Joey frappa et entra sans même attendre d’y être invitée.
— Mais qu’est-ce que vous faites là ? s'étonna Victor Huntley, son stylo-plume suspendu dans les airs.
— Papa, est-ce que vous avez pu faire entrer la caisse ?
Joey s’installa nerveusement dans l’un des deux fauteuils Voltaire qui faisaient face au bureau de son père.
— Grands dieux non ! s’exclama le conservateur en ébouriffant ses cheveux roux de son autre main.
La paléontologie n’était visiblement pas le seul point commun des membres de cette famille.
— J’ai bien essayé de joindre oncle Edward, poursuivit-il en reprenant sa série de signatures, mais tu le connais, il est allergique à la technologie : son portable était encore sur messagerie. Face à son silence radio, nous avons été obligés d’ouvrir la caisse devant le quai de déchargement. Et quelle bizarrerie ! Il y avait à l’intérieur une multitude d’autres boîtes. Nous avons passé la journée à manutentionner tout ce bazar.
Le cœur de Joey manqua un battement. Assis à ses côtés, c’est à peine si Siméon sourcilla. Il était bien trop occupé à lorgner sur le presse-papier du Dr Huntley. Il frissonna en considérant la canine affûtée de spinosaure fixée sur sa tige de fer.
Victor Huntley posa son stylo sur le sous-main et fronça les sourcils. Joey avait répondu à sa question par une autre question.
Typique.
Le conservateur se faisait toujours avoir.
— Joey, tu m’expliques pourquoi vous n’êtes pas au collège ? Il s’est passé quelque chose ?
— Tiens, je crois qu’il faut que tu lises la lettre d’oncle Edward.
Voilà qui ne répondait toujours pas à la question de Victor, mais un détail attira son attention.
— Tu l’as ouverte ? questionna-t-il, franchement étonné.
Joey resta silencieuse, tournicotant nerveusement une mèche de cheveux, partagée entre l’inconfort d’avoir brisé une tradition familiale et la difficulté d’expliquer ce qui l’avait poussée à le faire.
Face à l’air contrit de sa fille, Victor Huntley parcourut rapidement la missive.
— C’est pas vrai ! s’époumona soudain le conservateur.
Il saisit alors avec détermination les mains courantes de son fauteuil et se désincarcéra littéralement de derrière son bureau. Compte tenu de la manière dont son père avait propulsé sa chaise roulante à travers la pièce, Joey sentit qu’il venait de comprendre l’urgence de la situation.
Victor Huntley s’élança dans le couloir qui menait au dépôt. Il avait quitté son bureau avec une telle précipitation que sa fille n’eut d’autre choix que d’arracher Siméon à sa contemplation morbide et de se mettre à ses trousses. Après une embardée bien négociée, le docteur Huntley déverrouilla la porte du local où étaient stockés les fossiles en attente de traitement. Il s’engouffra dans la pièce sans même attendre que l’ouverture ne soit complète.
— Stop ! Stop ! Arrêtez tout ! hurla le conservateur aux deux hommes en blouses blanches qui, à en croire l’état des planches de bois amoncelées sur le sol, s’étaient chargés d’ouvrir l’une des caisses de l’oncle Edward.
L’arrivée du Dr Huntley fut si inattendue et tonitruante que le plus petit des deux lâcha le pied de biche et, sans bien analyser la situation, leva les mains au-dessus de sa tête, complètement saisi. L’outil s’écrasa sur le pied de son collègue, un homme barbu d’une cinquantaine d’années à la carrure d’ours, avant de claironner sur le carrelage du local.
— Bon sang, Giulian ! Ça fait un mal de chien ! clama-t-il d’une voix gutturale.
— Oh, pardon, chef ! Je suis vraiment désolé ! J’ai cru qu’on était pris en otage !
— Par un mec armé d’un fauteuil roulant ? Sauf votre respect, patron.
— Oui, oui, avec du recul, c’est ridicule. Je sais bien... Enfin, non, c’est pas ce que j’ai voulu dire... C’est pas vous qui êtes ridicule, Dr Huntley, ah ça non, vous, vous faites très peur... Enfin non, juste ce qu’il faut...
Le Dr Huntley leva les yeux au ciel. Giulian, jeune étudiant italien en stage de fin d’études au musée, et Willebrod, paléontologue bourru rompu au métier, formaient une drôle d’équipe.
— En tout cas, vous tombez bien, Docteur ! s’écria le jeune stagiaire en ramassant la lourde tige d’acier, trop ravi de faire oublier son terrible manque de tact.
Il épousseta au passage la blouse de son confrère et l’assit sur un tabouret. Willebrod se laissa faire docilement, l’air aimable en moins.
— Il y a un souci avec l’étiquetage des caisses, poursuivit le jeune homme en saisissant un vase d’une main et une carafe de l’autre.
— Je n’ai jamais vu autant de poteries ! ajouta son collègue en pointant un monticule de céramiques du bout de son pied de biche. Il faut transférer tout ça au labo des brocanteurs de vaisselle.
Agacé, il continuait de masser ses orteils.
Willebrod travaillait au sein du département de recherches paléontologiques depuis plus de vingt ans. Il n’était pas connu pour sa délicatesse langagière et ne perdait jamais une occasion de tourner en dérision ses collègues archéologues. Plus personne ne s’offusquait de ses comparaisons moqueuses, pas même les intéressés.
Joey observait les planches pleines de clous posées par terre ainsi que la dizaine d’autres caisses qui attendaient de subir le même traitement. En son for intérieur, la fillette espérait ne pas être arrivée trop tard. Du haut de ses douze ans, elle comprenait parfaitement pourquoi son père avait quitté son bureau avec une telle précipitation. Ses confrères, désemparés par le contenu sans valeur de la caisse, auraient pu ne pas prendre les bonnes dispositions pour en extraire les objets et endommager le dinosaure. L’oncle Edward n’avait pas été très précis sur l’état dans lequel se trouvait la fameuse Mary. La plus grande délicatesse était de mise, mais encore fallait-il le savoir !
Alors que Giulian s’apprêtait à faire ployer une nouvelle planche, Joey ne put se réfréner :
— Non, il y a un dinosaure dans cette caisse ! Enfin... Les restes d’un dinosaure, je crois, ajouta-t-elle en fronçant le nez, pas tout à fait sûre de ce qu’elle avançait.
Willebrod et Giulian se regardèrent circonspects. Les deux hommes tournèrent des yeux interrogateurs vers le Dr Huntley.
— J’ai enfin obtenu plus d’informations de la part de mon oncle. Enfin, c’est encore un bien grand mot... Mais disons que Joey a vu juste. Il doit bel et bien y avoir des ossements dans cette caisse.
— Il les a dissimulés au milieu de tous ces objets sans valeur, renchérit Joey.
— Mais pourquoi aurait-il fait ça ? demanda Willebrod. Ça n’a aucun sens. Depuis quand on doit jouer à « cherche et trouve » pour sortir un squelette de sa caisse d’expédition ? Les ossements d’un même spécimen arrivent au musée plâtrés, dans une unique caisse, un point c’est tout.
Les étagères en métal qui flanquaient le mur de la salle de stockage étaient en effet chargées de coques de plâtre.
— Mon oncle a voulu protéger le squelette du dinosaure des maraudeurs en le noyant sous ces vases et ces pots qui ne valent pas un clou.
Victor Huntley contempla le tas de planches.
— Il va falloir être prudent. Nous ne savons pas dans quelle caisse se trouvent les os et je n’ai aucune idée de leur état de conservation.
Willebrod et Giulian, supervisés par le docteur Huntley, se mirent au travail. Ils s’attaquèrent d’abord à la caisse la plus volumineuse et, après de longues minutes passées à sortir avec la plus grande minutie toutes les poteries et autres céramiques emballées vulgairement dans du papier bulle, les trois hommes tombèrent sur une seconde boîte en bois. Elle avait été insérée dans la première comme le sont les matriochkas, ces poupées russes creusées et placées les unes dans les autres. Il fallut briser les planches de la première caisse pour en extraire la seconde tant celle-ci pesait lourd. Non sans peine, Willebrod et Giulian la soulevèrent d’une dizaine de centimètres afin de la déposer sur une table d’observation dont la hauteur avait été abaissée à l’aide d’une pédale. Willebrod fit glisser cette table mobile jusqu’au laboratoire attenant où elle fut placée juste au-dessous d’une large lampe opératoire. Le paléontologue souleva le couvercle de la boîte à l’aide de la panne du pied-de-biche. De leur côté, Joey et Siméon ne perdaient pas une miette du spectacle qu’il leur était donné de voir. Les adultes, tellement obnubilés par le contenu de la caisse, ne se souciaient plus de leur présence.
Willebrod sortit de son silence :
— Qu’a dit Huntley sur l’endroit où il a trouvé le dinosaure ?
— Il a parlé d’une tranchée, de tourbe..., répondit Joey qui, décidément, ne pouvait s’empêcher de prendre part aux échanges.
— C’est bien ce qu’il me semblait, conclut Willebrod. Les ossements doivent être là, sous une bonne couche de tourbe, certainement celle dont ils ont été extraits. Huntley les a transportés réensevelis.
Willebrod fit céder une des parois de la caisse dans un craquement presque douloureux.
Joey avait déjà assisté à l’extraction d’ossements en laboratoire. Willebrod, qui connaissait la passion de la fille de son patron pour la paléontologie, l’avait autorisée à l’observer un jour où il dégageait la prison de plâtre qui entourait le crâne d’un iguanodon. Mais maintenant que Joey pouvait elle aussi apercevoir le contenu de la caisse, elle devait bien admettre que la manière dont son oncle avait stocké le squelette n’avait rien de conventionnel.
Le paléontologue arracha les dernières planches. Il venait de démouler un pavé rectangulaire de tourbe humide aux angles affaissés. Avec l’aide de Giulian, Willebrod déplia le bras de l’appareil à radiographie. Siméon avait les mains moites : la machine lui rappelait sa visite annuelle chez le dentiste.
Willebrod sourcilla. Il chaussa ses lunettes pour observer plus attentivement l’écran d’ordinateur sur lequel était apparu le cliché :
— Purée, le squelette est parfaitement en ordre. Tout est à sa place et il ne manque rien. On dirait que le Pr Huntley l’a enroulé dans... du tissu ? Bon sang, mais qu’est-ce qui lui a pris ? Il a eu beaucoup de chance : il a l’air absolument intact. Par endroits, on croirait même..., Willebrod laissa mourir la fin de sa phrase. Non, c’est impossible. La tourbe est si humide qu’elle doit brouiller l’image, conclut-il.
Joey s’approcha.
— C’est un dracorex ? se risqua-t-elle.
— Bien vu Jojo, la complimenta le paléontologue.
Tout ça semblait entendu pour tout le monde, mais Siméon, lui, aurait bien aimé qu’on l’éclaire un peu sur l’allure générale de la créature :
— Un dracorex ? C’est un mélange de dragon et de T-Rex ?
Willebrod s’était fendu d’un large sourire et Giulian ricanait discrètement derrière son masque chirurgical. Joey, elle, roulait des billes ahuries :
— Je ne peux pas croire que tu te poses vraiment la question.
— Ben quoi ? Avoue que le nom prête à confusion...
— OK, donc tu es sérieux... Bien…
Joey feignit la consternation un instant avant d’expliquer :
— Les dracorex sont des dinosaures qui vivaient aux États-Unis à la fin du Crétacé supérieur. Le sommet de leur crâne est recouvert de piquants très durs, tu vois, c’est très visible à cet endroit, insista-t-elle en appuyant le bout de son index sur l’écran de l’ordinateur. Les dracorex ont un peu une face de dragon, mais, contrairement aux tyrannosaures en tout cas, ce sont des herbivores qui ne mesuraient pas plus de deux mètres de haut.
Le bruit d’un pâté de tourbe qui venait de s’écraser sur le sol du laboratoire détourna l’attention de Joey. Pendant son cours particulier, le paléontologue et Giulian avaient commencé à dégager la terre argileuse à la truelle. Maintenant qu’ils pouvaient s’appuyer sur la radiographie, Willebrod et son stagiaire ne craignaient plus d’abîmer le dinosaure. Peu à peu, à force de patience et de minutie, les formes du squelette commencèrent à se dessiner. À l’aide de pinceaux, les contours de Mary se firent de plus en plus nets.
— Mon Dieu..., lâcha Victor.
Joey et Siméon, qui observaient la scène à distance pour laisser le champ libre à Willebrod et Giulian, se frayèrent un chemin jusqu’à la table sur laquelle gisaient les restes de dracorex. Aucun des livres que Joey avait déjà eu l’occasion de lire ne mentionnait l'existence d’une chose pareille. L’oncle Huntley n’avait pas enroulé le dracorex dans une couverture, pas plus qu’il n’en avait déterré le squelette fossilisé... Il avait exhumé la dépouille d’un dinosaure momifié.
Je ne saurais quoi te dire sur ton écriture, quand je vois le PÂTÉ de quelqu'un d'autre XD J'en suis au 6ème chapitre, et je suis agréablement surpris de constater comment tu mêles une certaine vitalité dans tes descriptions, tes actions, alors que concrètement Joey n'a fait que ouvrir une lettre et découvert des ossements étranges dans des caisses en bois poupée russes. On se sent impliqué ^^
J'ai une question plus perso :
Parfois, je trouve des mots dans des histoires dont la tienne qui ne me seraient JAMAIS venus à l'esprit, ni même penser qu'ils existent comme celui-ci : guttural (pour "une voix guttural"). Je me doute bien que tu as déjà dû voir ce mot quelque part avant de le placer, mais le réutiliser est-il mécanique ou il y a un véritable choix qui se fait parfois ?
La plupart du temps le choix des mots est spontané mais parfois, je fais quelques recherches pour approcher au plus prêt du sens visé. Après, j'adore le vocabulaire... Je retiens assez bien. C'est plus les tournures que je travaille ! :)
Je pense vraiment manquer de vocabulaire et j'ai encore du mal à savoir comment le compenser ou à le travailler ^^'
Les tournures aussi ce serait à revoir. Je ferais plus attention à ces fameuses "tournures" dans tes prochains chapitre ;) :) :) ;)
Bon, complètement raté pour le dinosaure XD.
Je me disais bien que cela ne pouvait pas être de "simples" ossements, mais je n'avais pas du tout vu venir le coup du squelette fossilisé !
En plus, j'ai appris ce qu'était un Dracorex grâce à toi. Je suis plus Siméon que Joey il faut croire ;-)
C'est vraiment très imagé, on s'y croirait ! Moi qui ne suis pas du tout "dino" à la base, on est à fond dedans.
Je trouve toujours ton histoire originale et chaleureuse. J’utilise ce dernier adjectif car on a l’impression de rentrer dans un univers à la croisée entre Indiana Jones, Jurassic Parc (les fossils…), Adele Blanc-Sec (je ne sais pas si tu connais) et un univers enfantin presque type club des Cinq, mais qui a vraiment une pate particulière (la tienne !)
Je rajoute un élément à la lecture du chapitre 4 et 5 : je pense que peut etre ce que l’éditeur a voulu dire c’est qu’il manque des adjectifs pour visualiser les sentiments et attitudes des personnages. (mais je n’en suis pas sûre car on a tous une écriture différente, certains plus dans l’émotion, d’autre plus dans l’action ou le descriptif). Peut etre que parfois rajouter : avec courage, pensif, rempli de colère, de regrets, avec sagesse, en soupirant de lassitude, cria avec joie…aiderait ? mais ca reste très peu important par rapport à l’univers mystérieux et historique dans lequel tu nous plonges !
Chapitre 4 :
-Joey et Siméon se trouvaient désormais dans l’espace du musée inaccessible aux visiteurs. Ils passèrent devant la salle d’extraction des fossiles, la pièce de stockage et le laboratoire de recherches. è j’ai l’impression que tu maîtrises bien cet univers, on a l’impression que tu as vécu dans le musée d’histoire naturelle au jardin des plantes ! Peut etre davantage poser un regard enfantin (style : Joey adorait tel fossile marin, un croisement entre un zeppelin et une baleine…des trucs comme ça), qui parlerait aux enfants et donnerait une touche poétique. Les enfants sont souvent fan des dinosaures, mais je ne sais pas s’ils maîtrisent assez et visualisent les laboratoires, les fossiles etc (en 6ème et 5ème , en tant que prof d’histoire, je sais que souvent ils ont difficulté à comprendre le monde de la science)
- Le conservateur déglutit bruyamment. Il avait l’inconfortable impression d’avoir brûlé les étapes. è J adore top !
- Figure-toi qu’un soir, bien qu’il fût déjà tard, j’avais tenu à poursuivre les recherches commencées le matin même dans cette partie de la tourbière de la réserve de Standing Rock. (...) j’étais certain que ce que j’entrevoyais à la lumière de ma lampe frontale allait changer le cours de l’Histoire. è je changerais ici la rédaction en faisant quelque chose de plus immédiat pour rendre la lettre plus vivante et réelle par ex : « Figure toi que j’ai fait une découverte qui peut changer le cours de l’Histoire ! Il y a de cela 3 nuits, J’ai découvert… » Utiliser davantage le passé composé (l’imparfait, a mon sens, met de la distance entre le lecteur et l’histoire, tandis que le passé composé permet une proximité).
-Je trouve la fin du chapitre vraiment chouette, avec le conservateur qui réalise et les deux enfants qui suivent. Surtout ce que j’aime et je pense que les enfants pourraient adorer c’est l’idée que POUR une fois (selon leurs dires), les enfants peuvent participer à des affaires d’adultes. Ici ils sont considérés comme des adultes et c’est chouette !
Chapitre 5 :
-Je trouve que ce chapitre 5 est vraiment top ! le début commence directement par une ouverture de dialogue avec le conservateur qui leur demande d’arrêter : on est comme dans un film d’action.
Les caisses prennent tous leurs sens : éviter les pillages et la contrebande (peut etre pour les enfants, rajouter que les pilleurs peuvent revendre ça une petite fortune)
Le dialogue donne des explications avec subtilité et agilité !
- Matriochkas è Je sais que le terme « Matriochkas » est grave stylé, mais je pense que, pour plus de pédagogie, le terme poupée russe serait mieux. Moi même j’ai dû apprendre l’existence des poupées russes au collège (ouais, ca craint).
-Je trouve que tu es vraiment vraiment très douée pour les descriptions et les scènes d’action : on visualise parfaitement les actions (personnellement j’ai beaucoup de difficultés). Je trouve que on visualise très bien alors que c’est un univers assez complexe, où il y a des hommes, des boites, des outils…Pas facile de pas se répéter, d’etre précis et tu y arrives super bien !
-Je trouverais sympa que les enfants soient plus inclus, passionnés comme ils sont, volontaires, curieux, si j’étais le conservateur, je leur demanderai de l’aide. Joey et Siméon pourraient être moins passifs : c’est une histoire pour enfants, ils peuvent être acteur (même si dans la vraie vie, ce ne serait pas le cas)
Je verrai bien un truc du style : « le conservateur leur montra la démarche pour extraire certains planches de la caisse, Joey avec sérieux courrait d’un bout à l’autre de la pièce pour libérer la caisse des céramiques qui l’obstruaient. Siémon débarrassa la table et s’approcha de la caisse pour en découvrir le contenu. »
-C’était la seconde fois que Siméon entendait prononcer le nom du dinosaure et il aurait bien aimé qu’on l’éclaire un peu sur l’allure générale de la bestiole è j’adore ! J c’est vraiment ce genre de phrases qui donnent du caractère à un roman je trouve.
- Siméon avait l’air désolé, mais vraiment, il n’y comprenait rien è pour qu’il y ait davantage de sentiments, je dirais que Siméon n’est pas désolé, mais plutôt vexé : tous semblent savoir de quoi il s’agit et lui et le seul à ne pas comprendre. En général, à cet âge ( et même adulte) on boude non quand les autres savent et pas nous ?
— OK, donc tu es sérieux... Bien..., lâcha Joey. Les Dracorex sont des dinosaures (…) è peut etre que les enfants pourraient se faire la tête, se charrier, se donner un petit coup de coude à se moment là pour montrer les liens d’amitié : à la fois on s’aime, on s’embête, on se moque gentiment, parfois on se tape (à cet âge)… Ou ils pourraient faire un concours de celui qui en sait le plus. On dévie un peu de l’histoire, mais on rajoute du corps aux perso.
la machine lui rappelait sa visite annuelle chez le dentiste. è J’adore !
l avait exhumé le cadavre d’un dinosaure momifié. è cliffhanger de malade !! ! top !!! j’ai plein d’hypothèses dans ma tête !
merci pour cette super lecture!
Je me demandais à quoi correspondaient les bulles rouges à côté de quelques uns de mes chapitres et là, je découvre avec effarement que je n'ai jamais répondu à ton commentaire ! Commentaire que j'ai pourtant lu et tellement apprécié ! Tu m'as donné de bons conseils qui m'ont permis depuis de réécrire certains passages !
A bientôt !