Chapitre 8

Par Flammy

« Je me permets d’écrire cette lettre pour ré-évoquer ce qui s’est passé à l’hôpital et enfin prendre mes responsabilités vis-à-vis de cela. Si je ne l’ai pas fait avant, ce n’est pas par volonté d’oublier cet incident, mais par manque de courage. Tu pourras ainsi, selon ta volonté et ton sentiment, lire ce qui suit quand tu seras dans un état d’esprit qui te satisfasse ou réaliser cette lecture en plusieurs fois.

 

Je tiens à te présenter mes plus plates excuses pour ce qui s’est passé dans ta chambre. Mon comportement n’a été dicté que par le désir de t’aider, puis par la surprise. Je t’avais mégenrée, cela m’a pris de court et j’ai oublié toutes les bonnes manières. Je ne souhaitais pas paraître indécent en te détaillant de la sorte, même si c’est malheureusement ce qui s’est passé au final.

 

Si cela peut te rassurer sur mes intentions, sache que je suis homosexuel et qu’il n’y avait donc rien de pervers dans ma réaction, bien au contraire. J’ai été décontenancé, d’où mon comportement inacceptable. Je sais que tu es une Lame de Sang plus que compétente et cela ne changera en rien la vision que j’ai de toi. J’espère que nous pourrons reprendre notre relation sur des bases plus apaisées.

 

Si cela peut aider, n’hésite pas à me faire part de tous tes griefs, je les accepterai et tenterai d’y remédier du mieux possible.

 

Lumi Asuka »

 

Pour la centième fois, je relis ce message écrit à la main. Bizarre. L’encre bleue commence à se délaver et le papier menace de se déchirer à force d’avoir été plié et ouvert. Comme toujours, je ne parviens pas à démêler mes sentiments. Je suis contente de la démarche de Lumi, qu’il fasse l’effort de présenter ses excuses, qu’il n’essaie pas de juste tout planquer sous le tapis comme je le pensais au début. Il se comporte de manière beaucoup plus humble et respectueuse que ce que je croyais.

 

Pourtant, dans cette simple lettre pleine de bonnes intentions, il y a quelque chose qui me dérange et m’agace, sans que j’arrive à comprendre pourquoi. Il faudrait peut-être que je me décide à la jeter, à passer à autre chose. Sans oser me conformer à la solution la plus pragmatique, je range la missive dans mes affaires et je m’étire. Qu’est-ce que je me fais chier putain. Les salles auxquelles j’ai accès dans l’appartement sont parfaitement bien équipées. On se croirait presque chez les Lames de Sang, avec exactement les mêmes outils de musculation, mais avec de la bonne nourriture en prime.

 

Pourtant, je me sens toujours enfermée. Je ne croise jamais que Lumi et son armée de serviteurs n’a pas le droit de venir là. Mon existence et encore plus mon lien avec les Palladiums doivent rester cachés. Je vis ici mais j’ai moins de présence que l’ombre d’un mouton de poussière dans cette demeure. J’ai tout pour être heureuse. Une salle d’entraînement, un lit, une salle de bain. Tout. Sauf le droit de sortir et l’accès à une fenêtre. Tant que, physiquement, je ne serai pas parfaitement remise, les Nodachis refusent de me soumettre à la Tentation. Au cas où.

 

Même si ça m’enrage, je comprends. Je ne parviens pas à marcher sans boiter, alors bon, crapahuter à l’extérieur… Mais qu’est-ce que les brumes me manquent putain. C’est comme une drogue à laquelle j’ai toujours été habituée en fait. Le sevrage est violent. J’ai souvent des sautes d’humeur que je contrôle pas. Lumi encaisse tout sans rien dire, persuadé que c’est de sa faute. Il a pas tort en même temps.

 

Je passe une journée de plus à tourner en rond et à m’énerver de plus en plus. Je n’ai pas encore assez récupéré pour m’entraîner des heures et y a pas grand-chose à faire. Alors oui, Lumi a pensé à mon divertissement en m’apportant un ordinateur à la pointe de la technologie. J’en chie à m’en servir et ma fierté m’empêche de lui demander. De toute façon, vu le nombre de Lames de Sang qui s’y sont cassé les dents pour tenter de m’apprendre ça… C’est déjà un miracle que j’arrive à utiliser ma montre.

 

Je me dirige vers la bibliothèque personnelle de Lumi, qu’il a déménagée là. Y a une quarantaine de livres, des possessions rares et chères. Y a pas assez d’arbres pour faire beaucoup de papier et tout passe par écran. Ce sont des trucs pour des vieux schnocks qui veulent étaler leur puissance et leur richesse.

 

En désespoir de cause, j’ai tenté plusieurs fois d’en ouvrir un, mais j’ai pas trop accroché. Y a beaucoup de livres pour enfants, pour apprendre à lire ou à écrire à la main. Autant ça m’a occupé un moment de tracer des lettres, autant je me vois pas faire ça toute la journée. Je regarde les titres, espérant en trouver un qui m’intéresse. Je finis par tomber sur Nathan n’est pas un garçon et le nom me fait sourire. Je l’attrape sans y penser, me traîne jusqu’au canapé et commence à le feuilleter.

 

Plusieurs heures plus tard, Lumi rentre à l’appartement et ramène avec lui des plats récupérés chez un traiteur. Je me demande toujours comment il parvient à justifier l’existence de ma nourriture, sachant tous les contrôles qui pèsent sur les réserves. Être Palladium doit aider. Est-ce qu’ils sont soumis aux mêmes contraintes que le commun des mortels ?

 

On mange dans un calme relatif. Lumi me raconte sa journée pour combler le silence. Entre apparitions publiques où il doit donner une bonne impression, l’inauguration d’une exposition d’art et des vérifications sur le travail des Intendants à ses ordres, il n’a pas le temps de s’ennuyer. J’aurais jamais cru que les journées d’un Palladium puissent être si chargées. Je pensais qu’ils passaient leur vie à se la couler douce et à se faire servir. Ils croulent en réalité sous le boulot, pour apaiser les tensions en ville et maintenir le délicat équilibre qui permet à Néo-Knossos de fonctionner sans trop de heurts. Même la popularité des jeunes Palladiums à la mode est strictement contrôlée.

 

À la fin du repas, j’ai pas décroché le moindre mot, complètement ailleurs. Je m’apprête à m’occuper de la vaisselle quand je remarque l’immobilité de Lumi. D’habitude, il mange plus rapidement que moi pour ensuite pianoter sans fin sur son téléphone. Là, il tripote ses vêtements et semble stressé, le regard légèrement fuyant. J’y vais pas par quatre chemins, j’ai horreur de perdre du temps :

 

— Qu’est-ce qui se passe ?

 

Lumi sursaute. Il se rend pas compte à quel point c’est un livre ouvert avec moi. Il se mordille la peau du pouce avant de se lancer.

 

— Ne t’ennuies-tu pas trop, enfermée comme ça ?

 

Je dresse à peine un sourcil énervé que Lumi lève les mains pour me calmer, presque apeuré.

 

— Euh oui, bien sûr que oui, ce n’est pas ce que je voulais demander, mais…

 

Il s’embrouille tout seul comme un grand, j’ai même pas besoin de l’enfoncer. Il se force au silence et respire plusieurs fois profondément avant de se jeter à l’eau d’un coup.

 

— Est-ce que cela te plairait de voir l’extérieur ?

 

Tout mon corps se tend et la douleur se réveille dans certains muscles. Bien sûr que j’en crève d’envie, mais j’ai pas le droit, les Lames de Sang ont été très claires. C’est pas très sympa de jouer avec moi comme ça.

 

— Deux étages plus haut, il y a un observatoire vitré pour contempler le ciel, débite-t-il rapidement. C'est particulièrement dégagé ce soir, nous pourrions essayer d’aller y jeter un coup d’œil. J’ai fait en sorte que personne ne soit là cette nuit.

 

Mon souffle se bloque dans ma poitrine. C’est pas une bonne idée. Depuis le temps, je sais qu’il faut pas jouer avec les limites des Lames de Sang. Mais un observatoire, c’est pas l’extérieur. Et si tout est bien fermé, y a peu de chance que je fasse le grand saut, non ? Surtout si on est en hauteur et que les brumes sont dégagées. C’est quand même pas une bonne idée. J’en crève d’envie. Je hoche doucement la tête.

 

Lumi se lève d’un bond, soulagé. Il prend un long manteau avec une large capuche et il me cache dessous. J’hésite à lui faire remarquer que c’est la pire chose pour rester discret, mais j’abandonne. De toute façon, un peu plus ou un peu moins, à mon niveau… Il récupère une sacoche, des clés et ouvre la porte de l’appartement. Je ne suis jamais passée par là.

 

L’extérieur est froid et vide. Il s’agit d’un immeuble haut de gamme, mais déshumanisé, avec très peu de sources de lumière. Sans me laisser le temps d’explorer, Lumi m’entraîne vers un escalier. Il a l’air encore plus excité que moi et doit se faire violence pour m’attendre, moi et ma démarche claudicante. Il part parfois devant pour vérifier que personne ne rode, mais il fait tellement de bruit, sans parler de sa manière de se cacher… C’est si pitoyable qu’au final, ça me fait sourire. Il essaie.

 

Après deux étages et un peu de marche qui réveille la douleur dans tous mes muscles, on émerge enfin dans l’observatoire. Il s’agit du toit de l’immeuble, recouvert par une coupole en verre et en métal. Quelques plantes vertes, luxe ultime, et des transats meublent les lieux, ainsi qu’une lunette astronomique. Il n’y a rien d’autre.

 

À peine entrée, je me fige et, par réflexe, je serre le bras de Lumi de toutes mes forces. Quasiment aucune brume n’est visible à l’extérieur. Seuls une immensité noire, omniprésente, et quelques points lumineux qui percent les rares vapeurs blanches qui nous entourent, bien trop légères et ténues pour nous protéger en cas de soucis. Mon vertige du vide du dessus se réveille d’un coup.

 

— Qu’est-ce qui se passe ?! Te sens-tu mal ? Faut-il appeler quelqu’un ?! Ce sont tes blessures ?

 

Lumi comprend pas trop ma réaction mais il tente malgré tout de me rassurer. Il m’éloigne des bords de l’observatoire et me fait asseoir au sol. Il frotte sa main dans mon dos et enchaîne les paroles réconfortantes incohérentes. Je coince la tête entre mes genoux et j'essaie de respirer profondément pour me calmer. C’était pas une bonne idée. Comment il peut ne pas paniquer lui ? Parce qu’il a toujours vécu avec ça ? C’est fou.

 

— J-Je suis désolé, je ne souhaitais pas t’effrayer, juste te montrer les étoiles…

— Les étoiles ?

— Les points lumineux dans le ciel. Elles ne sont pas visibles souvent, donc je voulais en profiter.

 

Je jette un coup d’œil vers le haut. On dirait des diodes trop faibles, perdues trop loin. Y a des gens qui affrontent le vide pour ça ? Autant se balader en ville, y aura plus de néons et avec des couleurs plus variées. Petit à petit, je reprends le contrôle, mais je suis toujours pas rassuré. Je suis faite pour vivre dans les brumes, pas à l’extérieur.

 

Un long moment passe. Lumi ose rien dire, de peur de gaffer. Moi je me détends progressivement et je me redresse un peu. Je préfère rester assise pour m’accrocher à quelque chose en cas de besoin, mais je regarde un peu plus autour de moi. C’est étrange des moyas si légères, elles ne m’attirent pas du tout. Au moins, y a pas de Tentation. Les lumières en hauteur me paraissent un peu fades par rapport aux néons, mais pas désagréables en fin de compte. C’est plus doux, plus reposant.

 

Je ferme les yeux. Au loin, comme s’il ne s’agissait que d’un vieux rêve, j’ai l’impression d’entendre de très délicates notes de piano. Ça fait des années que je n’avais plus perçu cette mélodie et dès que j’essaie de me concentrer dessus, je la sens filer. Je me contente d’en profiter. Je dois fredonner malgré moi parce que Lumi finit par demander :

 

— Tu aimes vraiment la musique.

 

Je lui jette un coup d’œil puis hoche la tête. C’est pas que j’adore ça, je crois que c’est important. L’un des rares trucs qui me restent d’avant l’attaque du Yokai.

 

— Pourtant, je ne te vois jamais en écouter. Si tu as des envies particulières, n’hésite pas, je ferais en sorte de t’apporter ce qui te fais plaisir.

 

Lumi sourit doucement. C’est pas son sourire dentifrice habituel, sa proposition est sincère. Pour une fois, il a laissé tomber le masque de l’héritier parfait. J’apprécie la démarche, mais je secoue la tête.

 

— C’est bon, merci. Je… J’ai essayé, mais c’est pas pareil.

— Pas pareil que quoi ?

— Pas pareil que quand c’était toi qui jouais, plus jeune.

 

Il se fige et ses yeux s’écarquillent. Il s’attendait pas à celle-là. La gêne prend rapidement le dessus et il détourne le regard tandis que les muscles de son dos se crispent. J’avais déjà compris que le piano est un sujet sensible, mais il avait qu’à pas poser la question si la réponse lui plaît pas. Plusieurs minutes de silence filent. Lumi finit par m'expliquer en fixant les étoiles.

 

— Je n’ai jamais souhaité apprendre à jouer de la musique. Chez les Palladiums, il est juste bien vu que les cadets aient une « passion » qui leur permet de renforcer le rang de leur famille dans l’opinion publique, pour contenter les habitants de Néo-Knossos. Mes parents ont choisi pour moi le piano, mais cela aurait pu être n’importe quelle activité, du moment que je puisse devenir populaire. Ils ont le sens de l’ironie. Ils ont pris cet instrument parce qu’il s’agissait du passe-temps d’Yseult. Toute mon enfance, j’ai été façonné pour cela.

 

Il laisse filer un instant de silence, un sourire triste sur les lèvres.

 

— Tu sais ce qui est le plus ridicule ?

 

J’ose rien dire, je secoue juste la tête. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me déballe tout ça. Nos relations se sont apaisées, mais les confidences, c’est pas ça. Qu’il me parle ainsi à cœur ouvert, ça me rappelle la lettre et ça me met mal à l’aise. Je crois que j’aime juste pas ce genre de conversations.

 

— Je ne suis même pas un bon pianiste, je n’ai aucun talent inné ni rien. Je peux te citer beaucoup de joueurs bien plus doués que moi. Mais j’ai commencé à apprendre tôt et ensuite, ma famille s’est contentée de construire le mythe autour. Après… Est-ce que je méritais tant de succès… clairement pas.

— Moi j’aimais bien.

 

J’ai juste envie que cette conversation s’arrête, mais je me sens quand même obligé de préciser ça. Lumi laisse échapper un rire jaune.

 

— Venant de toi, je suis forcé de te croire, tu n’es pas du genre à sortir des politesses pour me plaire. Lilian aussi me disait qu’il appréciait ce que je jouais. C’est pour lui que je m’entraînais autant…

 

Son visage s’assombrit. Il serre ses genoux contre lui et fixe le sol. Malgré le temps écoulé, il s’est toujours pas remis de la perte de son frère.

 

— Tu… Tu sais ce que c’était la lettre ?

 

Je saisis tout de suite à quoi il fait référence, ce que j’ai volé chez lui des années plus tôt. Je secoue la tête. Je suis pas du genre à poser des questions sur les missions.

 

— Avant… Avant de disparaître, Lilian m’a laissé une lettre. En apparence, elle était banale, mais je suis sûr qu’elle cachait un message codé. J’avais… J’avais presque réussi à la décrypter quand… quand tu es venue.

 

Je reste silencieuse, incapable de trouver quoi répondre. En même temps… Est-ce qu’il y a vraiment un truc à dire ?

 

— Pour ma famille, Lilian est mort. Un accident de voiture, mais je n’ai jamais eu le droit de voir son corps. Et cette lettre… Je suis certain que c’est autre chose, qu’il est vivant quelque part et qu’il m’attend. Il faut que je le sauve.

 

Malgré la douleur, c’est la force qui prend le dessus dans la voix de Lumi. Je dis toujours rien. Je suppose qu’un ami devrait proposer son aide. Sauf que je suis pas son amie, je suis son Tandem. Aller contre les Lames de Sang me plaît pas, même si j’ai conscience de tous les secrets qu’on me cache et des actions discutables. « Toujours obéir aux ordres. » Ce mantra, c’est plus qu’une règle, il fait partie de moi, de ma vie. Je peux pas y déroger sans risquer de me casser.

 

Tout ce que je peux faire, c’est rester avec lui pour regarder les étoiles.

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Nanouchka
Posté le 07/04/2023
Un temps de répit, où Lumi transgresse une fois de plus les ordres (c'est un rebelle, au fond) et se confie. Ariane s'ennuie et lutte contre des émotions qui surgissent, des réflexions, des doutes. On sent que livrée à elle-même, elle est aussi confrontée à des choses qu'elle essaye d'éviter.

J'ai l'intuition que, dans ce chapitre aussi, tu pourrais mentionner mentionner leur entraînement, simplement pour garder ton fil rouge — même s'il est un prétexte pour qu'on connaisse les personnages, pour moi il est réconfortant (parce que je suis habituée à de la lecture d'intrigue linéaire) et intriguant (parce que j'adore voir des personnages apprendre et acquérir des compétences, j'avoue).

→ J'aime beaucoup cette lettre de Lumi, ça me réconforte qu'il soit honnête, clair, qu'il prenne responsabilité, qu'il s'excuse. Bref, des points pour Lumi.

→ "Je tiens à te présenter mes plus plates excuses pour ce qui s’est passé dans ta chambre." J'ai buggé pendant une seconde, puis j'ai déduit qu'il parlait de la chambre d'hôpital / sanatorium / chose. Peut-être que ça vaudrait le coup de rajouter "d'hôpital", du coup ?

→ "Mais qu’est-ce que les brumes me manquent putain." J'ai le sentiment qu'il y a déjà eu un ou deux "putain" avant, et celui-là m'a instinctivement semblé en trop (ultra subjectif, parce que je sais que je ne suis pas forcément à l'aise avec les gros mots en général).

→ Alors, j'ai capté qu'on était dans un espace privé où Lumi et les Lames de Sang ont accès mais personne d'autre. Pour autant, j'ai le sentiment que tu peux te permettre de courts rappels, par évocations, au détour de phrases, genre où c'est géographiquement par rapport à chez lui, et depuis quand existe cet appartement et quelle est sa fonction, et quelle est sa taille. En fait, j'ai l'impression (je réfléchis en écrivant) que tu pourrais donner quelques éléments de plus à chaque fois qu'on y vient, comme ça on intègre et retient les infos au fur et à mesure ? Tu es trèèèès efficace, donc je me permets juste de t'indiquer les points où tu peux t'étendre un peu plus si tu le souhaites ; ici pour moi c'est un peu flou, mais ça ne dérange pas ma lecture outre mesure.

→ Oooooh, Nathan n'est pas un garçon. Je fais des recherches conséquentes sur le spectre du genre en ce moment, donc je suis curieuse de ce que tu fais avec ce sujet, comment tu le mènes, les indices que tu sèmes, les clés que tu donnes. T'as fait des recherches ou t'y vas à l'instinct ?

→ "Il part parfois devant pour vérifier que personne ne rode" rôde

→ "Lumi comprend pas trop ma réaction mais il tente malgré tout de me rassurer." Pas convaincue que t'aies besoin de cette phrase, parce que les intentions de Lumi sont claires dans ce qu'il vient de dire.

→ "Petit à petit, je reprends le contrôle, mais je suis toujours pas rassuré." rassurée

→ Okéééééé, Lumi a son propre objectif narratif : retrouver son frère, dont il estime qu'il est vivant. On a donc bien deux destins en parallèle, unis par une mission collective.
Flammy
Posté le 08/04/2023
Coucou !

Pour le fil rouge, je penserai à le rajouter =D Surtout que bon, voir Lumi galérer, c'est toujours bien, et ça peut amener à des échanges sympas aussi je pense. Ya de quoi creuser par là ^^

-> Oui, Lumi est pas toujours parfait, mais il a quand même des points positifs ^^' Et il a jamais voulu mettre Ari mal à l'aise, au contraire.

-> Désolée pour les gros mots, c'est parfois quasiment une ponctuation avec Ari ^^'

-> Je peux effectivement rajouter des choses sur l'appartement. Officiellement, c'est la garçonnière de Lumi, mais en vrai, c'est surtout un lieu pour que les Tandem puissent se retrouver, chaque Tandem en a un. Et je peux effectivement rajouter des petits trucs comme ça de temps à autre ^^

-> Pour la question de la transidentité, on peut dire que j'y vais à l'instant, ou plutôt que je m'inspire de mon entourage ^^' J'ai une communauté d'amis qui est très queer, avec plusieurs trans, dont mon meilleur ami que j'ai suivi pendant sa réalisation, coming out et là en cours de transition. Donc je m'inspire plus de ce que j'ai pu observer chez plusieurs personnes que d'autres ressources, on verra bien ce que ça donnera ^^'

Merci pour le relevé de fautes, va falloir que je fasse disparaîtreça ^^'

Et oui, Lumi a ses propres raisons pour se lancer dans tout ça et pour tenter d'en savoir plus ^^

Merci pour tes retours =D
Peridotite
Posté le 20/01/2023
Lumi et Ari regardent les étoiles. Il lui dit que son frère lui a donné un message codé avant sa mort. Une nouvelle intrigue ? Elle va repartir chercher cette lettre ?

J'ai l'impression qu'il y a autant de chapitres où Ari ne fait rien que de chapitres où l'action avance. Vers où nous pousses-tu ? Autant dans la partie 1, il y avait du suspense et du mystère, autant là, je ne sais pas. Que font-ils ? Pourquoi tant de chapitres où ils regardent des trucs ensemble ?

Mes notes

"je range la missive dans mes affaires et je m’étire. Qu’est-ce que je me fais chier putain."
> En effet, elle ne fait plus aucune mission pour faire avancer l'intrigue principale. Je suis en passe d'oublier ce que c'est. À la base, je pensais déjouer un complot orchestré par les Palladiums mais non vu qu'elle travaille avec un Palladium et tu nous as déjà déballé tout le fin mot de l'histoire. Il n'y a plus de suspense. Meme Ari erre, ne sachant que faire.

"Lumi et son armée de serviteurs"
> Pourquoi fait-il le ménage lui-même alors ?

"Mais qu’est-ce que les brumes me manquent putain."
> Comment peut-elle sentir l'attrait de la brume chez Lumi... sans brume ? Je croyais que c'était les brumes qui l'attiraient ?

"J’en chie à m’en servir"
> Je me demande comment elle arrive à survivre plus de 2 min dans un monde de gangster. En vrai, elle se ferait désouder tout de suite. Elle risquerait de s'empaler sur son propre sabre.

"C’est déjà un miracle que j’arrive à utiliser ma montre."
> C'est vrai ça... Et son sabre, je me demande comment elle fait.

"j’ai pas décroché le moindre mot, complètement ailleurs"
>Moi qui râlait déjà intérieurement avec Fitz-Chevalerie que je trouvais un peu mou, rien ne me préparait à une héroïne comme ça. 😄
ClementNobrad
Posté le 11/01/2023
L'amouuuuuur briiiillle sous lesssss étoileeeuuuuuh. Mais mon préféré restera toujours Glenn.

Je trouve étonnant que Lumi avoue son homosexualité dans un courrier. Je ne sais pas quelle est la place de l'homosexualité dans ton monde, si c'est accepté par tout le monde à tous les niveaux. Si ce n'est pas le cas, je trouve ça un peu inconsidéré de sa part de le faire. Un jour la lettre va ressurgir et ça va lui créer des soucis.

"Petit à petit, je reprends le contrôle, mais je suis toujours pas rassuré" > rassurée

Bon petit chapitre sinon. J'avoue avoir du mal encore à comprendre Lumi et son changement de comportement. Je le trouve vraiment pas, mais vraiment pas naturel. Il s'est "fissuré" "adoucit" trop rapidement pour moi, et un peu du jour au lendemain. Ca serait la seule petite critique que je pourrais te faire quant à la construction du personnage :)

Au plaisir de lire la suite !
Flammy
Posté le 11/01/2023
L'amour qui brille entre ces deux-là, ça va être compliqué :p

Pour l'homosexualité de Lumi, c'est totalement de notoriété publique, tout Néo-Knossos à part Ari (qui fait que bosser) doit être au courant vu qu'il est connu qu'il a un tableau de chasse long comme le bras ^^" Donc non, aucun souci à être homosexuel dans cette société, et si quelque chose doit causer des soucis à Lumi, ça ne sera pas ça ^^

Pour le pourquoi du comportement de Lumi, l'explication est dans le chapitre 11, va falloir attendre encore un peu ^^" En espérant que ça convienne ^^"

Merci pour tes retours ! =D
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