Chapitre 9 : La confrérie espiègle passe à l’action.

Sous un amas de pierres, la confrérie espiègle a attendu le retour au calme. 

 

Venceslas. — T'as fini ta sieste Iago ?

 

Iago. — Comme si on pouvait dormir ici.

 

Venceslas. — Et si tu faisais honneur à ta réputation de grand sorcier. 

 

Iago. — Je serais toi, je m’inquièterais plus de la mienne. Le grand héros s’est fait piéger comme un bleu et n’a pas la puissance suffisante pour sortir d’ici.

 

Venceslas. — Je croyais que tu savais faire autre chose que des tours de cartes.

 

Iago. — Et si je te faisais sortir d’ici grâce à un tour de cartes.

 

Venceslas. — Du moment qu'on sort, fais ce que tu veux.

 

Iago. — Tiens, j'ai un jeu de cartes dans ma poche. Choisis une carte dans le tas! 

 

Venceslas. — Je la regarde bien et je te la rend.

 

Iago. — Pas du tout, je peux te dire que tu as tiré le dix de cœur, bonne pioche.

 

Venceslas. — Et qu’est-ce que je fais avec cette carte ? 

 

Iago. — Tu la balances contre les rochers. 

 

Une explosion libère la confrérie.  

 

Venceslas. — Tu voulais me butter ! 

 

Iago. — Le grand Venceslas a peur d’une petite carte.

 

Venceslas. — Une carte explosive ! 

 

Iago. — Tu voulais sortir, c’est fait.

 

Venceslas. — Sorcier de pacotille ! Je vais faire couler du sang ce soir, je préfère celui de démons mais si j’en trouve pas, n’importe qui fera l'affaire. Vous avez une piste, les chasseurs ?

 

Gilfreed le chasseur. — Évidemment je suis loin d’être un novice. Une fois que j'ai repéré ma proie, je ne la lâche plus. J’ai aspergé un démon avec une odeur que je peux traquer à des kilomètres. Tu me suis, c’est par là.

 

Trois mois plus tard, après avoir décimé plusieurs démons sur leur passage, la confrérie se retrouve face au repaire du Tyran Lulu. Devant la forteresse un comité d’accueil les attend. De nombreux puissants démons ont été envoyés pour affronter la confrérie. Avant de se lancer lui-même dans la bataille, Lulu charge Zorg de trouver un maximum de démons en renfort, ces maudits humains doivent payer pour l’affront fait. Il demande aussi à Zorg de retrouver Astor et Oreste pour les tuer. Lulu considère que si ils n’avaient pas échoué, rien de tout cela ne serait arrivé. Zorg n’obéit pas pour la première fois à Lulu, il décide de fuir en regroupant le plus de démons possibles. Se disant que si Lulu est si fort que ça, il n’a qu’à s’en sortir seul. Zorg utilise ses bouteilles pour aspirer tous les démons qu'il croise et finalement Zorg décide de s’échapper dans une autre dimension grâce à un vortex, qu'il crée. En dépit du surnombre de démons par rapport à la confrérie, les démons les plus puissants n’étaient pas au rendez-vous et les autres ne font pas le poids, c’est un vrai massacre et Lulu est tué par Venceslas. 

 

 

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Lau_doria
Posté le 20/10/2022
Je suis toujours intriguée et amusée par ce texte. Néanmoins, je me pose des questions sur la temporalité: les dialogues ancrent le récit dans le présent, dans l'immédiat de l'action. Mais tu fais aussi des ellipses : "trois mois plus tard".
Est-ce que ces accélérations et ces changements de vitesse du récit sont voulus? Dans quel but?
Je trouve ça intéressant comme démarche, mais je pense que ça peut perdre le lecteur. Je continue pour voir ça!
haroldthelord
Posté le 21/10/2022
Les trois premières scènes étaient dans le présent, ensuite je retourne loin dans le passé pour remonter petit à petit dans le présent. Sauf que pour expliquer un fait je pourrais encore retourner plus loin dans le passé.
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