Cliché ou pas ... la plage ?

Par So_ô
Notes de l’auteur : (Attention texte à contenu explicite).
Prose poétique et sensuelle, destinée à la base à être lue à un public féminin.
Je ne sais pas trop comment qualifié cet écrit.
Je vous en souhaite en tout cas une belle découverte.
N'hésitez pas à me laisser un commentaire. Les retours sont toujours précieux !

Je t’invite à un voyage…
Sensoriel, tu le devines…
Mais pas seulement.

Un voyage, un vrai …

Un instant où tes sens se mobilisent à la découverte d’un endroit nouveau.
Dé - pay - sement.
Tu verras. Je ne te mens pas.

Installe-toi.
Confortablement.
Comme tu as déjà pu le faire …
Lors de l’une ou l’autre séance de méditation …
Ou, comme au contraire, tu n’as peut-être jamais le temps de le faire …

À moins que tu ne le prennes pas, le temps.

Sourire
C’est sûrement plus motivant…
Avec du plaisir à la clef …
Sourire

Tu as raison … il faut se faire plaisir dans la vie …

BAH ! Trêves de papotages.
Partons nous évader dans des contrées lointaines.

Son de la plage.

Sourire.

Cliché la plage, n’est-ce pas ?
Cliché, je te l’accorde …
Tout comme la chaleur.
Ou comme encore les vagues …le flux, le reflux qui te bercent à leur façon…
C’est cliché, mais qu’est-ce que c’est bon !

Tu les entends, d’ailleurs, les vagues ?
Et la chaleur ?
Tu la sens ? La chaleur ?
Elle est une caresse sur ta peau dénudée.
Une caresse envoûtante, une chaude étreinte. Puissante et bonne.
Il fait bon …

Tu es calme, tu te sens bien.
Les yeux clos, le corps exposé aux rayons du soleil et à la brise marine …
Tu enfonces délicatement la pointe de tes pieds dans le sable fin et chaud,
Tu fais de même avec tes mains.
Tu joues avec le sable.
Tu plonges tes doigts dedans,
Tu serres le sable qui remplit ta main,
Tu serres fort, tu l’emprisonnes un instant…
Doux sentiment de possession

Puis, tu relâches l’étreinte et s’écoule entre tes doigts la poudre fine, tiède, un peu amalgamée par endroits par la chaleur que dégage ton corps.

Tu répètes l’opération.
Tu ne savais pas que le contact du sable générait cette sensation…
Encore moins qu’inconsciemment, elle t’insuffle de l’envie …

Le désir n’est pas une contre-indication au repos … que du contraire.

Soudain, ton mouvement est arrêté par une sensation nouvelle.
Une caresse d’un tout autre genre …

Une caresse sur ton ventre nu.
Tu t’arrêtes de respirer.
Tu retiens ton souffle.
Mais tu n’ouvres pas les yeux.
Comme si tu voulais rester cachée derrière tes paupières closes …
Et assister en silence à cette scène inattendue…
Comme si condamner un sens sublimait les autres …
Et puis, ce serait fâcheux : tomber nez à nez avec un vilain garçon.
Tu préfères donc imaginer…

Après quelques secondes, d’une caresse à peine réelle …
Une autre caresse.
De ton nombril vers ton plexus …
L’affaire de quelques doigts qui effleurent délicatement la peau.
Cette fois, tu ne t’arrêtes pas de respirer.
Ton torse se bombe légèrement,
C’est presque imperceptible,
Comme si ta peau suivait cette main dans une tentative de fixer le mouvement dans le temps.
Tu laisses échapper un soupir …
Alors que tu voudrais gémir « encore »
Et tu te mords la lèvre…
(Il n’y a peut-être pas que des « encore » que tu aimerais soupirer)
Mais il est encore trop tôt.
Une caresse est déjà pleine de promesses et tu aimes te laisser désirer …

Une surface douce, et charnue se pose alors sur tes lèvres chaudes.
D’autres lèvres.
Un baiser lent, sensuel, à peine posé, et légèrement salé …
Ça aussi, c’est cliché, mais qu’est-ce qu’on s’en fiche !

Un baiser
Mais au fait ? Sont-ce des lèvres d’homme ?
C’est un baiser comme beaucoup, à la saveur d’inconnu.
Ça change tout : l'inconnu.
Des lèvres qui se posent.
Doucement.

Sensation de velours, qui déclenche le plus pur des désirs : celui qui se pose dans le bas du dos pour aller se loger entre tes cuisses …

A l’endroit exact où tu aimerais être touchée.

Le plus pur des désirs,

Celui qui commande le corps.

Tu les écartes d’ailleurs un petit peu, tes cuisses.
C’est imperceptible mais toi tu le sens.
Tu enfonces ton pied dans le sable comme pour justifier ce mouvement invitant.

Les lèvres inconnues, salées, velours, se posent et se reposent sur les tiennes.
Il y a quelque chose de plus dans la lenteur.
Et la seule sensation des lèvres ne te suffit plus pour nourrir le désir.
Il te faut plus.
Plus de saveurs, plus de sensations.
Tes lèvres brûlantes et entrouvertes cherchent le contact.
Ses lèvres à lui ? Sa langue à elle ? …
On s’en fiche pourvu que ça excite …
Doucement, tu déplaces ta main jusqu’à ta hanche.
Tu y poses le bout de tes doigts.
Tu les fais glisser sur ta peau jusqu’à ton aine …
A l’endroit précis où une main s’empare de la tienne.

Tu es toujours incertaine : est-ce un homme, est-ce une femme ?
Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche !
La main est presque douce,
Elle se pose sur la tienne.

C’est une invitation à l’abandon.
Elle te guide dans le lâcher-prise.
Et c’est alors que tu laches prise.
À partir de ce contact là, le moindre geste a une tout autre saveur.
Tu veux continuer de monter. En plaisir. En désir. 
Tu veux qu’on te prenne,
Sentir le plaisir entrer dans ton corps quelque soit le moyen.
Ça tombe bien, c’est ce qui se passe.
Les lèvres de l’inconnu bataillent à présent avec les tiennes,
Vos langues se caressent,
Se cherchent,
Vite du contact, encore, encore, le désir se mêle au plaisir, tu en veux plus, l’inconnu t’en donne plus.
La main de l’inconnu a guidé la tienne jusqu’à ton intimité.
Tu y as glissé ton doigt.
Timidement d’abord…
Mais tu as vite abandonné les manières de débutante.
Ton doigt à présent est bien enfoncé dans ton intimité,
La main de l’inconnu enveloppe la tienne et lui impose un rythme sec et soutenu.
Tu as dû poser ton autre main quelque part sur ton corps, pourvu que ça fasse du bien.
Tu passes de tes seins à la main de l’inconnu qu’à présent tu griffes.
Comme pour lui dire.
Maintenant.
Possède-moi MAINTENANT.
C’est ce qui se passe.
L’inconnu prend alors tes poignets,
Les remonte de part et d’autre de tes épaules,
Les maintient avec une force sensuelle sur le sable.
Tu t’y enfonces d’ailleurs légèrement.
Tu t’accroches à deux poignées de cette matière douce, chaude, maléable…
Pendant ce temps l’inconnu se pose entre tes jambes.
Tu les écartes, tu ne veux qu’une chose à présent, « prends-moi bordel » signifieraient tes soupirs.
Tu la sens enfin, sa bite, chaude, douce.
Il l’a d'abord prise dans sa main,
Il l’a approchée à l’entrée de ta chatte chaude et ruisselante.
Puis, d’un coup sec, il est rentré.
Tu te sens soudainement possédée
Tu le laisses qu’il te remplisse, qu’il te pénètre bien jusqu’au fond,
Que tu ressentes chaque portion de son membre dressé, chaud et dur.
Puis, tu laches tout reste de résistance,

Tu te laisses aller, tu te laisses aller ...

Tu gémis, et tu soupires, ta voix se mêle au flux et au reflux sonore des vagues ...

Elles aussi frappent et tappent contre le sable humide et chaud.


Et puis ...

Enfin l'orgasme.

Le râle du mâle résonne dans ton corps tout entier.

Ton cri à toi brise le murmure de la mer.

Durant un instant, il n'y a plus que le battement de deux coeurs en cavale,

Deux respirations saccadées par le plaisir intense,

Tu n'ouvres pas les yeux.

Comme si condamner un sens sublimait les autres …


Puis, petit à petit, tout revient à la normale.
Le murmure de la mer,
Les mouettes, de temps en temps,
Tes pieds dans le sable, tes mains sur le sable ...
Elles ont laché leur emprise.

Tout redevient calme et sérénité
Si ce n'est cette promesse ...
Murmurée à peine dans le creu de ton oreille ...
« Je reviendrai »
Une voix masculine, murmurée, presque douce ...
Si ce n'est qu'elle t'excite au plus profond de toi.

L'inconnu se retire alors.
Il effleure de ses lèvres les tiennes.
Il se lève.
Il reste un instant debout au-dessus de ton corps couché.

C'est là où tu ouvres les yeux.
Sa silouhette t'apparait dans le halo du soleil brillant ...
Si bien que tu ne distingues qu'une silhouette.

Tu refermes les yeux, éblouie par le soleil.
Quand tu les ouvre à nouveau.
Il est déjà trop tard.

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Ella Palace
Posté le 27/07/2021
Bonjour So ô,

Un début qui interpelle le lecteur, une promesse, une invitation. Cela rend curieux, cela fait sourire car… tiens tiens, où va-t-on ?
C’est une belle idée je trouve, ce voyage sensoriel. Ca change aussi, de ce qu’on « trouve » à lire, la plupart du temps. J’aime ! Ceci dit, je me permets de t’inviter, à mon tour 😉, à retravailler ton texte car cela ne fonctionne pas bien, à mon humble avis… Je ne dis pas que cela ne ferait aucun effet sur personne mais si tu souhaites atteindre un maximum de « satisfaites » mdr, je pense qu’il faut revoir tout ceci…

Mes remarques :

-« Tu as raison … il faut se faire plaisir dans la vie … », tu réponds comme si le lecteur avait dit quelque chose, comme si tu devinais. Cette phrase me dérange un peu. J’aurais préféré, à la limite : « Il faut se faire plaisir dans la vie », sans plus. Mais c’est certainement juste une question d’appréciation personnelle.
-« Tu plonges tes doigts dedans », tu y plonges tes doigts ?
-« Tu serres le sable qui remplit ta main, Tu serres fort, tu l’emprisonnes un instant », ici la redondance de « serres » me sembles inutile.
-« amalgamée par endroits par la chaleur que dégage ton corps », un peu de lourdeur avec les deux « par », je retirerais « par endroits ».
-« Et puis, ce serait fâcheux : tomber nez à nez avec un vilain garçon. Tu préfères donc imaginer… », si tu veux procéder comme une séance de relaxation, il ne faut pas suggérer la moindre image négative. Je t’invite à supprimer cette partie car ça casse le mouvement et c’est contre-productif.
-« Et tu te mords la lèvre », peut-être retirer le « et » et ajouter « inférieure » ?
-« Sensation de velours, qui déclenche le plus pur des désirs : celui qui se pose dans le bas du dos pour aller se loger entre tes cuisses », le rythme s’accélère beaucoup trop vite. On passe d’un léger baiser aux cuisses qui vont s’ouvrir. Euh… il est vrai que parfois cela suffit à produire cela mais j’espère que la demoiselle a plus d’expérience que ça et d’exigences surtout… Ca me dérange un peu cette image d’un léger baiser INCONNU tel une clé qui ouvrirait la porte vers le sexe… Si on aime la personne, ok mais là c’est trop.
-Le terme « sensation » revient beaucoup trop. C’est donc un peu lourd.
-« Tu es toujours incertaine : est-ce un homme, est-ce une femme ? Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche ! », redondance, à mon sens, inutile et lourde du « qu’est-ce qu’on s’en fiche ».
-« Tu veux continuer de monter. En plaisir. En désir. Tu veux qu’on te prenne », comme déjà dit, ça va trop vite…
-« Vos langues se caressent, Se cherchent », ici, il vaudrait peut-être commencer par le verbe « chercher » avant « caresser », un peu plus logique lol. Et redondance de « caresse » qui revient trop, « s’entrelacent » peut-être ?
-« Vite du contact, encore, encore, le désir se mêle au plaisir, tu en veux plus, l’inconnu t’en donne plus », peut-être ajouter un « et » avant « l’inconnu » ?
-« La main de l’inconnu a guidé la tienne jusqu’à ton intimité. Tu y as glissé ton doigt. Timidement d’abord… », beaucoup, beaucoup trop vite et donc un grand manque de crescendo, d’envie, de désir… J’aurais déjà dit « basta », depuis longtemps. Serais-tu pressée ??? lol 😉
-« Comme pour lui dire. Maintenant. Possède-moi MAINTENANT », deux points « : » après dire et ensuite la phrase.
-« Tu t’accroches à deux poignées de cette matière douce, chaude, malléable », je ne comprends pas.
-« Tu la sens enfin, sa bite, chaude, douce. Il l’a d'abord prise dans sa main, Il l’a approchée à l’entrée de ta chatte chaude et ruisselante. Puis, d’un coup sec, il est rentré », tu passes d’un langage doux à un langage trop hot beaucoup trop vite encore… Il faut de la transition et elle passe par une série d’actions y compris sexuelles où on utilise des termes plus poétiques, l’histoire de faire monter l’excitation à un point où on peut passer à un langage plus cru. Aussi, le désir est loin d’être assez important pour qu’il puisse « entrer sec », comme tu dis… Et le fait que ce soit un inconnu qui fasse cela, de cette manière, me dérange…
-« Tu le laisses qu’il te remplisse, qu’il te pénètre bien jusqu’au fond, Que tu ressentes chaque portion de son membre dressé, chaud et dur. Puis, tu laches tout reste de résistance », lâches. Peut-être retravailler cette partie dans sa forme ? Aussi, tu partais du principe qu’on se fichait que cela soit une femme ou homme et là c’est un homme… Encore le cliché de l’hétéro en toute puissance… Si tu veux « toucher » (sans vouloir faire de jeux de mots lol) un maximum de femmes, je laisserais planer le doute de façon à ce que chacune puisse y trouver son plaisir, justement. Personnellement, j’aurais préféré une femme, tu m’avais déjà perdue plus tôt mais là… c’est juste pas possible pour moi et d’autres femmes comme moi… 😉
-« Et puis ... Enfin l'orgasme », rien n’est décrit, explicité sur les émotions (surtout qu’une femme est d’abord cérébrale), les sensations éprouvées etc. pour en venir à l’orgasme. Ca tombe à plat.
-« Quand tu les ouvre à nouveau », ouvreS
-Cet homme qui s’en va après l’acte, c’est juste horrible… lol… Je ne suis pas certaine que la plupart des femmes aient ce fantasme et j’avoue espérer qu’elles ne l’aiten pas. Un peu de dignité et de respect de soi, merci 😉

J’espère t’avoir apporté un peu de mon aide. Ton idée me plait, dans tous les cas.

Bien à toi,
Ella
So_ô
Posté le 28/07/2021
Bonjour Ella ! Waouh !
M E R C I !
Merci pour ta lecture, merci pour ces commentaires, pour le temps que tu as pris. J'étais loin de penser recevoir une analyse aussi pointue, complète et bienveillante. Tes commentaires, conseils, impressions sont précieux et ne tombent pas dans l'oreille d'une sourde ... d'autant plus que j'aime vraiment beaucoup ta plume.
Allez ! J'ai du travail sur la planche ;)
Encore merci pour ce retour
Ella Palace
Posté le 28/07/2021
Bonjour So_ô,

c'est avec un grand plaisir! Sincèrement! Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à m'envoyer un mail.

Bon travail à toi et à bientôt!
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