Chapitre 7 - Wilma

C’est l’esprit soulagé que Till rejoignit ses amis en grande discussion :

  • J’aimerais qu’on passe chez Wilma, disait Naëlle alors qu'il pénétrait dans la pièce, on devait dormir chez elle. Même si je l'ai prévenue du changement de programme, elle compte bien sur notre visite.

Le garçon observa son amie, intrigué, mais Blair ne lui laissa pas le temps de poser la moindre question :

  • Ta tante Wilma, c’est un sacré phénomène, commenta-t-il. Une curiosité. Un monument qui devrait trôner en place d’honneur chez les Zinzinsolites !
  • La vieille Wilma, elle est de ta famille ? s’étonna Till , pourtant...
  • C'est ma grand-tante. Oui ! coupa Naëlle un peu trop séchement, agacée par l'idée de devoir encore justifier ce lien de parenté.
  • On pourrait y aller cet après-midi, suggéra Blair.
  • Oui, approuva Châny, si quelqu’un détient des informations sur les origines de Till, c’est Wilma.

Till n’était pas rassuré. Il avait eu l’occasion de rencontrer Wilma à deux reprises. Bien trop jeune, il conservait peu de souvenirs de sa première rencontre. Lors de la deuxième, il avait été plus attentif, observant et mémorisant chaque détail avec soin : l’ambiance calfeutrée, les fumeroles, les chapelets d’os de toutes natures qui pendaient aux poutres du plafond, la table couverte de signes incompréhensibles, les murmures échangés à voix basse avec Elhyane. Il avait été impressionné et même un peu effrayé. Wilma s’était penchée vers lui pour sonder son regard de ses yeux éteints. Pétrifié, il n’avait osé bouger. Puis elle s’était redressée en secouant la tête. « Hum, hum » avait été son seul commentaire. Il était sorti pour attendre Elhyane, heureux d’échapper à l’ambiance oppressante du lieu. Par la suite, ils avaient longuement parlé de cette visite.

  • Wilma est un passeur, avait expliqué Elhyane. Elle a le don d’entrer en contact avec l’esprit et la mémoire profonde d’une personne. Les passeurs se transmettent leurs connaissances de génération en génération. Ils sont les gardiens et la mémoire vivante des habitants de l’île.
  • C’est ce qu’elle a essayé de faire avec moi ? D’entrer en contact avec ma mémoire ?
  • Oui. Mais tu es encore trop jeune, ton esprit n’est pas ouvert.
  • Je ne comprends pas. Comment fait-elle pour entrer en contact avec un esprit ?
  • C’est le lien. Le lien unit tous les habitants de l’île. Nous l’avons à la naissance. Pour toi, c’est un peu différent car tu n’es pas né ici. Le lien se révélera plus tard.
  • Quand ?
  • Le temps, l’expérience, parfois les épreuves permettent à la mémoire profonde de se manifester. Elle le fait toujours au moment opportun. Lorsqu’un changement s’opère ou qu’un choix s’impose. Elle te fournit alors les éléments pour t’aider à répondre à ta question ou résoudre ton problème.
  • Ça ne me dit pas quand.

Elhyane avait souri devant l’impatience du jeune garçon :

  • Pour nous ce fut au moment où nous avons quitté notre terre d’origine : le pays Nordîn sur le grand continent. Le temps viendra où des choix importants s’imposeront aussi à toi, c’est à ce moment que pourra naître le lien.

Till secoua les épaules pour se reconcentrer sur la discussion, Blair s’adressait à lui :

  • … Il faudrait juste refaire le plein de provisions, histoire d’avoir quelque chose pour la route. Tes copines voraces ont tout mangé !
  • Enfin, elles ont juste mangé ce qu’il restait, nuança Naëlle. Tu en avais déjà englouti les trois-quarts !

Pendant que Till s’affairait à rassembler quelques affaires, Châny s’intéressait aux nombreux livres alignés sur les étagères.

  • Tu as de la chance de posséder tous ces ouvrages. Je ne connais pas la plupart de leurs auteurs. Je n’en ai même jamais entendu parler. Ils ont de drôles de noms ! Ils doivent être très anciens.
  • Ils le sont. Ma mère dit qu’ils ont toujours été dans la famille.
  • Il y a des recueils de poésies. C’est très rare. Tu crois que je pourrais en emprunter quelques-uns ?
  • Il faut que tu le lui demandes, elle y tient beaucoup mais je crois qu’elle acceptera.

Till observa son ami avec curiosité. Il ne fallait pas se laisser abuser par l’apparence juvénile du garçon, le flamboiement de sa chevelure ou les nombreuses taches de sons qui parsemaient ses joues et lui donnaient l’allure d’un pygmalion sylvestre(1). Châny posait sur le monde l’océan profond de son regard émerveillé et curieux, des yeux d’enfant ou de vieux sage. Rien ne l’étonnait vraiment, tout le questionnait. C’était rassurant et troublant. Châny semblait posséder cette capacité à percevoir au-delà des choses comme si la vie s’inscrivait dans une réalité plus grande dont lui seul comprenait le mystère.

Till se dit qu’il avait de la chance d’avoir croisé la route d’un être aussi exceptionnel.

  • L’un de vous est-il déjà allé à Gran-Cairn ? demanda-t-il.
  • Moi, j’ai accompagné une fois mon frère. Il est en quatrième année, dit Blair. Mais quand tu accompagnes, on te reçoit juste à l’entrée. Mon frère en fait tout un mystère. Ça le rend important.
  • Le mystère, c’est le lieu, personne n’en parle jamais. Je crois qu’ils tiennent à ménager la surprise. Pour le reste, c’est Gran-Cairn. On y va pour apprendre un métier. La seule vraie inconnue, c’est l’initiation, expliqua Châny, et elle change chaque année, du coup on ne peut pas savoir à quoi s’attendre.
  • Une initiation ? s’alarma Till, en quoi ça consiste ?
  • C’est un genre d’épreuve, expliqua Naëlle. Tout le monde y passe et personne n’en est jamais mort. Ça ne doit pas être si terrible.

Ces paroles s’étouffèrent dans un silence méditatif. Till préféra ne pas trop s’appesantir sur l’inquiétude qu’éveillait en lui le dernier commentaire de Naëlle. Si tout le monde y passait, il devrait y passer aussi. Il était donc condamné à être à la hauteur du sang-froid de ses amis pour ne pas sombrer dans le ridicule. Presqu’une formalité, commenterait perfidement Thiya.

Le repas fut expédié. Elhyane, devant s’absenter pour visiter des malades, proposa de les déposer à l’entrée du village. Thiya était en vadrouille, parenthèse qui pouvait durer plusieurs jours. Till ne s’en émut pas, il respectait ce besoin de liberté.

Les trois villages de l’île présentaient, à quelques détails près, la même configuration en étoile. Une place centrale distribuait tout un réseau de voies secondaires. L’artère principale de Karnak, bordée d’échoppes et d’ateliers, était suffisamment large pour permettre aux gros charrois de se croiser ou de manœuvrer sans difficultés. Des jardins fleuris agrémentaient chacune des maisons de pierre ou de bois situées dans les rues adjacentes. Le Foyer se trouvait à l’extrémité de l’une de ces rues, la rue Fredaine, ainsi nommé en hommage à Maistre Fredaine. Un Maistre féru de botanique et surtout d’Escapade, une sarabande délurée de son invention. Une danse encore aujourd’hui incontournable dans les réunions familiales ou lors des grandes fêtes. Un dicton local affirmait : « Escapade de Fredaine chasse tracas et bedaine ». Tous les Foyers de l’île enseignant l’Escapade, tous les habitants de l’île maîtrisaient l’Escapade.

La maison de Wilma se trouvait à l’opposé de l’entrée Sud du village, un peu à l’écart. Elle disparaissait presque entièrement sous une végétation exubérante qu’elle refusait de discipliner. Une harmonie sauvage et mystérieuse à l’image de son occupante. Une lumière filtrait au rez-de-chaussée de la demeure.

  • Wilma semble être dans son officine. Allons voir, dit Naëlle.

De part et d’autre de ce qui ressemblait le plus à une allée, une charmille déployait un enchevêtrement de branches et de rameaux formant une voute naturelle qui les guida jusqu’à une porte de bois. Le battant s’ouvrit à leur approche dans un raclement laborieux mais ils n’osèrent pénétrer plus avant sans y être invités. La voix rocailleuse de Wilma les interpella :

  • Entrez ! Entrez ! Ne restez pas plantés là ! Ah ! Ma chérie, te voilà enfin. Que je suis heureuse de te voir.

Voir était un bien étrange mot dans la bouche de Wilma. La vie semblait avoir déserté son regard mais ses yeux opalins discernaient le monde avec une acuité étonnante. Une étrangeté déroutante tout comme le pantalon ajusté, la camisole de laine écarlate, ornée de passementerie, la pipe serrée entre ses dents ou l’anneau d’os pendu à l’une de ses oreilles et dans lequel roulait mystérieusement une bille sombre comme une nuit d’hiver. Till n’avait pas souvenir d’une tenue si excentrique lors de sa dernière visite.

  • Moi aussi je suis heureuse de te revoir, ma tante. Tu t’es mise en frais pour nous, c’est très réussi.
  • J’aime être en harmonie avec mes visiteurs.
  • Je suis venue avec des amis…
  • Oui, tu m’en avais informée. Blair ! C’est un plaisir de contempler ta bonne face. Toujours aussi impétueux à ce qu’il semble.
  • Bonjour Wilma. Et oui, on ne troque pas un fougueux étalon contre un bourricot aussi facilement !
  • Tu as l’impétuosité de l’étalon mais encore la cervelle du bourricot. Note que j’ai toujours eu de l’affection pour les bourricots. Bien plus malins qu’on les croit, avec une personnalité beaucoup plus intéressante et affirmée.

Naëlle dissimula un sourire moqueur.

  • Je vais prendre ça pour un compliment, répondit Blair dépité.
  • C’en est un mon garçon. Ne t’y trompe pas. Et voilà Châny ! Le doux rêveur ! L’enfant des lumières d’automne ! Quel plaisir de te revoir aussi.
  • Bonjour Wilma, c’est également un grand plaisir.
  • Mais je vois que le cercle d’amis s’est agrandi. Bonjour Till. Tu as trouvé là de bons compagnons, aussi solides que le rocher battu par les vents, aussi fidèles que la rivière à sa source. C’est une grande qualité que de savoir bien s’entourer.
  • Merci Wilma, bredouilla Till, mais le hasard est à l’origine de cette rencontre…
  • Ah, le hasard ! Le hasard n’existe pas, mon garçon. C’est ce que raconte l’homme quand il ne trouve pas d’explications rationnelles.
  • Tu veux dire, demanda Naëlle, que nous étions destinés à nous rencontrer ?
  • Chacun trace son propre chemin. Les chemins se croisent et les Esprits influent parfois lorsque la nécessité l’impose. Ça c’est une certitude mes enfants. Pour le reste, je ne suis pas voyante, je suis passeur, tu devrais t’en souvenir.
  • Je le sais Wilma, mais il t’arrive tout de même parfois d’avoir des sortes de prémonitions…
  • Ne dis pas de bêtises, j’ai de l’intuition, ce qui n’a absolument rien à voir. J’observe, j’écoute. Parfois je devine, parfois je me trompe. J’ai eu l’occasion de croiser Till, je connais son histoire par Elhyane. Vous êtes venus me voir car vous pensez que je pourrais détenir des informations. Vous voulez aider votre ami. Je le comprends et c’est fort noble de votre part mais Till n’a pas le lien. Je n’ai pas accès à sa mémoire, mon don est impuissant.
  • Till n’a pas le lien ? s’exclama Naëlle étonnée. Tu as raison, je ne le sens pas ! comment c’est possible ? Tout le monde a le lien.
  • Till n’est pas né sur l’île, répondit Châny, c’est logique. Cela viendra plus tard.
  • Alors, il n’y a vraiment rien qu’on puisse faire ? demanda Naëlle, déçue.

Wilma ralluma sa pipe et tira longuement dessus :

  • J’ai bien peur que non, répondit-elle. Nous devons attendre encore.
  • Je vous avais prévenus, dit Till. Je suis un cas désespéré.
  • C’est sûr, approuva Blair. C’est pour ça qu’on te lâche pas. Nous, on adore les causes perdues.

Le front plissé, Châny réfléchissait :

  • Wilma ? Pourriez-vous nous parler de Silha ?
  • Bien sûr, mais pourquoi t’intéresses-tu à Silha ? C’est une histoire bien ancienne.

Châny consulta Till du regard pour l’inciter à parler :

  • J’ai fait un rêve dans lequel apparaissait Silha, expliqua Till mal à l’aise.

Wilma le regarda longuement en hochant la tête.

  • C’est un bon signe. Silha annonce toujours un changement.
  • Que pouvez-vous nous dire Wilma ? insista Châny.

La vieille femme se dirigea vers le centre de la pièce :

  • Formons le cercle. Je peux faire mieux que raconter, je peux vous montrer.

Till resta en retrait, ignorant comment se comporter :

  • Toi aussi Till, tu peux te joindre à nous. Si je n’ai pas accès à ton esprit, je peux t’ouvrir le mien. Donnons-nous la main et fermons les yeux.

Till eut aussitôt la sensation désagréable que tous ses organes se décrochaient d’un coup. La pièce s’évanouit. Une force prodigieuse, contre laquelle il ne pouvait lutter, l’aspirait inexorablement au cœur d’un malström iridescent. Entraîné par le tourbillon, il perdit toute notion du temps.

Pygmalion : petit félin sauvage au pelage tacheté qui vit dans les forêts de l’île

 

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JeannieC.
Posté le 25/03/2023
Hellow ! Me revoici =D

Je retrouve avec plaisir ton histoire et ses personnages hauts en couleur, notamment dans leurs dialogues. D'entrée de jeu, les enfants y mettent les forment pour présenter cette Wilma : "Ta grand-tante Wilma, c’est un sacré phénomène, expliqua Blair. Une curiosité. Un monument qui devrait trôner en place d’honneur chez les Zinzinsolites !" > j'ai adoré le côté très emphatique et théâtral de cette réplique, un peu dans la veine "C'est un roc ! C'est un pic ! C'est un cap !" On a que plus envie de la rencontrer, après cette surenchère <3

>> "On pourrait y aller cet après-midi, suggéra Blair." > Ils ont l'air bien sûrs et certains qu'elle sera présente chez elle. Elle est du genre casanière ? Ou bien ils pourraient pondérer avec un "Avec un peu de chance, elle pourra nous recevoir" par exemple -
>> "de souvenirs de la première rencontre" > leur ? sa première rencontre ?
>> "Elle détient le don d’entrer" > sonorités pas très heureuses à l'oreille je trouve, tous ces D. Et "détient le don" manque de naturel à mon avis. "elle a le don" tout simplement ?

Très emballée par la description de l'atmosphère oppressante dans la maison de Wilma. Il y a de quoi comprendre que Till en soit resté troublé pendant des années. Quant à la rencontre avec la sorcière, elle est à la hauteur de l'attente que tu as su construire. <3 Je l'aime déjà, avec sa façon à la fois très poétique et intuitive de parler des enfants, de reconnaître chacun d'entre eux et d'évoquer des traits de leurs personnalités.
Et ce thème de la mémoire et des souvenirs qui apparaît, j'achète ! Hâte de comprendre quelle sorte de lien Wilma a essayé de tisser avec Till. La mémoire, c'est un sujet que j'aime beaucoup explorer - et je suis donc curieuse du rôle que ça va jouer entre Till et Wilma. Que va-t-il apprendre sur son histoire ?
Beaucoup aimé aussi la mention du Maestre botaniste, ainsi que l'ajout d'un petit dicton local qui vient étoffer ton univers <3

J'enchaîne !
Hortense
Posté le 27/03/2023
Un grand merci pour ce retour, j'ai pris en compte tes remarques et corrigé. Heureuse que Wilma te plaise, j'ai également un faible pour ce personnage.
J'espère que la suite continuera de te surprendre !!!
Claire May
Posté le 02/09/2022
Chouette personnage que cette Wilma qui nous apparait au pas de la porte de sa chaumière de sorcière !
Je me suis demandée, pendant la longue conversation avec les enfants, pourquoi ils n'entraient pas. Est-ce que tout le monde restait ainsi sur le seuil ? Après, j'ai supposé, étant donné le passage final, que Till perd connaissance en entrant...
J'ai quand même un peu envie de voir l'intérieur de la cahute. Quand ils vont vers le centre de la pièce, on n'a aucune description de cette pièce justement. Till perd-il connaissance avant ou après avoir touché une main, la main de qui ? S'est-il assis ?
En tout cas, c'est toujours un plaisir de suivre Till dans sa quête d'identité !
Hortense
Posté le 02/09/2022
C'est un chapitre que j'ai retravaillé. J'ai inséré davantage de descriptions et coupé les dialogues un peu trop longs. J'avais déjà un peu décrit l'antre de Wilma lorsque Till se remémorait ses précédentes visites. Je vais relire ma dernière version pour voir si j'ai suffisamment insisté.
Merci, Claire pour ton œil perspicace.
H.Monthéraut
Posté le 20/08/2022
Aah la vieille sorcière :)
Le pouvoir de Wilma est très intéressant.
Je suis curieuse de voir où ce tourbillon les amène.

Encore une fois, tes dialogues sont très bien écrits. J'apprécie l'humour de tes personnages enfants, ça rend la lecture vraiment agréable !

Presqu'une--> presque une
Hortense
Posté le 20/08/2022
Mille fois merci pour ton commentaire et je prends note de la coquille.
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 04/10/2021
Coucou Hortense !
Le personnage de Wilma doit te tenir à cœur car tu l'exposes très bien. En un chapitre, j'arrive déjà mieux à la cerner que d'autres personnages plus anciens. Son histoire avec Silha est assez mystérieuse, j'imagine que le prochain chapitre nous en dira un peu plus.
Les descriptions et dialogues sont bien dosés dans ce chapitre, je l'ai lu assez facilement alors que je suis crevé xD
Bon il est l'heure de dormir, je vais faire de beaux rêves avec l'ami Thill.
A très vite !
Hortense
Posté le 05/10/2021
Merci Edouard, effectivement j'aime bien Wilma et son univers particulier. La suite devrait t'apporter un nouvel éclairage.
A très bientôt.
Romanticgirl
Posté le 05/08/2021
Bonjour Hortense,
Ce chapitre, dans la veine des précédents, est très intéressant. On est vraiment plongé dans l'action ! Le personnage de Wilma est attrayant. Tu le décris très bien, tout comme Châny, à qui tu donnes de l'épaisseur. On a envie d'aller à Grand Cairn. Tu maintiens très bien le suspens avec l'histoire de l'initiation. Tu mets également en haleine de lecteur avec le dernier paragraphe. Tu enrichis ton univers avec la description du village de l'histoire de Maître Fredaine par exemple. Je ne fais pas de remarques à chaque fois sur le style toujours très précis et très agréable à lire. A bientôt !
Hortense
Posté le 05/08/2021
Bonjour Romanticisme Girl, toujours heureuse de te retrouver. Merci pour ton commentaire positif, n’hésite pas à me signaler si à un moment tu décroches. J’espère bien encore arriver à te surprendre. À très bientôt
Romanticgirl
Posté le 05/08/2021
Je ne décroche pas du tout, bien au contraire ! Je ne lis pas très vite mais ton histoire est prenante.
Hortense
Posté le 06/08/2021
Merci !!!
Ella Palace
Posté le 18/06/2021
Je tiens tout d'abord à souligner une nouvelle fois ton talent d'écriture! Ton vocabulaire, tes tournures de phrases, tes idées, etc. , c'est vraiment bien! Je ne suis pas fervente des descriptions, je les trouve généralement trop longues et cela me fatigue. Dans ton roman, je ne rencontre absolument pas ce souci! Au contraire, j'aime beaucoup! J'apprécie fortement le fait de concilier poésie et simplicité sinon cela me semble vite lourd.
Je répèterai encore que tu as du talent, je n'en démords pas lol

J'aime la façon dont tu as introduit les dons des enfants, en toute simplicité. Souvent, dans les histoires, les dons sont particulièrement mis en avant et sont un peu le centre de l'attention. Il y a alors quelque chose d'exceptionnel. Ici, c'est normal. Formidable, merveilleux, certes, mais on n'en fait pas tout un plat.

Thiya entretient le mystère... où va-t-elle? Pourquoi Till, si curieux, ne se pose pas plus la question?

A la fin du chapitre, on ne peut faire autrement que de passer au suivant...

Remarques:

- Peut-être mettre une virgule après "Pour nous"?
- "Je vous avais prévenu", ne faut-il pas un S à prévenu vu qu'il parle des amis et que le "vous" est avant le verbe??

A tout bientôt!
Hortense
Posté le 18/06/2021
Merci Ella,
Tes compliments me touchent beaucoup. J'ai beaucoup travaillé cette histoire entamée il y a deux ans.
Les descriptions, c'était ma bête noire, j'avais toujours tendance à en rajouter trop. J'aime les mots mais ils m'entraînaient parfois beaucoup trop loin. J'ai du apprendre à résister. Donc, si la dose est plus juste, j'en suis vraiment heureuse.

Je corrige les erreurs. Toujours ce fichu COD qu'on oublie de prendre en compte.
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