Chapitre 7 : Sur les traces de la relique

Le lendemain ils s’en allèrent après un déjeuner copieux. Pain, haricot et charcuterie arrosé de lait. Alek et Ace étaient maintenant habillé de cape à capuchon sans le signe de la guilde, aucun ne portaient le feu sacré présent habituellement sur les membres de la guilde, tous les autres se devaient de cacher leur identité. Le groupe se dirigea ensuite vers la grande bibliothèque de Doriath encore une preuve de la puissance de cette ville. Un centre d’histoire et un recueil de culture ou se tuaient à la tache toute une armée d’ecclésiastique pour entretenir, classer et compléter tous ces documents.

La bibliothèque se tenait aux pieds des collines de la ville, un grand bâtiment en forme de fer à cheval au fond d’une place. La façade était pavée de colonne. Une grande porte sculptée d’emblème d’un autre temps. Une fois la porte passée ils arrivèrent dans une grande salle avec un plafond en voûte, d’immense étagères remplis de livre sur deux niveaux s’étendaient le long des murs et des tables où des hommes de sciences et des scribes lisaient des ouvrages, des deux côtés ce trouvaient de grandes échelles coulissantes sur les étagères pour permettre d’atteindre les livres qui pouvaient culminer dans la dernière rangé avant le deuxième niveau à la hauteur de treize pieds et environ autant du deuxième niveau au plafond. Le groupe se dirigea vers un comptoir ou se trouvait un gros homme en toge pourpre et blanche marqué d’un soleil doré, symbole de l’ordre des clairvoyants, il tenait aussi dans sa main une crosse dorée, marque de son poste très élevé.

- « Bonjour mes chères qu’est ce que je peux faire pour vous ?

- Vous êtes bien le maître des lieux ? L’interrogea Dimitri.

- Oui c’est ça, le père supérieur. Répondit l’homme en souriant. Et vous qui êtes-vous ?

- Vous avez dû recevoir la lettre ? Demanda Valos sans pour autant qu’ils retirent leurs capuchons.

- Oui du roi lui-même, une demande de l’ascendant de notre grand Patriarche. Répondit le clerc.

- Alors vous êtes disposé à honorer la demande ? Demanda Dimitri.

- Oui suivez-moi, mais d’abord retirez vos capuchons vous effrayez mes frères. Leur dit le chef des lieux en les invitants à le suivre. Ils s’exécutèrent. »

Le maître passa son poste au comptoir à un apprenti tandis que le groupe se découvrait puis il les guida à travers plusieurs couloirs et descendit plusieurs escaliers avant d’arriver dans une cave sombre, où il sortit un grand trousseau de clé pour ouvrir la porte qui leur barrait le passage.

- « Cette bibliothèque à l’air immense ? Demanda Ace.

- Oui, elle l’est et encore ce n’est pas la plus grande de Gaya, celle de Cartem en Médana est encore plus imposante et celle de la Cité des Arbres, Sylvestrins est une véritable forêt de livres dis-ton. Et pourtant notre bibliothèque compte une grande salle part laquelle vous êtes rentré six plus petites et deux salles de retranscription, où nos frères travaillent sans relâche pour que le savoir ne se perde pas, sans compter nos quartiers ; il faut bien nourrir et loger tous ses hommes, et bien sûr trois archives, comme celle-ci. Répondit-il en souriant devant son trousseau de clé bien remplis et cette porte close.

- Vous semblez avoir du mal à trouver cette clé ? S’étonna Joris.

- Oui effectivement je viens rarement ici et je me souviens plus de la quelle ça peut bien être… Ah voilà. »

La porte s’ouvrit sur une immense archive obscure et fraîche.

- « Voilà l’archive qui vous intéresse, installez-vous à une table ; je vais chercher de l’aide pour allumer quelques lustres et trouver les documents qui vous intéresser. »

Une fois fait, la pièce semblait plus rassurante, malgré ses recoins sombres et ses immenses toiles d’araignée. Les six bibliothécaires et le maître on mit tout de même deux heures à trouver les documents à étudier, pendant que le groupe buvait attablé, du café exécrable mais utile à leur concentration au milieu de cette paperasse. D’autant qu’il fallait fouiller les trois bacs pleins à ra-bords d’archives et de manuscrits qu’ils leur ont ramenés.

- « Si vous voulez je peux vous aider. Proposa le maître

- Très bien une paire d’yeux en plus sera la bien venue. Lui répondit Dimitri.

- Alors dîtes moi maintenant pourquoi cherchez-vous ces journaux ? Questionna le clerc en s’installant.

- Une partie des voyages d’Emil « le zélé » nous intéresse. Répondit Dimitri sans s’étaler davantage.

- Celle où il a rapporté le fragment de l’épée du temple d’Ominian. Ajouta Valos.

- Oui en effet cette ville sainte fût rasée par une incursion d’Orque qui c’était emparé du territoire à l’époque. Les renseigna le clerc.

- Depuis cette guerre entre Ma’rave et les tribus Orques le territoire est toujours Orques. Repris Dimitri.

- C’était il y a bien quatre cent ou cinq cent ans non ? Demanda Angélique.

- Oui quatre cent vingt six ans exactement, on pourra déjà exclure tous les documents extérieurs à cette époque. Dit le clerc après une réflexion et un rapide calcul. »

Leurs recherches durèrent jusqu’au crépuscule et après une pause bien mérité et un repas avec la confrérie de la bibliothèque, le groupe retourna sans le maître terminer leur rechercher, ils touchaient au but. Valos avait trouvé les journaux d’Émil datant de cette époque et maintenant ils étaient six à essayer de trouver les passages intéressants parlant du fragment dans cet immense recueil biographique.

Valos expliqua à Ace et Alek que le soleil doré sur la toge du père supérieur est le signe de la confrérie du savoir, les clairvoyants ; qui dirige la quasi-totalité des bibliothèques des hommes et qui est directement sous les ordres des patriarches de Ma’rave et de Médana, les chefs religieux de la religion dominante des hommes de Gaya. Une organisation puissante et influente dont il faut se méfier car il recherche avant la conservation et l’enrichissement des bibliothèques à soutenir le dogme choisi par les patriarches et l’Église. Enfin Dimitri trouva et réuni tout le monde autour de lui pour lire à haute voix, éclairant les quelques passages à peine visibles de ce parchemin illustre :

Jour cent vingt trois de mon pèlerinage des saintes reliques, à la date du 13 août 827.

Moi et mes frères avons atteint la ville d’Ominian cette ville est splendide, fleuri, densément peuplé peut être soixante mille âmes au sein de son large et grand mur, les protégeant des tribus d’Orques qui s’approche de plus en plus près de ce lieu saint. Par la grâce d’Avé nous ne les avons pas croisés en chemin. J’ai pu voire la relique de Nuada, cette lame malgré son âge est encore blanche et éclatante comme si le temps n’a aucune influence sur elle.

- « Je vous passe le reste mais ce qui est intéressant c’est que six mois plus tard il apprend que la ville est tombée aux mains des Orques. Il est chargé par le grand Patriarche lui-même d’aller récupérer la relique accompagné par de puissants chevaliers. Beaucoup de passages sont illisibles mais je retrouve quelque chose le 8 avril :

Les Orques ont été renvoyés à Salnar mais nombreux de nos frères sont morts et pourtant nous sommes à peine arrivés à la ville qui est désormais un amas de ruines fumantes.

- Ça redevient illisible et quelques jours plus tard :

Nous avons enfin arraché la relique à cette abomination de chef Orque et nous allons retourner à la ville pour nous protéger des représailles, panser et remettre sur pieds nos blessés, la maison d’Avé devrait faire un bon bastion.

- Puis plus rien avant six semaines et là c’est un de ses disciples qui continue de nous compter ses exploits et sa mort épique à la crête du corbeau près de la ville d’Ominian, avec les derniers chevaliers qui les accompagnaient, sauvant donc les religieux et là plus aucune trace de la relique, perdu d’après leurs dires.

- Peut-être les Orques ?

- Non Ourouca l’aurait récupéré depuis longtemps sinon, il a une grande influence sur eux. Ils ne pourraient lui cacher ça bien longtemps et si il l’avait je peux vous garantir qu’on le saurait. Elle doit encore y être, ou alors quelqu’un d’autre s’en ai emparé.

- Tu penses que le journal qui nous renseignerait sur l’emplacement d’où elle se trouve est resté à Ominian ? Questionna Angélique.

- Sûrement dans la précipitation il l’aurait oublié à son bastion. Déclara Joris.

- Oui, du moins c’est la meilleure des possibilités, l’autre est que les écrits d’Émil sont faux, ça serait pas la première fois. Repris Dimitri.

- Très bien alors cape sur Ominian, j’ai toujours rêvé d’aller visiter les terres abandonnées. Dit d’un ton déterminé Alek.

- Ne soit pas si enthousiaste c’est une terre peuplée d’Orques et de parias sans compter les engeances qui se terre dans ces collines. »

Au même moment des Weilgues escaladaient les murs de Doriath à l’aide de crochets, profitant que des archées, postés dans les hauteurs les couvraient garantissant leur infiltration en tuant les gardes à une grande distance. Les Weilgues une fois les murs franchis, profitèrent de la nuit pour traverser la ville jusqu’à la bibliothèque, tuant les quelques gardes se trouvant sur leurs passages. Il pleuvait toujours à torrent, les orages d’été continuaient, et cela facilitait l’avancer des démons vus que peu de garde étaient dans les rues. Le commando d’une vingtaine de Weilgues, élites des armées d’Ourouca, grands possédés puissants et très doué, que ce soit pour les combats au corps à corps ou à distance, pour les escarmouches, comme soutiens pour les grandes batailles, pour les actions de force et de répressions comme pour les actions de précisions, des bêtes de guerre. Ils rentrèrent par une fenêtre de la bibliothèque et tuèrent les scribes qui grattaient encore à cette heure tardive le papier, recouvrant leurs ouvrages de sang. Ils étaient guidés par un chaman Walor, maître mystique de cette race.

Alek, Ace, Valos et Dimitri rentraient dans la grande salle s’apprêtant à se diriger vers la sortie devant laquelle les attendais le père supérieur, souriant mais aussi terrorisé ce qui fit s’arrêter immédiatement le groupe. Le deuxième niveau se remplis soudain de Weilgues qui braquaient leurs grands arcs sur les quatre compagnons. Tandis que d’autres sortaient des pièces entourant cette grande salle. Ils étaient faits, s’ils tentaient de forcer le passage en avant ils se feraient cribler de flèches, et rebrousser chemin aurait était impossible vu que des Weilgues les attendaient aussi au niveau des autres issus. Alek et Ace en avaient déjà rencontrés ces monstres, c’est pourquoi ils savaient à quel point ces ennemis étaient redoutables.

Le chaman Walor caché derrière le cadavre de l’apprenti dont la tête ne tenait plus cas un fils, finit par tomber quand le monstre se leva, se dirigea vers le maître avant de l’agripper calmement et de pointer sa lame noire sur ses cottes.

- « Pitié ils vont tous nous tuer et tout brûler donnez leurs ce qu’ils veulent. Supplia le maître.

- C’est vous qui leurs avaient permis de nous tendre un piège alors. Dit Valos en lâchant un regard méprisant au père supérieur.

- Je n’avais pas le choix, ils tuaient tout le monde et mon menacer de tout faire brûler, il y a des enfants ici et puis ça risque de mettre le feu à une bonne partie de la ville si cette bibliothèque part en flammes.

- C’est plus vos livres et votre peau qui vous font peur, il n’est pas question que nous cédions. Argumenta Dimitri. »

Le Walor fit voler l’homme à plusieurs pieds malgré sa corpulence

- « Je savais que ce tas de graisse échouerait en négociation, et vous ne voudrez pas négocier avec moi ? Leur demanda le Walor de sa voix grave en avançant vers eux avec un grand sourire carnassier.

- Ce n’est pas dans mes habitudes non. Déclina Valos.

- Allez penser au tas de femme et d’enfants qui vont mourir dans un brasier que déclencheraient un feu ici, la pluie a miraculeusement arrêter de tomber dehors et un puissant vent du nord souffle sur la ville. Se réjouit le démon.

- Vous comptez de toute façon mettre le feu avant de partir non ? Lui lança Dimitri.

- Ça ferait une diversion parfaite et éliminerait les indices du fragment. Argumenta Valos. »

Le maître qui était encore au sol dans l’incapacité de se relever baissa la tête.

- « Bon très bien vous êtes trop malin mais soyez-le plus encore, on est plus nombreux que vous, rendez-vous et vous garderais au moins la vie de votre précieux Irùvatar. Dit le Walor en ouvrant les bras.

- Je refuse qu’ils se rendent pour moi. Hurla Alek.

- Ne t’inquiète pas on n’en aura pas besoin… maintenant ! Ordonna Dimitri. »

Sur ces mots les Weilgues regardèrent autour d’eux mais les flèches partirent des vasistas au plafond et firent tomber deux d’entre eux du deuxième niveau et détourna l’attention des autres. Offrant une ouverture au quatre guildiens pour foncer vers les portes. Mais tandis que des Weilgues se dirigeaient vers les escaliers pour atteindre le deuxième niveau le reste fonçait sur les quatre compagnons du bas qui se retrouvèrent pris en étaux entre le chaman Walor et les cinq Weilgues derrière eux. Le chaman envoyait des boules de feu sur les étagères qui explosaient et craquaient sous les flammes. Puis il cessa quand les quatre furent assez près de lui.

Dimitri et Valos qui venaient de dégainer leurs lames, Valos était armée d’une grande épée très large. Alek et Ace sortirent aussi leurs armes, dague pour Ace et épée pour Alek. Le chaman ne leur laissa pas le temps de réfléchir et chargea en envoya un sort qui ressemblait à une ombre noire que Dimitri, ne put éviter et s’écroula à genoux comme atteint par une intense douleur. Valos fonça sur le chaman à une très grande vitesse et débuta un duel avec lui, Alek et Ace faisait face aux cinq Weilgues restants. Alek envoya un sort qui souffla deux ennemis mais ne les tua pas. Angélique et Joris qui avaient atteint le deuxième niveau grâce à des cordes qui tombait maintenant des vasistas tiraient sur le groupe de monstres de la salle mais deux flèches était nécessaires pour venir à bout des démons si elle n’atteignait pas directement la tête.

Trois têtes furent touchées sous leurs tires et deux autres eurent le torse perforé, les ennemis abattus. Angélique sauta dans la salle et Joris resta sur le deuxième niveau pour accueillir les quatre Weilgues qui étaient montés, deux du côté d’Angélique qui ne pouvant pas faire le même saut qu’elle, ils durent se consoler en faisant le tour pour s’en prendre à Joris. Alek et Ace tenaient tête à deux Weilgues tandis que les trois restants fonçaient sur Dimitri, qui se releva d’un bon, juste avant que le Weilgues ne le transperce de son épée et décapita le démon d’un coup de lame. Angélique atteignit le démon qui venait de faire tomber Ace en une fraction de seconde grâce à une capacité qui semblait la téléporter et le transperça de ses deux lames. Alek réussit à briser la jambe du Weilgue qui l’attaquait avec un nouveau sort de souffle plus puissant et à bout portant.

Le démon tressaillit en hurlant et Alek lui planta sa lame à travers la gorge. Mais il ne semblait pas déterminé à mourir et leva sa lame pour frapper, Angélique arriva à temps pour lui couper la tête et sauver Alek en lui lâchant un regard de mépris. Dimitri achevait son Weilgue tandis que Joris profitant de son agilité et des échelles coulissantes pour envoyer des flèches sur les derniers ennemis qui le poursuivaient et en fit tomber deux. Le suivant se fit sauter dessus et passa par-dessus la rambarde du deuxième niveau et se brisa au sol treize pieds plus bas, le dernier monstre du deuxième niveau essaya de frapper Joris qui était en équilibre sur la rambarde évita les coups avec aisance, le Walor frappa plus fort de haut en bas et coinça maladroitement sa lame dans la rambarde, Joris en profita pour bloquer la lame avec sa botte et enfonça une de ses deux lames dans la tête du cadavre ambulant.

Alek, Ace et Angélique couraient vers Dimitri qui marchant péniblement vers le chaman ce dernier se battant toujours contre Valos. Mais Valos finit par parer le coup de son adversaire et lui assénât un coup d’escots dans les cottes. Le chaman envoya de nouveau un sort noir cette fois sur Valos qui s’écroula de douleur. Le chaman avait l’air trop épuisé par ce nouveau sort pour frapper ce qui offrit l’occasion à Angélique de se déplacer très vite grâce à la magie et comme à son habitude d’occire son adversaire avec agilité et puissance, avant même qu’il ne comprenne ce qui lui arrive le chaman s’écroula sous les coups innombrables que lui infligea Angélique, elle le découpa littéralement en morceaux.

L’air était devenu irrespirable toute la salle brûlait, le maître rampait en pleurant, hurlant après ses livres qui partaient en fumée. Joris le ramassa et tous sortirent de la bibliothèque qui formerait bientôt un immense brasier.

Tous les sept se retrouvèrent au centre de la place près de la fontaine tandis que des centaines de citoyens tentaient d’éteindre le feu qui devenait vraiment incontrôlable. Ils finirent par abandonner la bibliothèque aux flammes et aider les sapeurs à détruire les maisons des abords pour éviter que le feu ne s’y propage. Le maître finit par succomber sûrement d’une crise cardiaque. Dimitri voyant que la situation devenait incontrôlable et qu’une bonne partie de la ville allait brûler décida d’éteindre le brasier. Après avoir prévenu ses compagnons.

- « Je vais le souffler, venait me ramasser après, à cause de ce Salnak que m’a envoyé le chaman je ne réussirais plus à tenir debout »

Angélique était occupée à soigner Valos avec une sorte de sort de soin en passant ses mains à auteur de son corps allongé.

- « Non ne faites pas ça chef, c’est trop risqué après ce coup. » Demanda Joris à son commandent.

Dimitri ne l’écoutant pas, avança jusqu’à être à bonne distance de l’incendie qui s’étendait maintenant à tout le centre de la bibliothèque. Il rabattu ses mains sur le côté et fit une boule d’air mais bien plus grosse, plus concentrée qu’un simple sort de souffle. Il mit plusieurs minutes à la former et semblais avoir énormément de mal à la retenir mais il finit par la libérer en l’envoyant d’un geste ample vers le brasier, le sol craquela autour de lui, la boule siffla vers le feu et soudain explosa, formant un souffle suffisamment puissant pour éteindre l’incendie et briser toutes les fenêtres de la bibliothèque et de quelques bâtiments aux alentours. Dimitri tombât de tout son poids au sol tandis que Joris courait vers lui pour le ramener vers la fontaine. Alek et Ace avaient affronté les Weilgues avec beaucoup de force, ils étaient épuisés mais fier de leur avoir tenu tête pour venger leurs amis morts à la taverne d’Ausbourg. Ces deux dernières semaines éprouvante leur avaient durcie le cuir, ils devenaient plus fort aussi bien physiquement que mentalement. Ils revinrent avec des chevaux un peu plus tard et tous partirent avec l’aube qui se levait et les acclamations des habitants pour ces héros anonymes et encapuchonnés.

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