Chapitre 65 - Repas de famille

Dans la citadelle Agape

 

_ Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher de sauter sur l’occasion pour apprendre à vous connaitre, mentit Loris.

_ Ce n’est pas ton genre, lui fit remarquer son ainé nerveusement.

_ Tout le monde peut changer !

_ Que veux-tu savoir sur eux dans ce cas ? l’interrogea Garnel énervé.

_ La robe te va à ravir même si je ne suis pas sure que tu la mérites. En réalité, je suis plutôt là pour t’ouvrir les yeux, mon frère !

_ Que veux-tu dire encore ? Ne va pas gâcher l’anniversaire de la petite, s’énerva Garnel en tapant du poing sur la table.

_ Oh ne t’inquiète pas, ce n’est pas moi qui vais le gâcher. Je veux juste que tu saches qui elle est vraiment !

_ Manon, des miliciens qui se plaignent de maux de tête, de troubles de la mémoire, de rêves incohérents, ça te parle ? poursuivit le chef de la milice mine de rien.

_ Je ne comprends pas ce que vous insinuez, s’offusqua Manon en regardant Garnel droit dans les yeux pour se dédouaner.

_ Oh, elle ne voit pas ce que je veux dire… souffla Loris en appuyant le canon de son arme sur les côtes d’Arthur.

 

 Malheureusement, le contact vint surprendre le rouquin et dans son sursaut il fit tomber à ses pieds le caisson ouvert qui devait retenir ses jambes.

 

_ Oh bah ça alors, quelle surprise. Ils t’ont dupé, constata Loris en armant son révolver.

_ Manon…souffla Garnel d’une voix profondément déçue.

_ Tu croyais quoi mon frère ? Qu’ils allaient te pardonner, que vous alliez devenir amis et après quoi ? On se retrouvait chaque soir tous ensemble à festoyer et à parler du bon vieux temps où on les torturait !

_ Je pensais qu’elle avait compris… objecta Garnel en posant son regard dur sur la jeune femme.

 

Ses yeux étaient devenus si sombres qu’on aurait dit qu’ils étaient dénués de pupille. Il tremblait de tout son long, tentant de retenir sa fureur. De sa main gantée, il attrapa celle de Manon comme si sa vie en dépendait.

 

_ Vous me faites mal, s’écria Manon en tentant d’enlever sa main en vain.

_ Non c’est toi qui m’as fait du mal. Tu croyais quoi ? Tu pensais pouvoir t’échapper d’ici ? Mais pour aller où Manon ? Tu n’as pas encore compris que si tu es toujours vivante c’est parce que je le veux bien. En dehors d’ici, personne ne t’attend. Plus maintenant. On a commandité ton enlèvement. En échange de tes services pour défaire les Yeghes, tu devais mourir. Tu comprends ? s’emporta Garnel.

 

Manon tremblait à son tour, car elle percevait pour la première fois les pensées de Garnel. Elle voyait ce qu’il voulait qu’elle sache enfin. Son cœur battait la chamade pendant que sa sœur atteignait l’arrière-cour des cuisines. Elle ne pourrait pas s’en sortir, elle en était certaine. Ni elle, ni son frère, mais Solenne, Vikthor et Andzrev oui. Elle découvrait des images affreuses, qu’elle n’avait pas soupçonnais, mais elle faisait bonne figure parce que ça faisait gagner du temps à ses amis.

 

_ Vous vouliez retourner à Eybure ? Vous pensez y être attendu ? C’est votre père qui a commandité tout ça ! Oui Arthur, c’est Paskhal qui m’a demandé d’enlever Manon parce qu’en grandissant, elle allait le tuer ! tonna Garnel en serrant de toutes ses forces la main de sa nièce.

 

Affolé, Arthur regarda sa sœur, droit dans les yeux, mais à la vue de sa mine défaite, il comprit que c’était vrai. Garnel ne mentait pas, pour la première fois il mettait cartes sur table. Loris regardait la scène joyeusement en dégustant une grappe de raisin d’une main alors qu’il pointant toujours son arme sur Arthur.

 

_ Faisons bonne figure. Écoutons ce que notre père a fait pendant que Vikthor s’enfuit. Ils y sont presque, insista Manon avec froideur, au pré de son frère.

 

Dehors, à l’aide de ses lianes, Vikthor avait frappé en plein cœur tous les miliciens qu’ils avaient croisés. Les larmes aux yeux, il se précipitait vers la sortie. Solenne poussait activement le fauteuil d’Andzrev en se retournant fréquemment dans l’espoir que son frère et sa sœur les rejoignent.

 

_ La forêt. Je vais te porter Andzrev, cela sera plus simple que de guider ton fauteuil roulant, on le laisse ici, insista Vikthor en le posant sur ses épaules comme s’il était un sac à patates.

 

Solenne le suivait à vivre allure, les ronces lui écorchaient ses chevilles nues, mais elle ne le remarquait pas. Elle suivait l’Élu coute que coute, quitte à en perdre haleine. Son ensemble gris était déchiré de part et d’autre, dévoilant ainsi sa peau blême et son bras blessé. Le A que Loris lui avait fait ne s’était pas estompé. Si la peau n’était plus rouge, la cicatrice n’était pas belle. Vikthor n’avait pas pu réparer ses chairs, elle arborerait ce A toute sa vie. Tandis qu’elle courait à grandes enjambées, le ton montait dans la grande salle.

 

_ Il n’a jamais pu se résoudre à te tuer lui-même ! Paskhal a toujours été sournois et lâche. Quand je lui ai dit que j’avais besoin de lui pour monter au pouvoir, il m’a accordé son aide à une seule condition, continua Garnel en tapant du poing sur la table. 

_ Tu devines laquelle ? intervint Loris.

_ Ma mort… balbutia une Manon larmoyante.

_ Il nous a demandé de t’emmener loin de lui et de te tuer. Il n’avait même pas le courage d’y assister. Il voulait qu’on fasse le sale boulot à sa place ! ajouta Loris.

_ J’ai précisé qu’en échange je voulais sa coopération pour défaire les Yeghes. On devait se servir de son don pour les manipuler, mais là encore, il a préféré rester dans l’ombre. Il m’a parlé de toi, de ton pouvoir incroyable et de ta puissance unique, reprit Garnel.

 

Manon lisait les pensées de Garnel et elle voyait son père la trahir, s’empresser d’organiser son enlèvement. Il avait été d’une redoutable précision. Elle en avait du mal à respirer, lui qu’ils avaient toujours admiré. Son frère pleurait lui aussi en entendant de pareilles horreurs. Il avait l’impression d’avoir vécu dans un mensonge depuis sa naissance, entre les cachoteries de sa mère et les manigances de son père.

 

_ C’est lui qui a eu l’idée de l’attentat à Mÿrre. Nous cherchions une raison de me faire venir jusqu’à toi et faire de l’intronisation des physés un évènement politique était une bonne idée. Comme toujours, Loris s’est emporté et a également tenté de tuer Bénédit, car il sait la jalousie que je lui porte. Cela a rendu votre père furieux, car cela a conduit Hestia à être envoyée sur l’enquête. Elle pouvait lire notre complot dans les projectiles laissés par mon demi-frère. Elle n’y a trouvé que son visage et un prénom, heureusement.

_ Je n’avais pas touché assez les balles pour qu’elle puisse en tirer plus d’informations ! commenta Loris.

_ Au même moment, alors que tu devais être enlevé à Mÿrre, tu as désobéi à ton père et il a décidé de te priver de cérémonie. Ainsi, tu serais plus facile à enlever. Sans son accord, j’ai envoyé Andzrev te surveiller. Tu t’es senti espionné à peine il a posé un regard sur toi et pourtant c’est un télépathe doué. J’ai su que tu étais différente, j’ai donc demandé à ton père de te rencontrer avant qu’on exécute ton enlèvement.

_ Ce n’était pas une coïncidence si notre repas a tardé et que Manon est rentrée plutôt le jour où vous déjeuniez avec nous, compris Arthur.

_ Non, ton père est plus malin que ça, voyons ! C’est un manipulateur né, argua Loris.

_ J’ai pu constater par moi-même ta ressemblance avec Namon. Ça, ton père avait oublié de me le préciser. J’ai été tout de suite subjuguée par toi, au point de te mettre mon telsman entre les mains. Enfin, le talisman qui le contenait. Tu n’as rien senti à l’époque, il fallait que tu sois en pleine capacité de ton don pour ça. Ton père avait également omis de me dire qu’il avait tout fait pour que ton pouvoir ne se développe pas, il tentait de ralentir sa succession.

_ Le dernier jour de l’Oracle, Loris est venu avec Andzrev nous enlever pendant que tout le monde était occupé avec l’intronisation, déclara Manon.

_ Oui, Solenne avait même eu une prémonition à ce sujet. Elle savait que quelque chose se passerait ce jour-là, mais tout le monde pensait que ce serait à Mÿrre. Une simple diversion, reprit Garnel.

_ Et tu sais ce qu’il a dit à Solenne quand elle lui en a parlé ? les coupa Loris. Après l’avoir rassuré, il n’a pas pu se retenir d’ajouter qu’il avait tout prévu, que le jour de la cérémonie, ce serait de lui que viendrait le danger. Et c’était vrai ! Il s’en est vanté en me le racontant, les railla Loris, hilare.

 

Quand nous serons prêts, je te laisserai partir bien plus loin que tu ne puisses l’imaginer. Je t'en fais le serment. Cette fois, je le tiendrai.

 

Manon se rappelait à présent les paroles qu’avait tenues son père quand ils s’étaient disputé sur le fait qu’elle n’irait pas à Mÿrre avec eux. Il avait raison, il avait tenu sa promesse et l’avait laissé partir bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Plus loin qu’elle ne l’avait même souhaité.

 

_ Ensuite, il m’a demandé de l’accompagner ainsi que Nazar pour nous éloigner de Manon pendant l’enlèvement, constata Arthur.

_ Tout s’éclaire hein ? s’enthousiasma Loris.

_ On devait seulement s’en prendre à toi, mais comme d’habitude Loris n’en a fait qu’à sa tête et a tenu à emmener Solenne également. Ce n’était pas ce qui avait été conclu avec ton père.

_ Sans parler de tirer sur Hestia. Ça, c’était juste pour rappeler à Paskhal que nous n’étions pas ses larbins ! Malheureusement, j’ai raté ma cible. Je comprends que maintenant que c’est ton don de télékinésie qui a joué son rôle, ton amour pour ta mère a dévié la balle sans que tu t’en rendes compte, ragea le demi-frère. Ils ne devraient pas nous avoir déjà servi le gâteau ? Vous quatre, allez voir ce qu’il se passe en cuisine !  insista Loris à l’intention des miliciens cette fois.

_ Vikthor vient de faire rentrer Solenne et Andzrev dans le souterrain, ça va aller pour eux, précisa Manon à son frère inquiet.

_ À sa décharge, votre père a été furieux de voir ce qui était arrivé à Solenne et à sa femme. Ça l’a mis hors de lui, il a remué ciel et terre pour retrouver ta sœur, mais d’une elle en avait trop vu pour que je la libère et de deux voir ton père fou de rage, lui qui était si fier de lui, m’a amusé. J’ai décidé de garder sa petite protégée en plus de toi. En voulant sacrifier sa fille, pour vivre plus longtemps il a perdu sa vie de famille qui lui tenait temps, continua Garnel.

_ C’est pour ça qu’il s’inquiétait surtout pour Solenne. C’était comme s’il était résigné à te perdre toi, mais pas elle, comprit Arthur blême.

_ Ensuite, nous avons un peu perdu contact quand j’ai voulu tuer votre mère parce qu’elle avait tenté de me lire quand je suis venu à son chevet. La bougresse a du caractère, commenta Garnel.

_ Elle a su que vous aviez un lien avec Loris, mais rien de plus. Dans le dos de notre père, elle m’a envoyé ici avec Vikthor, expliqua le rouquin.

_ Paskhal a tenté de faire pression sur moi en me prévenant qu’il pouvait me mettre des bâtons dans les roues si je m’en reprenais à sa femme ou si je ne lui rendais pas sa fille adoptive. J’ai dû aussi promettre de te tuer rapidement, sans douleur. Je l’ai contré en révélant une partie de notre relation. À l’aide d’un communiqué, j’ai parlé de son rôle dans les nouvelles lois et fait un beau portrait d’Endza pour l’intimider. Cela a marché, il a cessé de m’importuner et accepter de me soutenir comme prévu.

 

Alors que Manon et Arthur en apprenaient de plus en plus sur leur père, Vikthor ne prit pas la décision de descendre dans le souterrain avec Andzrev et Solenne. Il ne le pouvait pas. Au plus profond de ses tripes, il savait que Manon et son frère allaient avoir besoin de lui. Il n’arrivait pas à les abandonner ainsi.

 

_ Tu ne viens pas, constata Solenne.

_ Je ne peux me résoudre à les abandonner. Je préfère mourir que de laisser ta sœur entre ses mains, avoua Vikthor en replaçant la grille au-dessus de Solenne.

 

À peine, avait-il refermé le souterrain, que l’Élu fit chemin inverse. Il sentait que quelque chose se passait dans la citadelle. Loris n’était pas arrivé par hasard, Manon était en danger et il ne se pardonnerait pas de ne pas agir. Il ne voulait pas revivre ce qu’il avait vécu avec Louise ni ce qu’il avait vécu pendant l’enlèvement de Manon. Pendant ce temps, ses amis essayaient de gagner du temps pour qu’ils puissent s’évader.

 

_ Et pour Sonfà ? s’enquit Arthur.

_ Avec mes révélations, Paskhal avait perdu ses soutiens. Il aime régner et être aimé de tous, il n’aimait pas être vu comme un traitre. Il ne demandait qu’à se racheter auprès des autres Élus et Bénédit lui a offert cette occasion sur un plateau d’argent. Il lui a demandé de lui venir en aide et de secourir Sonfà, lui répondit le ministre.

_ Il l’a attiré en terre Kalokas, commenta Manon.

_ Oui, il l’a aidé à venir jusqu’à lui. Nous avions convenu d’un lieu où l’a capturé alors il l’y a amené. Il la feint de devoir retourner chez lui pour ne pas éveiller les soupçons et a demandé à l’aubergiste d’appeler à mon bureau. Le soir même, j’envoyais des miliciens l’enlever et ton père passait pour un héros auprès de Bénédit et Sophya. Il avait racheté sa loyauté.

_ Il doit vous en vouloir de ne pas m’avoir tué ?

_ Non, parce qu’il te croit morte. Quand tu as succombé sous notre poids, tu as envoyé un message à tous les Siréliens y compris ton père. Il a su que ton heure avait sonné. Je lui ai confirmé en prenant la parole le lendemain. En utilisant publiquement la phrase ‘‘Tel un parent face à la perte de son enfant’’, je lui ai fait passer le message. Il a ensuite organisé ta cérémonie funéraire et aujourd’hui encore il n’est pas au courant de ta résurrection, se félicita Garnel.

 

L’entrée inattendue d’un milicien effrayé acheva les révélations. Le teint livide, il avait l’air d’avoir couru un marathon. Manon savait ce qu’il allait leur dire, elle savait aussi que sa sœur et Andzrev étaient dans le tunnel à présent. Cependant, elle n’avait pas prévu que Vikthor fasse demi-tour pour elle, comme elle n’avait pas imaginé la réaction de Loris.

 

_ Ils ne sont plus là ! Ils se sont enfuis ! cria le milicien.

_ Vous en êtes sûr ? s’affola Garnel.

_ On les a cherchés et on a trouvé les corps de nos confrères !

 

À ses mots, le doigt de Loris se referma sur la détente. Sans que Manon n’ait eu le temps de le voir venir, une balle alla se loger entre les deux dernières côtes de son frère. Son gémissement soudain, lui rappela le râle de sa mère lors de son enlèvement. Surpris, Arthur tomba de sa chaise, sous les yeux de sa sœur impuissante. Garnel tenta de retenir Manon près de lui, mais elle le repoussa avec véhémence pour se précipiter sur son frère.

 

Tandis que Garnel les regardait sans mots dire, l’esprit perdu dans ses pensées, Loris devenait fou à donner des ordres dans tous les sens. Manon apposa les mains sur la côte de son frère, son rein devait être touché. Elle qui paniquait à l’idée de perdre Arthur, s’employait autant à retenir le sang qui s’échappait de la blessure, qu’à garder son calme. Elle se demandait si elle aussi, elle n’avait pas été maudite. Après tout, Loris l’avait prévenu qu’elle devrait voir tous ses proches tomber un à un pour que le plan des frères Agape arrive à ses fins.

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Elenna
Posté le 13/11/2020
Pour un plot twist, c'est un plot twist... Ou alors je n'y connais rien (possible).
Même si c'était déjà un peu dit dans le chapitre précédent, là c'est encore plus violent... et franchement dur. Euh bonne nouvelle ? Vikthor a fait demi-tour. Un guérisseur c'est important là... Bon ben là c'est clair ce n'est plus une question de blanc ou noir ! Mais je l'aimais bien Paskhal moi au début... (je l'ai pas dit en commentaire je crois)...
ludivinecrtx
Posté le 13/11/2020
Ahah si tu m'as dit que tu le trouvais gentil mdr. Oui oui gentil... C'est peut être le pire des frères agape en tout cas ! Voilà pourquoi Manon doit rester morte a ses yeux et donc enfermée.. voilà j'adore donné beaucoup de nuances a mes personnages et qu'on aime un méchant me fait plaisir. A l'inverse un jour tu aimeras Garnel..' enfin j'espère !
Elenna
Posté le 13/11/2020
Ben disons que je n'aime pas Garnel (il a quand même fait des trucs horribles), mais c'est le moins pire des 3 frères en fait (oui j'ai dit ça)
ludivinecrtx
Posté le 13/11/2020
Un jour tu l'aimeras promis mdr
Renarde
Posté le 16/09/2020
Coucou ludivinecrtx !

Cela me donne envie de relire le début du libre pour voir si la duplicité de Paskhal transparaît lorsqu'on a les clés. Il ne m'a jamais trop inspiré, mais de là à commanditer le meurtre de sa propre fille...

La prochaine réunion de famille risque d'être sympa !

Et j'adore Vikthor qui fait son bellâtre courageux ^_^
ludivinecrtx
Posté le 16/09/2020
Coucou Renarde !

Oui il y a bien des indices... Paskhal inquiet sur le développement des pouvoirs de sa fille, lui qui s'énerve quand elle lui mentira, il prévient sa fille lors d'une dispute que même si elle ne participera pas à la cérémonie des élus, un jour il l'a laissera partir bien plus loin qu'elle ne l'aurait voulu, il dit a Solenne lorsqu'elle lui raconte sa vision sur la cérémonie de ne pas s'inquiéter car ce jour là il a tout prévu et que c'est de lui que viendra le danger. Enfin il se regarde dans le miroir et se voit rajeunir quand sa fille meurt c'est la première chose qu'il remarque avant toute chose... A son enterrement il dépose un sablier comme symbole de son amour, cadeau qu'il avait offert a Manon pour un anniversaire... Symbole du temps... Quand Arthur rencontre Garnel avec son père, il remarque leur complicité et leur ressemblance de caractère... Aussi quand Hestia annonce a Paskhal qu'il a été maudit il a une phrase envers la déesse se demandant ce qu'elle lui a fait faire... Enfin voilà les grosses lignes !

Ahaha oui Vikthor est le vrai héro par excellence.
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