvrir, un voyage.
En espérant que ça vous plaise,
A bientôt ici ou ailleurs,
Olek
 
 
 

Il était des plaines battues pas les vents. Rien à leur surface. Le moindre caillou emporté par les bourrasques, l'herbe arrachée. La terre érodée, devenue poussière, s'amassait aux confins, et l'on courbait l'échine sous les tempêtes de sable ramenées de ces lieux.

Pas âme qui vive. Pas un bruit, pas un son. Si ce n'est le sifflement glaçant de l'air sur l'immensité vide.

Rien.

Pas même une odeur, la poussière si vite balayée ne laissait pas de traces sur les plaines, à peine un souvenir.

Et elles n'avaient pas de nom. A quoi bon les nommer si l'on y va jamais, si leur évocation même suffit à faire frissonner les Hommes ?

Personne ne savait si elles finissaient. D'aucuns pensaient que les tempêtes, là-bas, se brisaient sur une immense dune de sable, marquant la fin des plaines désertiques. Mais, de l'avis général, les plaines ne s'arrêtaient jamais, et les vents emportaient le sable, plongeant avec lui dans le ciel. On disait que le sable devenait poussière céleste, ces pluies d'étoiles dorées que l'on observait souvent.

Personne n'était allé le vérifier, seuls les fous s'aventuraient à proximité des plaines, et l'on ne les revoyait jamais.

Les plaines étaient immenses, jamais on ne les avait contournées. Et le vent peu à peu dévorait la terre. La tempête mâchait les prés et les champs, arrachait de ses dents les cultures et les arbres, les rochers et les montagnes, recrachant, encore et encore, du sable et de la poussière grise.

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Fannie
Posté le 10/05/2018
J’ai l’impression de lire un extrait d’un récit plus long. Si c’est un exercice de description, je comprends, autrement, je m’interroge sur la finalité de ce texte. Il contient de belles images, mais laisse une impression d’inachevé...
Coquilles et remarques :
L'étaient des plaines battues pas les vents [Dans des chansons ou des comptines, on trouve parfois « L’était (une fois) ». « L’était » veut dire « Il était » : c’est l’élision du pronom « il » impersonnel ; « L’étaient des plaines » n’est donc pas correct.]
Le moindre cailloux emporté par les bourrasque [caillou / bourrasques]
Et elles n'avaient pas de nom. A quoi bon les nommer si l'on y va jamais, si leur évocation même suffit à faire frissonner les Hommes. [À quoi bon / il faudrait mettre un point d’interrogation]
Personne de savait si elles finissait [ne savait / elles finissaient]
que les tempêtes, là bas, [là-bas]
et l'on ne les revoyaient jamais [revoyait]
Olek
Posté le 10/05/2018
Bonjour !
J'ai pris du temps, mais voilà les corrections faites !
Je ne pense pas que ce texte soit un extrait d'un récit plus long. Ou du moins, je n'ai pas l'idée du récit plus long. C'était une image dans ma tête, il fallait l'écrire. Je pense qu'on peut dire que pour le moment, c'est un exercice de description :)
Merci beaucoup pour toutes tes corrections ! Tu as dû y passer pas mal de temps !
A bientôt,
Olek
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