Chapitre 7 : De la diplomatie des ragots

Dans les jours qui suivirent, alors que les émissaires Dejclans se faisaient une place à la cour d’Eälagon, Caraghon finit par voir son rôle se dessiner. Il constata, avec une certaine surprise, qu’on le comptait comme l’une des têtes dirigeantes de l’ambassade, aux côtés de Lancasia et Laeïos, ce qui lui valait d’être convié aux entrevues privées avec le roi. La plate courtoisie des premiers temps avait laissé place à des questions diplomatiques et commerciales bien plus concrètes. Caraghon ne pouvait pas dire qu’il s’y ennuyait ; mais n’ayant pas grand-chose à dire, il se contentait finalement de jouer aux sentinelles, sans que personne ne fasse réellement attention à lui. Le prince Alàtar se joignait régulièrement à eux, et il accaparait beaucoup Lancasia avec qui il semblait très bien s’entendre. En revanche, son frère aîné ne s’était pas une seule fois présenté ; nul n’avait fait de remarques à ce sujet, probablement parce que c’était prévisible.

Depuis la partie de chasse, Caraghon n’avait pas eu l’occasion de se retrouver de nouveau face à face avec Tyeltaran. Les seules fois où il l’avait aperçu, c’était de loin, paré comme une reine et suivi d’un escadron de courtisans. Le fugitif sentiment de proximité qu’il avait ressenti alors qu’ils s’étaient étendus tous les deux sous le soleil avait disparu, ne lui laissant qu’un vague regret de s’être confié comme il l’avait fait. Si le prince avait réellement tenu à le revoir lui-même, il ne se serait pas gêné pour le faire. Caraghon aurait sans doute dû être soulagé de ce répit après du dérangeant intérêt dont il avait fait l’objet ; mais puérilement, il se sentait blessé, trahi, comme un jouet qu’on avait pris puis délaissé. Une irritation constante l’animait comme une démangeaison qui ne s’apaisait pas. L’attitude trop imprévisible du prince le décontenançait au plus haut point. C’était comme si deux personnalités distinctes habitaient un même corps et en prenaient le contrôle à tour de rôle ; et la seule chose dont il pouvait être sûr, était que ni l’une ni l’autre ne se souciant le moins du monde des charges de prince héritier qu’il était censé assumer.

Quelques jours après cela, Laeïos convia Caraghon à partager le déjeuner dans ses appartements. Visiblement, la décrétée prudence concernant les « messes basses » à éviter entre membres de l’ambassade était révolue. Caraghon avait répondu favorablement à l’invitation, heureux malgré lui de ce tête à tête avec son lieutenant. Ces derniers temps, bien qu’il n’ait pas eu beaucoup d’occasions de se retrouver seul, il avait souffert d’un sentiment d’isolement qui pesait sur son humeur.

Cependant, en se rappelant que Laeïos l’avait incité à accepter la partie de chasse de Tyeltaran sous prétexte de tisser des liens diplomatiques, il redoutait que le sujet soit abordé. Puis il décida, au lieu d’attendre l’avalanche en tremblant, de la provoquer et d’en finir.

— Je vous avais dit que je n’avais rien d’un courtisan ou d’un négociateur, lança-t-il à brûle-pourpoint au cours du repas.

— Eh bien au fond, qu’importe ? répondit le lieutenant en haussant les épaules. Si cela peut vous rassurer, je ne considérais pas le prince Tyeltaran comme un pilier de notre entente.

— Vous m’étonnez… gronda Caraghon avec irritation. Il paraît que tous les grands seigneurs d’Eälagon le désavouent en tant qu’héritier de la couronne. Je n’arrive pas à croire que le roi ne l’ait pas encore destitué.

— Il n’a pas le choix. Le premier-né est celui qui succède à son père, c’est une coutume ancestrale sur ce territoire, antérieure même à la création de ce royaume.

Soupirant, Caraghon se saisit de son verre de vin et le vida résolument. De l’autre côté de la table, Laeïos le gratifia d’un froncement de sourcil sévère.

— Vous ne devriez pas prendre l’habitude de boire ainsi. Je ne veux pas d’un soldat ivre.

— N’ayez crainte, je sais me contrôler, répliqua le jeune homme assez sèchement.

Mais il reposa néanmoins sa coupe.

— Je crois tout de même que le prince Alàtar serait bien plus compétent, reprit-il d’un ton presque agressif. Vous l’entendez comme moi lors des entrevues avec le roi. Il pourrait rivaliser avec les plus habiles démagogues de Dejclencie. Arrivez-vous à croire qu’il n’ait que dix-neuf ans ?

Les mains jointes sous le menton, Laeïos acquiesça d’un air presque attristé.

— Certes. En tout cas, il a complètement charmé Lancasia. Je ne peux qu’abonder en votre sens, Caraghon, il est évident que ce prince est fait pour la diplomatie, mais qui sommes-nous pour juger de qui devrait gouverner ce royaume ? Alàtar a beau remplacer son frère aîné dans ses responsabilités, il n’en reste pas moins qu’il lui faudra lui céder le pas quand le jour viendra.

Le jeune soldat se renfonça dans son siège. Il était conscient que pester ainsi ne mènerait à rien, mais il avait besoin d’exprimer la frustration qui bouillait en lui. Il avait côtoyé les deux princes, bien que de loin, et il en avait vu assez pour ne pas arriver à croire qu’ils partagent le même sang tant ils étaient différents. Il ignorait pourquoi cela l’agaçait tant, alors qu’il ne s’agissait pas d’affaires qui le concernaient, et cela ne faisait qu’alimenter son irritation.

— Vous avez l’air tendu depuis quelques temps, hîl Caraghon, déclara Laeïos en le regardant dans les yeux. Depuis notre arrivée, en vérité. Je sais que la perspective de vous trouver loin de chez vous vous déplaît ; je vous aurais passé ce voyage si je n’avais pas jugé votre présence précieuse à mes côtés.

Il s’interrompit, semblant chercher ses mots. Ses traits habituellement si impassibles étaient voilés d’une expression soucieuse.

— Si quelque chose ne va pas, vous savez que vous pouvez vous ouvrir à moi.

Caraghon inclina doucement la tête. Cela, oui, il le savait. Il connaissait Laeïos depuis qu’il était entré comme écuyer dans la garde, et servait sous ses ordres depuis désormais cinq ans. Le lieutenant avait en quelque sorte remplacé la figure paternelle qui lui manquait depuis la mort de son père, et il se sentait reconnaissant, et fier, d’être admis à ses côtés comme un égal et non pas un simple soldat.

— Je suis navré si mon comportement se ressent de mon humeur, finit-il par soupirer en appuyant son menton contre son poing. Il est vrai que je ne suis pas encore tout à fait à l’aise ici.

Il n’osait pas aborder le problème de Tyeltaran, ni, encore plus secret et enfoui, le souvenir troublant de la voix sous la lune, qui le hantait dès que le soir tombait. Une voix à l’écho diffus dans son esprit, une voix sans visage, à peine un nom tremblant dont il ne savait rien. Lün.

Aussi tenté était-il de demander à Laeïos s’il avait entendu parler de cet homme, les mots ne parvenaient pas à franchir ses lèvres. Il avait la sensation qu’il n’avait pas le droit d’en parler.

— Je crois que c’est le manque d’exercice qui vous pèse, lâcha alors Laeïos avec un demi-sourire. Vous qui aviez l’habitude de vous acharner sur le mannequin d’entraînement jusqu’à le réduire en charpie, cette soudaine oisiveté doit être difficile à supporter.

Souriant lui aussi, Caraghon acquiesça.

— Dès demain, je demanderai au roi de vous ouvrir la salle d’arme, assura le lieutenant en se redressant sur son siège. Vous et vos compagnons en aurez une grande utilité, je crois. Ils sont tout aussi fébriles que vous. Et vous devez être impatient de revoir Askaos…

L’œillade malicieuse qu’il lui lança faillit faire rougir le jeune homme, qui baissa la tête comme un enfant pris en faute.

— En tout cas, j’espère que vous vous détendrez, reprit Laeïos plus sérieusement. J’ignore combien de temps il nous faudra demeurer ici, mais cela pourrait être une question de mois. Il vaudra mieux pour tout le monde que vous finissiez par vous accoutumer à ce pays.

— Je m’y ferais, s’empressa d’assurer Caraghon. Mon valet m’aide à retrouver les fondamentaux d’eälagan, au moins je ne me sentirais pas aussi perdu lors des conversations.

En effet, chaque soir, il avait pris l’habitude de s’asseoir avec Axat près du feu, pour simplement discuter. Ils en profitaient pour mettre à l’épreuve les maigres connaissances de Caraghon en eälagan, l’adolescent s’improvisant professeur de langue.

Bien qu’il n’ait que dix-sept ans, il faisait preuve d’une vivacité d’esprit étonnante pour un garçon qui n’avait bénéficié d’aucune éducation particulière ; et outre la prévenance et l’efficacité de ses services, il était de bon conseil en matière vestimentaire, et un guide sûr à travers les couloirs du palais. Caraghon s’était surpris à s’attacher à lui, et à sa volubilité qui les faisait jacasser comme des commères jusqu’à des heures parfois avancées. Il avait vite remarqué qu’Axat semblait toujours disposé à parler de Tyeltaran dès qu’il s’agissait de le critiquer ; c’était de lui qu’il tenait un certain nombre d’anecdotes sur les excentricités du prince aîné. Un jour, il avait surgi au milieu du conseil des magistrats, en tenue de chasse crottée de boue, entouré de sa meute de chiens, en portant sur les épaules une carcasse de cerf qu’il avait jeté sur la table devant son père. Ce genre d’exemples aurait pu borner à faire rire Caraghon, s’il n’avait pas été mention du penchant du prince pour l’alcool fort, qui le conduisait à l’ivresse et à des accès de violence. Un soir, ivre au cours d’une quelconque réception, Tyeltaran s’était pris le bec avec un dignitaire de son père et en était pratiquement venu aux mains, manquant de précipiter cet homme dans la cheminée, sous les yeux de la cour entière.

Quand la nuit s'installa sur le monde, comme toutes celles qui l'avaient précédé depuis la partie de chasse, le ciel sombre était envahi de nuages sinueux qui voilaient l’éclat de la moindre étoile, et le palais demeurait silencieux. La chambre de Caraghon était seulement éclairée par le feu du foyer devant lesquels ils avaient avancés deux fauteuils pour s’y installer. Axat lui rapporta la dernière anecdote qui faisait bruisser les cuisines, à savoir la dispute qui avait éclaté entre Tyeltaran et Alàtar au beau milieu des Halls du roi. C’était un événement courant, les deux princes ne s’entendent pas du tout d’après les rumeurs, et cependant chacun de ces réguliers accrochages passionnait les commères – Axat le premier. A force d’entendre parler de Tyeltaran, Caraghon avait la sensation que le prince était partout avec lui où qu’il aille, et cela lui donnait envie de le haïr.

— Parlons d’autre chose, si vous voulez bien, lança Caraghon après un court silence. Dites-moi, j’aimerais savoir… est-ce que par hasard vous en sauriez davantage sur ce… comment l’appelez-vous, déjà ? le nom que vous m’avez indiqué, celui qui chantait à la fenêtre l’autre soir…

Il feignait d’avoir oublié, alors que ce nom, cet unique indice à poser sur cette voix qui l’obsédait, demeurait précieusement blotti au fond de sa poitrine, l’animant d’une curiosité brûlante. Le jeune valet lui jeta un regard en coin.

— Le prince Lün ? proposa-t-il, visiblement de mauvaise grâce.

— Oui, ce doit être cela.

Axat sembla hésiter, et Caraghon lisait clairement sur son visage le déplaisir qu’il éprouvait à aborder le sujet.

— Je ne sais pas grand-chose, finit par lâcher l’adolescent. Et encore moins de sources fiables. Il ne s’agit que de ragots de cuisine, qui tiennent davantage du mythe grotesque. Tenez-vous réellement à les entendre ?

Attentif, Caraghon lui fit signe qu’il l’écoutait. Axat commença.

On disait que le prince Lün vivait cloitré dans le donjon, n’en sortant que les nuits sombres, pour errer dans les couloirs du palais comme un fantôme en terrifiant toutes les âmes qui osaient quitter leurs chambres. Ceux qui juraient l’avoir vu décrivaient une silhouette squelettique et blafarde, drapée d’un manteau noir qui le confondait avec les ténèbres ; ses yeux étaient vides comme ceux d’un cadavre, ses mains décharnées comme des serres, et sa voix capable de charmer et transformer en marionnette le premier inconscient qui se laissait aller à l’écouter. La lumière de la lune à laquelle il s’offrait nuit après nuit pour chanter comme un loup l’avait dépouillé de tout ce qui faisait l’être humain, et on prétendait même que les rayons du soleil le tueraient s’il s’y exposait.

Caraghon écoutait cela, tout à fait sidéré, et finit par éclater de rire.

— Les gens ont une imagination folle dès qu’il s’agit d’enjoliver les rumeurs…

— Ceux qui racontent ça sont soit superstitieux soit retors, concéda Axat en souriant. Mais il y a toujours une part de vrai dans les contes, n’est-ce pas ? Et le mystère excite l’imagination.

Il marqua une pause et reprit d’un air plus grave :

— La seule chose que l’on sait, est que sa naissance est probablement la cause de la mort de sa mère.

Caraghon baissa les yeux, sa gaieté soudainement douchée.

Jamais il n’avait su de quoi la reine Ancathia était morte, et jamais il ne s’y était jamais vraiment intéressé. Il n’était malheureusement pas rare qu’une femme meure en couche. Était-ce possible qu’un tel évènement, qui aussi tragique soit-il, demeurait courant, aie à ce point bouleversé la politique de leurs deux pays ?

Il rejeta la tête en arrière contre le fauteuil, les yeux pensivement levés au plafond.

Non, ce n’était pas exactement cela. Depuis le commencement, les choses s’étaient mal annoncées. Les Dejclans renâclaient à voir le jeune et instable pays qui quémandait leur amitié. Ancathia la Dorée symbolisait l’unique maillon de leur union fragile, qui s’était aussitôt brisée le jour où la reine s’était éteinte. Pour la Dejclencie, sa disparition n’avait guère été plus qu’un prétexte pour couper court à cette alliance indésirable. Et aujourd’hui ? Les choses semblaient avoir changées, et peut-être que s’ils parvenaient à mener leur mission à bien, l’avortement brusque de leur première alliance serait effacé, remplacé par une chaîne plus solide… Du moins c’était ce que pensait Laeïos, et Caraghon ne pouvait que se ranger à son avis.

— Personne n’a jamais réellement vu ce prince depuis des années, continuait Axat à voix basse. Certains sceptiques prétendent qu’il est bel et bien mort avec la reine, il y a dix-huit ans, et qu’on entretient son souvenir comme un mythe qui fait frissonner les enfants et les dissuade de se lever la nuit.

— Et vous, qu’en pensez-vous ?

— Vous avez entendu comme moi cette voix qui chante au-dehors, soupira le jeune garçon avec une inclinaison de tête en direction de la fenêtre.

Il plongea son regard dans le feu, avant de le relever vers Caraghon.

— Et vous ? Vous y croyez ?

— Je ne crois que ce que je vois, répondit le soldat avec assurance.

Or, il ne l’avait encore qu’entendu.

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maryanne.stern
Posté le 05/09/2020
Re ! Même préambule que précédemment, promis à partir du chapitre 8 mes commentaired seront plus construits y_y

« ... des charges de prince héritier qu’il était censé assumer »
Je me suis dit « ah tiens c’est vrai qu’il est l’aîné ! » comme quoi il y a pas que tes persos que ça choque, de voir Tyel si dissipé XD

« Soupirant, Caraghon se saisit de son verre de vin et le vida résolument. »
Ça y est, il prend des mauvaises habitudes !

« ... manquant de précipiter cet homme dans la cheminée, sous les yeux de la cour entière. »
*___*
J’aime les persos efficaces !
Et j’aime Tyel. Le fait qu’il est des travers et des défauts, ça le rend différent et tellement humain ! J’ai envie de lui faire un câlin et de le féliciter. Est-ce mal ?

Je suis horriblement curieuse au sujet de Lün, mais bien entendu je prends mon mal en patience ! Après tout, ce texte porte son nom.

Désolée pour le commentaire fragmentaire, j’ai reconstitué celui-ci et le précédent à partir de mes notes T_T
Je m’empresse à présent de continuer ma lecture *_*
UnePasseMiroir
Posté le 05/09/2020
Hâte de voir tes commentaires, construits ou pas xD

Ahah il en vient à faire oublier que c'est lui le futur patron xD ça promet hein ?

Mais noooon il sait se maîtriser, lui >.>

"Efficace" est pas forcément l'adjectif que j'aurais choisi mais ok pourquoi pas x)
Mais oui, les défauts des personnages c'est le meilleur à exploiter en écrivant *o* non no aucun souci, le câlin ne sera pas de refus, de même que les félicitations x) fait juste gaffe à ne pas le coller de trop trop près, on sait jamais si Cara est dans le coin...

T'en fais pas, ça viendra ! Un jour...


Gwenifaere
Posté le 03/06/2020
Askaos... Mmh... hâte d'en savoir plus là-dessus !
Petite typo, il manque un mot au niveau de l’invitation à déjeuner par Laeïos : « tête à tête son lieutenant »
Et toute cette histoire avec Lün est vraiment intrigante et très intéressante !

Un point à ce stade pour lequel je n'arrive pas à être convaincue : que la mort de la reine (en plus une mort qui apparemment n'est pas particulièrement suspecte) suffise à mettre une telle tension entre les deux royaumes... c'est peut-être simplement qu'on n'en sait pas assez sur le rôle diplomatique qu'elle jouait, je ne sais pas, mais j'ai l'impression que c'est un peu mince comme raison.

Bon, sinon niveau sentiments et émotions, j'adore ce petit refroidissement que Caraghon se prend de la part de Tyeltaran et qui ne fait que renforcer son obsession naissante - même quand il parle du fait que le cadet ferait un meilleur roi, on sent que c'est exclusivement Tyeltaran qui l'intéresse, c'est très bien fait !
UnePasseMiroir
Posté le 03/06/2020
Coucou !
Merci pour la coquille, je corrige ça tout de suite ! à force de lire, relire et modifier, je laisse toujours passer des trucs sans faire gaffe ^^

Ah oui, je l'avais probablement pas assez expliqué avant ^^ à l'époque où l'alliance avait été faite, les Dejclans étaient à moitié d'accord parce qu'ils considéraient l'Eälagon comme négligeable, et les Eälagoniens étaient pas chauds non plus parce qu'ils n'avaient pas envie d'avoir leur dépendants... la mort de la reine c'est plus une symbolique, une excuse, pour que chacun reprenne ses petites affaires dans son coin. Je devrais probablement insister davantage là-dessus, merci d'avoir fait la remarque !
AliceH
Posté le 28/05/2020
J'ai lu les commentaires et déso, je reste sur ma thèse comme quoi le prince mystérieux est le chanteur Garou et que si on le laisse s'enfuir, il va faire un duo avec la Céline Dion locale.

Le seul mot que j'ai dit à la fin de ma lecture était : OOUUUH DRAMAAAAA ! Donc je le redis : ouuuuh dramaaaaa !

(Et on remercie Alice pour les remarques les plus constructives jamais faites, bravo Alice)
UnePasseMiroir
Posté le 29/05/2020
Héééé mais comment tu as fait pour tout deviner ? 😱😱😥 j'aurais dû mieux cacher les indices...

Ahah t'en fais pas c'est très constructif tes remarques xDD en tout cas ça m'a bien fait rire mdr ! Merci de ton passage !
_HP_
Posté le 28/05/2020
Hello !

Askaos... Un bien joli nom ;) J'ai évidemment quelques hypothèses sur qui ça peut être pour Caraghon, mais je suppose que tu peux te douter lesquelles 😜
Les mystères autour du prince Lün sont très intrigants, et je me demande quelle part de vérité ils contiennent.
Et c'est amusant de voir comment, même quand il n'est pas là, Tyel fait tourner Caraghon en bourrique 😄
Comme toujours je suis très curieuse de connaitre la suite <3
UnePasseMiroir
Posté le 29/05/2020
Re !
Humhum, non je ne vois pas de quelles hypothèses tu parles enfin !!! xD
C'est sûr que les rumeurs qui circulent ne sont pas très crédibles à ce jour... mais tout ça finira par s'éclaircir ! ;)
Ahah yep Tyel s'arrange pour emmerder le monde même à distance xD
Et merci pour ton passage et tes commentaires <3 à bientôt j'espère !
Natsunokaze
Posté le 27/05/2020
Coucou =D

En effet, tu m'avais prévenu, le rapprochement entre Caraghon et Tyel ne sera pas si simple ! Et on le comprend dès le début de ce chapitre ! Comment ça, Tyel snob Caraghon ?! Personne n'ignore mon Caraghon comme ça, non mais ! U.U Tu m'étonnes que Caraghon l'ait un peu en travers. Lui qui s'était confié au prince et qui avait cru s'être un peu rapproché de lui, le voilà relégué au rang d'envoyer étranger dont Tyel ne se souci pas. Mais pourquoi ? Est-ce que Kanska aurait dit quelque chose à Tyel qui l'ait poussé à mettre un frein à son amitié avec Caraghon ? Je ne sais pas mais je veux savoiiiiir ! En attendant, cette phrase m'a fait sourire :
"A force d’entendre parler de Tyeltaran, Caraghon avait la sensation que le prince était partout avec lui où qu’il aille, et cela lui donnait envie de le haïr." Mec, c'est toi qui pose des questions sur lui à ton valet xD Et c'est toi aussi qui suit Tyel du regard et qui boude parce qu'il t'a oublié xD J'aime cette phrase parce qu'elle en dit beaucoup sur les sentiments de Caraghon et sur la fixette qu'il fait sur le prince, uh uhuh ! C'est le début de l'amûûûûûr, ça >.>

Toutefois, j'étais un peu triste pour Tyel quand j'ai entendu Caraghon dire qu'il ne ferait pas un bon roi et que son jeune frère est meilleur que lui. Certes, c'est vrai... Mais on ne sait pas pourquoi Tyel est devenu comme ça. Si ça se trouve, il y a une vraie raison à ça et pas juste parce que la politique ne l'intéresse pas. J'aimerais vraiment que Tyel leur réserve une surprise à tout à ce sujet x) En attendant, j'ai presque eu l'impression que Caraghon trahissait Tyel en disant cela après leur chasse, alors que les deux s'était rapproché. C'est bête parce qu'ils ne sont même pas encore amis mais j'ai l'impression qu'en disant cela Caraghon rend cette amitié encore plus impossible >.< Je ne veux paaaaaas !

Je note aussi que le valet (je ne me souviens plus de son nom, le pauvre !) n'est pas amoureux de Tyel vu qu'il adore babiller pour cracher dans son dos xD Autant pour moi, donc ! Je suis néanmoins ravie de savoir que lui et Caraghon s'entende si bien. Ca fera au moins ami au palais pour mon chouchou et ça, c'est bien U.U

Et enfin, les rumeurs sur le prince Lün... Ça donne à réfléchir, c'est certain ! Je ne pense pas que le soleil risque de le tuer, ce n'est pas un vampire, le pauvre... Mais cette histoire reste quand même louche et je me demande quelle part de vérité elle contient. En tout cas, c'est un personnage qui me fait toujours autant de peine et j'ai hâte d'en savoir plus sur lui. Mais comme dit Caraghon, on ne croit que ce qu'on voit et pour l'instant, il n'a fait que l'entendre. Si ça se trouve, le vrai prince Lün est mort depuis longtemps et c'est quelqu'un d'autre qui se fait passer pour lui pour X raison >.> J'espère que Caraghon va mener sa petite enquête histoire qu'on en sache plus ! Et avec son apprentissage de la langue, je pense qu'il va bientôt pouvoir apprendre pas mal de choses, hi hihi !

Bref, encore une fois, je vais te ressortir les mêmes compliments que d'habitude mais j'ai dévoré ce chapitre et j'en suis ressortie avec un goût de trop peu. Je voulais rester avec Caraghon un peu plus longtemps et en apprendre plus sur ces trois princes <3 C'est toujours aussi bien écrit et les personnages deviennent de plus en plus attachants et intrigants. J'aime énormément <3

Sur ce, je te laisse !

À tout bientôt !

Natsunokaze
Natsunokaze
Posté le 27/05/2020
PS : J'ai failli oublier ! C'est qui ce Askaos ? Pourquoi Caraghon a-t-il rougi à sa mention pendant que Laeios lui jetait une regard équivoque ? Se pourrait-il qu'il y ait anguille sous roche et que Caraghon fasse déjà ses infidélités à son futur mari ? Je suis totalement contre U.U
UnePasseMiroir
Posté le 27/05/2020
Yo toi ! ^^

Ahhh Caraghon est ravi que tu prenne sa défense en tout cas, il se sent aimé xD et pour toutes tes questions... ben il se les pose aussi, donc je vous laisse cogiter ! xD
Héhé en fait c'est surtout son valet (comment ça tu as zappé son nom U.U) qui l'abreuve de ragots parce que le sujet le passionne, Caraghon lui-même n'a rien demandé en fait xD et effectivement, il n'est donc pas question de crush d'Axat sur Tyeltaran ! tu m'avais fait bien rire quand tu l'avais évoqué, mais désolée c'est pas ça ;) en revanche pour Caraghon c'est une autre histoire... XP

Voui, les rumeurs farfelues sur le prince Lün... non c'est pas un vampire je confirme x) mais ne t'en fait pas, ça intrigue aussi fortement Caraghon et il va tâcher d'en savoir plus, et nous avec !

Ah, et la question d'Askaos qui a intrigué tout le monde ! XP "des infidélités à son futur mari" tu m'as tuée de rire xDD p'têt ben qu'oui, p'têt ben que non... réponse au prochain chapitre ! (PS : ça risque de ne pas te plaire...)

Promis ils reviendront bientôt xD merci beaucoup pour ton commentaire et ton enthousiasme en tout cas !!! <3
Natsunokaze
Posté le 28/05/2020
Nooooon ! Je sens qu'il va être son amant ou son premier amour, un truc du style et que je vais râler pendant tout le chapitre en essayant de trouver tous les défauts du monde à cet Askaos alors que le pauvre ne le mérite sûrement pas xD
Zoju
Posté le 27/05/2020
Salut ! J'ai bien aimé lire ce chapitre et je prends toujours autant plaisir à te lire. Caraghon n'a vraiment pas la vie facile. Entre Tyeltaran qui l'ignore et son rôle dans la mission, on comprend qu'il soit un peu sur les nerfs. Toutefois ce sentiment en dit beaucoup sur lui. J'ai bien aimé la discussion entre Laeïos et Caraghon. Le lieutenant est très paternel avec lui. Je me demande bien qui est Askaos. Je ne sais plus si tu l'as déjà évoqué dans les autres chapitres. Pour le reste, les informations sur le prince Lün sont très étranges. C'est bizarre de parler d'une personne qui semble vivre dans le château, mais dont on n'est pas certain de l'existence. A suivre ! Si j'avais juste une petite remarque, ce serait que j'ai un peu de mal quand tu es passé de Laeïos à Axat. J'ai du relire quelque fois la phrase pour être certaine que l'action avait changé de lieu. Quoi qu'il en soit, ton histoire devient de plus en plus prenante et avec ambassade qui devra peut-être rester plusieurs mois, il va s'en passer des choses. Hâte de lire la suite ! :-)
UnePasseMiroir
Posté le 27/05/2020
Coucou ! contente que ce chapitre t'ai plu, je l'ai pas mal bricolé dans tous les sens en me demandant si ça allait ^^ d'où la transition assez brusque entre la partie avec Laeïos et Axat, tu as raison je vais revoir ça !
Ah non pour Askaos non je confirme on ne l'a jamais abordé avant ;)
Et effectivement il risque de se passer pas mal de trucs pendant ce temps là... ^^
Merci pour ton passage et ton retour ! Bisous !
ludivinecrtx
Posté le 27/05/2020
Coucou !! FIRST, pardon...

Tu m’as fait trop rire
« Les seules fois où il l’avait aperçu, c’était de loin, paré comme une reine et suivi d’un escadron de courtisans »

Par contre j’ai trouvé que cette phrase était trop longue ‘Si le prince avait réellement tenu à le revoir lui-même, il ne se serait pas gêné pour le faire ; Caraghon aurait sans doute dû être soulagé de ce répit après du dérangeant intérêt dont il avait fait l’objet, mais puérilement il se sentait blessé, trahi, comme un jouet qu’on avait pris puis délaissé, et une irritation constante l’animait comme une démangeaison qui ne s’apaisait pas. » je m’y sis un peu perdue.

C’est qui déjà « Et vous devez être impatient de revoir Askaos… » ?:/ oui moi aussi j’ai des trous de mémoire

il en fait une obsession de ce roi blondinet dis moi. Il y pense jour et nuit lol.

A h enfin on en sait plus sur le prince de Lune, enfin on suppose surtout pas mal de chose. On sait juste qu'il a une belle voix XD.

Alors ma théorie, soit c'est un vampire ? Ce qui est possible au vu de ta première couverture XD Soit un loup garou mais bon

Sinon, il a la maladie des enfants de la lune ?

Voilà commentaire super constructif et théories farfelues en tout genre !
UnePasseMiroir
Posté le 27/05/2020
Coucou xD

Ok je vais revoir cette phrase ! c'est vrai en la relisant aussi je n'ai trouvée longue ^^

QUOI ??? tu as osé oublier qui est Askaos ??? T_T
Non je rigole c'est juste qu'on a jamais parlé de lui avant, donc c'est normal.

Voui mdr, le pauvre Caraghon il est tout perdu avec ces histoires de princes en tout genre là xD
Oulà mdrrr non c'est pas un vampire je te dis tout de suite xDD j'ai vraiment bien fait de pas garder cette couvertire 1.0 mdr sinon ç'aurait été la confusion totale ! Et non pas de loup-garou en vue non plus xD

Tkt mes commentaires sont du même niveau x) et puis ça me fait rire donc moi ça me va !!!
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