Chapitre 8 - Le balcon suspendu

Mes yeux caressaient la fine ligne bleue-azur qui, par-delà la forêt de chênes, délimitait l’horizon. Du coin de l’œil, je pouvais deviner Adélaïde se contorsionner devant son grand miroir, replaçant inlassablement les rubans de soie qui, assortis à sa toilette bleu ciel, se mêlaient à sa chevelure d’or.

— Reste assise, veux-tu ! finis-je par m’agacer. Tu me donnes le tournis.

— Je ne peux pas. Il faut que je m’occupe, c’est plus fort que moi ! Je suis persuadée d’avoir oublié quelque chose de capital.

La princesse me jeta un coup d’œil en biais.

— Tu as les traits tirés… Ton bas-ventre te fait-il toujours souffrir ? s’inquiéta-t-elle.

Détournant le regard vers le ciel, je secouai la tête en signe de dénégation. Mon absence de la veille n’était bien entendu pas passée inaperçue, et mentir à mon amie me pesait. Il m’était toutefois impossible de désobéir au Roi. « En ce jour si particulier, la princesse n’a nul besoin de penser à tout ceci… », me confortai-je dans mon silence.

Adélaïde s’inspecta pour la millième fois dans son grand miroir, et ajusta ses gants de soie blancs avant d’observer ses boucles d’oreilles.

— Je me demande si ma poitrine n’est pas trop apparente ? Ou peut-être pas assez ? continua-t-elle sans m’entendre, louchant sur cette dernière.

— Personne n’aura encore jamais vu autant de charme et d’élégance chez une même personne, la réconfortai-je. Toutefois, cesse de plisser le front ou tu finiras ridée avant l’heure !

— Quelle horreur, s’exclama Adélaïde, une main plaquée sur sa figure.

Son miroir enfin délaissé, elle vint s’asseoir à mes côtés sur le rebord de la fenêtre, et porta son regard au loin tandis que ses doigts saisirent ma main machinalement.

— Lors de notre dernier bal, mademoiselle Fanny, la fille du comte Touquet, m’a dit avoir découvert une fantastique crème antirides durant son séjour dans le village de Fougères, bavarda la princesse. Savais-tu qu’hors de notre Montagne, les demeures sont tellement grandes que chaque dame de maison, en plus de posséder une chambre, a aussi à sa disposition un cabinet de toilette ainsi qu’une garde-robe. Cela serait plaisant et digne d’une princesse…

— Cette montagne n’est pas extensible, Adélaïde. Faire vivre rien que dans le Cœur de la Montagne toute une famille royale ainsi que les nobles de notre pays, avec chacun leur propre appartement me semble un prodige. Si la Montagne était creusée davantage, elle s’effondrait sur elle-même ! Il s’agit certainement déjà d’un exploit qu’elle tienne toujours debout…

La Princesse inclina la tête pensive en observant sa chambre.

— J’espère que le prince ne sera pas déçu… Il ne devrait plus tarder. Quelques heures tout au plus. Il sera dépaysé tout du moins, ne crois-tu pas ?

— Le terme me semble bien faible. Notre Montagne risque de lui paraître bien humide en comparaison de la chaleur de sa cité de sable !

— Il ne faudrait pas qu’il attrape froid, s’inquiéta la Princesse.

— La cheminée de sa chambre crépite déjà, et il pourra se réchauffer en contemplant la Vallée Einaï et les moulins du Pays de Mylös. Ne te fais donc pas de soucis.

— Mère sera heureuse de pouvoir évoquer sa terre natale avec le prince Apophis.

Une ombre passa furtivement sur ma figure. « Comme ce doit être confortable de savoir exactement d’où l’on vient… », songeais-je. Chassant cette pensée d’un sourire pâle, je répondis à la Princesse d’un ton qui se voulait amusé :

— Son prénom te convient-il finalement ?

— C’est exotique, observa-t-elle en plissant à nouveau le front.

Incapable de cacher davantage mon désarroi ou de faire taire ma curiosité, je poussai un soupir, avant de questionner Adélaïde :

— As-tu déjà entendu parler du… Du Généalogiste ?

— Quel étrange sobriquet ! répondit-elle, amusée. Non jamais… La généalogie ne m’a pour ainsi dire jamais passionnée. Personnellement, ce qui m’intéresse est surtout de savoir je vais aller !

Le manque de discernement de la Princesse me fit pousser un soupir, aussi je préférai reporter mon attention sur le paysage. Je crus distinguer dans la plaine Dysï un troupeau de moutons paître, semblable à un petit nuage de coton perdu dans le ciel.

— Il nous sera impossible de voir arriver le Prince depuis ta chambre, articulai-je, pensive.

— Je suppose que non.

Sa main quitta la mienne, et alors qu’elle sautait sur ses pieds la Princesse s’écria :

— Mais tu as raison ! Que nous sommes sottes ! Il faut que nous trouvions une fenêtre libre donnant sur la Vallée Notös.

— Adélaïde, c’est impossible. La Reine t’a demandé de ne pas quitter ta chambre.

— Au diable ! Je veux le voir arriver, cela me permettra de me faire une idée avant la rencontre officielle.

Anxieuse, je massai ma pommette meurtrie, incapable de penser à autre chose qu’à la reine Odile, ses menaces et ce qu’elle me ferait encore subir si je venais à désobéir. « Ne pouvais-tu point te taire ? », me sermonnai-je en silence, quand un bruit de porte me tira de mes inquiétudes.

— Allez viens ! chuchota Adélaïde, qui sortait à pas feutrés.

En un bond désespéré, je me précipitai vers elle dans l’espoir de pouvoir la convaincre de rester. Il était trop tard. La Princesse s’élançait dans le couloir sombre. Le plus discrètement possible, je me ruai à sa suite de peur de la perdre dans ce dédale de tunnels. Elle galopait comme une souris, tantôt à droite, tantôt à gauche, descendant un escalier, pour en monter deux autres. Dans un bruissement de robe, la Princesse s’arrêta finalement, et jeta son dévolu sur une porte sommaire, encadrée de deux imposantes lampes murales.

— Adélaïde, non ! haletai-je tant bien que mal.

— Ne t’inquiète pas, personne ne viendra nous chercher à cet endroit. C’est parfait ! roucoula-t-elle.

Le regard maladroitement autoritaire, je lui attrapai le poignet avant qu’elle n’ouvre la porte.

— Si jamais quelqu’un nous découvre ici, Adélaïde, tu t’en sortiras sans encombre, mais pas une domestique comme mo…

— Justement, tu n’es pas une domestique ! me coupa-t-elle, entêtée.

— Ton opinion n’est pas en accord avec la majorité, insistai-je la voix devenue suppliante. Le simple fait de te tutoyer et de m’adresser à toi d’égal à égal me vaudrait une punition, quelle sera ma sanction si quelqu’un me découvre dans cette pièce ?

— Sybil, je ne la laisserai pas te punir à ma place ! S’il te plaît, faisons une ultime bêtise ensemble, avant que tout ne change.

Aucune de nous ne connaissait la véracité de ses propos, mais ces derniers me fendirent le cœur. Je me résignai, et lui serrai le poignet plus fort.

— Une dernière fois, répondis-je alors que son visage s’illuminait d’un large sourire. Attends, es-tu certaine qu’il n’y aura aucun garde ?

— Ils sont tous occupés à sécuriser les entrées de la Montagne, ne t’inquiète pas, me rassura-t-elle.

Elle poussa la porte de sa main libre, révélant un nouveau couloir à nos yeux. Nos pas feutrés résonnaient tout autour de nous. L’obscurité laissa progressivement place à une douce lumière bleutée, jusqu’à une salle de taille moyenne et à la surprenante forme d’un entonnoir. Mon regard survola le papier peint azuré, l’élégante table ovale, accompagnée de ses fauteuils de bleu tapissés, et s’attarda plutôt sur les deux séries de fenêtres arrondies aux vitraux indigo qui encadraient une petite porte de bois.

— C’est donc cela la Salle du Conseil ? Je l’aurais imaginé beaucoup plus grande et luxueuse. Avais-tu déjà mis les pieds ici ?

— Pas que je me souvienne. Mais j’ai souvent entendu parler d’un balcon suspendu et je parie qu’il est derrière cette porte ! expliqua la Princesse.

Elle s’approcha, tourna la poignée et… Rien. La serrure était verrouillée ! Elle secoua la poignée avec plus de vigueur sans obtenir aucun résultat.

— Mince. Je n’avais pas prévu cela !

Je m’approchai à mon tour, finalement déçue d’être privée du spectacle. Un balcon suspendu devait offrir une vue incroyable ! Adélaïde glissa le long du mur et croisa les bras, boudeuse.

— Un des conseillers doit avoir la clé sur lui. J’aurais dû m’en douter !

— Que fait-on à présent ? lui demandai-je en m’asseyant contre la porte close.

— Je ne sais pas… J’aurais aimé profiter d’une dernière aventure avec toi, s’étrangla-t-elle.

Une larme coula sur sa joue de porcelaine, et assombrit son visage. Je me rapprochai pour lui offrir mon épaule. Après y avoir appuyé sa tête, la Princesse se mit à pleurer à chaudes larmes.

— Combien de temps avant ton départ ?

— Je ne sais pas exactement. Quelques semaines ? Quelques jours ? Ils ne me disent rien…

La lueur douloureuse qui brillait dans les yeux de mon amie à cet instant m’était bien trop familière. J’aurais aimé lui dire que tout allait s’arranger. J’aurais aimé lui promettre qu’il lui serait un jour possible de faire ses propres choix, comme me l’avait juré Rosalie à de trop nombreuses reprises. Emportant avec elle ces paroles vides de sens, une boule flambante s’insinua au creux de mon ventre. Une colère violente qui me poussa à me redresser d’un bon.

— Je vais te l’ouvrir moi cette… Aïe !

Mon crâne heurta la petite poignée ronde. Coupée dans mon élan, je me retournai et inspectai la coupable. Les yeux écarquillés, je me rendis compte qu’il n’y avait aucune serrure. Mon index effleura l’emplacement qu’elle aurait dû occuper, quand un cliquetis se fit entendre. La porte s’ouvrit alors dans un grincement.

— Comment as-tu fait ? s’étonna Adélaïde, qui se remettait déjà debout.

— Je… Je ne sais pas, bredouillai-je, stupéfaite, alors que j’observai ma main.

— Peu importe ! s’écria-t-elle en essuyant ses larmes d’un revers de manche. Allons-y.

Se dessina alors sous nos yeux une pièce circulaire, pas plus grande qu’un appentis, et qui croulait sous les documents. L’odeur de vieux papier me piqua le nez, et je ne pus retenir un éternuement. Comme pour souligner le chaos général, un épais nuage de poussière tournoyait dans le fin filet de lumière, que laissaient filtrer deux lourds pans de rideaux d’un velours carmin délavé.

Adélaïde se mit à slalomer avec peine entre des colonnes de feuilles volantes, qui dissimulaient le sol tout entier.

— Quel désordre, déclara-t-elle, dégoûtée, les mains recroquevillées contre sa poitrine.

— J’imagine que le Conseil conserve tous ses vieux documents ici depuis des siècles, répondis-je en observant des piles de dossiers recouvrant un bureau tellement grand que l’on se demandait comment il tenait dans un si espace si exigu.

La Princesse contourna l’imposant secrétaire pour atteindre une haute bibliothèque qui menaçait de s’effondrer sous sa charge.

— Ils sont bien trop vieux et aveugles pour faire un brin de ménage ! Regarde… C’est incroyable !

Elle frottait avec sa manche un petit portait recouvert de poussière, jusqu’alors perché sur une étagère. Me glissant à son côté, je bousculai sur mon passage une pile de dossiers, qui rejeta un nuage de poussière supplémentaire. Une femme aux longs cheveux bruns bouclés était assise fièrement sur un large fauteuil. Sauvage, son regard vert aux airs de défi me coupa le souffle.

Cette femme me renvoyait mon portrait, trait pour trait.

— Elle te ressemble comme deux gouttes d’eau. C’est insensé ! s’exclama Adélaïde alors qu’elle me collait un peu plus le portrait contre le nez.

Incapable de prononcer le moindre mot, je saisis la peinture entre mes doigts et me mis à scruter cette femme. Ses longs cheveux tombaient en cascade sur ses clavicules, et recouvraient partiellement sa poitrine, tandis que sa robe à la couleur argentée et aux tissus fluides laissait apparaître l’une de ses épaules. Sa tenue inhabituellement frivole dévoilait également ses deux pieds restés nus. Sur chacun d’eux, un petit symbole noir se démarquait de sa peau blanche, rendu indiscernable par la finesse des coups de pinceau.

— Qui crois-tu que ce soit ? demanda Adélaïde sur un ton hésitant.

La jointure de mes doigts pâlit sur le petit cadre de bois, tandis que bloquant mes pensées, je refusais que résonne dans mon esprit cette question si familière.

— Tu crois qu’elle pourrait être une de tes parentes ?

— C’est impossible… On m’a toujours dit ne pas savoir d’où je venais, soufflai-je.

La gorge serrée, je repensai aux révélations que m’avait faites Rosalie quelques jours plus tôt, et laissai germer un odieux soupçon : « Aurait-elle menti plus que je n’aurai pu l’imaginer ? ».

— C’est étrange, marmonna Adélaïde qui se dirigeait avec difficulté vers les rideaux.

Elle les écarta finalement l’un de l’autre, et dévoila une ravissante porte-fenêtre aux carreaux à la forme de losanges ! Adélaïde peinait à l’ouvrir tant les jointures étaient grippées et, bien que déroutée, j’abandonnais le portrait à son étagère, pour me faufiler jusqu’à elle.

À nous deux, la porte céda tandis qu’une bourrasque de vent en profita pour s’engouffrer dans le bureau et le balayer. Dossiers et feuilles s’envolèrent dans un tourbillon, pendant que la porte dépossédée de serrure claqua dans un grand bruit.

Le bleu du ciel nous aveugla un instant. Précautionneusement, nous prîmes place sur le tout petit balcon. Le nez levé, j’eus le sentiment d’être devenu un oiseau, pris au piège dans la plus jolie des volières. Privée de mouvements amples, je pouvais toutefois observer le paysage tant attendu au travers de nombreux losanges creusés du sol au plafond de ce petit décroché de roche. Sous nos pieds, les orifices dévoilaient le vide, et nous promettaient une chute mortelle si la pierre venait à céder.

Jamais je n’étais montée aussi haut dans la Montagne. Épargnée par le vertige, je profitais d’une vue exceptionnelle. Au-delà de la forêt marécageuse, se décrivait pour la toute première fois une interminable route rocheuse et sinueuse. L’horizon disparaissait ensuite derrière un brouillard opaque et inquiétant qui montait d’une étendue boisée gargantuesque.

À cette altitude ni le piaillement des oiseaux ou le chant des feuilles dans les arbres ne se faisaient entendre. Parcourue d’un frisson, le silence me sembla pesant. « Le calme avant la tempête… », pensai-je.

Soudainement lourd, mon corps glissa sur le sol dur et froid, où je déglutis avec difficulté, comme si ma gorge était enserrée par des mains blanches et glacées. Des mains qui, comme son visage, étaient identiques aux miennes.

— Je ne m’attendais pas à cela, déclara Adélaïde qui s’asseyait à mes côtés. Ce balcon est tout à fait étrange. Un balcon ne possède pas de toit, n’est-ce pas ?

— Je ne saurais te dire. Je pense, en revanche, que nous sommes trop hautes pour voir quoi que ce soit.

Inquiète, elle s’inclina en avant pour mieux regarder.

— Oh non, tu crois ?

Bien que perdue dans mes pensées, je me penchai à mon tour, et plissai les yeux pour essayer de distinguer quelque chose. Jamais, à une telle hauteur, il n’aurait pas été possible d’apercevoir un troupeau de moutons, alors un cavalier ou quelques dizaines… Pourtant, une lueur accrocha mon regard.

— Est-ce que tu vois ce que je vois, Sybil ?

— Il semblerait bien oui…

En cœur, nous nous hissâmes sur nos jambes, nos visages encastrés au travers de losanges, pour scruter la vue. Dans la brume du marécage s’étaient mis à briller des points lumineux. Des lampions ? En pleine journée ? Mes yeux remontèrent le fil interminable des points scintillants, qui se dessinaient du sud des marais jusqu’à la moitié du chemin rocheux.

— Qu’est-ce donc ?

— Cela ressemble à des lumières… Mais il y en a tellement. C’est impossible, s’exclama Adélaïde.

— Un cortège ?

— De cette taille ?

Les points lumineux continuèrent de progresser lentement, très lentement. La Princesse avait déjà oublié le portrait qu’elle avait découvert, et se rongeait les ongles sans cesser de fixer la scène qui se déroulait au pied de sa Montagne. D’étranges formes grises, surmontées d’une ossature dorée qui scintillait au soleil, surgirent finalement de la forêt marécageuse de Notös, avançant par rangées de trois.

— Je n’ai jamais rien vu de semblable, soufflai-je. Nous devons redescendre. Ils ne sont plus très loin !

— Effectivement. Dépêchons-nous avant que quelqu’un ne remarque notre absence ! me répondit Adélaïde, qui tournait déjà les talons, le visage livide.

À sa suite, j’observai le désordre qu’avait causé notre visite dans ce bureau, consciente qu’il n’avait aucune chance de passer inaperçu. Adélaïde, dont le teint n’avait pas retrouvé ses couleurs, s’énervait sur la poignée qui lui résistait à nouveau.

— Ce n’est pas vrai ! Nous allons rester enfermées ici.

— Laisse-moi essayer, s’il te plaît.

— Comme tu voudras, lâcha-t-elle agacée.

M’approchant, dans l’espoir de percer son secret, j’observai la petite poignée ronde sans la toucher. J’approchai mon index et l’effleurai à peine, quand la porte émit un nouveau cliquetis et s’ouvrit dans un grincement.

— Mais c’est impossible. Comment fais-tu à la fin ?

— Je t’assure que je n’en sais rien !

Le regard d’Adélaïde se teinta de reproches, quand les épaules crispées par l’anxiété elle quitta la pièce. Compréhensive, je la suivis, mais jetai un dernier regard au portrait de la bibliothèque. La femme qui possédait mon visage était là, dans son fauteuil, recouverte d’un reste de poussière. La mystérieuse porte, même une fois refermée, ne l’empêcha pas de continuer à me fixer de ses deux grands yeux verts, à chacun de mes battements de cils.

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sifriane
Posté le 10/03/2021
Coucou,
Petite coquille portait au lieu de portrait.
L'intrigue suit son court, et c'est toujours aussi agréable à lire. J'étais presque certaine que Sybil volerait le portrait, c'est ce que j'aurais fait.
Ce n'est pas la première fois que tu mentionnes les douleurs du bas ventre de Sybil, je m'interroge.
J'aime que chaque chapitre amène des questions, c'est stimulant pour la suite
Shangaï
Posté le 10/03/2021
Merci pour la coquille je vais aller modifier cela :)
La pauvre Sybil ne peut pas se permettre de le voler, elle serait dans de sale draps, elle reste un domestique !
Pour les douleurs dans le bas ventre, je te laisse découvrir ça mais il se peut que cela soit moins extraordinaire que tu ne le pense ^^
Belette
Posté le 03/03/2021
Hum hum ! Que de mystères !
Je suppose que c'est sa mère sur le portrait, quant à savoir qui elle était et ce qu'il lui est arrivé... Les révélations arriveront en temps et en heure je suppose. Mais elle a tout de même une sorte d'aura magique, cette femme...
Intriguant aussi cette capacité de Sybil à soudain ouvrir les portes verrouillées. Une conséquence de son entraînement de chuchoteuse ou autre chose ? En tout cas, je sens que ça va lui être utile pour mener ses enquêtes !
Et ce prince, si je me souviens bien Apophis c'est un dieu égyptien un peu craignos genre maladie, mort, toussa toussa non ? Je suppose que c'est fait exprès haha ;) En tout cas, il ne m'inspire pas confiance d'avance ^^
Shangaï
Posté le 03/03/2021
Ahaha, j'aime lire tes commentaires, car il y a de bonnes intuitions et d'autres qui le sont moins et heureusement ! J'aime que tu te pose des questions, sans encore tout saisir :)
Eryn
Posté le 26/05/2020
Très bien encore une fois, c'est fluide, on se doute bien que quelqu'un au palais sait qui sont les origines de Sybil vu que le portrait n'est pas là par hasard, mais en même temps, elle s'interroge.
J'aime bien aussi la relation entre les deux filles, elle est juste et touchante.
Shangaï
Posté le 27/05/2020
Merci beaucoup !! :D
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