Les livres sont des étoiles dans le ciel de notre esprit. Ils illuminent ou assombrissent des choses en nous. Ils sont chacun une âme qui brille de mille et une émotions. Ils voyagent en nous, trouvent un chemin jusqu'à notre coeur - ou pas - l'ouvrent en deux, s'accrochent et y déposent leur empreinte, puis se dissipent lentement de notre mémoire. Mais leur empreinte ne cessera jamais de faire vibrer notre imagination, pour que nous aussi, un jour, en fabriquons un.
Décidément, les Histoires d'or permettent de se frayer un chemin de traverse dans des textes dont je ne soupçonnais même pas l'existence !
J'aime bien l'idée du "cahier de pensées" (le titre est bien trouvé). Je me demande si ces réflexions naissent parce que tu te penches sur ton cahier, ou si elles pré-existent à l'écriture. Et aussi, est-ce que le fait de les coucher sur papier te permet de les approfondir (souvent, trouver les bons mots aide à baliser ses propres impressions) ?
Autre question : dans la première "pensée", pourquoi "imprévoyable" et non "imprévisible" ?
A bientôt !
Je ne sais pas si j'ai bien compris ton interrogation mais je vais essayer d'y répondre le mieux possible. En général, ces réflexions m'apparaissent au beau milieu de nulle part, souvent quand je n'ai pas de quoi noter, au beau milieu d'association d'idées incongrues (c'est génial les associations d'idées xD). D'une ébauche vague et éphémère, j'essaie de les ancrer dans la mémoire (de les comprendre) et je les écris quelque part dès que j'en ai l'occasion. Ce cahier n'existerait pas sans PA, car sans je ne prendrais pas la peine de les développer. Je finirais par oublier ces réflexions, griffonnées sur un bout de papier volant entre la liste de course et les exos de mathématiques, ahaha.
Je ne trouve jamais les bons mots quand je décide de développer une idée si je ne retrouve pas la fibre, le pourquoi je l'ai pensée. L'écriture, parfois, casse le flux d'idées continuel qui traverse mon cerveau. Et parfois, au contraire, c'est l'écrit qui va me guider vers une nouvelle réflexion, plus juste et complète à partir d'une idée, née au coin de la rue, comme un petit pissenlit.
Sur PA, je poste souvent des phrases courtes que je n'ai pas eu le temps de développer à l'écrit et qui ne peuvent pas (toutes) l'être sans devenir "infidèles" au raisonnement de base qui les avait fait germer. Par oubli ou par manque de temps. Si je les développe, je tisserais une autre version de l'idée, pas forcément celle qui me tenait à cœur. L'écriture plus approfondie en gâcherait la spontanéité.
Pour répondre à la dernière question. Je pensais qu'"imprévoyable" était LE mot sans penser une seule seconde à "imprévisible". xD En réalisant l'existence d"imprévisible", je me suis dit que j'avais fait une faute de français courante comme "ça pleut" ou "vous étez" xD Je ne le trouve pas dans le dictionnaire papier mais les dictionnaires de Google me disent que c'est un mot vieilli ! Quand bien même, je trouve "imprévoyable" plus percutant, familier et drôle. Pas vous ? x)
Merci pour ton passage et ton commentaire <3
A bientôt ^^
Je continue ma lecture !
Au plaisir,
AGL
Merci pour ton passage ici et tes commentaires :)
100 % sur la même longueur d'onde, c'est à dire lumière, c'est à dire voyant la même lumière (ou peut-être ombre) que tu évoques et qui nous ouvre tant de portes. Il suffit de quelques pages et on est transportés ailleurs ...
Lumière, c'est aussi une particule ... une âme ?
Merci pour cet instant de poésie.
Ecrire et lire. Vivre et se nourrir.
De la naissance à la mort.
Ces parallèles, écriture/vie et lecture/nourriture sont intéressants ^^
Je sait que ce n'est pas évident pour tout le monde. Même pour moi.
Je relis ce recueil dans son intégralité et je me rends compte qu'il n'y a pas mieux comme petites douceurs du soir... <3 Bien que très complexes, tes réflexions, posées ici, sonnent légères. C'est très agréable en fait, on dirait une suave brise qui, nous rafraichissant, nous berçant, nous fait également intensément réfléchir. Et sourire, parfois.
Tes mots sont quelquefois un peu bancals, à reformuler s'ils se trouvaient dans un roman, mais au sein de ce recueil, ils sont si parfaits dans leur imperfection que c'en devient émouvant.
Ils sont de velours, à mon avis. Un velours tout doux de plaid dans lequel on aime bien s'envelopper, car c'est réconfortant.
C'est merveilleux de pouvoir faire ressentir à ton lecteur de si intenses flots de sensations !
Je m'arrête là pour commenter car je trouve cette "réflexion" -ci - Cœur Livresque - particulièrement poétique, légère (encore et toujours ! <3) et absolument étoilée. (c'est le cas de le dire ;)) Oui, tu as raison, les livres sont des étoiles. Ou plus exactement, les MOTS sont des étoiles ; et les livres un ciel.
Et créer, remplir des ciels, quoi de plus plaisant et magnifique dans la vie ? Ecrire est vraiment une richesse <3 Pleins de papillons de reconnaissances pour tes clarifications d'esprit <3
Bonnes inspirations !
Pluma.
Ton commentaire me fait trèèèès plaisir ! tes compliments me vont droit au coeur... Je suis contente que ce recueil te plaise. <3 Oui, la maladresse, c'est un peu l'une de mes spécialités... haha. (et le pire c'est que je ne la vois même paaaaas se glisser partout dans mes textes... snif. Elle est sournoise, la vilaine. XD) Mais bon, si la maladresse peut parfois se montrer une qualité, tout va bien ^^
Oui, j'aime bien ce que tu dis, les livres sont un ciel, et les mots des étoiles. J'approuve aussi beaucoup ta philosophie sur les livres qui sont des bouts d'âmes, des enfants <3 J'adore ! C'est très beau aussi, je trouve... ;-)
A très vite !
PS : Je suis en train de lire "La Bouteille", ton avant-dernier chapitre ! Je vais poster de beaux commentaires à la fin de l'épilogue. Un avis quand on a lu toute la fin, je pense, sera plus constructif qu'un avis chapitre après chapitre si on a pas lu l'action en son intégralité, si tu vois ce que je veux dire <3
Pitites coquilles, il n'y a pas de s à chacun et à mille ;p
C'est court et facile à lire, tout en faisant rêver, merci pour cette belle lecture, au plaisir de te lire !
Fy