Chapitre 7 - Le cocon

Ce cauchemar est long, si long. Ça fait plusieurs jours qu’il s’étire, il parait sans fin. Chaque seconde est une heure, chaque heure une éternité. Jusqu’à quand serais-je séparée du Maître ?

Heureusement il y a Jasmine. De tous les gens en blanc, c’est la seule que je ne déteste pas. Il faut dire que son sourire est rayonnant.

- Comment vas-tu aujourd’hui ? demande-t-elle en m’apportant mon petit-déjeuner.

- J’ai hâte de sortir, dis-je.

Elle rit doucement.

- Tous les patients ont toujours hâte de sortir.

Son regard se teinte soudain de tristesse.

- Mais toi, Eri, tu vas…

Elle ne termine pas sa phrase et secoue la tête comme pour chasser de mauvaises pensées. Ses yeux retrouvent leur gaieté.

- Les autres disent beaucoup de mal de toi, mais ils ne te connaissent pas. Tu es adorable, Eri.

Je rougis un peu.

- Allonge-toi s’il te plaît, que je regarde cette cicatrice.

Je découvre mon cou. Elle fronce les sourcils.

- Je t’ai déjà dit qu’il ne fallait pas gratter, c’est très mauvais ! Tu risques d’arracher tes points de suture.

Je baisse la tête.

- Mais ça me démange…

Elle soupire.

- Je vais te mettre un bandage pour t’empêcher de t’abîmer la peau. J’espère que ça marchera, sinon la seule solution sera de te mettre une collerette de chien.

Je cligne des yeux.

- Ça ne me plairait pas.

Elle rit encore, c’est agréable. Elle attrape un rouleau de pansement.

- Tu sais, le service est presque vide en ce moment, déclare-t-elle en m’appliquant l’adhésif. Beaucoup de personnes ont été mises en garde à vue, c’est un peu la panique, parce que les patients, eux, ils sont toujours là. Normalement je ne suis pas ici, mais je suis venue en renfort.

Je la fixe. J’attends qu’elle vienne au bout de son idée.

- Il parait… il parait que tu as été séquestrée par le docteur Scipio.

Je me tend. Elle le sent et me lance un regard inquiet.

- Je n’ai pas été séquestrée, sifflé-je. Le Maître m’a accueillie et je suis très contente d’habiter chez lui et de l’aider au quotidien.

Jasmine a un mouvement de recul. Ses prunelles noisette sont accrochées à mon regard décidé. Ses sourcils épais forment des ombres denses sur ses paupières. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais finalement la referme.

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais elle semble soudain froide. Elle ne prononce plus un mot.

- À tout à l’heure, lance-t-elle en partant.

Sa voix n’est pas comment d’habitude. Elle est pleine de retenue.

- À tout à l’heure…

Je suis triste malgré moi. À chaque fois que je parle du Maître, les gens deviennent méchants. D’habitude ça ne me dérange pas, mais à ce moment je regrette d’avoir parlé.

 

~

 

Le lendemain on vient me voir juste après la visite de Jasmine. C’est un grand homme en blanc qui me demande de le suivre. J’ai envie de lui cracher au visage, mais après tout ce n’est qu’un cauchemar, alors j’obéis.

On parcourt un labyrinthe blanchâtre qui semble infini. Je sursaute au détour d’un couloir, j’ai l’impression de le connaître.

- Pas par là, fait le médecin, un neurologue apparemment.

Je le suis, soudain fébrile. Cet endroit me parait familier. Alors que le médecin tourne à gauche, un brancardier me croise. Je me fige, le fixe intensément. Je le connais, je m’en rappelle. Il a un temps d’arrêt en m’apercevant, mais chasse vite la nervosité dans ses yeux pour me faire un sourire.

- Bonjour !

Il passe son chemin avec un signe de tête. Je ne bouge pas, une vision m’a aspirée.

Je suis sur un brancard, dans un couloir. J’ai mal, au corps comme au cœur. J’attends ici depuis une éternité. J'ai peur, je suis terrifiée.

Puis il arrive. En croisant mon regard, il me fait un sourire. Trois fois rien, et pourtant. Une aura de chaleur m’enveloppe soudain, chassant les doutes et les craintes.

« Je vous amène au bloc, ça va bien se passer. Enchanté de vous rencontrer, je m’appelle… »

- Malek.

Il se retourne.

- Vous vous souvenez de moi ? Ça me fait trop plaisir ! s’exclame-t-il.

- Mademoiselle, puis-je savoir ce que vous faites plantée là, siffle le neurologue qui est revenu sur ses pas. Et vous, vous n’avez pas des brancards à acheminer ?

Malek baisse la tête.

- Pardon, docteur, j’y cours.

Je me raidis et foudroie le médecin du regard alors que le brancardier disparait derrière moi. Je n’ai pas envie de le suivre, je veux retourner dans ma chambre. D’ailleurs, qu’est-ce qui m’en empêche ? Ce n’est qu’un rêve, après tout. Alors que j’ouvre la bouche, il me coupe.

- Il se trouve que je n’ai pas mille ans à perdre au milieu de ce couloir, je vous demanderai donc de ne pas prendre racine ici et de me suivre.

Mes jambes obéissent presque malgré moi. Ce neurologue me rappelle un peu le Maître. Le nom de leur métier commence pareil.

On traverse encore une série de couloir avant d’arriver dans une grande pièce. Un appareil qui ressemble à un gigantesque cocon de métal s’y dresse.

- Allongez-vous là.

Je m’exécute, anxieuse.

- Les mains sur le côté, voilà comme ça. Le dos bien à plat…

Ses yeux se posent sur ma tête.

- Enlevez cette barrette le temps de l’examen.

- Non !

Il fronce les sourcils.

- Pardon ?

- Non ! Surtout pas sinon elle va venir ! Elle est trop puissante ici !

Il me considère d’un air sévère.

- Elle ?

- Oui, elle risque de me battre et de resurgir…

- Ça ne prendra que dix minutes, enlevez cette barrette s’il vous plaît.

Je plaque des mains sur l’objet et me recroqueville.

- Non !

Son regard se fait dur. Il est métallique, comme celui du Maître.

- Elle ne va pas venir, je vous le promets. Ça ne durera que quelques minutes, après vous pourrez remettre cette barrette.

Je me tasse.

- Non…

Ses iris impitoyables appuient sur mon corps frêle. Les larmes aux yeux, je lève une main tremblante vers la barrette et la retire de mes cheveux pour la poser dans la paume tendue du médecin. Aussitôt elle surgit. Je me mets à sangloter.

- Calmez-vous et remettez-vous en position.

Je gémis, incapable de bouger.

- Vous pouvez la garder dans la main si vous voulez, soupire-t-il.

Je saisis la barrette avec vivacité. Elle reflue peu à peu et je parviens à me calmer. Je m’allonge conformément aux indications.

- Bien, je vais dans la salle d’à côté. Je suis là et je vous regarde, ne vous en faites pas. Je vous donnerai des instructions par le haut-parleur situé juste ici.

Il quitte la pièce, ma gorge se serre. Je compresse la barrette dans mon poing. Elle guette le moment opportun pour attaquer.

Le banc sur lequel je suis allongé bouge soudain. Il se replie comme une langue dans la gueule béante de la machine. Je dois retenir ma nervosité, elle affleure la conscience, profitant de ma peur. Le cocon est blanc, comme tout le reste, mais il y a une petite lumière au dessus de mon front.

- Fermez-les yeux, fait la voix du docteur dans le haut-parleur.

J’obéis, pas mécontente de retrouver l’obscurité.

- Je vais vous dire plusieurs mots, pensez à ce qu’ils vous évoquent. Surtout ne bougez pas et restez calme. Inutile de parler, pensez simplement.

J’inspire fort. Elle susurre à mon oreille.

- Bistouri.

Je vois le Maître, je souris.

- Voiture.

Je me tends, un crissement de pneu jaillit dans mon esprit.

- École.

Je fronce les sourcils. Elle me ronge, elle avance. Je serre la barrette, mais rien n’y fait.

- Amélie.

Je crie, elle bondit.

- Calmez-vous s’il vous plaît.

- Il faut que je remette la barrette, glapis-je.

- Encore quelques instants.

Amélie, Amélie, Amélie…

- Piano.

Je pleure, agitée de tremblements. Elle se tient au-dessus de moi, elle est en train de m’étrangler. Je vois son sourire triomphant. Trop de choses la ramènent. Ce faux Maître est en train de me tuer.

- Damier.

Elle frémit, vacille.

- Scipio.

Je souris cette fois. Penser au Maître, penser au Maître. Elle s’effrite.

- C’est tout, je vous remercie.

J’émerge du cocon, la respiration haletante. J’ouvre les yeux, la lumière les agresse. Je remets prestement la barrette. Elle disparait.

Le neurologue reparait, il a l’air un peu agité.

- Je vais vous raccompagner dans votre chambre, veuillez me suivre.

J’obéis. Lui qui était si neutre semble nerveux. Il n’avait qu’à pas être si cruel. Il ne me fait plus du tout penser au Maître, désormais. J’aimerais bien l’inviter dans la réalité. Le rouge lui irait très bien.

- Comment s’est passé l’examen ? s’enquit Jasmine qui m’attend.

Le médecin ne lui adresse même pas un regard. Je suppose que la question était pour moi.

- Elle a failli gagner, c’était dur. Mais finalement ça va.

Jasmine a un sourire hésitant. Le neurologue, lui, me fixe en silence, immobile. Il semble pensif. Je verrais bien quelque jolies estafilades sur le visage anguleux. Il finit par s’ébranler et se détourne.

- Je vais analyser les résultats, je vous laisse. Au revoir.

- Au revoir, docteur Fontenay.

- Au revoir, dis-je d’une voix chantante.

Je ne sais pas pourquoi je suis si joyeuse.

- Au fait, j’ai une bonne nouvelle pour toi, Eri, annonce Jasmine.

Elle a retrouvé son air bienveillant, ça me rassure.

- Apparemment tu vas pouvoir voir ta famille.

Je me fige. Ma famille ? Mon cœur s’emballe. Je vais voir le Maître !

- Tu as l’air contente.

- J’ai tellement hâte ! C’est quand ?

- Demain il me semble.

- Merci !

- Haha je n’y suis pour rien. Tiens, mange avant que ce ne soit froid.

J’engloutis mon repas en chantonnant. Jasmine m’a laissée, désormais je peux me laver toute seule.

Bistouri, bistouri

Viens embrasser ma peau

Bistouri, bistouri

Le rouge est ton cadeau

Bistouri, bistouri

Le Maître sera là

Bistouri, bistouri

Il sera là pour toi

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Bleumer
Posté le 20/02/2024
(Evidemment, à ce niveau, je ne dis plus que l'histoire est intéressante, que je prends plaisir à la lire et que j'ai hâte, mais sois sûre que cela reste mon sentiment principal et ce serait un peu redondant de le remettre à chaque fois^^)
Il y a plusieurs détails qui m'ont fait froncer un sourcil: Le fait qu'elle soit appelée Eri, son nom officiel est Erika, il est connu, vu que Séléné qui l'a amenée avec ses collègues à l'hôpital le connait. Peut-être devrais-tu rajouter un ligne du genre: "Bonjour, Erika -Non, je m'appelle Eri!" pour l'infirmière car je ne pense pas que les docteurs le prendraient en compte surtout un psychiatre: l'appeler Eri serait la conforter dans sa désillusion et son problème mental de dissociation identitaire (quand tu as été à l'hôpital (tu le mentionnes dans un de tes commentaires), je ne pense pas qu'on se serait permis de t'appeler "Drey-Drey" sans ton autorisation^^).
Un autre détail qui m'a fait tiquer: il n'y a pas de présence policière? Eri reste quand même suspecte de complicité dans une affaire d'enlèvement et de meurtres en série...
Enfin, la petite chanson d'Eri m'a rappelé celle de Gollum dans le Seigneur des Anneaux: "les poissons, bien goutus!!!" mélange de naïveté, d'improvisation et de psychopathie sous-jacente!^^
AudreyLys
Posté le 25/02/2024
(De même je ne le mets pas tout le temps mais je suis contente que ça te plaise et je te remercie pour tes gentils coms')
Tu pointes effectivement quelque chose pour le surnom, ça ne passe pas sauf si elle a demandé expressément de se faire appeler ainsi. Je vais le noter pour modifier ça !
Normalement il y a un policier qui garde sa chambre oui, je pensais que c'était mentionné (ça fait longtemps que je l'ai écrit tout n'est pas forcément frais ^^'). Si ce n'est pas le cas je vais le rajouter.
Hehe oui c'est l'inspiration ^^
Liné
Posté le 03/11/2021
Hello ! C'est avec beaucoup de bonheur (teinté d'effroi, je dois bien l'admettre) que je me replonge dans La Barrette rouge. Oui, je suis une lectrice lente adepte des longues pauses, mais je reste carrément emballée !

Je n'ai eu aucun mal à retrouver le fil du récit là où je l'avais arrêté. Et je retrouve les subtilités psychologiques et les contradictions très fortes de tes personnages. D'ailleurs, encore plus que dans les chapitres précédents, je sens que tu arrives à nous montrer ce que l'entourage de la narratrice ressent (incompréhension, curiosité, etc.) alors que l'on reste dans la tête de ton héroïne, qui ne perçoit évidemment pas tout. C'est fort, et ça marche !

Mention spéciale aux médecins malheureusement très réalistes, qui ont l'air compétents dans leur domaine mais n'ont aucune finesse ou bienveillance psychologique.

"Je me tend." -> tends
"mais à ce moment je regrette d’avoir parlé." -> à ce moment-LA ?
"une série de couloir " -> couloirs
"Le banc sur lequel je suis allongé" -> allongée (super paragraphe, d'ailleurs !
" s’enquit Jasmine qui m’attend" -> s'enquiert
"quelque jolies estafilades " -> il manque le S à "quelques" (plus, dans ce même paragraphe, je suis pas très convaincue par l'emploi de "s'ébranler")

A très vite !
AudreyLys
Posté le 03/11/2021
Hello ! Si le rythme te convient tant mieux, moi j’aurais tout oublié entre temps x)
Merci beaucoup de ton gentil com’ et pour le relevage de coquille. Toute la partie a l’hôpital est presque autobiographique ^^
Liné
Posté le 04/11/2021
Je me suis demandé si c'était autobiographique (vu le peu que je sais de toi IRL), et je trouve que le côté réaliste transparaît dans le récit sans que ça donne dans l'autofiction non plus. J'imagine que ça a du te faire du bien de "cracher" ton expérience par le biais d'une fic (?)

Allez, je m'en vais lire la suite !
AudreyLys
Posté le 04/11/2021
Après si certains éléments sont réels (genre Malek c'est un vrai brancardier) au niveau des blessures j'ai rien eu de si grave x) Mais oui ça m'a fait du bien, en fait je ne me voyais tout simplement pas faire une partie sur l'hôpital sans évoquer une part de ce que j'y ai vécu
Guimauv_royale
Posté le 16/04/2020
Coquilles

- Heureusement (soit « , » soit « qu’ ») il y a Jasmine
- Sa voix n’est pas comment (comme) d’habitude
- Je verrais bien quelque (s) jolies estafilades sur le visage anguleux
- Je plaque des (mes) mains sur l’objet et me recroqueville.
AudreyLys
Posté le 16/04/2020
Merci !
Alice_Lath
Posté le 23/03/2020
J'en connais une qui va être déçue le lendemain haha, en mode: "Maître? Mais, qui sont ces gens?" En même temps, c'est un peu le principe des réunions de famille, tu t'attends à rien mais t'es quand même déçu, ce qui est assez miraculeux. Sinon, sa relation avec Jasmine est vraiment développée d'une manière touchante, j'aime beaucoup découvrir cette histoire qui se poursuit avec force de rebondissements!
AudreyLys
Posté le 24/03/2020
XDD En l'occurence elle s'attend à quelque chose
<3 <3 <3
TFLM
Posté le 21/03/2020
A ce stade, je n'ai qu'une question : Mais qui est Amélie?

Haha, non je plaisante, j'engloutis les chapitres les uns après les autres, je suis très curieuse d'en apprendre plus!

J'espère aussi qu'au fond, le Maître n'est pas mort!
AudreyLys
Posté le 21/03/2020
Amélie sera présentée par la suite^^

Merci^^ça me fait très plaisir

Bonne lecture <3
Sorryf
Posté le 04/12/2019
Zut alors, moi je m'en rappelle plus de Malek, c'est qui déjà ?
Ta famille, Eri, c'est pas l'affreux Docteur Scipio hein ! j'espère que revoir tes parents va faire réapparaitre Erika une fois pour toutes !!
ET CRAMEZ MOI CETTE BARETTE !
je suis contente qu'elle ait vu un neurologue, peut-être qu'il va la percer a jour et faire ressortir sa réelle personnalité.
Pendant l'examen, j'ai eu beaucoup de mal a comprendre qui parle, entre le doc qui donne des mots, et les deux Eris qui répondent, je mélangeais tout. Peut être que si tu mettais un point d'interrogation après les mots du doc, et les repliques de Erika en italique ??

une phrase que j'adore : "J’aimerais bien l’inviter dans la réalité. Le rouge lui irait très bien." j'ai envie de la mettre dans le projet raclette, meme si hors contexte elle est sans doute moins forte.
AudreyLys
Posté le 04/12/2019
Ah mas t'as pas à t'en rappeler XD c'est un souvenir dont elle se rappelle sur le moment, qui date d'avant sa "transformation". Ce sera précisé dans deux chapitres.
XDD la barrette est la grande méchante de l'histoire

Ah mais t'as mal compris je crois : Eri ne parle pas. Elle passe un IRM, c'est-dire que le neurologue est en train d'observer la réaction de son cerveau lorsqu'il lui suggère des choses. Tu penses que je devrais rendre ça plus clair ?

Oh ça me touche trop que tu veuilles mettre une de mes phrases dans le projet raclette <3 Après c'est vrai que hors contexte, on comprend pas trop. Mais bon c'est pas si toute les citations étaient retenues. Le choix te revient^^

Merci pour ta lecture et ton commentaire Sorryf des Bois !

Question : je vais reprendre DE et le Baroudeur d'ici deux semaines. Sauf que puisque je publie La barrette rouge au rythme d'un chapitre par semaine (alors que j'en écris
3), tu vas te retrouver avec trois chapitres par semaine, je me suis dit que j'allais pas te faire faire un burn-out, du coup je vais poster deux chap de la barrette jusqu'à ce que je reprenne DE. Là j'alternerai avec le Baroudeur que je publie une fois toutes les 2 semaines. Ça te va ?
Sorryf
Posté le 04/12/2019
Ah oui je pense que tu devrais clarifier un peu le passage de l'IRM ! et aussi le fait que Malek appartienne a un passé plus ancien que Scipio

DE ! DE ! DE !
ça me va ton système, je préfère arriver au bout de la barrette (qui n'est pas très long je crois) avant de réattaquer les deux autres !
AudreyLys
Posté le 04/12/2019
OK je note !

XD Ça arrive^^
Ce qui est posté représente la moitié de l'histoire, du coup ce sera pas fini quand je reprendrai DE. Mais je peux poster plusieurs chapitres d'un coup. C'est comme ça t'arrange.

<3
Vous lisez