Chapitre 7 ou notre accueil chaleureux à la porte des enfers

Par cirano

Nous nous sommes réveillés avec le soleil, tout courbaturé, avec la fumée du feu qui frottait nos yeux humides. Après avoir plié le camp dans le calme et à moitié endormi, nous sommes repartis vers ce qui ressemblait de plus en plus à une énorme cité en métal. Plus nous avancions plus ça devenait certain. La ville se trouvait dans une sorte de cuvette, qui expliquait pourquoi on ne la voyait pas de plus loin. Par contre on ne distinguait toujours pas d’où sortait le gigantesque phare de fumée, mais ce qui était sûr c’est que les bâtiments d’où elle provenait étaient les plus hauts de toute cette giga structure en métal. Mon maître prit une inspiration :

– Si l’entrée de cette… chose, est la porte des enfers, je suis heureux de vous présenter…

– El infierno, souffla Valence qui avait perdu son assurance habituelle.

Ça faisait depuis un petit temps qu’on entendait un brouhaha venant de la ville, avec des crissements et des bruits dont on ne savait pas très bien dire s’ils étaient de métal ou de douleur.

– Tu parles italien ? ai-je demandé.

L’artiste leva les yeux au ciel en soupirant :

– ¡ Es español pendejo !

Bon j’avais compris le mot « espagnol » et vu le ton sur lequel il l’avait dit, j’ai supposé que « pèndèro » était une insulte.

– C’est cool en vrai de parler espagnol, ai-je répondu, sentant déjà la prochaine insulte arriver.

– Ouai c’est pratique … commença-t-il

– J’ai deux langues pour dire à quel point t’es pas utile, finit-il en me tirant la langue.

J’ai rigolé et je me suis penché pour essayer de lui faire une claque sur l’arrière de la tête pour le remettre à sa place. Malheureusement il était agile le con. J’ai tapé dans le vide et je me suis senti perdre l’équilibre. Je suis allé m’écraser au sol, en plein sur mon épaule (oui, exactement la bonne épaule).

– HOOLAAAHOAAAPUTAINDBORDESLALGOSSJVAISMVENGERTINKETUVALEREGRETERBORDELDEMERDECAFAITMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL, ai-je dit en essayant de garder mon calme.

– Hooo cariño, fit Valence, mort de rire, en se penchant au-dessus de moi.

– Hooo c’est toi le carigno putaaaaaaaaaain, maaaaaaaaaaaaaaître, ai-je crié en me roulant par terre.

J’ai attrapé une motte de terre sur le sol que j’ai lancé à la face de Valence. Je me suis sentit un peu coupable d’un geste aussi violent, mais pas très longtemps : celui-ci l’attrapa au vol et me le renvoya en plein visage.

– WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, ai-je hurlé, de la terre plein la gueule.

– Élios, le plus grand des Archanges, mort en enfer, car il était accompagné de deux enfants, déclara mon maître qui s’était approché et qui me regardait de haut (en même temps j’étais couché au sol).

Mon maître m’aida à me relever, agrippa mon col et entrepris de m’essuyer le visage avec.

– C’est bon c’est bon merci, ai-je dit en récupérant mon t-shirt et en finissant de cracher un peu de terre.

J’ai voulu jeter un regard noir à Valence, mais celui-ci était accroupi, mort de rire. J’ai soupiré et je me suis remis en marche.

– Allé le petit, debout, on est presque à la porte, dit mon maître à Valence.

– Mais non, c’est lui le petit, répondit-il en me pointant du doigt.

– Et pourquoi ce serait moi le petit ? me suis-je exclamé, vexé. T’es plus petit que moi pourtant.

– Oui, mais en comparaison avec le grand (il pointa mon maître du doigt) t’es quand même vachement petit. Et de toute façon c’est moi qui ai commencé à t’appeler le petit, donc c’est toi le petit, argumenta-t-il.

– Et du coup toi il faut t’appeler comment ? ai-je demandé.

– Le teigneux ! s’exclama mon maître.

– En fait petit, ça me va comme surnom, soupira Valence.

– Le grand, le petit et le teigneux, rigola mon maître.

– On dirait le début d’une fable, ai-je fait remarquer.

– Maître petit sur un arbre perché… commença Valence.

– Tenait dans son bec un teigneux ! ai-je coupé en rigolant.

– Maître grand, par l’odeur alléchée, continua mon maître.

– Lui tint à peu près ce langage, fit Valence.

– Écoute monsieur petit, si tu ne me files pas le teigneux, je t’éclate tes grands morts à coup de claques interdimensionnelles, ai-je lancé en imitant la voix de mon maître.

Valence éclata de rire, et mon maître fit un facepalm en ricanant.

– J’ai quand même pas cette voix ? demanda-t-il.

– J’ai quand même pas cette voix ? Imita Valence en exagérant le ton grave et l’air mélodramatique de mon maître.

– On me rappelle pourquoi je vous trimbale avec moi ? fit-il en rigolant.

– Moi je suis géniale, le petit par contre je sais pas, s’empressa de lancer le poète de son air suffisant.

– Je te signale que j’ai été choisi par Dieu lui-même, pour assister Élios dans sa mission, me suis-je défendu.

– Ouai, j’ai jamais été très croyant de toute façon, fit-il en haussant les épaules.

– Hooo c’est bon hein ! me suis-je exclamé à court de répartie.

– Et puis c’est plus pour accompagner que pour assister hein précisa mon maître.

– Ça vas pas le faire du tout si vous vous y mettes à deux, j’espère que vous le savez ça ! ai-je fait en les accusant du doigt.

– Mais non t’es le meilleur, me rassura mon maître en me tapotant le haut du crâne.

En vrai ça m’avait fait trop plaisir qu’il me rassure comme ça, en plus de me sentir en sécurité genre physiquement, j’étais en sécurité moralement.

– Mais bon si tu pouvais te dépêcher de réparer ton épaule je commence à en avoir mare de porter le sac, continua-t-il.

– Ouai c’est ça, je vais attendre plus vite que mon épaule aille mieux, me suis-je défendu. Et puis peut-être que ça vous apprendra que pour la prochaine fois c’est pas utile de prendre des tabourets pliables !

Oui vraiment …

– Mais sérieux quoi ! À quel moment ça RESSEMBLE à une bonne idée, de prendre des tabourets pliables ?

– Moi ça me dérange pas d’avoir des tabourets, fit remarquer Valence de son petit air mesquin.

– Bha évidemment que ça te dérange pas, je t’ai laissé le mien, ai-je rétorqué, un peu énervé.

En vrai ça me soulait un petit peu cette histoire de tabouret.

– Et en plus tu portes rien ! ai-je ajouté.

Le petit poète s’apprêtait à me répondre, mais mon maître le coupa dans son élan :

– Bon calmez-vous, on approche.

En effet, dans l’agitation, je n’avais pas remarqué que le mur d’enceinte s’était dangereusement rapproché. De là où nous étions…

– Ça fait depuis hier qu’on approche, fit Valence.

Je disais : de là où nous étions, le gigantesque mur de fer cachait même les bâtiments les plus hauts de cette drôle de ville métallique. Et si de loin il avait l’air uni, en s’approchant on apercevait des reliefs, des gravures et des nuances dans la couleur, comme si le métal avait été traité différemment par endroits. Vers la droite on apercevait une gigantesque porte avec une sorte de guichet à côté. Et pour le coup le bruit était de plus en plus fort, et c’était définitivement un bruit d’usine. Même si par-dessus s’ajoutait le bruit blanc d’une ville « normale ». En cinq minutes de marche, nous sommes arrivés au guichet au-dessus duquel trônait une affiche « bienvenu en enfer ! » Évidemment il était vide, évidemment la porte était fermée, mais il y avait une petite cloche qui devait servir à appeler une portier infernal ou une sorte de valet satanique, ou un truc du genre.

– Et c’est reparti, soupira mon maître en se préparant à enfoncer la porte.

Je me suis jeté sur lui.

– Attendez, y a une réception et une clochette, on peut au moins essayer. S’il te plait… euh… vous plait ! De un ça va direct nous coller une mauvaise réputation, et de deux c’est peut être parce qu’à chaque fois qu’on trouve une porte des enfers on la défonce qu’on arrête pas de devoir courir après. Allez, laissez-moi essayer la sonnette, ai-je demandé implorant.

– Alors comme ça on est superstitieux ? ricana mon maître.

– Si y a bien un endroit où on peut l’être, c’est ici, fit Valence.

Ho yes, merci le teigneux de me soutenir. Mon maître haussa les épaules et dit :

– Si la porte est pas ouverte dans trente secondes, je la défonce.

– Mais attendez, trente secondes c’est vachement court, et de toute façon le… type qui doit ouvrir il doit pas s’y attendre, y a genre une personne par semaine qui arrive ici. Laissez au moins deux minutes, ai-je tenté.

– Vingt-neuf, répondit mon maître.

– Une minute ? ai-je essayé en tentant une tête mignonne.

– Vingt-huit, répondit mon maître.

– Allé s’vous plait ! ai-je imploré.

– Vingt-sept, répondit mon maître.

Ok, c’était un compte à rebours. Je me suis jeté sur la cloche et je l’ai fait aller comme un forcené.

– Oui oui calme, j’arrive j’arrive, répondit une voix rauque, mais étrangement mélodieuse.

Et là apparut une femme, enfin je suis presque sûr que c’était une femme. En tout cas son corps en avait les formes, son visage était fin et ses cheveux étaient plutôt courts. Elle brûlait, sa peau était noir charbon, parcourue de milliers de crevasses d’où filtrait une lumière rouge fluctuante. Et de tout son corps émanait une flamme jaune-orange. J’ai senti Valence me serrer la main. J’ai fixé les magnifiques yeux bleus de la femme, elle n’avait pas de paupières. Elle a réarrangé les longs fils de braise qui lui servaient de cheveux d’une main carbonisée, puis a étiré ses lèvres brûlantes en un grand sourire jovial. J’étais un peu tétanisé. Par réflexe ou par instinct j’ai fait ce que toute personne saine d’esprit fait devant une torche humaine : je lui ai rendu son sourire et j’ai dit :

– Bonjour !

Ouais, on a tous une définition différente de « saint d’esprit ». Mais il faut dire qu’elle avait un air rassurant. Elle posa d’abord un regard chaleureux sur moi, puis sur Valence (dont je broyais la main). Mais quand elle vit mon maître derrière nous, elle se figea, s’arrêta quelques secondes sur son écharpe, sur son visage. Son regard passa d’intrigué à terrorisé à empli de douleur en quelques secondes. Puis elle poussa un cri glacial et s’effondra au sol en étant secouée de spasmes. Quatre autres affreux cris de douleurs se firent entendre dans la pièce à côté du guichet, puis une dizaine de voix s’ajoutèrent. Et comme une onde à la surface d’un lac en feu, le cri d’agonie fut en quelques secondes partagé par toute la ville. Valence et moi sommes allé nous réfugier derrière le dos de mon maître qui laissa échapper un soupire las.

– Ça, c’est le genre de truc qui va me motiver à sonner, dit-il pour lui-même.

Il prit une grande inspiration, pendant une seconde j’ai eu l’impression de sentir une texture de plume sous mes doigts, mais le temps que je me fasse la réflexion mon maître était parti vers la porte. Il posa doucement son pied sur la serrure et appuya. Il voulait probablement faire céder la porte doucement pour éviter de la projeter et de faire des dégâts (même si j’en doute un peu). La porte resta fermée et attachée au mur. Mon maître coucha purement et simplement l’enceinte de la ville. Et tout ça évidemment dans un vacarme et une destruction qui, j’en suis sûr, le satisfaisait un peu.

– Venez ! ordonna mon maître, que le fait d’avoir réussi à faire hurler une ville entière de douleur ne semblait pas réjouir du tout.

– Tout d’un coup je suis plus très chaud, fit Valence un peu inquiet.

– Allez viens, on va pas attendre le dégel, lui ai-je répondu.

Nous sommes entrés en enfer. La ville ressemblait à n’importe quelle mégapole, sauf que tous les bâtiments étaient faits du même métal. Tous les murs étaient décorés de la même manière, avec des dessins très petits et minutieux qui constituaient des formes plus grandes qu’on pouvait voir de loin. Et évidemment, partout sur les routes et les trottoirs, aux fenêtres, devant les portes, partout, des corps se tortillant en hurlant d’agonie. C’était terrifiant, mais il y avait quelque chose qui me dérangeait. Nous suivions mon maître qui avançait d’un pas décidé parmi ces tas de corps en feu, on pouvait presque sentir l’air bouillir autour de lui tant sa rage émanait de son corps. Il s’arrêta devant un homme, plutôt grand et baraqué, qui gémissait sur le flanc.

– DEBOUT ! hurla mon maître.

Rien ne changea. Mon maître laissa échapper un grognement. Il envoya un coup de pied dans le dos de la torche humaine. Le corps de celui-ci se plia très bizarrement et fut envoyé contre un grand mur en métal à une dizaine de mètres de là. Au moment du choc, il s’éteignit, puis retomba comme un pantin désarticulé au sol. J’étais tétanisé, et Valence aussi à en croire sa main qui tremblait dans la mienne (ou c’était peut-être moi qui tremblais). Et maintenant les cris de douleurs sonnaient carrément faux, je ne veux pas passer pour un expert de la crémation, mais ça se voyait et ça s’entendait. Mon maître s’approcha d’un autre corps, petit, une vieille femme (je pense) et il hurla encore plus fort :

– DEBOUT !

La vieille femme se tut, elle arrêta de bouger. Mon maître leva sa jambe.

– Maître ! ai-je crié dans une vaine tentative de stopper son geste.

Il écrasa la tête de la femme et son pied s’enfonça de quelques centimètres dans le béton du trottoir. Le corps de la vieille s’éteignit, décapité. Peut-être que mon maître ne m’avait pas entendu dans cet enfer. Les cris maintenant étaient carrément tremblants et hésitants, certains corps s’étaient tus, et tous protégeaient leur tête ou leur ventre. Mon maître tourna son regard furieux vers Valence et moi, il mit doucement ses mains sur ses oreilles pour nous inciter à faire de même. Ensuite il inspira un grand coup en gonflant sa poitrine.

– ET MAINTENNANT ON FERME SA GUEULE, fit-il.

L’onde de choc qui suivit son cri nous fit reculer d’un pas Valence et moi, mais oreilles sifflaient, toute la ville s’était tue d’un seul coup. Les seuls bruits qui restaient étaient les machines. Certaines des torches humaines qui étaient à côté de mon maître convulsaient, d’autres se tenaient les oreilles en pleurant frénétiquement.

– J’ai l’impression qu’on vient de jeter un froid, chuchota Valence encore tremblant.

– Un froid du feu de dieu, ai-je répondu, figé sur place.

– Aaron, va me chercher la fille de l’accueil, me demanda mon maître d’une voix autoritaire.

– Pourquoi moi ? ai-je demandé mort de peur.

 La panique m’empêchait de bouger, mon corps pesait plusieurs tonnes et mes pieds étaient rivés au sol.

– ZOU ! cria mon maître dans un geste de la main.

J’étais léger comme une plume ! Sans réfléchir, j’ai couru vers l’entrée, Valence à ma suite. En quelques minutes nous avons retrouvé la femme qui nous avait accueillis et qui avait poussé le premier cri. Elle était couchée par terre (après son petit stand avait été complètement aplati par mon maître, ça aurait été un exploit [ou alors un gros problème médical] qu’elle puisse se mettre debout) et pleurait silencieusement. Je lui ai tendu une main hésitante (que j’ai retiré dès que je me suis rappelé que tout son corps brûlait), je me suis éclairci la gorge et je l’ai appelé :

– Euh, excuse-moi, mon maître veut te parler, tu sais ramper jusqu’à moi ? Ho non attends…

Je me suis emparé d’une barre en fer qui trainait au sol et je l’ai tendu à la réceptionniste qui me fixait d’un air apeuré.

– T’inquiète pas il est cool mon maître, il va pas te…

La fin de ma phrase mourut dans ma gorge. La réceptionniste attrapa la barre.

– T’es chaud m’aider l’artiste ? ai-je fait à Valence en détournant le regard.

– Ouai c’est bon pas la peine d’être aussi froid, répondit-il en attrapant la barre.

C’était pas très compliqué de la tirer, elle était toute légère. Une fois sortit de son reste de guichet elle nous a suivis jusqu’à mon maître sans rien dire, pleine de dignité. J’ai eu l’image de deux bourreaux amenant une pauvre victime à l’échafaud. Même si un des deux bourreaux avait douze ans et que l’autre faisait une tête en moins que la victime et avait réussi à déchirer son t-shirt en la sortant des débris, c’est pas une image qui m’a plu. Elle s’est arrêtée à quelques mètres devant mon maître, le fixant d’un regard brûlant de haine.

– C’est quoi ce piège de merde ? demanda mon maître.

– On a des directives, on est obligé, répondit la femme très froidement.

– Des directives ? répéta mon maître.

– Si quelqu’un du paradis se présente à la porte des enfers, on doit se rouler par terre et hurler de douleur, expliqua la femme.

– C’est pour vous faire passer pour des damnés ? Vous êtes quoi ? Des démons ? fit mon maître en tirant son épée et en la pointant sur la femme.

Elle éclata d’un rire glacial, puis reporta son regard sur mon maître et dit :

– Un démon vous aurait pas aussi bien accueilli, on est les premiers damnés des enfers, on a juste été engagé par Satan pour tenir la porte et accueillir les nouveaux.

– Et donc tout ça, c’est pour me faire croire que l’enfer n’a pas arrêté de punir ses premiers détenus ? conclut mon maître, exaspéré.

– Euh… bha ouai, répondit la femme un peu gênée.

– Ça a bien marché, ricana mon maître.

Un long silence suivit, la femme sursauta et s’empressa de dire :

– Mais on est une exception, c’est pas comme ça dans le reste des enfers !

Mon maître ne répondit, il reporta son regard sur le corps décapité de la vieille femme, il pointa négligemment son épée vers elle.

– Comment elle va ? demanda-t-il

– Elle est morte, répondit la femme d’un ton condescendant que mon maître ne sembla pas remarquer.

– Elle va s’en sortir ? continua-t-il.

– Bha… euh… non, bégaya-t-elle.

– Vous allez en faire quoi ? fit mon maître, toujours aussi sérieux.

La femme semblait très perturbée par les questions de mon maître, elle passa une main dans ses cheveux de braise.

– L’enterrer, dit-elle.

Sa réponse m’avait donné des sueurs froides, et mon maître aussi était troublé. Qu’on puisse mourir en enfer, ok, mais qu’on enterre les morts, ça avait aucun sens.

– Pendant longtemps ? demanda-t-il.

– Euh… oui, répondit la femme en se tenant le front

Mon maître poussa un long soupire, il était clairement exaspéré par la non-coopérativité de la femme.

– Bon, c’est qui qui gère cet endroit ? Que je pose directement les questions aux personnes au courant, lâcha-t-il.

– Suivez-moi, souffla-t-elle en levant les yeux au ciel

– Attendez deux secondes, l’arrêta mon maître en se tournant vers les autres damnés brûlant autour de nous.

Il ferma les yeux et prit une grande inspiration.

– Ça va chauffer, me souffla Valence.

– Cool, t’inquiète pas, ai-je répondu pour le rassurer.

Mon maître fit craquer les articulations de ses doigts puis cria :

– J’aurais dû tous vous tuer et réduire cette ville en cendres, à cause de votre putain de piège à la con. Vous avez eu de la chance que je sois de bonne humeur.

Il semblait déployer un effort démesuré pour son petit speech. Il se tut quelques secondes avant de continuer :

– Mais je conçois que vous ayez pu avoir un peu peur, donc j’estime que nous sommes quittes… et… je tiens à m’excuser.

Je suis tombé sur le cul, littéralement, mon maître a tourné la tête vers moi et m’a lâché un petit sourire. À ce moment j’ai eu l’image d’un Viking-bombe nucléaire déguisé en nounours. Il continua :

– J’espère que les échauffements de cette première rencontre ne jetteront pas un froid dans les relations et que ça ne nous empêcheras pas de collaborer chaudement le temps de ma mission.

Puis il partit, un grand sourire sur le visage, à la suite de la femme, en nous plantant là, tout seul. La tension était un peu retombée, les personnes s’étaient levées, et chuchotaient autour de nous et nous regardaient Valence et moi d’un air intrigué. Puis mon maître sursauta.

– Ho j’ai failli oublier. Voici Aaron, et Valence, mes… euh… assistants. Traitez-les chaleureusement, ordonna mon maître. Et il doit bien y avoir un hôtel ou une auberge dans votre… truc… ville ? occupez-vous d’eux le temps que je revienne quoi !

Il avait failli oublier ?? Et je doutais que son petit discours fasse beaucoup d’effet sur la foule terrorisée, mais bizarrement tout le monde nous regardait d’un air compatissant, tout ça était vraiment trop bizarre.

« Miaou »

Ha et je l’avais oublié celui-là, j’ai tourné mon regard vers John et…

– HO MON DIEU PUTAIN DE MERDE JOHN ! ai-je hurlé.

Une petite flamme, haute comme trois pommes s’était jeté sur le chat pour le prendre dans ses bras. J’ai vu Valence tomber à genoux, les larmes au yeux, toute vie quittant son regard. Tout le monde à éclaté de rire, le chat ronronnait dans les bras en feu de l’enfant, il ne brûlait simplement pas. Valence fondit en larmes. La fillette, un air dépité dans les yeux s’approcha de lui et lui tendit le chat qui ronronnait toujours.

– Pa… pardon, dit-elle, aussi au bord des larmes.

Valence renifla et fit un câlin à la petite fille qui n’y comprenait définitivement plus rien. C’est vrai qu’il ne faisait pas plus chaud ici qu’à l’extérieur de la ville. J’ai posé ma main sur le corps d’une personne à côté de moi pour valider ma théorie. Effectivement ça ne brûlait pas. Par contre ce qui brûla c’est la claque phénoménale que je me suis prise juste après.

Et c’est comme cela que nous sommes ENFIN arrivés en enfer, et malgré la petite anicroche du début, nous avons été chaudement accueillis par ces damnés. Après que Valence ait récupéré ses esprits, quelques personnes nous ont fait visiter le quartier dans lequel nous étions, puis nous sommes allés dans une taverne.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
AudreyLys
Posté le 18/03/2020
Koukou ! C'est toujours aussi drôle, ça je peux te le dire XD
On va commencer par la forme :
J'ai signalé les fautes récurrentes dans mon dernier com', j'en ai vu qu'une autre qui revenait, "réflexe" que tu écris sans "e" à la fin, du coup je te mets les coquilles et suggestions : Chap 5 :
>Et on trouvera un moyen de balancer noter artiste acariâtre dans le plan de Saint Pierre -> notre

Chap 6 :
>Mais en fait, comment ça se fait que le chat est en enfer ? -> soit
>L’intéressé était grimpé sur petit arbre défeuillé -> avait
>Valence eut un petit cri et c’est précipité vers lui. -> s’est, cela dit il y a ici une faute de concordance des temps, tu devrais mettre « se précipita »
>C’était comme si Valence avait attrapé une main que je n’avais su que j’avais et que je n’avais jamais utilisée -> il y a il problème dans cette phrase, je ne la comprends pas, ou alors c’est voulu ?
>19e siècle, tout ça tout ça -> XIXème (c’est une convention)
>Réflex ! ai-je fait en faisant semblant de lui lancer l’arme. -> réflexe
>la viande était pas censée gouter comme ça -> je ne comprends pas non plus

Chapitre 7 :
>– HOOLAAAHOAAAPUTAINDBORDESLALGOSSJVAISMVENGERTINKETUVALEREGRETERBORDELDEMERDECAFAITMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL -> encore un méga espace sauvage
>– WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, ai-je hurlé, de la terre plein la gueule. -> idem
>Et puis c’est plus pour accompagner que pour assister hein précisa mon maître. -> il manque des virgules
>Ça vas pas le faire du tout si vous vous y mettes à deux -> mettez

Sinon, plus généralement, je suis toujours perturbée (c'est un grand mot quand même) par la manière de parler détendue d'Élios. Je trouve aussi qu'il y a un peu trop de "mon maître" mais ça je te l'avais déjà dit dans mon premier com'. Une dernière chose sur la forme : je pense que c'est mieux de mettre paradis et enfer avec des majuscules (à ce propos, enfer est singulier dans la religion catholique, les enfers c'est pour les grecs - même si bon dans le Language courant on confond).

Voilà ! Sinon pour le fond bah écoute c'était cool, j'aime tout particulièrement le personnage de Valence et les quelques moments touchants qu'il apporte. Pour parler des choses qui fâchent, lors de la guerre franco-allemande (70), Baudelaire était déjà mort (67), du coup je pense qu'il faudrait changer le moment où Valence parle de son époque, parce que ça fait bizarre qu'il ne le mentionne pas. J'ai d'ailleurs trouvé que sa culture littéraire et politique était impressionnante, serait-il un fils aisé ?
Sinon comme Hinata, j'ai trouvé le moment du piège un peu "pas clair".

Mention spécial à la baffe de la fin qui m'a fait bien marrer, c'était excellent !

Voilà, bisouilles !
Sorryf
Posté le 04/12/2019
C'était de l'espagnol, joder ! Moi aussi j'ai cru que c'était de l'italien, a cause de l'enfer de Dante :x

J'ai pas commenté le chapitre précédent, je viens me faire pardonner ici !
J'étais complètement horrifiée par cette histoire de ville ou tout le monde crame pour l'éternité... on a beau savoir que c'est l'enfer, c'est quand meme badant. Du coup j'étais trop contente que ce soit une mise en scène, et ça m'a bien fait rire !
Trop mignon que Valence prenne la main de Aaron quand il a peur <3
Valence et Aaron m'ont trop fait rire avec leurs jeux de mots sur le chaud et le froid ! un vrai duo comique ! et quand le maitre s'y met aussi ça m'a achevée xDD
j'ai adoré la standardiste blasée ! <3<3
Et la baffe a la fin, loooool ! je m'y attendais pas !
cirano
Posté le 04/12/2019
Haa si Valence connait l'espagnol (un lien avec son nom ? peut être ^_^)

T'inquiète pas pour le chapitre d'avant va c'est bon tu es pardonné xD
C'est super chouette que cette mise en scène t'ai fait rire, mais ce ne sera probablement pas le dernier truc horrifiant qu'ils risquent de croiser en enfer X)
Chouette que tu trouves ça mignon, j'essaye de leur construire une relation assez forte, tu trouves que le fait qu'ils se réfugient l'un vers l'autre est assez naturel ?
Et je trouves que malgré leurs caractères assez opposé ils font un bon duo comique ^_^
Ha c'est bien que tu l'aimes bien la standardiste parce que j'avais envie de la faire rester un peu plus longtemps !
XD j'ai l'impression que la baffe à fait son petit effet, tous les commentaires en parlent xD
Hinata
Posté le 03/12/2019
Hi ! Pavé en perspective, vous êtes prévenus.
Alors... super chapitre, même si y a certains passages un peu moins bien que le reste dans le lot, mais no worry, je vais te préciser quoi (pas par sadisme, hein, c'est pour que tu puisses améliorer ^^"). On va faire dans l'ordre.
- J'ai trop aimé qd Aaron confond italien et espagnol (me be like), en plus ça partait trop d'une bonne attention XD
- Qd il appelle son maître à l'aide aussi c'est génial
- Elios qui essuie Aaron avec son T-shirt, j'adore XD
- j'ai bien aimé "on dirait le titre d'une fable", mais quand ils continuent tous les trois le délire je t'avoue que j'étais pas du tout dedans, par contre la fin sur la voix d'Elios est cool, et le petit tapotement/encouragement à Aaron trop meugnon
- les tabourets c'était un peu long et ça sortait un peu de nul part (j'avais légèrement l'impression d'avoir loupé qqch)
"ça fait depuis hier qu'on approche" XD
- le compte rebours où Aaron met mille ans à comprendre mdr

- "ZOU !" > j'étais morte
- j'ai pas touut compris du comportement d'Elios. Comment est-ce qu'il savait que les gens faisaient semblant ? Pourquoi il en tue ? Parce que bon, c'est chiant les gens qui crient mais ça mettait pas leur équipe en danger quoi... Et j'ai pas compris le problème de l'enterrement (peut-être que l'explication vient après)
Je comprends pas en quoi c'est un "piège à la con", tout au plus une mise en scène, mais pas vraiment un piège ? Genre ils ont pas monté une embuscade ou quoi... Et c'est bizarre qu'Elios dise des gros mots non ? (ou alors il en disait déjà et j'ai pas remarqué, possible aussi)
- Trop cool le rappel de la présence de John avec le "Miaou" XD par contre la suite j'étais larguée, pourquoi Valence se met à pleurer ?
- La claque qu'Aaron se prend après son attouchement innocent XD
- et enfin, j'adore le jeu de mots "chaudement" mais il y est quand même un peu trop souvent ^^

Je viens de le relire en diagonale pour faire ce comm, et vraiment je confirme, c'est un très bon chapitre, l'ambiance est cool, il y a de l'action, Elios a l'air de prendre sa mission à coeur ..bref, l'histoire continue, on adore <3
cirano
Posté le 03/12/2019
Coucou Hinata :D merci pour ton commentaire ! c'est trop chouette que tu ai bien aimé ce chapitre aussi et c'est trop chouette ce que tu as relevé, ce chapitre était assez compliqué à écrire et je suis content de pouvoir l'améliorer :D
- le délire avec la fable c'est dès qu'ils s'y mettent que t'étais pas dedans ou c'est parce que la blague était trop longue ? Tu aurais une idée de ce qui pourrait rendre ce passage plus drôle/intéressant ? je trouvais ça logique qu'ils commencent à parodier une fable après s'être fait la réflexion sur les surnoms
- Oui je vais raccourcir le passage sur les tabourets pour que ce soit plus percutant. Tu pense que si je retire "Mais sérieux quoi ! À quel moment ça RESSEMBLE à une bonne idée, de prendre des tabourets pliables ?" ça serait mieux ? Et c'était un peu voulu que ça débarque de nul part j'avais envie de rendre compte du fait que la narration ne raconte pas tout.
- En fait dans ce chapitre je voulais montrer un côté un peu sombre d'Élios, c'est un ange violent, ça on le sait depuis le début, mais je trouvais ça important qu'on se rende vraiment compte de ce que "violent" implique. Et Élios le sait parce qu'il le sent (Aaron dit à un moment qu'il y avait quelque chose de bizarre), le fait que la femme se mette à hurler au moment où elle le voit lui à mis la puce à l'oreille et quand il tue le premier damné et qu'ils voit le comportement des autre changer ça valide sa théorie.
Ensuite Élios est paranoïaque, il n'aime pas prendre des risques (comme avec le troll ou quand il rencontre Valence pour la première fois). Si Élios réagit comme ça c'est parce qu'il croit à un piège (mais ce n'en est pas un j'y reviendrai) et il essaye de désamorcer cette situation qu'il croit dangereuse (en tuant deux personnes au sol, en abattant la muraille). Bon après tout ça c'est dans ma tête, peut être que lors d'une discutions dans un prochain chapitre tout ça sera explicité mais c'est vrai qu'il faudrait que je rende ça plus claire ^-^'
Pour ce qui est du piège, en fait ce n'en est pas un, c'est ce qu'Élios croit mais en fait les damnés sont obligé de faire ça, mais je devrais peut être faire dire à la femme "ce n'est pas un piège, on a des directives ..." tu pense que ça rendrait ça plus claire ?
Je sais pas pour les gros mots, c'est vrai que son vocabulaire n'est pas très châtier mais j'irai parcourir les autres chapitres pour m'assurer de rester cohérent ^-^
- Pour John en fait Valence pleure parce qu'il pense que les damnés brûlent et que donc quand la petite fille attrape John celui-ci meurt brûlé
- Je vais essayer de varier un peu plus les jeux de mots sur la température pour réduire le nombre de "chaudement" xD

Encore merci pour ton commentaire c'est vraiment géniale et je suis content que malgré les moins tu ais quand même apprécié ce chapitre ! Encore un immense merci jamais je n'aurai espéré autant en partageant mon histoire, c'est juste génial !
cirano
Posté le 03/12/2019
OMG quel pavé j'ai fait xD désooooo ^-^
Hinata
Posté le 03/12/2019
- je trouvais ça logique qu'ils commencent à parodier une fable après s'être fait la réflexion sur les surnoms >>> pourquoi pas si un perso à l'idée et part dans son trip, mais que les trois rentrent direct dans le jeu, non, ça m'a pas semblé particulièrement logique, mais après c'est que moi ^^

- oui ce serait parfait je pense !

- aaah, d'accord, bah je trouve en effet que tout ça n'est pas très très clair dans le chapitre. Notamment sur le piège : il faudrait qu'un perso le contredise clairement sur l'utilisation de ce mot, et puis après pourquoi pas de plus amples explications dans un prochain chap

- ah oui, c'est bien ce que j'avais cru comprendre. En fait je crois qu'il y a un problème de temporalité/succession des actions dans ce passage. Il faudrait presque créer un espèce de suspens/ralenti au moment où la fillette est sur le point de serrer le pauvre John dans ses bras : Aaron crie, John miaule et Valence se met à pleurer. La fille le prend quand même et réalise à ce moment qu'elle a contrarié Valence, le lui rend et là il pleure encore, mais d'émotion parce que John a rien. Je sais pas si je suis claire, ça se trouve c'était déjà ça que tu exprimais... enfin, bref, simple avis/suggestion, fais en ce que tu veux ^^"

Mais oui, et t'as pas intérêt à nous laisser tomber avant qu'on ait eu la fin, hein? ;) Bon courage pour la suite (et bonne pause aussi entre-temps, ça va te faire du bien ^^)

(je propose qu'à partir d'aujourd'hui nous cessions de nous excuser pour nos pavés respectifs XD )
cirano
Posté le 03/12/2019
- Et du coup si Valence et Aaron (avec lesquels j'essaye de construire une relation fraternel) partent dans leur tripe à deux et que Élios leur fait un peu la morale sur le côté ? En plus ça justifierai le fait qu'après ils se moquent de lui :D

- Dac je vais faire une relecture-correction sur ce chapitre en essayant de rendre ça plus claire ^_^

- Je vais réécrire aussi le passage de la fausse mort de John merci des conseils :D

Et t'inquiète c'est beaucoup trop chouette de pouvoir partager ça, je suis pas prêt de m'arrêter :D

(Excellent idée xD )
Renarde
Posté le 02/12/2019
Coucou Cirano,

Des tabourets pliables ? Je me demande ce qu'il y a encore dans ce sac magique XD.

Coquille : Bon clamez-vous, on approche -> calmez-vous
on arrête pas de devoir courire après -> courir
un regard brulant de haine -> brûlant. Tu as oublié tous les circonflexes de brûler dans ton texte je crois ;-)
les personnes s’étaient levés -> levées
mais… euh… assistants -> mes ?
Valence ait récupéré ces esprits -> ses esprits

« saint d’esprit », c'est voulu ? Si oui, c'est génial !

"La porte resta fermée et attachée au mur, les deux furent amenés au sol." J'ai pas compris là... Les deux quoi ? J'ai de la peine à visualiser cette scène.

Ce chapitre est moins drôle que les précédents, mais il pose bien le monde. L'enfer a l'air un poil plus complexe qu'imaginé et les damés bien plus sympas.

J'ai remarqué les nombreuses allusions chaud/froid dont tu parsèmes le texte, tu as dû bien t'amuser à en disséminer un peu partout ;-)

Mais j'ai quand-même bien ri à la claque finale ! Sacré Aaron...
cirano
Posté le 03/12/2019
Heeeey merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait trop plaisir ^-^ j'ai corrigé toutes les petites coquilles que tu as relevé, merci beaucoup !! Et effectivement je voulais ce chapitre un peu moins drôle pour pouvoir montrer un côté un peu plus sombre d'Élios je sais pas si ça marche ^-^'
J'ai un peu révisé le passage ou Élios ouvre la porte, en fait en poussant sur la porte il met tout un pan de la muraille de la ville au sol, je sais pas si c'est plus claire ^-^'
YES :D le "saint d'esprit" était voulu, je suis content que tu l'ai remarqué ^-^

Et effectivement c'était assez drôle de les disséminer xD mais c'est pas un peu trop lourd ?

En tout cas encore un grand merci pour ton commentaire ça me fait trop plaisir !
El
Posté le 30/11/2019
Ben oui mais aussi Aaron, on touche pas les gens comme ça sans leur permission, c'est pas bien.
Sinon, à un niveau plus technique, je crois qu'à un moment, vers la fin, tu as mis "Aaron" au lieu de "Valence".
Le texte me fait toujours rire, même si les blagues sont plus dans la manière de décrire la situation que dans la situation elle-même (#froid)
cirano
Posté le 30/11/2019
Mais quel réactivité xD merci beaucoup pour ton commentaire ^_^
Et il ne faut pas oublier que Aaron est un employé du paradis qui sort très peu et à très peu d’interaction, c'est normal qu'il soit socialement étrange ^-^

La petite coquille est corrigé :D merci de l'avoir soulevé !

xD tu as remarqué les quelques subtiles jeux de mots ? xD et effectivement je voulais que l'action de ce chapitre soit moins drôle et j'ai du me rabattre sur les descriptions ^_^

Encore merci pour ton commentaire, ça me fait trop plaisir !!!
El
Posté le 30/11/2019
De rien de rien, le plaisir est pour moi UwU
Vous lisez