Des alliés précieux

Notes de l’auteur : bonjour ou bonsoir mes chers lecteurs et lectrices. je suis heureuse de vous partager un nouveau chapitre.
merci pour vos commentaires qui me font tant plaisir.
je vous souhaite une charmante lecture et un bon moment avec Gab, Jo et Max. 🌻

Joséphine courait dans les couloirs du château sans faire le moindre bruit. Elle avait bien trop peur de réveiller quelqu'un et de devoir se justifier sur sa présence à l'extérieur de sa chambre, dans cette tenue. 

Elle se sentit bien soulagée en arrivant près de la porte qui l'intéressait. Doucement, elle frappa contre celle-ci en reprenant son souffle, un mauvais pressentiment voulait qu'elle ne laisse pas Gabriel trop longtemps avec Lucas. 

Rapidement mais en tâchant de ne pas faire grincer la porte, elle pénétra dans la pièce et se précipita vers le grand lit qui se trouvait près des fenêtres. La lumière qu'elles laissaient refléter l'aidait à se repérer. 

– Maxime! Maxime, s’il te plaît réveille-toi! 

Elle secouait doucement le jeune frère du prince, qui avait l'air de dormir bien paisiblement. N'ayant aucunement l'habitude d'entendre la voix de sa belle-sœur à cette heure de la nuit, il ouvrit subitement les yeux sans comprendre ce qu'il se passait. Joséphine ne lui laissa pas le temps de le lui demander. 

– J'ai vraiment besoin de toi. Suis-moi jusqu'à la chambre de Lucas, je t’explique tout en chemin c'est promis.

Le jeune homme qui appréciait beaucoup la princesse et lui faisait confiance ne posa aucune question et se leva sans demander son reste, se laissant guider à travers les couloirs. Les yeux mi-clos, la main dans celle de Joséphine qui le guidait, n'y voyant pas très clair après ce réveil très soudain, il essayait de reprendre ses esprits dans l'incompréhension la plus totale. Il ne le savait pas encore mais il en aurait bien besoin dans quelques minutes.

– Que se passe-t-il Joséphine? Rien de grave j'espère?

– C'est un peu... délicat. 

La jeune femme hésita un instant à lui raconter ce moment qui ne le concernait pas, mais il était son unique ami et le seul à même de les aider à calmer Lucas.

– Lucas n'a pas été respectueux ce soir. Je voulais dormir seule et ça ne lui a pas plu. J'ai refusé plusieurs fois ses avances mais il a tellement insisté qu'un palefrenier qui passait par là à eu le réflexe de l'assommer en voyant qu'il devenait méchant. Nous l'avons installé dans sa chambre, il est resté inconscient durant un long moment... et il vient de se réveiller. Il est assez agressif et je ne suis pas sûre qu'il se souvienne de ce qu'il s'est passé. 

Joséphine, en plus d'être extrêmement gênée de raconter ce genre de choses à Maxime, avait honte. Elle était en train de lui parler de façon très négative de son frère. Allait-il lui en vouloir? Elle souffla longuement. Après tout, ils avaient tout de même le même sang... Elle n'avait de toute façon plus le choix. Il fallait agir rapidement et trouver une solution avant le lever du soleil. 

Elle s'arrêta subitement et se positionna devant Maxime, son regard était de nouveau suppliant. Le jeune frère du prince cru la revoir sur l'autel plus tôt dans la journée. Il en fut de nouveau peiné. 

– Je n'ai jamais voulu tout ça... Et Gabriel a simplement voulu m'aider, il pensait bien faire, je te le jure. C'est une belle personne. 

– Gabriel? répondit Maxime en arquant un sourcil. 

– Oui. Heureusement qu'il passait par là si tard, sinon je... C'est quelqu'un de bien. 

– Je n'en doute pas. 

Maxime commença à avoir les mains moites. Il se souvenait très bien de Gabriel. Il avait apprécié converser avec lui un jour sur les chevaux. Le palefrenier les connaissaient par cœur. Le garçon avait bien du savoir avec ces bêtes!

Le prince cadet jeta un regard à Joséphine. Elle ne s'en rendait peut-être pas compte, mais l'on sentait une véritable compassion dès lors qu'elle évoquait le domestique, ce qui rendait les choses plus difficiles encore. Gabriel venait d’assommer le prince héritier, et Maxime avait très peur des conséquences. 

 

Tous deux se pressèrent jusqu'à la chambre du prince. Personne ne les avait entendus, et Joséphine ressentit un poids en moins. Elle n'était pas du genre à faire des choses en douce et depuis la veille au soir elle ressentait une constante angoisse. 

Quand elle tourna la poignée de porte de la chambre après avoir toqué, elle croisa les doigts pour que les deux jeunes hommes ne se soient pas entretués. 

Un soupir de soulagement quitta ses lèvres en constatant qu'ils étaient éloignés l'un de l'autre. Lucas était allongé sur son lit et Gabriel le fixait d'un air attentif tout en restant assis dans le fauteuil. Son regard se posa sur Joséphine lorsqu'elle entra et il se leva pour les saluer tandis qu'ils échangeaient un fin sourire. 

– Lucas.

Le ton du jeune frère était froid et sérieux. La princesse lui faisait confiance et lui avait expliqué plus en détails son horrible début de soirée et les actes du prince, en omettant bien sûr de lui raconter son attirance envers Gabriel et ce baiser manqué qui la hantait intérieurement. Elle l'avait tant désiré sur l’instant. 

Le bruit sourd de la gifle que venait d'administrer Maxime à Lucas la ramena soudainement sur terre, et elle fut aussi sous le choc que celui qui fut frappé. 

– Si je n'étais pas ton frère je t'aurais probablement tué. 

Gabriel acquiesça comme si l'idée lui avait aussi traversé l'esprit. 

– Tu n'es qu'un pauvre fou irresponsable et immature, qui ne mérite personne dans sa vie. Tu n'es digne que de finir ta vie seul puisque tu es incapable de respecter ton prochain, et pire encore, ta propre épouse. 

Joséphine eut un haut-le-cœur face à ce mot qui désignait pourtant parfaitement la vérité. De son côté, Gabriel esquissa une grimace. L'idée ne lui plaisait pas. 

Assez éloigné de la scène qui se tenait dans la chambre, il se mit à réfléchir à une façon de changer les choses. Il ne pouvait laisser la jeune femme entre les mains de cet homme, et il était presque sûr que le cadet des de Verley serait d'accord avec lui. Il ne savait pas si un mariage pouvait s'annuler, mais il se creusa la tête pour trouver une solution. Malheureusement, enlever la princesse n'en était pas une. Il oublia immédiatement cette option. 

– Je suis extrêmement déçu de toi, mais je ne suis même pas étonné. Durant toutes ces années tu as essayé de me marcher dessus en me traitant comme un moins que rien, mais je ferais un bien meilleur prince que toi. 

Ce fut la toute première fois que Joséphine entendit Maxime cracher de telles paroles à son frère aîné, qui le regardait sans ciller. Il devait avoir énormément de rancune pour craquer ainsi. Le visage de Lucas était fermé, comme si les mots de Maxime ne le touchaient pas. Comme s'il n'en avait que faire. Au fond de lui, il fulminait. Il refusait de croire que son frère était meilleur que lui en quoi que ce soit.

– Arrête de me regarder comme ça Lucas, je ne me laisserais pas impressionner. 

– Je suis épuisé, renchérit ce dernier, sort de ma chambre et emmène ces deux-là avec toi. Déguerpissez, hors de ma vue. 

Le prince se rallongea comme si de rien n'était, ignorant les autres occupants de la pièce. Est-ce qu'il se souvenait à présent ce qu'il avait osé faire quelques heures plus tôt? Il n'avait demandé aucune explication. 

Maxime, après l'avoir regardé quelques secondes d'un air distant, fit signe à la princesse et au palefrenier de le suivre, et tous trois sortirent de la chambre. 

– Attendez-moi ici une minute. 

Maxime s'excusa et s'éloigna, laissant Joséphine et Gabriel seuls au beau milieu du couloir du château. Après un long silence, ils échangèrent un regard où se mélangeaient plusieurs émotions. La reconnaissance, l'incompréhension, l'attirance...

Ils ne savaient depuis combien de temps ils s'observaient ainsi quand Maxime revint avec dans la main une clef semblable à celle de la chambre du prince. 

– Tiens Joséphine, elle ouvre la chambre qui se trouve à côté de la mienne. Profite du reste de la nuit pour re reposer et on règlera cette affaire demain... Je suis sûr qu'on trouvera une solution. 

Cette solution, il ne l'avait pas encore, mais il fallait qu'il rassure Joséphine. Il lui adressa un fin sourire qui ne cachait pas son inquiétude avant de jeter un coup d'œil à Gabriel. 

– Gabriel… Je suis sûr que tu trouveras un hébergement pour la nuit, ajouta le jeune prince en risquant un regard vers son amie. Faites ce que vous voulez à présent, je ne sais rien, et ne vois rien. Soyez tout de même raisonnables, les murs ont des oreilles… Et les conduits de cheminée sont bavards. Bonne nuit. 

Avec un petit sourire amusé, il s'évapora dans l'obscurité des immenses couloirs, laissant une princesse gênée et un domestique médusé. 

 

Lui adressant un regard l'incitant à la suivre, Joséphine se mit en marche jusqu'à la chambre indiquée. Celle-ci était tout aussi belle que celle de Lucas, bien que beaucoup plus petite. La jeune femme alluma une bougie et ferma les rideaux sous les yeux fatigués de Gabriel. 

– Cela vous dérange de rester avec moi pour le reste de la nuit? Ce serait déplacé de ma part de vous laisser repartir chez vous à cette heure...

Bien sûr que non ça ne le dérangeait pas, mais il était assez gêné de rester jusqu'au petit matin dans la même pièce que la princesse. Jouer un rôle après avoir assommé l'immonde crétin, pourquoi pas, mais désormais ils ne jouaient plus, et c'était une dangereuse révélation. 

– Je reste alors. Quelqu'un doit veiller sur vous. 

Joséphine lui adressa un sourire sans le quitter des yeux. 

– Je ne voulais pas que vous me laissiez seule. 

Sur ces mots elle retira sa robe de chambre. Gabriel, qui la regardait faire, détourna vite le regard pour se diriger vers le sofa posé au milieu de la pièce. Quand bien même il aurait préféré le lit comme précédemment, comme Maxime l'avait dit lui-même, il fallait être raisonnable. La femme qu'il désirait était mariée. Et princesse. 


 

Joséphine s'était rapidement endormie dans cet immense lit dont elle ne pouvait combler la place. Gabriel le savait, il entendait sa respiration, calme et soutenue. Il ne pouvait fermer l'œil, son esprit était bien trop occupé à trouver une solution pour la sauver. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, il se souvenait très bien de la phrase horrible que Lucas avait prononcée à son encontre. « Enconner une nouvelle proie ». Le prince s'était-il donc vendu tout seul en sous entendant clairement qu'il avait l'habitude de passer la nuit avec des demoiselles? Il avait cru comprendre que la reine de Verley tenait aux valeurs de pureté avant le mariage. Et si son fils avait brisé tout ceci? Le mariage pourrait donc être invalide? Il se demandait si Maxime avait fait le rapprochement. Il espérait que Joséphine lui ait expliqué ce qui était arrivé. Le frère du prince pourrait être son meilleur allié. 

Ses yeux se fermaient peu à peu, il ne parvenait plus à lutter contre le sommeil. La dernière chose dont il se souvint fut de s'imaginer lui, en train d'épouser la princesse de ses rêves. Il fallait être fou pour penser ça.



 

❃ུ۪ ❀ུ۪ ❁ུ۪ ❃ུ۪ ❀ུ۪ ゚

 

Gabriel était parti tôt dans le matin, lorsque tout le monde dans le château était encore endormi. Il avait jeté un dernier regard à la princesse, toujours blottie dans ses draps, puis s'était éclipsé. 

Il ne travaillait pas ce jour-ci et avait prévu de réfléchir à un plan pour régler le problème de Joséphine. 

À peine eut-il franchi le pas de la demeure de sa tante, perdu dans ses pensées, que celle-ci vint à sa rencontre. Son air préoccupé la trahissait. Il n’avait pas passé la nuit ici et elle s’était sûrement inquiétée pendant des heures. 

– Ça ne va pas? Quelque chose est arrivé au boulot? Ils ne t'ont pas renvoyé j'espère! 

Le jeune homme sursauta quand la silhouette de Louise se dressa devant lui, puis il prit le temps de fermer la porte. Il fronça les sourcils face à l'insistance de sa tante et toutes les questions dont elle l’assaillait. Il n’aurait jamais pensé qu’elle serait si tourmentée par son absence. 

Et depuis quand était-il devenu si transparent? Il n'aurait jamais pensé que l'on pouvait tant voir que quelque chose le tracassait rien que sur son visage. 

– Non tout va bien pour moi. Une amie a des soucis et je lui ai apporté mon aide hier soir. 

– Oh, souffla-t-elle, visiblement soulagée que son neveu ait toujours un travail. Et quel est le problème? 

Gabriel hésita un instant face au sourire rassuré de sa tante. Elle était heureuse qu'il ait enfin "une" amie. Si elle savait qui était ladite amie, elle tomberait sûrement de très haut. 

Gabriel ne voulait pas faire part de ce genre de choses à qui que ce soit, mais il devait tout à sa tante. Elle était sa meilleure amie. Il poussa un petit soupir tout en retirant sa veste, la laissant reposer sur le dossier d’une chaise. 

– Elle a été forcée de se marier à un sale type. Il a été violent avec elle. Tu sais si on peut annuler un mariage, et si oui, dans quelles conditions? 

La tante du jeune homme fut surprise durant de longues secondes comme si elle s'était attendue à tout sauf à une histoire si complexe, puis sembla réfléchir un instant, les sourcils légèrement froncés. Elle posa ses poings sur ses hanches en faisant quelques pas dans le petit salon, plongée en pleine réflexion. Elle paraissait aussi concernée que son neveu, dont elle avait perçu la détermination à aider son amie, vraisemblablement dans une posture difficile. 

– Eh bien si je dis juste, si ton amie est encore mineure, ou bien si elle a été contrainte comme tu le disais, le mariage peut être annulé. Un mariage peut aussi être invalide si le marié a une autre femme. Je ne vois pas d’autres conditions… Tu as rencontré cette jeune fille à ton travail au château? 

Gabriel ne préféra pas répondre à cette question et l’ignora volontairement. Il ne pouvait dire qu'il était tombé sous le charme de la princesse de Sharpe elle-même, et qu'il comptait tout faire pour annuler son mariage. Dans un coin de son esprit, il se persuadait qu'il pouvait la rendre heureuse, mais la raison prenait le dessus et lui rappelait qu'il n'était qu'un vulgaire palefrenier. 

Réfléchissant aux paroles de sa tante, il prit le temps de s'assoir sur un fauteuil sous son regard interrogateur. Elle attendait toujours une réponse. 

– Tu ne veux pas répondre à ta chère tante qui fait tant de choses pour toi? Tu me brises le cœur Gabriel. 

Comme pour appuyer ses propos, cette dernière posa sa main sur son cœur, feignant qu'il se soit brisé, et adopta une mine triste.

Le jeune palefrenier esquissa un sourire face à l'air mi amusé mi dramatique de la femme qui lui avait tant apporté. C'était une femme douce avec une certaine joie de vivre, plutôt amusante. Le genre de femme dont on a besoin pour que sa vie soit un peu plus belle.

– C'est... plus compliqué que ça. 

À l’entente de ces mots doucement prononcés, Louise s'empressa de s'asseoir aux côtés de son neveu, le fixant silencieusement en arborant un large sourire, le forçant à lui dévoiler la vérité. Son regard était empli d’une certaine malice. Elle le taquinait encore une fois. 

– La princesse de Sharpe, Joséphine, lâcha Gabriel sans ménagement. 

Louise le fixa un instant sans bouger, puis écarquilla les yeux de surprise quand elle comprit enfin les choses, sa bouche s'entrouvrant légèrement. Elle ne pouvait qu’être choquée par la nouvelle. 

En réalité, elle était folle de joie, et ne s'en cacha pas. Gabriel ne voyait pas du tout les choses du même œil et ne trouvait pas que la nouvelle était réjouissante. 

Elle se leva en souriant, pleine d'entrain. C’était une femme romantique, et l’idée même que cette relation avec une femme de sang royale soit totalement impossible ne lui effleura pas l’esprit. Enfin, l'amour venait titiller son garçon. Elle croyait au charme de son neveu, et il était bien élevé. Pourquoi ne pourrait-il pas rendre n'importe quelle femme heureuse? 

– Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir…

Après ces mots Gabriel ne rajouta rien sur le sujet et ne parla pas plus de Joséphine à sa tante pour la journée. Il préféra garder les petits moments qu'ils avaient partagés la veille pour lui, et les chérir secrètement. 

Il repensa néanmoins à ce que Louise lui avait dit sur les conditions à remplir pour annuler un mariage. Joséphine n'avait pas vingt et un ans, elle était donc encore mineure, mais les deux familles avaient donné leur accord pour unir leurs enfants, et quand bien même elle avait été forcée, cette condition de consentement ne concernait sûrement pas la famille royale. Il ne restait plus qu'à découvrir si Lucas avait déjà eu une aventure. Ça, le jeune homme en était déjà certain. Peut-être même avait-il une maîtresse... Gabriel se jura de mener son enquête. 



 

❃ུ۪ ❀ུ۪ ❁ུ۪ ❃ུ۪ ❀ུ۪ ゚


 

Ce matin, lorsque Fanny, la domestique, aida Joséphine à se préparer, elle remarqua un petit sourire permanent au coin des lèvres de la princesse. Sa nuit de noces avait-elle eu raison de son avis négatif sur ce mariage avec le prince Lucas? 

Les mains de la femme de chambre se mirent à trembler légèrement et elle essaya tant bien que mal de calmer sa respiration nerveuse. La culpabilité qu'elle ressentit en comprenant que la princesse était heureuse avec son époux l'empêchait de faire son travail correctement, et Joséphine sentit qu'elle était perturbée. La princesse lui demanda gentiment d'arrêter ce qu'elle faisait et lui fit face. 

– Quelque chose ne va pas Fanny? 

Cette dernière entrouvrit les lèvres pour répondre à la nouvelle femme de son maître, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle avait l'air complètement paniquée et dépassée. Dans l'incompréhension la plus totale, Joséphine posa une main amicale sur l'épaule de la femme un peu plus âgée qu'elle, qui avait l'habitude de l'aider dans sa toilette du matin et durant le coucher depuis quelques jours. 

– Je me dois d'être honnête avec vous, Votre Altesse...

Fanny baissa les yeux. Elle s'en voulait énormément pour les mots qui allaient suivre, tandis que Joséphine fronçait doucement les sourcils d'un air inquiet en cherchant à croiser le regard de la domestique. 

– Je partage un secret avec votre époux, le prince Lucas... Je m'excuse par avance de la peine que je vais vous infliger…

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Ellegrisone
Posté le 19/03/2023
Coucou ! J’avais commencé de lire ton histoire il y a quelques temps et par manque de temps je n’avais pas suivis les chapitres.
Ton chapitre est long, c’est super chouette ! L’histoire avance, on rencontre de nouveaux personnages. J’ai beaucoup apprécié et je vais aller lire tes autres chapitres :) j’ai remarqué deux fautes de frappe, je me permets de te les citer
« prince.

– Tiens Joséphine, elle ouvre la chambre qui se trouve à côté de la mienne. Profite du reste de la nuit pour re reposer et on règlera cette affaire demain... Je suis sûr qu'on trouvera une solution. »
Je pense que tu voulais te dire te reposer ?

«  Gabriel était parti tôt dans le matin, »
Peut être était-ce «  Gabriel était parti tôt le matin » ?

Ça m’a pas tapé dans l’œil du coup voilà !

En tout cas jolie écriture, des bisous <3
millobooks
Posté le 21/03/2023
coucou miss, merci beaucoup pour ton commentaire et merci d'avoir pris le temps de lire mes chapitres!
oui c'est bien "te reposer" ahah, faute de frappe. par contre pour le reste c'est bien "dans le matin" que je voulais dire, mais peut-être que ça se dit uniquement chez moi et que c'est régional et non vraiment français ^^ je vais me renseigner!

merci beaucoup ma belle<3
Ellegrisone
Posté le 21/03/2023
Ah d'accord, excuse moi ! Ca ma fait percher sur le coup ^^
Audrey.L
Posté le 10/12/2022
Salut ! Petit commentaire pour te dire à quel point j'apprécie ton histoire ! Joséphine et Gabriel sont vraiment adorables. Et naïfs aussi.
Le prince assommé dort à côté et ils ne s'inquiètent pas plus que ça de se faire surprendre ;) Et l'attitude de Gabriel envers celui-ci n'arrange rien. Généralement, quand t'es palefrenier, tu fermes ta bouche devant celui qui peut te virer ou faire de ta vie un enfer ? Cette scène m'a faite rire !
Tout ça pour te dire que j'attends la suite avec impatience !!!
millobooks
Posté le 10/12/2022
merci beaucoup pour ton commentaire audrey😁 je suis contente que tu aimes cette histoire! la naïveté peut-être un vilain défaut, ou une belle qualité ;) notre Gabriel a un fort caractère et n'aime pas l'injustice. et puis Lucas mérite-t-il vraiment le respect qu'il exige? ça risque de leur jouer quelques tours néanmoins... ;)
je suis heureuse que tu aies rigolé, j'aurais réussi quelque chose! à très vite pour la suite, et merci encore à toi!
Maëlys
Posté le 07/12/2022
Coucou !
super chapitre, j'ai hâte de savoir quelle est cette révélation (qui va me faire haïr Lucas un peu plus encore, j'ai l'impression !) et je me demande quelle solution Gabriel trouvera pour être avec Joséphine.
Quelques remarques :
-il a tellement insisté qu'un palefrenier qui passait par là à eu le réflexe -> a
- Le palefrenier les connaissaient par cœur -> connaissait
- et l’idée même que cette relation avec une femme de sang royale -> royal
Voilà ! Bon courage pour la suite
millobooks
Posté le 07/12/2022
coucou, merci!! (ah, il y a des chances hihi) il va encore falloir plusieurs chapitres pour le savoir ;)
ohlala les fautes bêtes d'inattention mdr j'étais tellement pressée par peur que le site me déconnecte encore, merci!
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