Je n’entends que des mensonges
Dès la sortie de mes songes.
Mon oreille se fait sourde
Et moi je me sens lourde.
Pourquoi ne suis-je que spectatrice
Dans ce monde aux sourires factices ?
Pourquoi ne suis-je qu’un pion
Dans ce monde de déformation ?
Je réfléchis et c’en est fini avec ce calme qui ne cesse de me tourmenter,
Calme qui reste dissimulé.
Je cherche et fais partie de ceux qui n’adhèrent
Qu’à ceux d’une ancienne ère.
Ces messieurs me regardent et me disent
Que je suis sous emprise,
Mais je ne fais que des bêtises
Et me noie dans ma hantise.
Spectatrice mais je n’applaudis pas
Même si je presse mon pas,
En marche vers un plus bel avenir
Que je ne peux pressentir.
Il est alors peut-être temps
De voir ce qui me tourmente tant
Et regarder la vérité en face
Après ma perte au « pile ou face. »
D'ailleurs, on pourrait même faire une autre rime avec le vers "Je réfléchis et c’en est fini avec ce calme qui ne cesse de me tourmenter" en le raccourcissant en allant à la ligne: Je réfléchis (à la ligne) Et c'en est fini (à la ligne )Avec ce calme qui ne cesse de me tourmenter.
Même si modestement tu n'oses appeler ce texte poésie, moi je trouve qu'il en contient beaucoup. Tout est si joliment dit, les questionnements existentiels, les tourments. Et en effet chacun peut s'y retrouver, tu as mis des mots sur les maux et c'est ce que je recherche chez un auteur. Merci