Chapitre 9

Notes de l’auteur : Salut ! Voici le neuvième chapitre ! J'espère qu'il vous plaira :) Je compte sur vous pour me lire et me donner votre avis ! :)

Comment je me suis retrouvée là ? Je n'arrête pas de me poser cette question alors que les battements de mon cœur ne cessent de tambouriner dans ma poitrine. Je glisse, je jure et ne fais que souffler. Je ne sais pas si je le fais exprès de manière inconsciente mais je fais un bruit monstre à chaque pas. En contournant le château, je fonce et fais trembler tout le grillage au moins trois fois. Christine me devance et fait attention à nous frayer un chemin de manière discrète. Si elle n'était pas les voisins nous auraient tous déjà repérés. 

Nous nous glissons dans un petit espace entre deux grillages. L'autre solution était de passer par-dessus mais vu mes capacités en escalade et la possibilité de finir empaler, nous avons préféré éviter. 

L'espace est si étroit que je dois lui passer mon sac à dos et retenir ma respiration pour ne pas risquer de rester bloquée. Porter un sweat était une très bonne idée vu les bouts de grillages qui me griffent à travers mes vêtements. Cette petite protection est plus que bienvenue, je n'ai malheureusement pas cette chance pour mon cou. Lorsque je passe dans le petit espace, je m'arrache un bout de peau et étouffe un cri de douleur.

- Putain !

Je place rapidement ma main sur mon cou et tente de regarder ma main avec la lumière de la lune. La couleur rouge et la texture m’indiquent ce dont je me doutais. Je saigne, cette soirée commence bien…

- Tu t'es blessée ? 

- Sans blague ?!? Avec tes idées à la con je te jure, heureusement que j'ai mes vaccins à jour, sinon merci pour le tétanos. 

- Montre moi ça…

Elle s'approche de moi pour regarder ma plaie. Au touché, je sais que ce n'est que superficiel. Pas besoin de s'inquiéter pour ce genre de blessure.

- Ce n'est rien, dès qu'on sera rentré dans le château, j'irai dans la salle de bain et je me désinfecterai. 

- Je ne pense pas que tu ais de salle de bain dans un urbex mais bon avec un peu de chance, on peut avoir de bonnes surprises.

- Tu n’as pas tord. Je m’en occuperai dès qu’on sera posé. C'est quoi la prochaine étape ? Je tombe et je dois me faire amputer ? 

Mon amie ne répond pas à ma provocation et préfère ignorer ma mauvaise humeur croissante. Plus on s'approche de la maison et plus le silence devient pesant. Ce n'est pas réellement un château, je dirais plus une villa. 

Celle-ci est magnifique, si je n'avais pas autant peur des fantômes et que j'étais riche je pense que je pourrais racheter cette maison et la rénover. L'extérieur est en pierre, avec des lierres qui montent sur la moitié de la demeure. Le toit gris semble être sous le point de s'écrouler. Il ressemble en tout point à ce que j'apprécie, ce n'est pas un toit plat, sans âme, sans aucun artifice. Il est vivant, c'est étrange de dire ça mais il est penché et possède des pointes. Cela me fait penser à un château de princesse ou les villas que l'on peut voir dans l'émission Secrets d'histoire. Les fenêtres ont toutes des balcons et des barrières en pierres. La partie la plus impressionnante et la plus intrigante pour moi concerne le balcon.

Au premier étage se trouve un espace plus large de forme octogonale permettant d’avoir un merveilleux balcon. Ce balcon permet grâce aux colonnes de supporter le poids du balcon de l’étage supérieur. La douce lumière qui provient de l’intérieur me fait jurer quand à la discrétion qu’on nous a imposé. Même si je n’ai jamais fait d’urbex, je sais qu’il ne faut pas se faire voir et qu’on n'allume pas l’équivalent du château de Versailles dans une villa censée être vide depuis des années. 

Nous devons encore marcher dans les hautes herbes et s’enfoncer dans les végétations. La peur est toujours présente, je respire fort et fais attention où je mets les pieds. Une fois que nous arrivons devant l’entrée, je regarde Chri-Chri qui s’essuie les mains sur son jean et toque à la porte. Un renfoncement en pierre sous forme d’arche permet de se plonger dans l’ambiance. La porte est en bois, son marron en devient presque noir. Celle-ci ne ressemble pas à toute l’architecture, des vitraux de plusieurs couleurs sont séparés et laissent passer la lumière. Des formes diverses se mélangent. Je ne sais pas exactement à quoi cela correspond, en laissant mon imagination faire le travail, je dirais que cela ressemble à un oranger. Des ronds oranges sont entourés de forme plus allongée vertes, tandis que les espaces sont remplis par des longues formes blanches.  Dans un crissement, elle s’ouvre rappelant tous les films d’horreur. La différence et ce qui rend cette image encore plus terrifiante est la musique qui parvient à mes oreilles. Pitié pas du JUL. 

Elle a l'regard qui tue Tchikita, cheveux long comme Nikita, si elle me quitte pas j'la quitte pas, Tchikita Tchikita…

Après ces douces paroles pleines de sens, Johan passe sa tête à travers un encadrement de porte. Juste à sa gauche nous trouvons un escalier, qui ne me rassure pas. Il est ancien et donne l’impression de ne jamais se terminer. 

- Salut les filles ! Je me disais bien que j’avais entendu du bruit. Vous êtes en avance, il nous reste encore quelques trucs à installer, vous voulez nous aider ?

- Sans problème ! Il reste quoi à faire ? Dit Christine avec un sourire éblouissant. 

- Suivez-moi, je vais déjà vous montrer où vous pouvez poser vos affaires. On a respecté l’aménagement, rien n’a été bougé. Ici, on suppose que c’était le salon, il reste le piano. On a installé quelques matelas et coussins, ainsi qu’un vidéo-projecteur pour regarder un film d’horreur sur des revenants bien entendu.

Pendant qu’il nous fait la petite visite du lieu de torture, on le suit sans un bruit. Il prend son rôle de Stéphane Plaza à cœur et ajoute de la bonne humeur. Avec ces descriptions et les aménagements, je ne vois plus une villa abandonnée et sur le point de s’effondrer mais un lieu où on va simplement passer une soirée. Le sol est splendide

- Ici, tu vois les jeux qu’on a prévu de faire avant de lancer le film. On a pris différents trucs mais bien sûr il y aura de l’alcool pour tous les accompagner.

La décoration est simpliste, des fausses bougies réparties sur les meubles qui étaient déjà présents et sur le sol. Avec un petit coup de cire, ce plancher à chevrons serait parfait. De ce que je peux voir, il est resté intacte et ne possède aucun défaut. Par curiosité, je lève la tête et observe le beau plafond à caissons. Le reste n’a été ajouté que pour ajouter du confort et correspondre à une soirée. Ce qui est bien avec c’est que ça ne dénature pas le lieu, je le trouve sublime. La pièce montre l’état d’abandon avec les murs délabrés recouverts de tags, le piano en bois n’a pas la moitié des touches et ne possède plus le côté supérieur protégeant les cordes. Les fenêtres sont protégées par des anciens volets en bois troués par le temps et les intempéries. Cela laisse passer l’obscurité qui règne et donne l’impression d’être enfermés. 

- Mais comment avez- vous réussi à tout ramener ici ? Vous avez forcément dû faire des allers-retours et ce n’est pas très discret surtout avec la musique. 

Malgré la musique et le bruit que les autres personnes font dans ce qui doit être la cuisine, je ne peux m’empêcher de chuchoter. J’ai un profond respect pour les lieux anciens et les espaces aussi beaux, c’est exactement comme lorsque je suis dans une bibliothèque.

- Mat-Mat toujours à tout observer. Si tu remarques tout, on ne peut pas faire d’happening ou de jeu… La discrétion c’est pour rentrer dans l’ambiance de l’urbex et des chasseurs de fantômes. 

- Vu l’état du château, c'est de l’urbex. 

- C’est de l’urbex avec le voisinage et le maire de la ville au courant. Mais ne le répète pas sinon ça enlève tout le frisson de l’expérience. Cela répond à toutes tes questions, non ?

Christine prend les devants et répond à ma place. M'empêchant de continuer mon interrogatoire et de m’enfoncer dans l’image stricte et sûrement chiante que je renvoie. 

- Oui, ça restera le côté légal de cette soirée restera notre secret. Pour éviter d’alerter d'autres personnes, ce serait malin d’arrêter la musique ou de mettre quelque chose de plus doux, un peu plus dans l’ambiance. Mat, pendant que j’aide à installer, tu ne veux pas t’installer dans un coin pour désinfecter ta plaie ? 

- Mat-Mat tu es blessée ? Tu peux aller à l’étage pour te soigner, fais juste attention où tu mets tes pieds il y a un trou dans l’escalier.

- Pourquoi l’étage ? Je ne peux pas rester avec vous ? 

J’avoue que l’idée de me retrouver seule à l’étage dans une maison inconnue et surtout abandonnée ne me fait pas plaisir et ne me rassure pas. Je sais que je vais avoir peur, je suis déjà terrifiée par le fait de rester dans cette maison. Sans oublier, la notion d’escalier troué comme un fromage. 

- Pour que tu sois tranquille pour te soigner et qu’on puisse continuer à tout installer. Les autres ne devraient pas tarder et il faut que tout soit prêt.

- Je vous préviens, si vous avez le projet de me surprendre ou de faire un happening pendant que je suis en haut, je risque de faire une crise cardiaque. Je suis fragile et je vais vous frapper. 

- On ne fera rien, c’est promis, je vais les surveiller me dit Chri-Chri.

Avec mon compagnon de voyage, mon sac à dos, je m’aventure dans le couloir près de l’entrée. Je le passe au-devant de ma poitrine pour sortir mon porte-clé magique. Ce n’est pas pour me défendre, je pense que je ne risque pas grand chose surtout avec le monde qui ne va pas tarder à arriver. Il s’agit plus d’une mesure de sécurité envers l'ascension dans l’escalier fromage qui m’attend. Je m’agrippe à la rambarde en bois et place minutieusement mes pieds. Avant d’effectuer chaque pas, je teste la marche en mettant une partie de mon poids. Heureusement que je ne suis pas pressée, je n’observe aucun trou dans les marches, Johan m’a bien eu. 

Une fois que cette épreuve est passée, je ne peux m’empêcher de passer un soupir de soulagement. Je ne pensais jamais dire ça mais entendre la playlist spéciale JUL me rassure, cela me rappelle que je ne suis pas toute seule dans cette immensité. C’est très difficile pour moi de me retrouver dans l’obscurité, même dans ma maison dès que j’éteins la lumière des couloirs, je pars en courant pour éviter les monstres. Ici, il s’agit en plus d’un endroit inconnu, je n’ai aucun repère. Quelques meubles sont présents dans les longs couloirs témoignant d’une ancienne vie. 

Je ne sais pas pourquoi mais je continue d’avancer en me prenant pour un phare en éclairant tout. Lorsque je passe une arche, je m’empêche de pousser un cri en sentant une toile d’araignée s’accrocher à mes mains. Je me secoue dans tous les sens en espérant ne pas avoir de bestioles accrochées. Un courant d’air m’attire, je le suis et cela me mène à un balcon. Devant lui se trouve une chaise en bois, je ne peux m’empêcher de penser que c’est l’endroit parfait pour observer tout l’extérieur de la demeure, si j’étais un fantôme j’adorerais cette place. Je pose mon sac-à-dos dessus et en sort ma trousse de premier secours. Je bloque la lampe dans l’anse qui permet de le porter de manière rapide. Je me lave les mains avec du gel antibactérien, ce n’est pas le mieux, ce n’enlève que la flore transitoire, mais je me doute que je ne vais pas trouver de l’eau courante et du savon dans ce château. Avec l’aide d’un miroir, je m’applique à mettre le désinfectant, que j’ai au préalable disposé sur une pièce de gaze, sur ma plaie. En quelques secondes, j’ai terminé et ajouté un pansement pour sceller le tout.

Maintenant que cela est terminé, je sens le courant d’air dans mon dos s’intensifier. Je me retourne et m’approche de la porte en bois fermée, je ne force pas et tire doucement dessus. Un léger craquement signale son ouverture, je m’y glisse et inspire l’air frais. J’observe la vue, grâce à la lumière projetée je peux mieux analyser ce qui m’entoure. Une véritable jungle m’entoure, le jardin est tellement grand qu’il ressemble plus à un parc, je ne reviens pas d’en avoir traversé une partie pour arriver. Aux alentours, j’observe d’autres maisonnées, vu le barrière que je ne vois pas j’en conclu que ce sont des dépendances appartenant à la demeure.

Après avoir observé tous les alentours, je suis ramenée dans le présent à cause d’un effleurement. Je regarde de tous les côtés, je sens mon coeur s’emballer de nouveau.

- Il y a quelqu’un ? 

Quelle question débile, si j’obtiens une réponse je vais mourir de peur. A l’inverse, s’il n’y a pas de signal, c’est juste que la personne qui cherche à m’assassiner est intelligente. Je prends une grande inspiration et retourne à l’intérieur. Je pousse la porte, balance mon sac sur une de mes épaules et me dirige à grande vitesse vers l’escalier. Ne supportant plus de ne pas entendre le son de ma voix, je commence à faire la chose la plus rassurante, m’enfermer dans le présent et dans un acte rassurant. Je récite la chanson des os du corps humain, c’est une chanson que j’ai inventée pour mieux apprendre mes leçons, elle reprend le rythme rapide de la chanson très connu notamment pour son petit personnage : Nations of the World. 

On commence avec les os de la tête : frontal, pariétal, temporal, occipital, sphénoïde, ethmoïde, marteau, enclume, étrier, vomer, maxillaire, lacrymal, palatin, nasal inférieur, nasal, zygomatique, mandibule. Maintenant, nous nous dirigeons vers le tronc : cervicales, os hyoïdes, thoraciques, côtes, sternum, lombaires, sacrum, coccyx. C’est maintenant l’heure de la ceinture scapulaire : omoplate, clavicule, manubrium. Les membres supérieurs sont maintenant à l’honneur : humérus, radius, ulna, scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum et hamatum. Ce n’est pas terminé, il reste les os métacarpiens, les phalanges et à nouveau les os sésamoïdes. On passe dorénavant à la ceinture pelvienne avec l’os coxal, l'ilium et le pubis. C’est presque terminé, il ne faut pas lâcher, il ne reste plus que les os des membres inférieurs. Fémur, patella, sésamoïde, tibia, fibula, calcanéus, talus, cuboïde, naviculaire et les trois os cunéiformes, os métatarsiens, phalanges et enfin on retrouve les os sésamoïdes. Maintenant je connais tous les os du corps humain, si j'ai encore un doute je peux de nouveau la réciter. 

Grâce à ce petit rap, je suis de nouveau en zone de sûreté. Je baisse la tête et marche rapidement dans la pièce où je suppose que Chri-Chri se trouve. Je ne me trompe pas et la rejoins à grande enjambée et essoufflée par ma course folle ornée d’un chant prenant toute mon énergie. Elle me voit arriver et stoppe le positionnement des dernières bougies et coussins.

- Tu vas bien ?

Mon état doit lui indiquer la panique que je viens de traverser. Je dois me calmer, il ne sait rien passer et cela ne sert à rien d'inquiéter tout le monde avec une sensation, une hallucination. Je suis juste sous tension, quand on est persuadé qu'il va se passer quelque chose, on est plus apte à les ressentir. 

- Oui, j'ai juste fais mon rap des os du corps humain.

- Et tu es certaine que ça va ? Tu ne chantes que cette chanson pour te concentrer ou te rassurer. 

- Oui je n'aimais pas être à l'étage. C'est comme lorsque l'on se rend à la cave, ce n'est jamais rassurant. Tu as besoin de moi ou je peux m'installer et réviser ?

- Tu peux y aller ne t'inquiète pas. 

Je me pose sur l'un des coussins et sors mes écouteurs ainsi que mon ordinateur portable. Je vérifie que ma batterie tient le coup et que mon PowerPoint est prêt. Je me fais mentalement toute la scène et la rencontre avec Alex, tout va bien se passer. Du coin de l'œil, je vois les personnes s'activer et Christine suivre les mouvements pour installer le reste. Même si elle n'est pas l'organisatrice, elle fait tout comme. Je regarde ma montre et observe les personnes aux alentours. Le nombre de personnes ne semble pas augmenter, je n'ai vu personne à part Johan mais rien qu'en regardant attentivement je peux dire que cela ne correspond pas à une fête. 

Je ferme l'écran de mon ordinateur pour en préserver la batterie, je ne veux pas en manquer lors de mon entretien avec Alex. Je sors mes dernières fiches et commence ma relecture. Je baisse le son de mes écouteurs pour vérifier et me plonger un peu dans l'ambiance. Je constate que la playlist a changé, ils ont suivi les recommandations de mon amie et une musique sans parole résonne. Elle correspond à l’ambiance et ajoute de la tension. Ce n’est pas comme si j’avais déjà les nerfs en pelotte. 

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marcopoloo
Posté le 23/01/2023
EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT ! EBLOUISSANT !
petitpain1
Posté le 20/01/2023
Le temps s'arrête pendant ma lecture. Je suis à fond dans ton histoire, je ressens toutes les émotions des personnages, je stresse, j'ai peur... C'est encore un chapitre que j'ai dévoré
Jupiter
Posté le 14/09/2022
Bonjour Aliam,

Je continue avec ton neuvième chapitre ! J'aime toujours ton histoire et l'univers que tu développes !

Je continue de te lire !

Bonne continuation :)
Aliam JCR
Posté le 14/10/2022
Merci beaucoup pour ton commentaire et ton soutien ! 🥰 J'espère que tu vas aimer la suite !
Fanta-Chris
Posté le 25/02/2022
Je continue ma lecture, j'apprécie toujours autant. Je me pose des questions par rapport à ton développement. J'aimerais bien avoir des fantômes, on commence enfin à avancer dans cette voie-là.
Aliam JCR
Posté le 09/04/2022
Salut Fanta-Chris,

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Les fantômes arrivent ne t'inquiète pas ! :)
Aline
Posté le 29/01/2022
Mais c'est trop bien ! J'ai l'impression de vivre l'histoire mais vraiment ça faisait longtemps que je n'avis pas eu ça lors d'une de mes lectures. J'ia toujours envie de lire la suite, ce serait vraiment cool de l'avoir en version papiée.
Aliam JCR
Posté le 30/01/2022
Merci beaucoup Aline, tu es adorable ! C'est toujours un plaisir de voir tes commentaires sous mes chapitres ! :)
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