Chapitre II. Les chaises qui volent

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonne lecture !

La pluie avait cessé lorsque Arthur sortit du commissariat. La ville de Peillac se dévoilait lentement à son regard. Une agglomération composée de pierres, vaste domino de gris et de blanc marqués par des rénovations arbitraires et éparses. Elle n’était pas dénuée de charme. Le vieux centre-ville médiéval avait de l’allure avec sa petite bastide et sa place centrale organisée autour d’un charmant lavoir. Le marché animait régulièrement la ville le mardi et le samedi matin. Le reste du temps, la nuit venue, on ne voyait pas un être vivant. Ah si, peut-être des escargots, espèce prospère dans la région.

Une mer lointaine, un fleuve pers et quelques rivières aux berges aménagées permettaient des flâneries à vélo ou à pied. Enfin, la campagne environnante se caractérisait par des collines verdoyantes et de nombreux habitats pavillonnaires. Une ville paisible, familiale, le cliché français.

Pourtant, près de l’une de ces belles maisonnées, quelques jours auparavant, un homme avait été percuté, pensa Arthur en montant dans sa voiture, peut-être sciemment.

Pour accompagner son voyage il décida d’écouter Tangled up de Caro Emerald, une artiste qu’il avait découvert peu de temps auparavant et qu’il reprenait souvent au saxophone.

Il pianotait le rythme de la chanson sur son volant et accordait sa voix, quelques octaves plus bas que celle de la chanteuse. Quelle énergie ! Quelle passion ! Pourquoi ne pouvait-il rencontrer de femme comme elle dans sa vie ? Un morceau d’adrénaline lui serait profitable !

Il gara son véhicule dans la rue et fila jusqu’à son duplex. Son intuition lui soufflait qu’il devait arriver habillé en civil. Mademoiselle Cole serait plus loquace sans l’uniforme. En entrant, son chien Osiris, spécimen chow-chow des plus merveilleux, lui fit la fête. Il caressa la bête pendant de longues minutes. Il ne louait cette maison que depuis quelques mois. Certains cartons reposaient dans des coins sombres, oubliés, et la décoration rococo ne s’accordait pas du tout avec le caractère du nouvel hôte. Il ne resterait pas longtemps ici ; dès que son blâme et sa disgrâce seraient levés, il mettrait les voiles vers la métropole la plus proche. Arthur grimpa à l’étage s’habiller. Son jean délavé et sa chemise blanche feraient tout à fait l’affaire.

L’ancienne horloge du salon sonnait 11 heures lorsqu’il sortit de sa demeure. Il remonta dans son véhicule, Caro Emerald toujours en fond sonore.

Le temps d’une chanson, il fut devant le petit hôpital public de la ville et gara sa voiture au parking visiteur. Il montra son insigne à l’accueil et se fit escorter jusqu’à la chambre de la victime au quatrième étage.

Une femme se tenait près de la fenêtre, à demi assise sur le rebord, un livre dans la main. Dans le décor immaculé de la chambre, on ne pouvait la manquer. Grande, élancée, habillée d’un pull-over à col roulé ocre et d’un vieux pantalon rouille à patte d’éléphant, elle apparaissait comme la vision flétrie d’un féminisme agonisant. Une allure qui rappelait les modèles des années soixante. Surannée. Décalée.

— Bonjour Madame, commença-t-il.

La jeune femme leva les yeux de son livre et le dévisagea froidement. Arthur nota qu’elle lisait Rousseau — rien que ça  —. Ses cheveux courts et noirs étaient laqués en arrière. Ses yeux rappelaient deux aimants, d’un noir charbonneux. Une longue cicatrice mal-guérie descendait le long de sa gorge. Elle respirait la force et le danger.

Après son moment d’analyse, Arthur enleva son chapeau et son trench qu’il accrocha soigneusement au porte-manteau.

— Je suis le lieutenant Arthur Jakes. Je suis ici pour mener l’enquête au sujet de l’accident, se présenta-t-il.

Il lui montra son insigne. Elle ne bougea pas, fronça seulement le nez avec un air répugné et continua de le disséquer du regard.

— Tentative de meurtre, corrigea-t-elle soudain, d’une voix grave.

— C’est que nous allons tenter de déterminer, admit-il en s’avançant.

D’un bond — presque félin —, elle se leva et rejoignit l’homme étendu dans le lit d’hôpital. Elle s’assit et saisit les doigts du blessé avec déférence.

— Vous devez être Carla Cole ?

Le jeune femme ne daigna pas répondre, les yeux rivés sur son ami.

— Vous n’aimez pas les flics ? Interrogea Arthur d’un ton curieux alors qu’il devinait la réponse.

— Si c’était seulement une question de goût… ironisa-t-elle avec un dédain non dissimulé.

Elle reporta son attention sur Justin Cruz, caressant sa main dans un mouvement protecteur.

— Où sont les deux lardons qui vous ont précédés ? reprit-elle presque innocemment.

— Ils s’occupent d’un autre dossier, répondit Arthur, préférant ne pas réagir vis-à-vis de la comparaison animale osée et pourtant un brin fidèle de ses coéquipiers.

La jeune femme esquissa un petit rictus sarcastique puis se leva et s’avança doucement vers lui. Leurs tailles s’équivalaient. Arthur s’en étonna. D’une manière générale, il devait souvent baisser le regard sur les femmes.

— Ils vous ont trouvé chez les bobos ? Pourquoi vous n’avez pas d’uniforme ? C’est plus à la mode le bleu pétant ? 

Arthur sourit. Franchement. Elle avait de l’humour. La jeune femme se pétrifia et continua sèchement.

— Je vous explique. Gardez vos sourires mielleux et vos yeux aguicheurs pour les petites midinettes écervelées du coin, ça ne fonctionne pas sur moi. Si vous voulez que je coopère, certaines choses doivent être claires.

— Je ne crois pas que vous soyez en position de négocier, Mademoiselle Cole, rétorqua le lieutenant.

Ils s’affrontèrent du regard un instant. La jeune femme finit par tourner les talons et rejoignit sa chaise. Elle récupéra la main de Justin comme s’il allait disparaître.

— Bien, commença Arthur qui prit sa posture comme un engagement plus favorable à une conversation, je ne serai pas long, en un rien de temps, vous serez débarrassée de moi.

— J’suis pas d’humeur. Barrez-vous, répliqua-t-elle en exécutant un mouvement insolent de la main, comme si le lieutenant était une vilaine mouche qu’il fallait faire sortir de la pièce.

Arthur se figea. Venait-elle de lui donner un ordre ? Il ne se démonta pas, c’était mal le connaître.

— Selon mon dossier, votre humeur ne change jamais. On vous dit irascible, désagréable et insultante. Je dois revenir quand du coup ? Lorsqu’il sera mort ? demanda-t-il en pointant un doigt innocent vers la victime.

L’allusion au décès possible de Justin fit se resserrer automatiquement la poigne de la jeune femme sur les doigts de son ami. Ses lèvres tremblèrent et une torpeur soudaine sembla l’envahir. Le lieutenant en fut stupéfait. En un dixième de seconde, Carla Cole s’était transformée. De la femme hautaine et impertinente il ne restait qu’une fragile créature perdue, à deux doigts des larmes. Cela ne s’accordait guère. Étrange. Un éléphant et une souris auraient fait meilleur ménage dans la même pièce.

Après quelques minutes de silence, elle releva finalement la tête.

— Qu’est-ce que vous foutez ?

— J’attends.

— Si vous restez là une seconde de plus, je vous jure que je vous balance la chaise dans la gueule.

— Bien, faites cela. Comme ça, je pourrai vous emmener au poste de police avec moi.

Carla se releva vivement, s’empara de la chaise et la jeta de toutes ses forces. Arthur eut à peine le temps de reculer que l’objet s’écrasa à l’endroit précis où il se tenait quelques secondes plus tôt. Le fracas résonna dans le couloir et deux infirmières accoururent dans la chambre, paniquées.

— Que s’est-il passé ici ? interrogea l’une des femmes en repérant la chaise retournée et le carrelage brisé.

Arthur dévisagea Carla. Il lut dans ses yeux, une lueur d’inquiétude. Allait-il appliquer sa menace ?

Non, il savait que cela mettrait la jeune femme dans tous ses états et il lui serait impossible d’obtenir une coopération de sa part dans le futur.

— Veuillez m’excuser Mesdames. C’est de ma faute, dit-il avec un sourire contrit, mais qui se voulait un poil enjôleur.

Les infirmières jetèrent un regard suspicieux à Carla Cole puis sur lui-même.

— Il faudra payer pour ça… fit remarquer l’une des soignantes à son intention.

Arthur acquiesça.

— Sonnez-nous, si besoin, ajouta l’autre infirmière en entraînant sa collègue dans le couloir.

Le silence revint dans la pièce. Carla se tenait toujours debout, presque figée, elle fixait de nouveau Justin.

D’un ton très calme, presque mélancolique, elle déclara.

— Revenez demain.

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Laure
Posté le 19/03/2021
Ton ton décalé me fait trop rire haha. La population des escargots !
Donc ça se passe en France ! (du coup pour le chapitre précédent avec l’Écosse outre-Atlantique… c’est pas vraiment outre-Atlantique en fait, non ? Enfin)

J’ai bien aimé qu’Arthur se dise en écoutant la chanteuse qu’il voulait une femme comme ça. Ça casse l’image d’homme parfaitement satisfait de sa vie qu’on avait jusque-là, ça me plaît (le bonheur trop parfait m’agace. Est-ce que je suis une frustrée de la vie, peut-être)

Détails :
« En entrant, son chien Osiris, spécimen chow-chow des plus merveilleux, lui fit la fête. Il caressa la bête pendant de longues minutes. » : Je trouve que c’est pas super fluide, le « il » de la 2e phrase devrait reprendre le chien, qui est le sujet de la précédente, logiquement, enfin je crois
« Arthur nota qu’elle lisait Rousseau — rien que ça —. » : pas besoin de tiret avant le point, c’est le point qui « ferme » ça
« les deux lardons qui vous ont précédés » : précédé
« Il lut dans ses yeux, une lueur d’inquiétude » : pas de virgule
Makara
Posté le 21/03/2021
Recoucou Laure :)
Oui, l'histoire se passe en france ! C'est pour ça que c'est un peu compliqué car je ne sais pas trop comment fonctionne la police française 🙄😅. J'ai fait quelques recherches mais bon, si des trucs te semble bizarres n'hesite pas à m'en parler !
T'inquiète pas, Arthur cache bien son jeu, il est loin d'être satisfait de sa vie ;)
Je note pour les phrases que tu as relevées. En effet, en les relisant, elle ne sont pas très claires.
Qu'as-tu pensé de Carla ?
Laure
Posté le 21/03/2021
Ce que j'ai pensé de Carla, euhh je ne sais pas. Je me suis dit "oh elle a du caractère" mais j'attends de mieux la connaître pour en penser plus :D
Seja Administratrice
Posté le 24/11/2020
Hey hey !

Eh bien, sacré début. Et c'est drôle de te retrouver dans un registre plus contemporain, j'étais restée sur Sillages, moi x)

Bref, il m'a bien intriguée, ce début ! Et je crois que je vais revenir y jeter tout plein d'yeux quand j'aurai fini de découvrir les autres textes des HO :p C'est que c'est un meurtrier à trouver, oui-oui !

A bientôt x)
Makara
Posté le 25/11/2020
Hey hey Seja !
Oui tu as vu, le style et le thème sont complètement différents de Sillages ! En vrai, c'est beaucoup plus facile à écrire ! :p. Je me prends moins la tête :p
Je suis contente que ce début t'intrigue ;)
C'est super si tu as envie de revenir après les HO, Arthur Jakes t'attendra pour que tu l'aides dans son enquête^^ ahaha
A bientôt <3
Dédé
Posté le 15/11/2020
Cette histoire m'a fait de l'œil dès son arrivée sur le site (confession du dimanche soir...). Le titre m'avait tapé dans les deux yeux, le résumé avait validé le petit coup de foudre. Et me voilà ce soir !

Tout d'abord, je dois dire merci aux HO. Grâce à l'événement, j'ai enfin pris le temps de me lancer et je ne regrette pas du tout. C'est fou comme tu es parvenue d'entrée, avec ton prologue, à mettre dans l'ambiance. Je me sentais déjà doucement "pris au piège" (un piège agréable, ceci dit) de la lecture.

J'aime déjà tes personnages et j'adore le côté trouble qui se dégage de Carla. J'ai déjà envie de la recroiser. Le policier aussi est très intéressant. Son attitude face à Carla frôle l'admiration. A sa place, j'aurais vite pété un câble !

J'ai même très envie de lire la suite tellement le coup de cœur est grand, tellement l'envie de savoir le fin mot de l'histoire est bien présent. Parce que, pour être honnête, je crois très peu à la théorie du simple accident. Je pense que si j'arrive à me dégager du temps, tu risques de me revoir assez vite après les HO !

A la prochaine, Makara !
Makara
Posté le 16/11/2020
Coucou Dédé !!!
C'est super que tu sois venu rendre visite à Arthur et Carla :p
Merci pour cette belle confession :) ça me fait plaisir !
Je suis ravie que le prologue ait l'effet escompté, ça n'a l'air de rien mais je l'ai pas mal retravaillé^^
Je pense que tout le monde aurait pété un câble face à Carla^^. Tu as raison de ne pas croire à la théorie de l'accident^^ Ce serait trop facile^^
"Je pense que si j'arrive à me dégager du temps, tu risques de me revoir assez vite après les HO !" => Oh super ! Carla et Arthur t'attendant sagement (enfin Carla pas sûre...XD)
A bientôt :)
itchane
Posté le 12/11/2020
Re,

voici un chapitre 2 très particulier, marqué de l'empreinte de cette Carla dont le comportement sort vraiment de l'ordinaire. On est presque plus dans le trouble psychologique que dans le fort caractère je trouve, ce qui créé une ambiance très spéciale. Le personnage n'est pas juste burlesque, il est vraiment un peu dérangeant.
Et en face, Arthur ne se laisse pas du tout démonter, créant un contraste entre les ingrédients durs de la scène et la bonhommie qui s'en dégage malgré tout.
Après tout ce qu'il s'est dit et passé, le lecteur a tout de même envie de sourire, protégé par le caractère du policier qui fait barrage.

Mais quelque chose me dit que le récit saura le faire basculer à un moment où à un autre et que l'ambiance de fond plus lourde qu'il n'y parait finira par tous nous contaminer ; )

Merci pour cette lecture !

Je vais aller butiner d'autres histoires pour avancer sur mon pourcentage dans le cadre des HO, mais je reviendrais après sans faute, c'est trop bien ici ! ♥
Makara
Posté le 12/11/2020
Re-coucou !
Alors le rendu de cette scène est tellement intéressant ! J'aime trop voir les différentes réactions selon les lecteurs :p
"On est presque plus dans le trouble psychologique que dans le fort caractère je trouve, ce qui créé une ambiance très spéciale. "=> Tu as tout à fait raison^^ ;)
Le fond de l'histoire est sombre et je souhaitais vraiment que mon flic ne le soit pas pour ne pas virer dans le glauque^^
Le personnage de Carla est très antipathique au début de l'histoire, c'est un choix de ma part mais tu verras qu'elle finira par t'émouvoir, tu sais que j'aime bien les persos complexes :p
D'ailleurs, tu découvriras (quand tu auras le temps), la petite Halima dans le chapitre suivant que tu devrais adorer ! :p
allez pleins de bisous volants
Bonne découverte des autres pépites PA !
Edorra
Posté le 12/11/2020
La première confrontation avec Carla n'a pas tardé, c'est cool !
La scène était intéressante. Arthur intervient avec subtilité. On sent qu'il ne veut pas se mettre Carla à dos, même si du coup, il est peut-être un peu passif. Je ne sais pas comment je réagirai si on me lançait une chaise. Quoique dans son cas, c'est peut-être un sang froid à toute épreuve.
J'aime ce personnage. Il prend de plus en plus d'ampleur grâce aux précisions que tu délivres avec adresse au fil des lignes. Il n'y a pas de lourdeurs, et ça, c'est un sacré point positif.

Carla m'intrigue. Je me demande pourquoi elle a un tel comportement, et une telle haine des flics.

Du coup, pour le moment, je suis plus intéressée par les personnages que par l'enquête en elle-même. Je pense que cela va changer dans les chapitres à venir, mais c'est peut-être un peu dommage.

Quoiqu'il en soit, je passe un agréable moment à te lire. A bientôt !
Makara
Posté le 12/11/2020
Recoucou Edorra, j'ai adoré lire ton ressenti de la scène ! C'est marrant car selon les caractères et sensibilités on ne voit pas les personnages de la même manière ! C'est passionnant pour moi :D

Du coup, pour le moment, je suis plus intéressée par les personnages que par l'enquête en elle-même. Je pense que cela va changer dans les chapitres à venir, mais c'est peut-être un peu dommage.=> Je comprends, mais cela me dérange pas, tant que tu restes intéressée par l'histoire ^^ C'est avant tout une histoire de personnage qu'une histoire policière :p. C'est pensé ainsi (mais je ne dois pas trop m'éloigner de l'histoire policière non plus ! Pas simple!).
Merci pour les compliments en tout cas !
A bientôt :p
Alice_Lath
Posté le 02/11/2020
HAHAHAHAHA, le coup de balancer une chaise dans la gueule, jsuis morte, je la connais pas encore très bien Carla, mais je dois dire que je l'adore déjà. Purée, elle a vraiment peur de rien, ça fait plaisir à voir, et puis elle se laisse pas démonter face à Arthur. Mais du coup, je me demande comment Justin et elle ont pu devenir amis si elle se comporte comme ça avec tout le monde. Je dois dire que c'est pas mega urbain de sa part, mais c'est pas grave haha, ça m'a collé le sourire derrière mon écran jdois avouer
Makara
Posté le 02/11/2020
"HAHAHAHAHA, le coup de balancer une chaise dans la gueule, jsuis morte, je la connais pas encore très bien Carla, mais je dois dire que je l'adore déjà. " Ouiiiii ! Je savais que tu allais l'aimer ! Elle n'est pas du tout conventionnelle la Carla :p
"Mais du coup, je me demande comment Justin et elle ont pu devenir amis si elle se comporte comme ça avec tout le monde" => ça je le révèlerai plus tard :p
"ça m'a collé le sourire derrière mon écran jdois avouer" Tant mieux ! C'est le but ! J'ai pas mal travailler sur les dialogues dans cette histoire :D
J'espère que la suite va te plaire :p
joamika
Posté le 26/09/2020
La ville a l'air tellement agréable et accueillante, j'adore les villes médiévales, alors j'ai trop envie d'y être ! :) Pour le moment Arthur ne se démonte pas, et c'est plutôt bien, et j'ai hâte de voir quand ce personnage révélera un peu plus ses émotions - il semble assez normal, peu profond pour le moment (émotionnellement parlant j'entends), et est capable de s'adapter à presque toutes les situations. Carla est un personnage également intriguant, déjà j'adore son style (je m'attendais à une femme habillée tout en noir haha), mais par contre une telle impolitesse devant un policier... surtout si elle a déjà un casier judiciaire... ça m'a un peu choquée ! Elle a du cran, et on dirait que c'est tout ce que souhaite Arthur.... ;)
Makara
Posté le 26/09/2020
Recoucou Joamika :)
"La ville a l'air tellement agréable et accueillante, j'adore les villes médiévales, alors j'ai trop envie d'y être !" => Je me suis inspirée de ma ville de naissance dans le sud ouest^^
" Pour le moment Arthur ne se démonte pas, et c'est plutôt bien, et j'ai hâte de voir quand ce personnage révélera un peu plus ses émotions" => ça va venir :p, je me concentre d'abord sur Carla mais après vous en saurez plus sur Arthur :D
" Carla est un personnage également intriguant, déjà j'adore son style (je m'attendais à une femme habillée tout en noir haha)" => Non je ne voulais pas en faire une gothique^^

"mais par contre une telle impolitesse devant un policier... surtout si elle a déjà un casier judiciaire... ça m'a un peu choquée ! " => Et elle va continuer à te choquer... Tu verras que c'est un personnage assez particulier mais particulièrement complexe !
"Elle a du cran, et on dirait que c'est tout ce que souhaite Arthur.... ;)" => Il aime bien les embrouilles^^XD
J'espère que la suite te plaira !
Merci beaucoup de ta lecture :)
LionneBlanche
Posté le 07/09/2020
J’ai bien aimée la description de la ville. Elle aide vraiment bien à se situer et ça a l’air d’un endroit où il fait vraiment bon vivre.

« Il gara son véhicule dans la rue et fila jusqu’à son duplex. » Attends, la chanson n’est pas finie ! Ce policier ferrait-il des excès de vitesse ? ^^ Inutile de dire que, juste après, j’ai craqué pour le chien…

« Surannée. Décalée. » Oui, pour le coup. ^^

« — Tentative de meurtre, corrigea-t-elle soudain, d’une voix grave. » ça semble plus juste.

« — Ils s’occupent d’un autre dossier, répondit Arthur, préférant ne pas réagir vis-à-vis de la comparaison animale osée et pourtant un brin fidèle de ses coéquipiers. » ^^

« — J’suis pas d’humeur. Barrez-vous, répliqua-t-elle en exécutant un mouvement insolent de la main, comme si le lieutenant était une vilaine mouche qu’il fallait faire sortir de la pièce. » :O ^^

« — Selon mon dossier, votre humeur ne change jamais. On vous dit irascible, désagréable et insultante. Je dois revenir quand du coup ? Lorsqu’il sera mort ? demanda-t-il en pointant un doigt innocent vers la victime. » :o OO

« De la femme hautaine et impertinente il ne restait qu’une fragile créature perdue, à deux doigts des larmes. Cela ne s’accordait guère. Étrange. Un éléphant et une souris auraient fait meilleur ménage dans la même pièce. » Masque… ?

« — Bien, faites cela. Comme ça, je pourrai vous emmener au poste de police avec moi. » Ils vont bien s’entendre, je crois. ^^

« Carla se releva vivement, s’empara de la chaise et la jeta de toutes ses forces. Arthur eut à peine le temps de reculer que l’objet s’écrasa à l’endroit précis où il se tenait quelques secondes plus tôt. Le fracas résonna dans le couloir et deux infirmières accoururent dans la chambre, paniquées. » :O Ah ouais ! Quand même ! Elle la fait pour de vrai ! :O

Mais what ? C’est quoi ce « truc » ?! :O ^^ ça promet, décidément ! Mdr !!! ^^ Non mais le prologue était tout petit, donc on va dire qu’il ne comptait pas comme un chapitre… Du coup, je peux en lire un autre avant de me mettre au travail. Quel caractère ! :O ^^ Je vais fixer les chaises au sol pour l’interview… Au cas où…
Makara
Posté le 12/09/2020
Coucou ! Comme toujours, c'est un régal de lire tes réactions ! J'aime trop lire que tu reste bouche-bée devant les réactions de Carla ! Ahah, j'aime tellement ce perso complètement barje XD
Tu as raison d'en lire un autre, le prologue ne compte pas du tout^^ hiihi
deb3083
Posté le 28/08/2020
blâme et disgrâce pour Arthur ? Hum, ça interpelle ça...

pas du tout coopérative Carla ! ça la rend plus suspecte encore. En a-t-elle conscience ? en tout cas son attitude m'intrigue ! et ses liens avec Justin sont très forts ça c'est certain.

comme cela a déjà été signalé avant moi, effectivement la réaction des infirmières est un peu étrange.
Makara
Posté le 12/09/2020
Coucou Deb ! Merci de ton passage sur mon histoire !
"pas du tout coopérative Carla ! ça la rend plus suspecte encore. En a-t-elle conscience ?" => Oui, elle est totalement consciente de sa non coopération! XD
"blâme et disgrâce pour Arthur ? Hum, ça interpelle ça..." => Oui, petit Arthur fait des bétises ;)
En tout cas, j'espère que la suite te plaira ! A bientôt !
haroldthelord
Posté le 22/07/2020
Bonjour
je viens de repérer une petite coquille

C’est que nous allons tenter de
au lieu de C’est ce que nous allons...

Ensuite même si ton lieutenant se la joue un peu d’où sort-il son dossier?

Et Carla elle a l’air d’avoir plusieurs personnalités, ça promet.
Makara
Posté le 23/07/2020
Bonjour harold !
Merci pour la coquille :)
En ce qui concerne le dossier, c'est celui que lui a donné son supérieur dans le chapitre précédent ;)
Carla n'a pas plusieurs personnalités, elle est juste très spéciale^^ahaha
A bientôt !
Charlie. A. L.
Posté le 07/07/2020
Coucou Makara !

C’était un chapitre très intrigant : la présentation entre Arthur et Carla fut mouvementée haha !
Le caractère d’Arthur se dessine peu à peu, et je pense qu'il ne va sûrement pas se laisser faire ! J’admire sa maîtrise de soi et son calme face au caractère borné de Carla. ;)
Plus sérieusement, j’imagine que c'est un personnage assez complexe, avec un passé difficile : déjà ce mystérieux accident… Au début, j’ai cru que la victime était un membre de sa famille, ou bien son mari ! Mais ce n’est qu’un ami (mh, ou peut-être plus… 😉 )

Je voulais savoir une chose : si la police la soupçonne, pourquoi la laisse-t-elle en présence de la victime ?

Aussi, j’ai beaucoup apprécié la description de Peillac ; on se figure très bien les lieux, puis c’était clair, précis et travaillé. Bien joué !
Oh, sans oublier tes petites touches d’humour haha, bravo : « elle apparaissait comme la vision flétrie d’un féminisme agonisant ».

J’ai vraiment hâte de lire la suite, et de voir comment la relation entre ces personnages va évoluer !
Merci pour ce partage !
Makara
Posté le 15/07/2020
Coucou Charlie :)
Désolée de te répondre que maintenant ! J'étais en vacances :p
C'est sûr que la rencontre a été houleuse et ce sera toujours comme ça :p C'est sûr qu'il va avoir besoin de calme er de maîtrise de soi avec Carla :D
"Aussi, j’ai beaucoup apprécié la description de Peillac ; on se figure très bien les lieux, puis c’était clair, précis et travaillé. Bien joué " => Merci <3
"Oh, sans oublier tes petites touches d’humour haha, bravo : « elle apparaissait comme la vision flétrie d’un féminisme agonisant »." => Je suis contente que tu aimes cette phrase, je l'aime beaucoup aussi :)

Merci pour ta lecture ! J'espère que la suite va te plaire :)
bisous volants <3
tiyphe
Posté le 26/06/2020
Coucou Maka, me revoilà !

Alors déjà je tiens à dire que Carla est plus qu'intéressante ! Son personnage est très surprenant et compliqué :D J'ai hâte de voir où tu nous emmènes avec elle !!
Arthur est fidèle à lui-même, il me fait rire aussi ! Je sens que leur relation (même si c'est flic à suspecte/témoin/j'sais pas trop quoi encore) va être plus que tumultueuse ahah !

Voilà mes petites remarques au fil :

"Ah si, peut-être des escargots, espèce prospère dans la région."
-> Yay vive les escargots !

Ton premier paragraphe est grave long, il peut facilement être divisé au moins en deux. Le langage est assez simple, le tout peut être repris pour que ce soit plus fluide à lire, mais rien d'alarmant ;)

"En entrant, son chien, Osiris, spécimen chow-chow des plus merveilleux, lui fit la fête."
-> Y a 4 vigules pour 14 mots, QUATRE VIRGULES POUR QUATORZE MOTS !!!!!!! xD

"Sa maison n’avait rien d’extraordinaire, il ne la louait que depuis quelques mois."
-> Cette phras est bizarre dans son sens. Le fait de mettre une virgule comme ça, ça laisse croire que le fait qu'il ne la loue que depuis qq mois rend sa maison peu extraordinaire.

"elle apparaissait comme la vision flétrie d’un féminisme agonisant"
-> What ? xDDDDD

"C’est que nous allons tenter de déterminer, admit-il en s’avançant."
-> C'est ce* que nous

"D’un bond — presque félin —,"
-> Les tirets sont clairement pas utils ici ;)

"Vous n’aimez pas les flics ? Interrogea Arthur"
-> interrogea sans majuscule

"Bien, commença Arthur qui prit sa posture comme un engagement plus favorable à une conversation, je ne serai pas long,"
-> Faut que tu mettes un point après conversation, qu'on sache qu'il reprend la parole ;)

"Un éléphant et une souris auraient fait meilleur ménage dans la même pièce."
-> Ce paragraphe est grave stylé et j'adore la comparaison avec l'éléphant et la souris ahah !

"en repérant la chaise retournée et le carrelage brisé."
-> Ah oui quand même ?! Le carrelage brisé est peut-être excessif, même si je vois que tu veux insister sur la force de Carla, si le carrelage est aussi peu solide dans un hôpital c'est chaud xD ça ne se brise pas comme ça un carrelage.
Tu peux casser le plexi qui sert de vitre dans la chambre, faire un trou dans le placo ça peut être une solution aussi, mais le carrelage c'est peu probable je pense.

Je ne pensais tellement pas qu'elle enverrai la chaise xDDD Et pourtant c'est le titre du chapitre mdr !

Bisouuuuus <3
Makara
Posté le 01/07/2020
Coucou Tiyphe ! Désolée de te répondre que maintenant ! J'ai eu un week-end et un début de semaine assez chargé mais maintenant je suis en VACANCES ! HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

"Alors déjà je tiens à dire que Carla est plus qu'intéressante ! Son personnage est très surprenant et compliqué :D" => Oui, perso j'adore la détester :)
Je note pour la longueur du premier paragraphe; En effet, je peux l'alléger.

En entrant, son chien, Osiris, spécimen chow-chow des plus merveilleux, lui fit la fête."
-> Y a 4 vigules pour 14 mots, QUATRE VIRGULES POUR QUATORZE MOTS !!!!!!! xD => Oui, j'avoue, je vais en enlever ! XD

Sa maison n’avait rien d’extraordinaire, il ne la louait que depuis quelques mois."
-> Cette phras est bizarre dans son sens. Le fait de mettre une virgule comme ça, ça laisse croire que le fait qu'il ne la loue que depuis qq mois rend sa maison peu extraordinaire.
=> Tu as raison, je vais inverser. Il louait sa maison depuis quelques semaines. Elle n'avait rien d'extraordinaire.
"Bien, commença Arthur qui prit sa posture comme un engagement plus favorable à une conversation, je ne serai pas long,"
-> Faut que tu mettes un point après conversation, qu'on sache qu'il reprend la parole ;) => Ok bichette.

"Ah oui quand même ?! Le carrelage brisé est peut-être excessif, même si je vois que tu veux insister sur la force de Carla, si le carrelage est aussi peu solide dans un hôpital c'est chaud xD ça ne se brise pas comme ça un carrelage." => Euh moi j'ai vu beaucoup de carrelages brisés dans mon hôpital de campagne^^ (il est vieux et moche aussi)

"Je ne pensais tellement pas qu'elle enverrai la chaise xDDD Et pourtant c'est le titre du chapitre mdr !" => Arthur non plus ne s'y attendait pas^^ Ahaha.
Merci pour toutes tes remarques très précieuses. je corrige le texte de ce pas :)
A bientôt pour la suite ! Tu vas découvrir un nouveau personnage^^ :p
Mithaël
Posté le 24/06/2020
Coucou c'est encore moi !

Je dois dire que j'adore, au début je me demandais ce que jle personnage de Clara allait donner, pour une première rencontre c'est plutôt musclé et audacieux j’adhère !
Makara
Posté le 26/06/2020
Coucou Mithaël ! En effet, la rencontre est assez musclée ! Carla n'est pas une femme qui parle facilement^^, et elle ne se laisse pas faire^^ ahaha
J'espère que la suite va te plaire !
A bientôt !
Gabhany
Posté le 03/06/2020
Hey ! Je trouve que Carla est très intéressante, et je suis de plus en plus conquise par la délicatesse et l'humour discret d'Arthur. Il y a une phrase que j'ai adorée, avec les escargots XD ce chapitre était vraiment bien écrit, drôle et prenant <3
Makara
Posté le 03/06/2020
Coucou Gabhany, merci pour ce petit com, ça me fait super plaisir ! Merci pour ces compliments ! Je file répondre à tes autres commentaires <3
aranck
Posté le 22/09/2019
Re coucou !

Bien, nous voici arrivé au moment de la rencontre entre deux fortes personnalité, dont une, Carla, est vraiment très étrange. On sent bien que sous un aspect rude et agressif se cache une certaine fragilité, mais également une vie riche en déboires et en batailles. Sa façon de s'exprimer contraste un tantinet avec son physique, mais pas tant que ça, car tout chez elle semble. un peu décalé.
Je souhaite revenir aux extraits de chanson que tu cites. Je ne doute pas une seconde que Caro Emerald est une chanteuse qui te plaît, et je trouve ça sympa de mettre un extrait de sa chanson, ce qui rend ton histoire encore plus réelle (et peut-être y a t-il des indices dans les extraits que tu as choisi ?). Ceci dit, deux extraits me semblent un peu beaucoup (surtout pour les personnes qui ne maîtrisent pas la langue anglaise (oui, il y en a encore ! :-)) )

J'ai beaucoup apprécié tes descriptions de paysages (la rivière pers, c'est top !).

En bref, c'est un chapitre intéressant qui nous présente Carla et son environnement et Arthur en action (et non en train de faire la girouette derrière son bureau :-))) )

Voici quelques petites remarques dont tu feras bien ce que tu veux (c'est toi la chef !)

"Le temps d'une chanson, il fut devant le petit hôpital public de la ville et gara sa voiture au parking visiteur. Il montra son insigne à l'accueil et se fit escorter jusqu'à la chambre de la victime, Justin Cruz au quatrième étage.
Il franchit le seuil de la chambre." Beaucoup de "il" dans ces phrases. Pourquoi ne pas lier les deux dernières phrases (qui ne supposent d'ailleurs pas qu'il y ait un changement de paragraphe selon moi) Ex : Il montra son insigne à l'accueil, se fit escorter […] et franchit le seuil de la chambre

"Arthur après son moment d'analyse, s'approcha d'un pas, enleva son chapeau et son trench qu'il accrocha soigneusement au porte-manteau." J'aurais inversé le sujet "Après son moment d'analyse, Arthur etc. (je mettrai même : Après une analyse rapide etc.)

Il manque un accent sur "reagir".

"- Bien, commença Arthur qui prit sa posture comme un engagement plus favorable à une conversation, je ne serai pas long et je ne souhaite pas vous embêter outre mesure, en un rien de temps vous serez débarrassé de moi." Cette phrase est assez longue selon moi et pourrait presque pousser le lecteur à penser qu'Arthur s'excuse d'être là, or, ce n'est pas ce qu'il souhaite faire. J'aurais coupé tout de suite après "pas long".


"Un éléphant et une souris auraient fait meilleur ménage." excellent !

Et pour finir, oui, c'est bien Isapass qui m'a parlé de ton écriture :-) et je trouve pour l'instant que dialogues et narration sont parfaitement équilibrés.
Voili !
Makara
Posté le 24/09/2019
Coucou Aranck ! merci pour ton retour pour ce deuxième chapitre :) Tes observations sont très pertinentes !
Alors c'est vrai que deux passages de chanson c'est peut-être un peu trop ! Il y a en effet quelques indices importants dans les paroles si on s'amuse à les traduire, mais je pourrai réduire si cela est trop redondant !
Je suis contente que le personnage de Carla t'intrigue, c'était vraiment mon but de dresser un portrait très contrasté de ce personnage, parfois antipathique et désagréable parfois, touchante par son passé et ses souffrances ! C'est clairement le personnage le plus abouti de mes histoires ( pendant longtemps j'avais même l'impression d'être hantée par ce perso ! lol)
Merci pour ton compliment sur les descriptions :)
Je note tes remarques sur les phrases contenant trop de pronoms personnels, en relisant, c'est vrai que je pourrai alléger ! Idem, pour tes propositions suivantes, en les lisant, je trouve cela plus fluide que ma première version :) Merci!
Ahahah je savais que c'était Isapass :) Elle m'a aussi parlée de ton histoire en beaucoup de bien ! Je vais le rajouter dans ma PAL :)
J'espère que le dernier chapitre en ligne va te plaire, on passe à une autre narration, tu me diras si tu es déstabilisée !
Pleins de bisous volants :p
Isapass
Posté le 13/09/2018
Très troublante, Carla, et pleine de contrastes. Evidemment, il y a son attitude qui change à la fin du chapitre, mais il y a aussi son vocabulaire qui tranche avec la beauté et l'élégance que tu décris. Très intéressante.
Et j'aime bien l'introspection sur les réactions d'Arthur : il avance à tâtons, pas comme les flics calculateurs et omniscients qu'on a l'habitude de voir. Et il a l'air de s'amuser :)
Encore quelques pinaillages ;) : 
"quelques octaves plus bas à celle de la chanteuse." : quelques octaves ça fait beaucoup ! Un, ou deux à la limite, mais pas plus ;) ou alors "quelques tons plus bas" ou "à une tonalité plus basse"
"Arthur après son moment d'analyse, s'approcha d'un pas," : ce serait peut-être plus fluide en disant "Après son moment d'analyse, Arthur s'approcha d'un pas" 
"Sa main gauche posée comme une pétale sur le bras de Justin." : UN pétale 
"- Où sont les deux lardons qui vous ont précédés ?" : il me semble que "lardon" en argot ça veut dire bébé ou enfant, mais pas policier. "perdreaux" ? Ah moins que tu n'aies pas voulu utiliser d'argot mais un mot de l'invention de Carla ? 
Makara
Posté le 13/09/2018
Re-coucou :)
Je suis contente que Carla t'interesse, c'est un personnage que plusieurs lecteurs trouvent antipathique (après c'est ce que je voulais donc je ne me plains pas !)
Je note pour les pinaillages, en effet tes deux premières propositions me paraissent bien :)
En ce qui concerne les "deux lardons", c'est une invention de Carla pour insinuer qu'ils sont gros et dégoutants ! Après le terme "perdreaux" est intéressant je pense que je le reprendrai pour la suite :p
Bisous volants
Ps: Je suis contente aussi d'avoir découverte ta plume :) 
Schneevickchen
Posté le 06/08/2018
Coucou makara33,<br />Caro Emeraaaald !! Ma chanson préférée c'est "The Ghost of you", le clip est magnifique, en plus. Décidément j'aime de plus en plus Arthur !<br />J'aime beaucoup que les personnages soient atypiques, sans fard et sans apprêt, ça rend la scène très originale et intrigante. <br />Ta description de la ville est très réaliste, je pourrais m'y promener, presque. <br />Mon passage préféré c'est la description de Carla en dandy.<br />Aussi, je me demande bien ce qu'Arthur à bien pu faire pour être limogé ainsi !! <br />Bisou volant !<br />Schnee
Makara
Posté le 06/08/2018
Ah :) ENFIN quelqu'un qui connait Caro Emerald <3
J'adore cette artiste ! The ghost of you is amazing :D Hihihi
Je suis contente que les personnages te plaisent ainsi que la descrition de la ville ( je me suis fortement inspirée de ma vie natale^^).
Arthurounet est un vilain coco ! Si tu savais (gniark gniark)
Merci de lire :)
Tu me donnes envie de poster la suite illico sauf qu'elle est nulle pour l'instant car je n'y ai pas touché depuis 5 ans... 
Alors bon, il va te falloir faire preuve de patience !
Bisous volants 
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