Chapitre 6 - "Place au futur"

De la curiosité, de la peur et des remords. Voilà ce qu'avait pu lire Manon dans l'esprit du télépathe qui avait fait intrusion en elle. La crainte était le sentiment qui prédominait sur tous les autres. Sa peur était inoculée profondément dans son esprit depuis longtemps et se transmettait à tout son être, telle une maladie. Le télépathe ne semblait pas maitre de son destin.

 

_ Je ne sais pas ce que tu as cru voir en lui, mais le don de télépathie est très rare, Manon. Je ne suis pas convaincue par ta théorie, affirma Paskhal en se redressant dans son fauteuil.

_ J’en suis certaine, Père ! Sinon, comment expliques-tu qu’il puisse avoir accès à mon esprit et à celui d’Arthur et de Solenne ! s’emporta Manon en le rejoignant dans le salon.

_ Je ne suis pas certain que ce soit possible, avoua Paskhal. Explique-moi ce que tu as ressenti exactement ?

_ Je pense qu’il est là pour le compte de quelqu’un, je l’ai vu comme manipulé. Il avait peur de quelque chose, de quelqu’un, je crois.

_ De toi ?  le questionna l’Élu en resserrant son catogan.

_ Il ne me craignait pas cependant il était affaibli ! reprit l’adolescente en s’asseyant en face de lui, à côté de son frère.

_ Blessé tu veux dire ?

_ J’ai vu de l’immobilité, peut-être qu’il est paralysé ou je ne sais quoi. Si seulement je ne m’étais pas évanouie, Arthur aurait pu l’atteindre avant qu’il puisse s’enfuir. J’en suis certaine, conclut Manon.

_ Je vais mener mon enquête, mais deux télépathes de la même région et vivant à Eybure me semble peu probable, assura Paskhal en balayant d’un revers de la manche toutes théories du complot.

 

En réalité, le père était plus inquiet qu’il ne voulait le montrer. Réagir ainsi lui permettait de tenir sa fille à l’écart de ses doutes. Paskhal ne pouvait pas se permettre que ses enfants s’efforcent à retrouver, eux-mêmes, l’inquisiteur. Lui, il détenait les contacts pour faire son enquête. Ni Arthur ni Manon n’avaient donc besoin de s’en mêler. Comme à son habitude, Paskhal trouverait une solution pour éloigner ce problème.

 

_ Fils, tu dois veiller à ce que tes sœurs ne cherchent pas à retrouver ce voyeur. Ce serait trop dangereux, tu comprends ? expliqua Paskhal tandis que Manon avait quitté la maisonnée.

_ Oui, et elles sont surtout trop jeunes pour s’y risquer. S’il y en a bien un qui sera gérer cette crise, c’est toi Père. Tu es le mieux placé pour résoudre ce mystère, acquiesça Arthur.

 

Heureusement, les jours suivants, Manon ne ressentit plus cette douleur profonde. Apparemment, l’espion n’avait plus tenté de s’infiltrer de nouveau   dans ses pensées. Voir l’Élu mener l’enquête avait dû le faire fuir. Cependant, Manon avait gardé cette impression d’être observée.

 

_ Je n’ai pas dit à père pour notre entrainement secret, malgré l’incident du télépathe, précisa l’ainé.

_ Tu ne l’as pas fait pour nous protéger de sa colère ou pour qu’on puisse continuer ? s’enquit Manon.

_ On se retrouve demain dans la forêt du lac Montcelle ? répondit simplement Arthur avec un air malicieux.

 

Depuis, ils se voyaient chaque semaine pour de nouveaux exercices. Ils continuaient ainsi leur manège en secret, pour le plus grand plaisir de Manon. Si Paskhal se doutait fortement de quelque chose, il ne pipa mot. Après tout, tous ses enfants avaient un fort caractère et jusqu’ici, il en était fier. Manon était surement la plus insoumise de tous, il l’avait toujours su depuis sa naissance.

 

 

Si sa fille ainée devait s’appeler Juliette, en la voyant, Paskhal avait trouvé que ça ne lui correspondait pas. Alors que sa mère s’était endormie, peu de temps après l’accouchement, il avait pris sa fille dans ses bras pour lui remettre son telsman de Kalokas. Son premier cadeau de naissance. Ce simple geste n’était pas anodin et traduisait le baptême Sirélien. À ce contact, quelque chose d’inimaginable se produit sur l’enfant. À peine Paskhal lui avait passé le telsman au tour du cou, que l’enfant avait tenté de se lier au sien.

 

_ Impossible, avait alors chuchoté le père en la regardant avec admiration et crainte.

 

Les siréliens ne se liaient qu’à leur âme sœur, la seule exception à cette règle étant l’Élu. Lui, il se liait aussi au telsman de son prédécesseur. Une seule fois et normalement lors de la cérémonie d’intronisation. L’enfant, à peine né, projetait donc de prendre la place de son père Élu. Paskhal avait alors rompu l’attraction des deux telsmans, juste avant que la connexion totale ne se fasse. Si les deux amulettes s’étaient mélangées, cérémonie ou non, l’enfant aurait pris la place de son père à la naissance. Paskhal, persuadé d’y voir un signe, refusa alors de l’appeler Juliette. À cet instant, il avait su. Sa fille ne serait pas comme les autres, parce qu’elle était déjà la prochaine Élue des Kalokas.

 

_ Il faut lui trouver un prénom dont elle sera digne ! s’était emporté Paskhal.

 

Faisant preuve d’un peu d’arrogance, le père avait souhaité en choisir un qui ferait allusion à la Déesse créatrice. Comme aucun prénom actuel ne correspondait à leur recherche, Paskhal s’était alors lancé dans l’anagramme de NAMON. Le prénom de Manon avait alors été une évidence. Des textes de l’Ancien Monde leur donnèrent également une signification qui correspondait bien à l’image qu’ils projetaient sur l’enfant.

 

_ Manon vient du mot Mry, qui dans une ancienne langue voulait dire aimer. C’est un symbole de l’amour, avait lu Hestia.

 

Ils optèrent donc tous deux pour Manon. Dans la vie de tous les jours, la concernée avait tendance à trouver ça pompeux. Elle était surtout la seule à s’appeler ainsi. Personne, du moins depuis la création du Nouveau Monde, ne portrait ce prénom. Personne, mis à part elle.

 

Loin de toutes ces questions étymologiques, Manon passa l’été à jongler entre ses entrainements, des baignades et la lecture d’articles sur l’enquête de la fusillade. Elle se sentait liée à cette affaire et attendait des nouvelles de sa mère, partie aider sur le terrain.  Tandis que l’adolescente rendait visite à son père en ville, elle avait lu le compte rendu qu’Hestia avait fait parvenir à son mari. Secrètement, elle avait pu voir une énumération de faits qu’avait regroupée sa mère.

 

'' - Homme blanc, la cinquantaine

- Cicatrice lui barrant l'œil gauche

- Yeux marron              

-  Préméditer

- Pouvoir

- Loris

- Homme de l'ombre

- Bénédit devait mourir.''

 

À la réception de cette lettre, Paskhal eut de plus en plus de rendez-vous et moins de temps pour ses enfants. La pression était montée d’un cran, pourtant il n’avait révélé à personne certaines informations délicates. Hestia, tributaire de son Élu et de son mari, dû faire de même. Pour Paskhal, c’était trop dangereux de révéler que la fusillade pouvait être un coup monté, orchestré de toute part.

 

_ Rien n’est sûr, Hestia n’a perçu que des bribes d’informations incomplètes aux contacts des objets laissés par le tireur, expliqua le conciliateur-dynaste à ses collègues.

 

Si ces informations n’étaient pas tout à fait vraies, ce n’était pas non plus un mensonge. Sa femme pouvait se perdre dans toutes les connexions qu’il y avait eu avec l’objet ou la personne à lire. Ce n’était donc pas toujours une science exacte ou précise.

 

_ C’est malheureux, des indices plus précis auraient pu apaiser la capitale, commenta sa secrétaire.

 

Des tensions s’étaient fait ressentir à Kentrony, la plus grande ville de Nouveau Monde, située dans la région centrale de Kentronakan. Des groupes d’opposants s’y livraient une bataille médiatique. Des pro-Siréliens, anti-humains, défiaient les humains réfractaires aux Siréliens. 

 

_ Je sais, depuis la fusillade les deux clans n’arrivent plus à se tolérer ! souffla Paskhal. Même les Hylés, pourtant habitués à vivre proches des humains, font profil bas de nos jours.

_ Seul le ministre Asage semble apaiser les foules. C’est pourtant celui qui a le moins d’expérience au sein du conseil, mais il a du poids dans ce genre d’affaires et le verbe haut !

 

Le ministre G. Asage était le dernier à avoir rejoint le conseil. Il n’y avait rien au-dessus d’eux. Ces six humains étaient comme un président qui dirigeait le Nouveau Monde. Ils étaient fortement appréciés par le peuple, bien qu’ils ne soient pas élus par lui, mais tirés au sort.

 

_ Il a toujours eu un rôle important dans notre société, bien avant d’être appelé à gouverner. C’est pour ça qu’il a fait partie, assez jeune, des personnes pouvant être nommées au rang de ministre. Peut-être qu’il sortira encore son épingle du jeu dans cette affaire, conclut Paskhal.

 

Garnel Asage était le plus jeune des ministres. Âgé de cinquante-cinq ans, il avait gravi les plus hautes marches du pouvoir humain jusqu’à faire partie des personnes les plus illustres du Nouveau Monde, celles pouvant être tirées au sort. Cela faisait deux ans qu’il avait été nommé ministre et il lui restait donc treize ans de service au sein du conseil. Normalement, il aurait dû être nommé en même temps que ses confrères, cependant il les avait rejoints avec cinq ans de retard pour succéder à l’un des ministres qui étaient morts en fonction, après une maladie foudroyante. Le ministre Asage avait alors repris le poste de son prédécesseur. 

 

Son rôle était de s’occuper de la sécurité de la planète et de ses peuples, Siréliens compris. Il régissait donc toutes les administrations de sécurité et était en lien direct avec la ministre dédiée à la justice ainsi que le conciliateur-dynaste des Siréliens. Concerné pleinement par la fusillade, il devait faire appliquer les sanctions retenues contre l’auteur. En attendant la résolution de l’enquête, il s’occupait des retombées médiatiques et renforçait la sécurité au tour de l’évènement à venir chez les Physés. Afin d’apaiser les foules, il s’attela à faire un discours politique relayé à la radio. 

 

''Peuples du Nouveau Monde,

Siréliens et Humains,

 Nous vivons un tournant dans notre histoire. C'est à nous, désormais, de mettre en avant l'héritage de Namon. Grâce à la déesse, nous avons eu le droit de participer à la création d'une nouvelle ère. Nous ne pouvons pas tout gâcher aujourd'hui. L'attentat que nous venons de subir devait toucher autant les Siréliens que les humains. Il n'y a pas un peuple qui a plus souffert que l'autre. Les Siréliens ont sauvé notre planète. Ils ont été créés pour aider les humains. Soyons reconnaissants. Sans eux, nous ne serions pas là. En l'honneur de cela, je souhaite être le premier ministre à assister à une cérémonie d'intronisation. Je me dois de guider les deux peuples vers l'avenir. Les Siréliens sont notre héritage, faisons-en sorte qu'ils soient également notre avenir. Pour cela, toutes tentatives de harcèlement, d'intimidation, et de meurtre envers l'un des deux peuples seront sévèrement punies. Humains et Siréliens. Si ces derniers se sont éloignés de notre société humaine, c'est qu'ils ont leurs raisons. Respectons-les. Aussi, suite à l'assassinat de la jeune Louise, je ne saurais que conseiller la prudence. Nous leur devons le respect. Toutefois, des liaisons entre Siréliens et Humains ne nous aideront pas. Ils se doivent d'être forts. La prospérité de la planète en dépend. Cet immense peuple devrait se concentrer sur des alliances internes. Il en va de leur survie, de la nôtre et de celle de la planète. Un simple humain ne pourra pas convenablement participer à la conception de futurs Siréliens. Louise ne serait pas morte si elle ne s'était pas rapprochée de l'idée de fonder un foyer avec l’un d’eux. L'attentat en fut la conséquence. Si nous continuons ainsi, nous risquons également l'extinction des Siréliens. Nous sommes leurs ancêtres, mais c'est un peuple sacré. Ils nous ont sauvés ! C'est maintenant à nous de les protéger en retour. Respectons leurs traditions. Laissons-les revenir à nous, participer à notre société. Cependant, nous ne devrions plus nous imposer dans leurs foyers. Ils devront créer des lignées pures. Loin de nos sentiments humains. Ces précautions nous permettront à nouveau de vivre en harmonie. Nous devons donner à ce peuple la place qu'il mérite. Jamais, cependant nous devrions oublier notre place et intervenir dans leurs lignées. De futures lois seront mises en place dans ce but et nous éviterons ainsi de nouveaux incidents. La ministre de la Justice travaillera de concert avec les conciliateurs Siréliens. Ce futur projet permettra ainsi de préserver notre société. Place au futur''

 

À peine diffusé, le discours avait passionné les foules, permettant de répondre aux attentes des deux peuples. Il les rassemblait, tout en les dissociant.

 

_ C’est la première fois, depuis très longtemps, qu’un ministre reconnait notre place et son importance ! applaudit l’un des collègues de Paskhal en éteignant la radio.

_ Nous qui prêtons peu d’importance aux humains, le ministre vient de nous redonner un rôle dans leur société ! surenchérit la secrétaire.

_ Je n’accorde peu d’intérêts à tout ça, les coupa Paskhal. En revanche, déclarer ainsi sa venue à la prochaine intronisation, c’est légitimité l’importance de nos coutumes. C’est un acte fort ! les coupa Paskhal.

 

Les paroles avaient également été bien accueillies chez les humains. La plupart d’entre eux se montraient ravis à l’idée que leurs enfants ne servent plus à la création de futures lignées siréliennes. Même les Hylés, connus pour vivre proches des humains, recevaient joyeusement les propos du ministre sans se poser de questions. Ils y voyaient l’opportunité de se rassembler, ne comprenant pas les choix des physés et des Kalokas de vivre à l’écart des humains. Seuls les couples mixtes, humano-sirélien, semblaient comprendre la réelle portée des paroles prononcées. 

 

_ Des lois ? Quelles lois ? s’insurgea Vikthor. Louise devait être mon âme sœur, je ne l’ai pas choisi parce qu’elle était humaine ou non. C’était ma destinée et des lois vont interdire cela ? Je ne me lierai pas avec une sirélienne si je ne l’aime pas. Si je me remets un jour de la perte de Louise, ce seront uniquement mes sentiments qui me guideront vers quelqu’un d’autre pour fonder une famille. L’amour a toujours été la clé de notre héritage, pas les lois !

_ J’ai toujours été d’accord avec toi à ce sujet, c’est à nos telsmans de choisir pour nous notre moitié. Humaine ou Sirélienne, homme ou femme. Cependant, il a peut-être dit ça pour calmer nos opposants. Tu sais, voir un ministre assister à une intronisation serait un grand pas ! Laissons-lui le bénéfice du doute, pour ce beau geste ! le calma Bénédit, l’Élu des Physés.

 

Tandis que les Siréliens l’attendaient au tournant après ses annonces, l’administration du ministre se hâta d’officialiser et d’organiser sa venue à Mÿrre. Elle aurait lieu dans trois semaines maintenant et l’événement allait être très suivi. Garnel Asage prit également le soin de se rapprocher du conciliateur-dynaste. Il voulait que Paskhal puisse participer à l’élaboration des nouvelles lois arguant à la prospérité de leur peuple.

 

_ Bien, si je peux vous être utile, monsieur le ministre, acta Paskhal au téléphone.

 

Bien qu’il se montrât prudent, Paskhal voyait en ce rapprochement politique la garantie d’une place plus légitime dans la société humaine.

 

_ Quand ce sera votre tour, je serais ravie de participer à l’intronisation de votre successeur, proposa le politicien.

_ Vous avez encore le temps, j’ai quatre ans pour m’y préparer !

 

L’accord avec le conseil ministériel était également idéal pour sa fille. Si Paskhal devenait un proche du pouvoir, la place de Manon serait plus difficile à remettre en question. Aussi imprévisible que Manon puisse être. Pour finir, freiner la propagation des couples mixtes devait également lui permettre d’éloigner sa fille des contacts humains. Il souhaitait ainsi que sa famille soit reconnue et respectée, mais plus crainte comme avant.

 

 Cependant, tout le monde n’était pas d’accord avec ce rapprochement politique. Le corbeau, qui avait réussi à se faire oublier jusque-là, avait de nouveau adressé une lettre à la famille Agape. Pour la première fois, un cachet postal datait l’enveloppe. Malheureusement, il ne donnait aucune information sur le lieu d’envoi. Avant, les lettres avaient toujours été simplement déposées devant chez eux. Cette exception suscita beaucoup de questionnement. Résignée, Manon se força à lire le mot qui lui était adressé, à elle et à Solenne.

 

''Au commencement, nous étions un,

Au renouvellement vous ne ferez qu'un.''

     

Le premier peuple survit grâce aux trois,

Sans le premier, le second mourra.

Le passé, le présent et le futur sont humains,

Main dans la main, les sœurs feront le lien.

 

'' Les trois premiers n'existaient pas,

C'est pour le quatrième que tout se créa.''

 

Pour une fois, les deux sœurs étaient d'accord avec le discours du corbeau. La lecture avait eu une résonance particulière pour Manon. Ce fut la seule lettre qu'elle garda.

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Elenna
Posté le 11/11/2020
Salut !
Donc l'anagramme n'était donc pas un hasard... Dès la naissance rien que ça ? la vache c'est vrai qu'elle est précoce !
Le discours aura au moins eu l'effet de calmer tout le monde mais je reste méfiante, ça semble trop beau pour être vrai.
ludivinecrtx
Posté le 11/11/2020
Re Elena,

Et non, je laisse peu de chance au hasard dans le choix des noms et prénoms de manière général...

Oh oui... très précoce, j'avoue.

Oui mais il est aussi là pour ancrer de nouvelles lois, de nouveaux idéaux alors oui restons méfiant sur le rôle de ce discours :).
UnePasseMiroir
Posté le 29/11/2019
Coucou ! J'ai enfin du temps pour lire tes nouveaux chapitres !

D'abord j'ai repéré quelques petites coquilles ; un "p" en trop à "cou" au passage ou tu parle de la naissance de Manon et du telsman donné par son père. J'ai d'ailleurs trouvé très amusant qu'un nouveau-né puisse déjà envisager de prendre la place de son Elu de père XD J'aime cette fille lol.
Tiens et aussi une autre petite coquille à "Garnel Asage avait était élu cinq and après les autres."
Sinon j'ai bien aimé ce chapitre, même si ledit Asage m'a l'air d'une sacrée tête à claque avec son discours sur l'interdiction des liaisons humaines et siréliennes (encore une fois une réf involontaire à harry potter ? XD). Le pauvre Vikthor (Krum ? XD), comme je le comprends !
Sans parler de l'autre télépathe qui fait flipper le monde... Les ennuis ne sont décidément pas finis pour Manon ! D'ailleurs j'ai noté l'explication de l'anagramme de Namon ;)

Bref, un bon chapitre intéressant ! Je file voir le suivant !
ludivinecrtx
Posté le 29/11/2019
Aha merci de m'accorder un peu de ton temps alors ^^.

ROh j'étais persuadée de l'avoir corrigée. J'ai du le faire sur mon texte pas ici. >< Merci !!

Ah oui, c'est un connard XD. Je n'y avais pas pensé je t'avoue mais c'est vrai cela fait très sorcier et moldu ! je te l'accorde.

Ahaha je sais pas si par contre Vikthor à du Krum en lui ^^. Tu me diras, on va le voir en 'personne' très bientôt.

MDR oui il est flippant... énigmatique aussi ^^.

Ahaha oui, c'était essentiel que je l'explique. C'est SI gros ! On va en savoir plus sur ça dans le prochain chapitre d'ailleurs... haha.

Merci encore de ta lecture <3
Renarde
Posté le 27/11/2019
Hello ludivinecrtx,

Nous vivons un tournent dans notre histoire -> tournant
création d'une nouvelle aire -> ère

Je trouve le discours d'Asage relativement glaçant... Ces histoires de pureté de race me font frémir d'horreur et j'abonde pleinement dans la réflexion de Vikthor. Le ministre justifie l'attentat par ce biais, et au lieu de le combattre, il valide en quelque sorte les positions extrémistes.

Cela ne peut pas bien se terminer s'ils continuent comme cela...
ludivinecrtx
Posté le 27/11/2019
Coucou Renarde,

Merci pour les coquilles !

Oui, moi aussi. Il a un peu d'Hitler en lui. Je dois l'admettre, il est (lointainement) inspiré de ses discours.... Effrayant non?

Il les valide pleinement oui mais subtilement. Dans mon monde, tout n'est pas rose.. Garnel annonce l'orage oui. =)
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