Chapitre 9

Par Ozskcar

 

L’Admérie se situe au Sud des contrées Artiums, sur un continent au climat froid. Colonisée pour ses ressources, l’Admérie a rapidement ployé sous la puissance militaire des Portes. D’aucun accuse leur cécité et leur culture d’être un frein à leur intégration au sein de l’Empire. La plupart des Admériens sont effectivement aveugles, mais dotés de petites antennes les rendant particulièrement sensibles aux ultrasons ainsi qu’aux émotions de leurs semblables. Aussi ont-il développé une conscience d’eux-même en deçà de leur conscience collective : ils sont un tout, et non pas la partie d’un tout. S’ils ont une conscience accrue du peuple qu’ils forment, les Admériens ne partagent en revanche pas la notion de famille. Doté d’une longévité inhabituelle, ils envisagent les naissances comme des évènements rares et sacrés. Aussi, un nourrisson n’est-il pas tant l’enfant de ses parents que celui de la communauté au sein de laquelle il a vu le jour.

Traité d’histoire naturelle par la princesse Li’Dawnarya

 

La nuit avait été longue, et lorsqu’enfin son dernier patient quitta son cabinet improvisé dans un coin du carrousel, Sarsci se laissa lourdement tomber sur une chaise. L’air chaud coulait sur sa nuque, et les râles des blessés bourdonnaient au-delà des tentures blanches qui délimitaient son carré de travail.

À l’époque des grands travaux, le carrousel n’était rien d’autre qu’une large plaque tournante permettant l’acheminement de matériaux lourds vers l’immense cuve des forges. Comme des enfants y jouaient souvent, profitant de la rotation de la plaque pour se cacher entre les empilements de fer, de fonte et de bronze, on appela cette vaste zone circulaire le carrousel. Quand les grands travaux prirent fin, les lieux abandonnés furent réhabilités par un urbaniste au nom insignifiant, lequel s’était mis en tête de revaloriser l’endroit afin d’en faire une aire de repos et de loisirs pour les ouvriers des étages supérieurs. Il y fit installer des petites plateformes suspendues, des chemins aériens garnis d’une végétation factice, et profita de la plateforme tournante pour en faire une immense horloge tournant au fil des heures. À l’inverse de son double, le Quartiers de l’horloge, le carrousel ne fut jamais un lieu de vie : les chaudes bourrasques venant des forges, ainsi que les odeurs et le bruit des usines n’avaient pas été envisagés dans l’équation du projet, mais n’attirèrent jamais les passants des quartiers supérieurs. Les portails disparaissant de plus en plus souvent, le carrousel avait été réquisitionné afin de servir de zone de transit pour les réfugiés ; ils y étaient soignés et entassés là jusqu’à ce que leur statut soit clarifié ; de rares élus étaient assignés à un poste quelconque, la plupart étaient ensuite redirigés vers les Quartiers Gris. Oisifs, sans occupation, les réfugiés perdaient, pour la plupart, l’espoir de rentrer un jour chez eux.

Jamais, cependant, le carrousel n’avait été aussi bondé. Les réfugiés originaires des contrées Maart étaient arrivés en masse au cours de la nuit. Ceux qui n’étaient pas alités ou terrassés par le choc erraient à la recherche de leur famille ou de leurs proches.

Les guérisseurs n’avaient cessé de nettoyer des plaies, de bander des blessures, de calmer les pleurs d’enfants apeurés et séparés de leurs parents. Les antennes aux aguets, Sarsci avait ressenti chacune des émotions – peur, tristesse, désarroi, impuissance – des patients dont elle s’était occupée. Quand elle le pouvait, elle allégeait leurs peines en leur transmettant, par télépathie, calme et bien-être. Ainsi partagea-t-elle la terreur de cet enfant courant se mettre à l’abri à l’intérieur de sa chambre dans l’espoir que celle-ci le protège de cette brume étrange qui s’abattait sur son village, ainsi, également, avait-elle été traversée par la sensation d’étouffement de cet homme, recroquevillé contre sa femme au milieu d’une ruelle ; la brume avait pénétré sa gorge comme un poison âcre, elle lui avait brûlé les poumons, la peau, jusqu’à ce que son corps s’extraie du brouillard avant de rouler sur le sol des Portes. C’était là le sort de bien des réfugiés ; à peine la brume s’était-elle déversée sur leurs contrées, à peine avait-elle englouti les maisons et les rues, que l’espace s’était clos sur lui-même. Quelques survivants avaient eu la chance – ou le malheur – de traverser le portail avant que celui-ci ne disparaisse. Pour certains, le choc était trop grand. Ceux-là, Sarsci les endormait en les berçant par la force hypnotique de ses antennes ; momentanément, elle prenait sur elle le fardeau des réfugiés, les en délivrait avant de les laisser, béats, enfoncés dans une apathie cotonneuse. L’effet s’évaporerait bientôt, mais, à défaut de leurs esprits, leurs corps, au moins, seraient soignés et reposés.

Comme sa tête dodelinait, Sarsci se releva, se forçant à demeurer éveillée. Migraine et fatigue empesaient ses gestes. Machinalement, elle entreprit de plier les bandages, de cacher les simples que la princesse lui avait confiés. Elle dut finir par s’assoupir, mais fut réveillée brutalement par les pleurs d’un enfant. La douleur la transperça avant qu’elle soit en mesure de dresser une barrière autour de son cœur. Elle se ressaisit et souleva le rideau de son petit cabinet : deux jeunes garçons approchaient, le plus petit porté par son camarade. Celui-ci trébucha, cependant, et chut en avant. Si la plupart se contentèrent de les considérer de loin, certains s’avancèrent, inquiets, Sarsci parmi eux.

Déjà, le plus grand des deux garçons se relevait, tentant de désamorcer la tension grandissante, prétextant que tout allait bien. Sarsci sentit sans peine la peur et la méfiance qui animait ses gestes. Il jetait régulièrement un coup d’œil à son camarade qui tentait tant bien que mal de se relever en grimaçant. Une vilaine brûlure lui mordait la joue, et à la vue de ses yeux brillants et de sa transpiration, il avait probablement beaucoup de fièvre. Sarsci dissipa l’attroupement, assurant qu’elle avait la situation bien en main :

- Je suis guérisseuse, fit-elle pour rassurer les jeunes enfants. Je suis là pour vous aider.

Elle passa un bras sous les jambes du plus jeune, et un autre dans son dos, pour le porter jusqu’à son cabinet. Comme elle l’y allongeait, l’autre s’accroupit au chevet de son camarade et lui pris la main.

- Je suis là, murmurait-il.

Et le blond hocha la tête, les yeux mi-clos.

- Ne t’endors pas tout de suite, souffla Sarsci en s’approchant.

Elle aurait aimé parler davantage, trouver des mots rassurants, mais de même qu’il est difficile de passer d’une langue à l’autre, de même peinait-elle à filer les mots les uns à la suite des autres lorsque les émotions d’autrui l’envahissaient. Elle tenta de fermer son esprit aux douleurs qu’elle ressentait et qui la tiraient en arrière, la plongeant au sein d’impressions passagères.

- Comment tu t’appelles ? demanda la guérisseuse à son patient.

- Sande, articula l’autre d’une voix fluette.

- C’est un très joli prénom, ça. Aussi joli que toi tu es courageux.

Tandis qu’elle se présentait, Sarsci nettoyait la brûlure de la poussière et du sang coagulé. Il lui fallut également retirer les tissus morts, ce qui fit plus d’une fois grimacer son patient. Neven, son camarade, trépignait à côté de lui. Bientôt il n’y tint plus :

- Vous souriez, s’écria-t-il à l’encontre de Sarsci.

- Oui, je souris. .

- Ça vous amuse qu’il souffre ?

- Non, mais ça me rassure ; car ça signifie que les dommages ne se sont pas étendus aux nerfs. C’est une excellente nouvelle.

Neven demeura interdit, ne sachant que répondre. La bouche légèrement entrouverte, il tentait de démêler le vrai du faux, et Sarsci ne détourna par le regard – pas tant que l’enfant se soit assuré qu’elle disait vrai. Alors elle reprit son traitement. Une fois la brûlure nettoyée, elle plaça une perfusion sur le bras du garçon :

- C’est pour hydrater la peau, expliqua-t-elle. Et ça atténuera la douleur. Maintenant essaye de dormir, et garde la tête légèrement surélevée.

Sande opina. Sarsci s’écarta pour farfouiller parmi les simples et les onguents. Le nez dans son manuel, elle fit de son mieux pour étudier la structure moléculaire d’une peau de poisson ; elle n’avait jamais vu d’espèces animales marines, mais plusieurs témoignages laissaient entendre que leur peau aidait à reconstituer les tissus abîmés par les brûlures. Tandis qu’elle s’évertuait à fabriquer un équivalent, Sarsci sentit derrière elle la curiosité de Neven grignoter son attention. Si le soupçon de l’enfant amusa Sarsci, il attisa également sa curiosité quant à la relation qui unissait les deux réfugiés.

Neven, effectivement, était aussi brun que son jeune compagnon était blond, et rien ne semblait signifier qu’ils partageaient un quelconque lien de parenté – rien sinon cet attachement qui semblait les lier l’un à l’autre. Préférant à la vue la perception de ses antennes, Sarsci tendit son esprit vers le lien qui les unissait : elle trouva un attachement partagé, profond. L’esprit des deux garçons se rejoignaient dans un espace opalin, rendu lumineux par la conscience de Sande, mais aussi rassurant, protégé par Neven. Leur jeunesse conférait à leur esprit une taille restreinte, encore, mais habitée déjà, de voix, de souvenirs hyalins. Une voix de femme, lointaine, perçait la soirée chaude d’un jour de fête : c’était un souvenir rémanent chez Neven dont, sans doute, le garçon n’avait pas conscience. « Occupe-toi de ton petit-frère ! » L’interjection était douce, sans reproche, mais son ordre s’était gravé dans la conscience du garçon comme un mantra, une ligne de conduite à suivre. Ce soir-là, Neven avait tenu la main de Sande ; il l’avait senti se raidir et sursauter à chacune des déflagrations occasionnées par les feux d’artifices qui fusaient dans la nuit. Cette même étreinte s’était prolongée au fil des ans. Frères sans l’être, ils avaient fui ensemble, Sande sur le dos de Neven, les contrées Maart envahies par la brume.

« Je l’aime »

Sarsci se sentit brutalement expulsée des souvenirs des deux garçons. Clignant des yeux, elle remarqua le sourire que lui adressait Sande. Ses lèvres étaient closes, mais l’expression qu’il affichait était de celles que l’on trouve sur des visages adultes, conscients d’une information dont on les croit démuni. Comme il lui souriait, Sarsci crut entendre sa voix résonner au creux de son esprit. « Je l’aime, c’est mon grand-frère. » Une grimace, cependant, remplaça l’air énigmatique du jeune garçon. La douleur de sa brûlure obligea la guérisseuse à fermer de nouveau son esprit au lien télépathique qui s’était tissé entre eux deux. Troublée, Sarsci se releva :

- Je dois me rendre aux laboratoires afin d’imprimer les tissus synthétiques d’une peau de poisson reconstituée. Je la déposerai ensuite sur ta joue ; ça devrait lui permettre de guérir plus rapidement.

Sarsci ne demeura pas insensible au regard perdu de Neven ; elle lui confirma qu’ils pouvaient se poser dans son cabinet autant qu’il leur plairait. Elle ne put s’empêcher de transmettre aux deux garçons le sentiment de la paix et du refuge. Ce n’était nullement de la parole dont elle usait, mais bien davantage d’images ou de perceptions. De la même manière qu’un prédateur, par son regard, expose toute sa force et sa supériorité, de la même manière aussi, qu’un parent rassure, par le contact de sa paume, l’enfant qui pleure, de la même manière Sarsci infléchissait les esprits de son entourage. Elle pouvait transmettre la chaleur d’une étreinte ou le frisson de la peur comme de la colère par un simple mouvement de ses antennes. Aux plus réceptifs, elle pouvait même faire ressentir la couleur ou l’atmosphère de son état d’esprit, de ses souvenirs ou de son appréhension. Elle semait, en somme, les graines d’une intuition, d’un impression fugace et indicible.

Elle usait d’autant plus de ce stratagème que la fatigue lui martelait les tempes. Être perméable aux émotions extérieures, communiquer les siennes aussi, en se passant des mots, était pour elle si naturel que, la fatigue aidant, elle peinait à dresser les barrières de sa conscience autour d’elle. Traverser le carrousel fut donc particulièrement difficile pour ses sens aiguisés : partout l’épouvante, le désespoir. Alors qu’elle avançait d’un pas décidé vers la sortie du carrousel, une bourrasque de frustration et de colère la heurta de plein fouet.

Elle se retourna et aperçut la silhouette de Gaetano Erlkoning. Son visage affichait une expression tranquille – nulle contraction musculaire, nulle colère ne perlait sur ses traits. Sans ses antennes, Sarsci n’aurait jamais pu deviner la nature des sentiments qui s’agitaient en lui. Il avançait, tranquille, distribuant parfois quelques sourires à des patients ou des guérisseurs. Sa tenue et son maintient tranchait avec le décors environnant, et Sarsci n’aurait su dire si le décalage était mal venu ou si, au contraire, il ravivait une certaine confiance, un espoir. D’un pas allant, il se dirigeait vers la sortie, le Major sur ses talons.

Celle-ci, à voix basse, tentait de s’expliquer, de se défendre des accusations qu’on portrait à son encontre, mais cela ne fit qu’énerver davantage Gaetano qui se retourna vers elle pour lui intimer le silence par un simple regard.

- Pas ici, souffla-t-il.

Et d’un geste, il l’invita à le suivre à l’extérieur. Quand ils furent à l’écart d’éventuelles oreilles curieuses, Gaetano se retourna vers le Major. Il fut agacé de remarquer combien l’anxiété de la jeune femme était visible, et regretta aussitôt que seuls les nobles bénéficient d’une éducation capable de les rendre attentifs aux tressaillements de leur muscles, à la transparence de leurs visages. Il n’avait pas le temps, cependant, d’envisager un nouveau programme éducatif à l’intention des membres de la garde royale. Avec brusquerie, il interrogea le Major quant à l’arrestation de Soren ; à peine celui-ci était-il remonté des prisons que le Major en avait informé Gaetano Erlkoning, lequel avait ordonné à ce que le garçon soit immobilisé, interrogé, et si besoin détruit.

- J’ai dépêché autant d’hommes que possibles, expliqua la jeune femme. Et l’Enfant a bien été intercepté lorsqu’il sortait du palais, mais il a clamé être sous protection impériale.

Gaetano écarquilla les yeux. El’Dawnarya aurait accordé sa protection à Soren ? Sans même l’en avertir ? Impossible…

- Et vous avez cru à ce mensonge ?

- Il n’était pas question de croire, monsieur, mais de ne pas agir inconséquemment, répondit le Major en plantant son regard dans celui de Gaetano – elle semblait peu satisfaite de se voir ainsi méprisée par le noble alors même qu’elle avait agi selon son devoir. L’Enfant a été interpellé, bien sûr, et consigné par mes hommes dans ses appartements des Quartiers maritimes. C’est là tout ce que je pouvais faire ; vous comprendrez, sans doute, qu’il aurait été mal avisé de ne pas tenir compte de la chaîne de commandement, chaîne au sein de laquelle vous occupez, si vous me le permettez, une place inférieure.

Consciente du feu qui lui montait aux joues, le Major prit sur elle pour calmer sa fougue ; le moment n’était pas à l’orgueil. Prenant le chemin qui conduisait aux nacelles, elle poursuivit d’une voix plus mesurée :

- La marge de manœuvre de l’Enfant demeure faible : il n’a aucun moyen de communiquer avec l’extérieur, et le laboratoire lui est inaccessible.

Voir ainsi le Major marcher par devant lui amusa Gaetano. Par soucis des apparences davantage que pour affirmer son statut, il regagna sa hauteur ;

- Se pourrait-il que Soren ait pris contact avec la rébellion ? demanda-t-il.

- Évidemment, l’on ne peut complètement écarter cette possibilité ; mais ça semble néanmoins peu cohérent… Certes, l’Enfant est descendu jusqu’à la geôle de la détenue rebelle, mais aucune tentative d’évasion n’a été soupçonnée.

- Quel intérêt à descendre, selon vous ?

- L’autre Enfant : Lyslir. Selon le rapport de mes gardes, ils se sont entretenus. Dame Clavarina était présente, très certainement en tant que soutien, lors de l’opération.

Le Major remarqua une ombre passer sur les traits d’Erlkoning. L’inquiétude était discrète, mais bien visible pour quiconque le connaissait :

- Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir ? demanda-t-elle.

- L’Enfant, commença le noble avant d’hésiter une seconde, est en période d’essai. Nous ignorons ses intentions et ne sommes, de fait, pas en mesure de lui accorder notre confiance.

- Cela, j’avais cru le comprendre…

- Aussi nous sommes-nous permis, l’interrompit Gaetano, de nous accorder un coup d’avance. Et j’ai bien peur que cet « entretien », comme vous aimez l’appelez, nous ait fait perdre cet avantage.

Sur ces mots, Gaetano enjamba le vide qui le séparait d’une nacelle :

- Direction les Quartiers Maritimes, s’exclama-t-il en invitant le Major à le suivre.

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Tac
Posté le 20/05/2023
Yo !
Ce début de chapitre me laisse un peu perplexe, j'avoue ; je comprends l'intérêt de passer du pdv de Sarsci pour rappeler l'espionnage de la princesse pour glisser sur Gaetano ; cependant j'ai trouvé que ce passage avec Sarsci était un peu trop explicatif à mon goût , j'ai trouvé qu'on était insuffisamment dans les sensations de Sarsci et trop dans le "tell". J'ai trouvé ça un peu dommage. je me demande aussi pourquoi on passe autant de temps avec elle, avec la survenue des deux enfants ; j'espère qu'ils ont un rôle plus tard, autrement je crois que ce passage est trop long.
Plein de bisous !
Ozskcar
Posté le 21/05/2023
Hello !
Tu as raison, je vais sûrement raccourcir un peu ce passage. Après, effectivement, Neven et Sande, les enfants, sont des persos qui reviendront plus tard, donc j'ai tout de même besoin de les introduire.
Edouard PArle
Posté le 06/06/2022
Coucou !
Super le personnage de Sarsci, avec ses pouvoirs d'empathie et de guérison télépathique. Je sens déjà que je vais bien l'apprécier (rien que parce qu'elle me fait penser à Sentia^^). Je me demande quel rôle elle va pouvoir jouer au milieu des intrigues politiques par contre.
Le dialogue de la fin montre que Soren n'est pas dans la meilleure des situations. Je suppose que le chapitre 10 permettra de constater l'ampleur des dégâts. J'ai hâte de le retrouver...
La citation est bien trouvée, elle permet de bien expliquer le personnage de Sarsci sans que ça alourdisse le texte.
Une petite remarque :
"Aussi joli que toi tu es courageux." le toi peut être enlevé ?
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 02/07/2022
Avec le temps que je mets à publier chaque chapitre, tu as peut-être oublié Sarsci... Mais tu l'as déjà rencontré aux côté de Li'Dawn. C'est elle qui lui a demandé de descendre au carrousel pour aider les réfugiés. On sait donc que Sarsci est une espionne de la princesse - mais elle cache certains secrets, et Li'Dawn commence un peu à s'en douter. Après, quels sont-ils, ça... ;)
Soren a connu meilleure journée... Mais bon, ça finira bien par passer. ;)
A bientôt, j'espère ! J'ai commencé à relire ton roman, après avoir lu la nouvelle intro. Je vais essayer d'avancer pour retrouver le chapitre où je m'étais arrêté la première fois. J'ai hâte de découvrir la suite !
Edouard PArle
Posté le 03/07/2022
Oui, c'est un peu le problème de la lecture espacée, mais là je me rappelle encore d'elle un mois après donc je n'oublie pas tout non plus xD
Baladine
Posté le 26/05/2022
Tellement contente de te lire à nouveau ! Le passage avec Sarsci est vraiment touchant, j'aime beaucoup ce personnage à l'empathie débordante et pleine de douceur, et on se demande quel rôle elle va prendre dans cette aventure, ainsi que les deux enfants. Un passage tout en finesse dans l'expression des émotions mêlées et des atmosphères intérieures.

J'ai dû relire deux fois le passage où apparaissent Gaetano et le Major (je pense encore qu'il faut mettre "la", je l'ai confondue pendant un bout de temps avec Sarsci et je ne comprenais plus ce qu'il se passait). La conversation qu'ils ont permet de piquer la curiosité du lecteur et on a plus envie que jamais de voir ce qu'il se passe du côté de Soren et de Li'Dawn. Hâte de lire la suite.

J'ai relevé des coquillettes :
- Doté d’une longévité inhabituelle => dotés
- le Quartiers de l’horloge, le carrousel ne fut jamais un lieu de vie : les chaudes bourrasques venant des forges, ainsi que les odeurs et le bruit des usines n’avaient pas été envisagé dans l’équation du projet => Quartier sans -s, envisagés
- cette dignité qu’ils considéraient perdues, les réfugiés perdaient, => perdue, deux fois perdre + encore perdu dans le paragraphe suivant
- cacher les simples que la princesse lui avait confiée => confiés
-aux douleurs qu'elle ressentait et qui la tirait => tiraient
- conscients d’une information dont on les croit démuni => nis
- afin d'anesthésiée => sier

A très bientôt, j'espère !
Ozskcar
Posté le 29/05/2022
Hello !
C'était pas facile de reprendre... De retrouver l'élan des phrases, de se remettre dans l'ambiance, tout ça. Content, du coup, que le chapitre ait été malgré tout agréable à lire.
Merci pour les coquilles, je vais corriger tout ça !

A bientôt !
Baladine
Posté le 29/05/2022
J'espère que tu ne te décourages pas, parce que c'est vraiment très beau ce qui se crée là.
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