Dernier champignon

Par tiyphe
Notes de l’auteur : Bon je me suis encore laissée embarquer par cette histoire complètement loufoque que j'ai imaginé ce matin en faisant mon jogging xD

Je fais mon jogging du dimanche matin. C’est plutôt rare que j’aille courir comme ça dans les rues de Paris aussi tôt et ce jour-là. Mais je ne sais pas, j’ai eu une sorte d’envie ou d’illumination, je ne saurai dire. Tout en allongeant mes foulées, j’essaie de me souvenir. Ce n’est clairement pas pour perdre du poids, déjà que j’ai du mal à en prendre. Peut-être que j’ai décidé de me muscler, faute de graisse. Il fait assez frais dehors, on est quel mois déjà ? Novembre ? Je voulais prendre l’air alors, ça m’arrive.

J’ai l’impression que ça fait une éternité que je cours. Je me sens essoufflée, mais je ne m’arrête pas pour autant. Si j’ai décidé d’aller me dépenser, c’est qu’il y a forcément une bonne raison et ma courte mémoire ne doit pas impacter ce moment de bonne volonté. Tiens, c’est amusant, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ce couple de vieux sur ce même banc et pas qu’une fois. Ils me sourient et semblent m’encourager. Je leur réponds d’un petit signe de la main et me retrouve face à la tour Eiffel.

Mais qu’est-ce que je fous au Champ-de-Mars ? C’est à des kilomètres de chez moi ! Je n’ai pas pu courir autant, j’en suis incapable. Je regarde mon téléphone, il doit être super tard. 11h80. Je ralentis un peu avant de m’arrêter devant l’immense structure métallique. Je crois que ça me revient. Je voulais voir la tour Eiffel à l’aube. Il paraît qu’elle s’illumine avec les rayons du soleil, c’est Mina qui m’a vendu ça l’autre soir. 

Sauf que je suis complètement à la bourre. L’aube c’était il y a environ trois heures. Je me sens un peu perdue et décide de reprendre ma course. J’ai faim. En même temps, s’il est presque midi. Je ne me souviens plus trop ce que j’ai mangé ce matin. J’ai dû manger quand même, sinon je ne tiendrai pas, ce n’est pas possible.

Je repasse une nouvelle fois devant les petits vieux qui m’encouragent vaillamment. Ça fait combien de fois que je passe devant eux ? Je me rends assez vite compte que je fais des tours du Champ-de-Mars, ce qui ne me ramène pas vraiment chez moi. De toute façon, j’ai faim. Il faut que j’aille m’acheter quelque chose. Un poulet rôti. J’ai envie d’un poulet rôti, là. Je pourrai le manger entier. De toute façon, ce n’est pas comme si ça me ferait prendre du poids.

Je n’ai pas déjà pensé à ça ? Je ne me rappelle plus. Tiens, encore les petits vieux. « Allez mademoiselle ! Vous en êtes à votre quatorzième tour, nous comptons. » Ça m’a coupée dans mon élan. Je me suis vautrée de tout mon long, laissant quelques bouts de moi dans le gravier. Un homme me dépasse la tête haute, il fait un petit tour sur lui-même avant de revenir à ma hauteur sans s’arrêter de courir. 

Tout en faisant du sur place, il me demande alors si je vais bien. Il me faut quelques instants pour lui répondre que c’est juste une égratignure sur ma main, ça ira, merci. Il repart avec une foulée de pro, je serai presque jalouse. Je me relève, les petits vieux n’ont pas bougé de leur banc, mais semblent inquiets. Je les rassure en me remettant à courir, sauf que ça fait mal alors je décide de me poser plus loin hors de leur champ de vision.

Quatorze tours. C’est quoi ce délire ? Je regarde de nouveau mon téléphone. 25h80. Quoi ? Mais ce n’est pas possible, il n’y a que 24 heures dans une journée ! Je cligne des yeux et retourne mon téléphone. Ah ! 08h25, ça me paraît plus logique tout de suite. Je lève la tête vers la Dame de Fer. Le soleil s’est levé il y a bien quelques minutes finalement. Mais Mina m’a menti. Elle ne brille pas ou je ne sais pas quoi.

Tout ça pour rien. Bon, j’ai toujours faim. Je décide donc de me lancer à la conquête d’un poulet. Un dimanche à Paris, il doit bien y avoir une rôtisserie ouverte quelque part. Je me sens bien, je passe sous la tour Eiffel et me dirige vers les quais de la Seine. Le vent frais me chatouille la nuque ou bien ce sont mes cheveux qui chatouillent le vent, mais en tout cas c’est agréable. Je me sens pousser des ailes, tellement mon objectif m’enivre. Un poulet rôti, j’en bave d’avance. Et c’est à ce moment-là que je lâche le pire juron sur Terre : « Sacrebleu ! »

Dans mon dos : deux immenses ailes de dragon ont poussé. J’ai l’impression d’être dans Game of Thrones. Oh oui, Daenerys, chevauche-moi ! Hein ? Quoi ? Je tourne sur moi-même pour pouvoir les observer. Elles sont magnifiques, incroyables. Je manque de renverser un passant beaucoup trop occupé par son écran de téléphone. Ah ! La technologie, voyez ce que ça vous fait louper ! J’ai envie de m’envoler. 

Je suis sur les quais, il y a de la place alors je m’élance. La piste de décollage est dégagée, je me remets à courir. C’était un échauffement mes quatorze tours, je comprends mieux maintenant. Je déploie les membranes mauves et je sautille sur place. Il ne se passe pas grand-chose jusqu’au moment où j’entends un immense « BAM ». Le bruit sourd est suivi d’une puissante douleur sur mon front, puis mes fesses. Je regarde qui s’est interposé à mon envol.

« Qui est le con qui a osé mettre cinq panneaux “Céder le passage” ici ? », je hurle. Nan, mais sérieusement, un ça aurait suffi. Quelqu’un avait clairement envie que je ne puisse pas décoller. Je me masse le front. Quel mal de chien. Tiens, je n’avais pas dit cinq poteaux ? Il n’en reste plus que trois. M’aurait-on entendu ? Ah voilà, un me paraît bien plus raisonnable. Je remercie la personne invisible qui me permet alors de passer cet obstacle avec plus de facilité.

Je me relève en ne sachant qui de mes fesses ou de mon front est le plus douloureux et je contourne le responsable de ces élancements désagréables. Je roule mes épaules et décide de recommencer l’exercice de l’envol. Sauf que mes ailes ont disparu. Je ne peux alors empêcher les larmes de s’écouler sur mes joues. Comment ont-elles pu se volatiliser ? Si je puis dire. Ma blague est tellement de mauvais goût que j’éclate en sanglots.

J’ai faim, j’ai mal à la main, au front, aux fesses et un peu aux jambes aussi d’avoir fait toutes ces bornes. Et pour quoi ? Je ne sais même plus. Le poulet rôti s’est-il lui aussi envolé ? J’ai maintenant le nez qui coule à force de pleurer. Je cherche un mouchoir et tout ce que je trouve dans mes poches c’est un ticket de caisse, une carte d’identité, un billet de 10 € et mon portable. Je n’ai même pas ma CB avec moi ni mon pass Navigo. Super. 

Je ne vais pas me moucher avec un ticket de caisse quand même. Je regarde le billet, ça n’a pas l’air confortable non plus. Bon bah, technique du cycliste. Je vérifie que personne ne me regarde parce que c’est un peu dégueu et souffle au pied d’un arbre qui n’a pas trop l’air de vouloir grossir lui non plus. Après mon crime, je lui tapote le tronc en lui confiant « Je sais ce que c’est, mon pote, je sais ce que c’est. »

Puis je reprends ma course. Je fais mon jogging du dimanche matin. C’est plutôt rare que j’aille courir comme ça dans les rues de Paris aussi tôt et ce jour-là. Mais je ne sais pas, j’ai eu une sorte d’envie ou d’illumination, je ne saurai dire. La soif me prend lorsque je passe près d’un café. Et si je m’arrêtais prendre un petit déjeuner. Oh ! Ils proposent des brunchs à 28 €. C’est pas cher, si ? Je ne fais pas assez de brunchs pour savoir le prix que ça coûte.

Mais je ne vais pas bruncher toute seule quand même. C’est un repas qui se partage. Je décide alors d’appeler Mina. Je lui en veux pour un truc d’aube et d’illuminations, mais comme ça n’a aucun sens dans ma tête, je me dis que ça ne doit pas être important. Je prends mon téléphone. Ah ! Je n’avais pas vu. Mina a essayé de m’appeler quinze fois. Guillaume douze et Brice une fois seulement. Je suis presque un peu déçue que mes frères ne soient pas inquiets au même niveau.

Bon après, c’est vrai que je suis plus proche de Guillaume comme il sort avec ma meilleure amie. Mais bon Brice, quand même quoi. Ah tiens, Mina me rappelle encore. Ça va ajouter un chiffre sur la petite notification, c’est rigolo. Je laisse sonner en regardant le prénom Mina. On dirait qu’il bouge. Les lettres se transforment en son visage. Elle a l’air en colère. Ça me fait peur alors je tapote son visage de mon doigt.

« Julie ? Julie, est-ce que tout va bien ? »

Oh bah son vrai visage est apparu et elle n’a pas l’air en colère. Elle a peur ? Elle est inquiète ?

« Coucou Mina ! Est-ce que tu veux aller bruncher avec moi ? J’ai faim, je viens de courir au Champ-de-Mars ! »

Toute contente de moi, je lui raconte que j’ai eu des ailes pendant pas longtemps, que des petits vieux m’ont regardé courir sur un banc, qu’un homme m’a bousculée en faisant du sur place et que le vent, ça chatouille drôlement les panneaux « Céder le passage ». À cet instant, je vois mon frère Guillaume qui apparaît sur l’écran et il éclate de rire.

« On vient te chercher Julie, reste où tu es. »

Moi, ce que je retiens, c’est qu’ils viennent bruncher avec moi. Alors je suis contente. Mina me demande si ça va et me dit que j’ai une jolie bosse sur le front. Guillaume me parle de Brice, mais je ne comprends pas trop ce qu’il me dit. Apparemment, il est dehors et il faut que je l’appelle. Je ronchonne me rappelant le pauvre « 1 appel manqué » après avoir raccroché. Bon, c’est mon petit frère. Je suis responsable de lui.

On a tous les trois deux ans d’écart et Guillaume est le plus grand avec 27 bougies au compteur. D’ailleurs, ce n’était pas hier son anniversaire ? Pendant que je m’assois sur un banc face à la Seine, j’ai un éclair de souvenirs. Quand je dis éclair, c’est parce qu’en plus de retrouver une partie de ma mémoire, j’ai eu l’impression d’être frappée par la foudre. Je ne sais pas si c’est la bosse sur mon front, la soif ou autre chose qui me donne une migraine pareille, mais c’est pas agréable du tout.

Je ferme les yeux et analyse la situation. Mes paumes fraîches sur le front me font du bien. Enfin seulement une, l’autre ressemble au Champ-de-Mars, le lendemain du 14 juillet. Elle est défoncée quoi. Y a des bouts de peau au garde-à-vous, du sang qui a séché en engluant des petits graviers et de la poussière. Un régal.

Je m’excuse auprès du buisson que je viens de baptiser avec un rejet de ? Ah non, ne pas regarder le vomi, c’est pire. Déjà l’odeur. Je m’éloigne un peu. Je n’ai plus envie de courir ou de m’envoler ou de manger un brunch. Hier, on a fêté les 27 ans de Guillaume en petit comité. Mina, Brice et moi en plus de la star. C’est tout. Je me souviens.

On voulait tester quelque chose, mais je ne sais plus quoi. C’était après le voyage de Brice. Il est revenu tout content d’où déjà ? Ah oui ! Brice, je dois l’appeler. Ça sonne une fois avant de décrocher.

« Julie ? Est-ce que tout va bien ? Où es-tu ? »

Pourquoi tout le monde s’inquiète comme ça ?

« Tu ne m’as appelée qu’une fois ! » 

Je me mets alors à pleurer au bout du fil. Je n’entends plus mon petit frère. Il a raccroché ? Il en a tant que ça rien à faire de moi ? Je murmure son nom, incapable de savoir s’il est encore là ou non.

« Julie, je t’aime, envoie-moi ta position que je vienne te retrouver. Je suis au Champ-de-Mars. »

Je me suis alors mise à rigoler et à lui raconter mon footing autour d’un banc de petits vieux. J’ai parlé d’un homme qui me regardait courir alors qu’il avait des ailes de dragons et je lui ai appris que bruncher sur un panneau « Céder le passage », ce n’est pas possible. Après je me souviens du pauvre arbre qui ne grossit pas et je me remets à pleurer.

« Ta position, Julie. Concentre-toi s’il te plait. »

Je ne sais pas comment, j’arrive à envoyer ma position. Sauf que je le fais sur la conversation qu’on a avec les parents. Bon, au moins, ils sauront où je suis si jamais ça les intéresse. Je vois des messages défiler, mais ça va trop vite pour mes yeux. Je suis fatiguée. Une phrase de Guillaume me revient « On vient te chercher Julie, reste où tu es. » Alors je m’endors sur mon banc, non loin de mon vomi odorant en rêvant de poulets rôtis aux ailes de dragons.

C’est une main sur mon épaule qui me réveille. Je vois Brice, Mina et Guillaume devant moi. Ils n’ont pas fière allure. Leurs yeux sont cernés et leurs traits tirés. J’essuie un filet de bave tandis qu’ils me prennent dans leurs bras.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Je ne suis pas habituée à autant d’affection. Je panique. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose de grave ? Mina s’assoit à côté de moi et Guillaume examine mes blessures. Il est infirmier. Il semble inquiet pour mon front et me parle de désinfecter ma main et mes jambes. Je m’étonne. Qu’est-ce qu’elles ont mes jambes ? Elles ne sont pas rasées ? Et alors ? Je les observe, mes jambes. Leurs genoux sont écorchés et les tibias ont été griffés par un animal ou des ronces, je ne sais plus trop.

« Viens, on te ramène à la maison. »

Dans la voiture, Brice s’est mis derrière avec moi. Il a la tête baissée et un air coupable. Je demande alors à tout le monde une seconde fois « Qu’est-ce qu’il y a ? » Ils me font peur à force. C’est les parents ? Mamie Berto ? Le chat ? Non, pitié, pas le chat, hein ?

« Le chat va bien. », me glisse Mina qui est au volant.

Elle a peut-être choppé le don de lire dans les pensées ou alors j’ai dû le dire à voix haute. Dans tous les cas, je suis un peu rassurée. Brice se tourne d’un coup vers moi et ses yeux sont brillants.

« Je suis vraiment désolée, Julie. Je ne pensais pas que ça irait aussi loin. »

Mais de quoi parle-t-il ? Ma tête doit être bizarre parce qu’il tente de se justifier.

« J’ai tenté un nouveau produit. J’en avais déjà pris avec mes potes et comme Guillaume connaissait aussi, on pensait que ça se passerait bien. »

« Personnellement, je n’ai eu que quelques hallucinations et après une nuit de sommeil, plus rien. », explique Mina.

« Oui, en général les petites doses ne font pas plus d’effets que ça. Il faut juste faire attention. On était deux à connaître les effets, on pensait que ça se passerait bien. »

Ils discutent tous les trois comme si je savais de quoi ils causent. Je ne comprends rien. Des hallucinations ? Brice précise face à mon désarroi. 

« J’ai ramené des champignons des Pays-Bas. C’était le cadeau de Guillaume. »

« Brice et moi étions les chaperons comme vous les filles, vous n’aviez jamais testé. Donc on en a pris, mais moins pour gérer s’il y a un souci. »

« Sauf qu’il y a eu un souci et tes frères n’ont rien géré du tout. » 

Et là, ils me racontent que j’ai fini la boîte de champi hallu en mangeant ça comme des chips alors que Brice comptait garder son stock pour plusieurs soirées. Sauf que mes deux adorables frangins étaient concentrés sur une partie de jeux vidéo tandis que Mina faisait l’inventaire de son sac à main. Je suis d’ailleurs partie avec sa carte d’identité, un billet de 10 € et le ticket de caisse pour échanger l’écharpe moche que lui a offerte sa tante. Je mets mes mains dans mes poches et retrouve ces merveilleux objets que je lui rends tout en étant fière de moi de n’avoir rien jeté ou utilisé pour me moucher.

Brice continue l’histoire. Quand Mina a fini son catalogue de cartes de fidélité, elle a commencé à se déshabiller et a demandé à Guillaume de la retrouver dans leur chambre. Ce que ce dernier a bien évidemment fait. Apparemment, c’était une expérience de sexe très intéressante et imaginative. Je demande à Mina de me résumer ça plus tard, quand j’aurai oublié que l’homme qui a partagé ces ébats est mon grand frère. C’est assez frustrant parce que j’adore que ma meilleure amie me raconte tout, mais ça me dégoûte de tout savoir sur la vie sexuelle de mon bro.

Bref, Brice n’était bien sûr pas invité alors il a voulu savoir si je m’en sortais avec les hallucinations de dragons et marcheurs blancs. Sauf que je n’étais plus devant le poster de Game of Thrones dans les toilettes. Je n’étais plus dans l’appartement du tout. Alors, Brice est parti à ma recherche, sans son portable. Ce qui explique le peu d’appels. La suite on la connaît.

Je suis allée faire mon jogging un dimanche matin, ce qui est plutôt rare. Je n’ai pas eu une sorte d’envie ou d’illumination, j’étais juste décidée à aller voir la tour Eiffel à l’aube à cause d’une hallucination de Mina. J’ai fait quatorze tours du Champ-de-Mars devant un couple de petits vieux assis sur un banc, parce qu’on m’a dit que courir c’est bon pour la santé. Je me suis étalée devant un beau mec, j’ai mangé un poteau, mais pas de brunch ni de poulet rôti et j’ai tenté de m’envoler.

Heureusement que Guillaume n’habite pas si loin de la tour Eiffel, parce que si j’avais fait le trajet depuis chez moi, je serais encore en train de longer la Seine au sud de Paris à l’heure qu’il est. Finalement, ils m’ont retrouvée et je n’ai rien de grave. Tout ce que je retiens c’est que c’était mon premier et dernier champignon hallucinogène. J’ai trop d’imagination pour ces choses-là. Et puis les drogues c’est mal. « Sinon, Guillaume a préparé un poulet rôti. », me sourit Brice en me serrant la main.

***

/!\ La consommation de drogue est dangeureux pour la santé ! /!\

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SweetPeace
Posté le 08/04/2024
Hello, ça faisait longtemps
J'ai tellement ri en lisant ce texte, merci pour ça.
Je te reconnais bien là dans ta folie et ton humour de répétition ;)
Ce texte est dingue !
charleaute.c
Posté le 29/01/2021
Tiyphe,
Quel récit fou et très amusant !
Beaucoup de plaisir à parcourir ces lignes, j’ai beaucoup aimé les descriptions, le rappel d’actions et la reprise de détails.
tiyphe
Posté le 29/01/2021
Coucou Cha !
Merci beaucoup pour ta venue <3
J'en ai profité pour relire ce texte ahah il m'éclate toujours autant x)
Merci :DD <3
Palli-Palli
Posté le 02/12/2020
Effectivement vaut mieux que ce soit le dernier, ce champignon! J'ai deviné rapidement quelle était l'arme du crime, mais c'était quand même délicieux d'observer Julie surexcitée à travers Paris. Chapitre hilarant et très bien mené, au passage : )
tiyphe
Posté le 03/12/2020
Salut Palli-Palli !
Ahah oui la chute est assez prévisible, mais je me suis bien éclatée à l'écrire tout de même xDD
Merci beaucoup pour ton commentaire :3
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