Chapitre 61 - L'ainé Agape

Dans la citadelle Agape.

 

Les jours avaient passé et avec eux les entrainements de Manon avaient défilé. Son don de télékinésie s’était avéré plus facile à gérer que celui de télépathie. Avec Vikthor comme professeur, elle se sentait en sécurité. Ensemble, ils repoussaient les limites de son pouvoir. Leurs voix, leurs telsmans et leurs idées s’accordaient parfaitement. On les aurait dits faits du même bois.

 

_ Très bien, c’est l’heure du verdict. Ils vont trainer Arthur jusqu’aux douches, en le faisant passer par notre couloir pour venir me chercher. Tu es prête ? s’enquit Vikthor.

_ Oui, au moment où il sera devant ma porte je tente de débloquer le mécanisme des chaines qui retiennent ses jambes, le rassura Manon.

 

La jeune Kalokas avait expérimenté son don dans sa chambre et lors de ses rares sorties dans la citadelle. Maintenant, l’heure du test était arrivée. Il fallait qu’elle puisse débloquer les jambes de son frère le jour de son anniversaire. Sans cela, il ne pourrait pas les suivre dans leur fuite. Déjà que Manon avait prévu d’emmener Andzrev, Vikthor ne pouvait pas s’occuper de protéger deux personnes à mobilités réduites sous le feu des assaillants. Arthur devait pouvoir récupérer ses jambes d’ici là.

 

_ Il arrive.

 

Manon profita alors des cliquetis de la serrure pour déverrouiller le mécanisme qui retenait les pieds de son frère. Tandis qu’on faisait sortir Vikthor pour qu’il aille à la douche lui aussi, Manon s’activait sur d’autres verrous. Concentrée et collée à la porte de sa cellule, elle constata sa réussite quand d’un coup le caisson métallique s’ouvrit pour tomber sur le sol.

 

_ Oh putain, vite remet lui ! s’inquiéta l’un des miliciens.

_ À force de l’avoir tout le temps sur lui, ça doit rouiller le mécanisme.

 

Les chevilles d’Arthur n’appréciaient pas leur prison. Il avait perdu en muscle et avait du mal à bouger. Ses jambes ne savaient plus marcher alors se mettre à courir d’un coup c’était illusoire.

 

_ Cela ne suffira pas à me faire sortir de là, constata Arthur avec crainte dans son telsman.

_ Mon don de guérison pourra surement t’aider à retrouver tes capacités, mais nous aurons besoin de gagner quelques minutes pour le faire, acquiesça l’Élu confiant.

 

 L’eau tiède de leur douche commune n’avait pas apaisé l’envie de libertés des deux amis. Bien au contraire, ils débordaient d’idées et d’énergie. Le seul problème c’est que la majorité de leurs plans ne pouvaient se dérouler sans une parfaite maitrise des pouvoirs de Manon.

 

_ Nous ne savons pas si la pierre de Sélénite lui viendra en aide, nous ne pouvons pas miser dessus, affirma Arthur inquiet. 

_ Non, tu as raison. Elle doit apprendre à maitriser sa télépathie d’ici là.

_ Ce n’est pas une mince affaire, le reprit l’ainé en rongeant ses ongles.

_ Heureusement qu’on a un télépathe d’expérience pour nous aider !

_ Manon lui fait confiance et veut l’emmener avec nous. Pourquoi pas s’en servir d’ici là, acquiesça le rouquin avec crispation.

_ Arthur, je te promets que je ferais tout pour qu’on sorte tous vivants d’ici ! Le rassura le physé en voyant ses traits tendus.

_ Je le sais, mais si ça tourne mal et que tu as l’occasion de t’en sortir seul, n’hésite pas.

 

En réalité, jamais le jeune homme ne suivrait ce conseil. Il était dévoué corps et âmes à la cause Agape. Depuis qu’il avait rencontré Manon, il ne pouvait faire autrement. Quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant bouillonner en lui. Il ne pouvait plus s’empêcher de penser à elle, il se sentait connecté. Le jour où il avait posé ses yeux bruns sur ses iris émeraude, il avait abdiqué.

 

_ Manon, c’est le moment de mettre Andzrev dans la confidence. Nous allons avoir besoin de lui pour t’apprendre à contrôler ton autre atout, raconta le beau brun à peine il eût retrouvé sa cellule.

_ Tu lui fais enfin confiance ? l’interrogea Manon.

_ Je crois en ton jugement.

 

La jeune Kalokas avait fini par nouer une relation spéciale avec Garnel. Savoir que c’était son oncle l’aidait à le côtoyer, bizarrement. Depuis que Loris avait blessé Solenne, le frère ainé s’était radouci. Le lendemain des vingt-et-un ans d’Arthur, il avait même demandé à Manon s’il pouvait passer un peu de temps avec elle, sans savoir que maintenant elle connaissait son identité. À sa plus grande surprise, Manon avait accepté. Tout simplement, parce que pour la première fois il lui avait demandé son avis. Puis, elle n’avait pas grand-chose à y perdre et maintenant qu’elle savait qu’ils étaient de la même famille, elle voulait en apprendre plus sur lui.

 

_ J’aimerais également connaitre un peu plus votre fils, entama Manon anxieuse lors de sa ronde journalière dans la citadelle avec le ministre.

_ Tu ne peux pas te contenter que d’un seul Asage ? la taquina Garnel avec décontraction en la promenant dans les couloirs.

 

Il ne savait toujours pas que son fils avait dévoilé leur lien de parenté. Manon avait gardé ça précieusement pour le lui sortir au moment où elle en aurait besoin. Or, elle n’avait pas de raison de trainer avec Andzrev à moins de savoir qu’il était son cousin.

 

_ Je suis contente d’apprendre enfin à vous connaitre mon oncle, tenta Manon tremblante.

_ Pardon ?

_ Solenne a rêvé de l’enfance de notre père et elle vous a vu tous les trois, continua la jeune femme en masquant son angoisse.

_ Qu’as-tu retenu de cette révélation ? l’interrogea Garnel apeuré en se massant les mains comme s’il avait mal.

_ Que c’était mon grand-père le monstre, pas vous, le rassura Manon en le regardant droit dans les yeux.

 

Elle avait su le toucher en plein cœur. Elle avait vu dans les images d’Andzrev, comment Zohab Agape s’était comporté avec ses enfants et comment ils l’avaient vécu. Garnel avait été maudit avec ses frères par la faute de leur père avant tout.

 

_ En effet, Zohab Agape était un homme sans cœur. Comment le prends-tu de m’avoir pour oncle ? se risqua Garnel tendu en rentrant dans la salle du trône.

_ Je dois avouer que cela m’a fait un choc. J’ai toujours pensé que mon père était enfant unique. Il ne m’a jamais parlé de vous ou de… de Loris, balbutia Manon curieuse.

_ Il a été élevé comme tel, cracha-t-il énervé en montant sur l’estrade.

_ Mon père ne vous a pas connu ?

_ Loris et moi, nous n’avons pas été reconnu. Avant que je crée le nom d’Asage, pour le reste du monde nous n’existions pas. Je n’avais même pas de prénom avant mes douze ans. Nous vivions cachés et reclus. Je n’ai pas été scolarisé et j’ai tout appris seul, grâce à ma volonté. La seule chose que j’ai connu de mon père, se sont ses coups, expliqua calmement Garnel en se replongeant dans un passé douloureux.

_ J’en suis désolée, souffla Manon émue tandis que le ministre s’asseyait sur le trône.

_ Ce fût pire pour Loris. Né sans pouvoir, Zohab a tout fait pour le tuer. C’est la mère qui l’en a empêché, puis moi en grandissant. Cependant, Loris n’avait même pas le droit de rentrer dans la maison. Il vivait dans la grange, comme une bête. Je l’ai éduqué et si j’ai dû partir à la capitale sans lui, je suis vite revenue le libérer.

_ Et mon père ?

_ Notre père n’avait pas honte de Paskhal, bien qu’il ne l’aimât pas non plus. Il n’a jamais aimé personne. Ton père n’était pas déviant comme nous, il a grandi en fils unique et nous ne partagions rien avec lui. Il a été élevé à la dure dans la sueur, les larmes et le sang mais il a su en tirer profit. Son pouvoir d’illusionniste lui a permit d’endormir Zohab bien des fois quitte à remettre la faute sur Loris. Mais même s’il n’a jamais cherché à se rapprocher de ses frères, Paskhal nous a libérer de notre père. Nous n’avons jamais été une famille heureuse, et nous ne le serons jamais, acta Garnel avec fermeté en se relevant de son siège.

_ C’est Zohab qui vous a maudit et rendu ainsi, le reprit la Kalokas en le suivant.

_ Maudit dis-tu ? releva le ministre.

_ Vous n’êtes pas au courant ?

_ Continu, s’inquiéta son oncle en s’approchant de la grande table.

_ Solenne a vu que notre grand-père avait eu une humaine pour âme sœur. Elle n’a pas convenu à ses parents et quand il a échoué à l’Oracle pour devenir l’Élu des Kalokas, ils ont remis la faute sur la femme qu’il aimait. Il était violent et a passé sa haine sur la femme en question. Vous n’étiez pas au courant de cette histoire ? poursuivit Manon.

_ Mon père détestait les femmes, il en a eu trois, mais qu’elles soient Physées, Hylées ou Kalokas comme lui, il les a toujours malmenées. Pour moi c’était dans son tempérament, il était comme ça avec nous, marmonna Garnel.  Et la malédiction dans tout ça ? 

 

Andzrev avait raison, seules Namon et ma mère étaient au courant de ce passé jusqu’ici. Aucun des fils de Zohab ne devait en avoir conscience, pour pouvoir rompre le charme avec leur libre arbitre, songea Manon.

 

_ En enfantant que par ressentiment envers son âme sœur, il a dénaturé les dons de ses enfants. Il a comme mutilé votre héritage Sirélien. On suppose qu’elle vous a ensuite mis à l’épreuve pour que vous puissiez vous éloigner de votre éducation paternelle haineuse par vos propres choix et peut-être réparer votre destinée, expliqua Manon.

_ Loris s’est toujours senti maudit et j’ai toujours trouvé cela absurde. Si je l’ai mal vécu au début, j’ai appris à faire de ma différence une force. Le moins réfléchi de mes frères avait finalement raison, ajouta Garnel ému comme s’il venait de découvrir l’ultime clé de son destin.

_ Qu’en pensez-vous ? C’est plausible que Namon vous ait mis au défi de lever la malédiction de votre père ?

_ Oui. Elle a fait de Loris un Sirélien de sang pur né sans pouvoir, tout ce que détestait mon père. Ni humain ni sirélien, mon petit frère aurait dû vouer sa vie à nous rassembler, je pense. Au lieu de cela, il déteste tous ceux qui ne correspondent pas à la norme. C’est ironique, répondit Garnel en invitant Manon à le rejoindre pour prendre le thé.

 

Face à elle, il avait du mal à cacher son trouble. Alors qu’il se demandait si la Déesse n’avait fait que se jouer de sa famille, il retint une larme de couler sur sa joue. Le geste n’avait pas échappé à Manon, l’émotion était palpable.

 

_ Et pour vous ? se risqua Manon en s’asseyant en face de lui.

 

Elle avait lu un éclair de haine passer dans son regard humide. Elle avait hésité avant de lui poser cette question, mais elle n’avait pas réussi à faire autrement. Elle avait besoin d’en savoir plus, elle voulait tellement comprendre son histoire. Son regard absent, absorbé par un nuage mélancolique, marquait un silence dans leurs révélations. L’homme de fer qu’il était allait-il enfin se dévoiler ?

 

_ J’ai eu une âme sœur. Elle s’appelait Yehohanan et c’était une Kalokas, comme toi, mais elle, elle avait un don de voyance. J’ai eu beau tout faire pour ne pas lui céder, elle avait fait de moi un nouvel homme. C’est la seule personne en dehors de ma famille qui savait pour mon don. Elle ne m’a pas repoussé. Je ne portais déjà plus mon telsman à l’époque, mais ça aussi, ça lui est apparu en rêve, commença Garnel à voix basse.

 

L’homme face à elle avait perdu de sa superbe. Depuis qu’il avait évoqué à sa femme défunte, sa nuque s’était courbée peu à peu comme s’il portait un fardeau bien trop lourd sur ses épaules. Il n’avait jamais eu cette discussion avec qui que ce soit, même pas avec son fils. Andzrev l’avait appris en lisant les pensées de son père sans qu’il s’en rende compte. 

 

_ Mon pouvoir n’était pas aussi récalcitrant à l’époque. Je n’avais pas besoin de porter de gants, je le maitrisais totalement. J’ai donc pu la courtiser et la demander en mariage comme il se doit. Très vite, Yehohanan est tombée enceinte et a bousculé tous nos plans. Si nous étions heureux, la grossesse a viré au cauchemar.

_ Elle est tombée malade ? s’enquit Manon en buvant sa tasse.

_ Oui, les gènes que j’avais transmis à notre fils l’empoissonnaient de l’intérieur. Elle et le bébé. Elle m’a demandé d’appeler à l’aide et j’ai tardé. La seule personne qui pouvait peut-être la soigner était un homme que je détestais. Contrairement à moi, il était un Sirélien parfait, Elu et doué de guérison, reprit Garnel en s’éclaircissant la voix pour rester audible.

_ Bénédit, souffla Manon.

_ Oui. Je l’ai toujours vu comme mon rival, l’homme que j’aurais dû être, celui que mon père aurait aimé avoir. Je n’ai pas pu me résoudre à l’appeler. J’ai eu un péché d’orgueil qui a couté la vie de ma bienaimée à la naissance d’Andzrev. Maintenant, je vis avec notre enfant que je déteste parce qu’il a survécu à la place de ma femme. Il lui ressemble tellement, il a tous ses traits, son tempérament. Je l’ai détesté pour ça et j’ai reproduit les mêmes erreurs de mon père sur lui. Depuis mon don a empiré et sans gants, il m’est difficile de le contrôler. Mes émotions le dirigent et je pourrais contaminer toutes personnes qui m’énervent. Comme il y en a beaucoup, je préfère être ganté en toutes circonstances, avoua Garnel douloureusement sans réussir à profiter de gouter.

_ Il n’est peut-être pas trop tard pour réparer cela ? spécula Manon naïvement.

_ Je le vois vieillir à la place de ma femme au jour le jour. Je ne l’ai pas éduqué comme mon enfant, mais comme l’un de mes employés. Nous n’avons pas de relation et nous n’en aurons pas Manon. Il y a des choses qui ne peuvent changer, j’ai laissé passer ma chance de lever ma malédiction ! répondu sèchement l’oncle en broyant un gâteau entre ses doigts.

_ Et pour mon père ?

_ Je ne parlerais pas pour lui, acta fermement Garnel en se redressant d’un coup comme si la tristesse avait fait place à la haine.

_ Je me demandais juste… souffla Manon en reposant sa tasse vide.

_ Faire de la fille d’un Élu son successeur, cela doit être ça son épreuve, reprit finalement Garnel avec nonchalance cette fois comme si le sujet ne le touchait plus.

_ Se voir mourir pour que son enfant puisse évoluer, chuchota Manon.

_ Oui, surement, conclut le ministre avec impatience en appelant des miliciens à débarrasser.

_ Mon père a tout fait pour me protéger et me préparer au mieux à ce rôle, c’est juste moi qui trainais des quatre fers à cette idée, ajouta Manon.

_ Oui, Paskhal a toujours su tirer son épingle du jeu. Pour Andzrev, c’est d’accord. Dès demain, tu pourras passer un peu de temps avec lui à une condition, répliqua Garnel distant.

_ Laquelle ?

_ Ne lui parle pas de moi et n’essaye pas de nous rapprocher, déclara Garnel.

_ Promis.

_ Et ne parle jamais à Loris de tout ça, de ce que tu m’as raconté. Tu m’entends ? Jamais ! exigea un Garnel tendu avant que Manon regagne sa cellule.

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Elenna
Posté le 13/11/2020
Cette discussion était particulièrement étrange et déroutante, mais je ne vais pas me plaindre par ce que Manon revient de plus en plus souvent. Bon par contre le frère il va falloir l'aider un peu parce que c'est pas comme ça qu'il va pouvoir courir à nouveau.
ludivinecrtx
Posté le 13/11/2020
Garnel te met mal à l'aise ? La relation avec Manon ?

Ouais ça va compliquer de s'échapper ainsi
UnePasseMiroir
Posté le 26/07/2020
YO JE SUIS ENFIN LA. Pas trop tôt hein !

"Leurs voix, leurs telsmans et leurs idées s’accordaient parfaitement." Gnéhéhé ben voyons <3

Ah oui alors les petits gars commencent à organiser leur évasion, humhum... évidemment je sens que va encore y avoir une couille dans le pâté...
Huuuuuh le pauvre Arthur c'est sûr que ses muscles doivent être tous fondus T_T Moi au bout d'un mois et demi de plâtre ma jambe ressemblait à un bâtonnet de glace... ça fait combien de temps qu'il est attaché comme ça lui ?

C'est sûr que pour se trimbaler les deux paraplégiques hors de la piaule de Garnel, il va falloir de la détermination xD quelle bande de bras (et jambes) cassés...

"_ Je le sais, mais si ça tourne mal et que tu as l’occasion de t’en sortir seul, n’hésite pas.
En réalité, jamais le jeune homme ne suivrait ce conseil."
Bonne réponse Vikthor ! J'suis fière de toi <3

Par contre ça me perturbe de fou que tu désigne Garnel par "son oncle" T_T moi dans ma tête j'ai toujours pas trop assimilé le bazar mdr. Je suis dans le déni le plus complet.

Hum, depuis le début je la sentais pas trop ta déesse Machin là, elle est vraiment pas nette... je suis d'accord avec Renarde (pour ne pas dire avec Garnel, attention la ruse), elle abuse un petit peu. "Gnagnagna c'est une épreuve"OH MAIS TA GUEULE ET LAISSE LES VIVRE. PUTAIN.
Parce que oui, on dirait que tu as réussi ton coup, je suis presque disposée à considérer Garnel comme... hum... oh putain j'ai du mal à dire le mot... *chuchote* sy... mpa... thique...
Non mais en vrai c'est trop triste quoi ! Et j'essaye de pas trop considérer Paskhalou comme un gros connard, c'est pas sa faute s'il a été "favorisé" (humhum) par son père par rapport aux deux autres... mais bon... Au passage, le pauvre Loris quoi T_T (oui j'aurais jamais cru écrire ça un jour)

Ouuuuh par contre ce serait trop bien que Garnel et Andzrev se réconcilient à un moment ! Garnel espèce de papa indigne de merde, c'est pas bien de reproduire le schéma de ton propre papa indigne sur ton gosse. Non mais.

Bref tout ça pour dire que ça craint du boudin là ! Une petite évasion ne serait pas de trop, je pense, parce que les nanas ça fait quoi, quarante chapitres d'elles sont prisonnières ? Même le confinement a pas été aussi long, alors maintenant vous allez me faire le plaisir de vous sortir de là ! Et tous vivants de préférence. *regard méfiant vers l'auteure*
ludivinecrtx
Posté le 26/07/2020
Coucou !! Moi je rattraperai mon retard la semaine prochaine !

Hihi oui ils sont fait pour être ensemble faut croire lol

Mais non c'est pas mon genre de donner de l'espoir pour rien 😉
Cela fait plus de deux mois... Ses jambes sont encerclées depuis plus de deux mois maintenant. Ça a commencé en septembre et on s'approche de mi décembre quand on parle de l'anniversaire de Manon !

Oui ils sont mal barré j'avoue mais bon j'ai bon espoir lol

Je le précise exprès pour vous le faire accepter lol

Je suis contente de ternir un peu l'image de Namon... Règle numéro 1 : faux semblants lol

Ahaha et j'en ai pas fini avec ce tableau de Garnel 😉....

Ahaha je voulais inverser la tendance... Après tout personne n'est ni tout noir, ni tout blanc non ? 😉

Ahaha je voulais rendre ce Loris un tant soit peu humain !

Peut être que ça arrivera un jour.. j'avoue ne pas mettre encore décidé sur ce sujet... En tout cas ça sera pas du tout pour tout de suite si ça arrive un jour !

Il a expliqué qu'il en voulait a son fils d'avoir pris la vie de sa femme... Si elle n'était pas tombé enceinte elle ne serait pas morte selon lui... Puis il ressemble trop à sa mère et rappelle donc la culpabilité a Garnel.. tout simplement.

Ahaha ouais cets long hein ? 5mois de détention pour le moment ! Lol
Ahaha méfie toi de moi oui 😉
Renarde
Posté le 22/07/2020
Coucou ludivinecrtx,

Il faut croire que l'orgueil aura raison des trois frères ! Ils ont tous beaucoup perdu à cause de cela.

Zohab est vraiment un monstre, qui a engendré des monstres.

Je ne vois toujours pas où Garnel veut en venir avec sa prise de pouvoir et ses exécutions sommaires. Que cherche-t-il vraiment ?

Et je suis d'accord avec Garnel (ça fait bizarre d'écrire ça...) : la Déesse n’a-t-elle fait que se jouer de sa famille ? C'est de l'acharnement à ce niveau, surtout sur une génération qui n'y peut rien.
ludivinecrtx
Posté le 22/07/2020
Coucou !

Oui beaucoup...

Oui vraiment un monstre !

Faudrait qu'il consulte... Que cherche-t-il, à part devenir le maître du monde ? Il veut de la reconnaissance.. et surtout modifier le rapport humain / sirelien... Il trouve en même temps que les Sireliens ne servent plus a grand chose, qu'on doit exploiter leur pouvoirs pour avoir une terre pleine de richesse en tout genre... Et ne même temps il trouve que les humains ne considère pas assez les pouvoirs.. il s'est senti rejeté par les deux parties, et ils ne voit que le moyen de prendre le pouvoir et de modifier le monde a son image pour être reconnu et vivre heureux... Voilà ce qu'il cherche... C'est un grand personnage complexe...


Et oui.. et si la déesse n'était pas si bonne que ça ? Une déesse peut aussi pêcher d'orgueil... Etc..
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