Chapitre 6

Notes de l’auteur : Coucou, et merci de passer ici :') Comme il s'agit d'un premier jet, il y a très probablement des répétitions ou des coquilles, mais je repasserai dessus donc inutile a priori de les relever mais merci pour tout encore

Pas de trace d’odeur de feuille de framboisier ni de jeune femme blonde dans la maison, simplement un fond de Javel et de poussière âpres sur le palais, de vapeurs vénéneuses, des vapeurs d’éther et d’insecticide là où les araignées faisaient d’ordinaire leur nid l’automne venu. Julien avait pourtant passé chaque pièce au crible. Une brume blême à l’odeur musquée s’échappait de l’embrasure de la porte de la salle de bain, Anthony humait des airs à voix basse depuis quinze bonnes minutes maintenant. Des airs qui résonnaient dans la pièce carrelée comme des chants grégoriens. Julien connaissait assez son frère pour savoir qu’il ne sortirait pas avant vingt minutes de plus : cela lui laisserait le temps de fouiller un peu ses tiroirs, comprendre ce qu’Anthony fabriquait au Puits-de-la-Sœur, qu’était devenu l’adolescent en colère qui avait claqué la porte de chez leur mère pour rejoindre Papa, un enfant tout petit et très rouge, comme un caillot de sang sec. Sans doute que ça n’était pas très honnête de la part de Julien de fouiller sans demander, sans doute, mais c’était pour la famille, se répétait-il en ouvrant le tiroir du bureau encombré de shakers sales, de slips propres et de boîtes de jeux vidéo vides. Il tomba aussitôt sur la chemise cartonnée où la grosse écriture de son frère avait indiqué « Banque », en toute sobriété.

Les mots de Diane lui remontèrent alors en mémoire, la boule noire, le mal qu’il se donnait à échouer à faire les choses bien, les cartes au dos criblées d’un rouge sang qu’ils abattaient sans fin encore et encore au coin du poêle, les reines, les rois, Anthony et Inanna... Julien se figea et frôla le dos du carton de la pulpe du pouce. Qu’attendait-il à trouver là-dedans ? Et si son frère était pire que ce qu’il imaginait ? Ou, plus catastrophique encore, s’il était meilleur ? Si Julien était celui qui était en tort, s’il était bête de le soupçonner d’être pire que ce que leur mère s’imaginait ? Il fit glisser l’élastique avec une délicatesse toute empreinte de la conscience qu’il avait de commettre un sacrilège. Pourtant, la pêche s’avéra morne : des contrats, quelques relevés vieillissants – Anthony devait être passé au numérique depuis un moment – plus quelques prospectus inutiles. Julien voulut examiner les lignes de compte, même si elles remontaient un peu, elles pourraient éventuellement l’aiguiller dans une première direction. Au moment où il s’apprêtait à sortir une feuille, la poignée de la salle de bain tourna. Vêtu d’un short de sport propre, une serviette encore autour du cou, Anthony s’arrêta net dans le couloir jaune, face au portrait de chien où s’était trouvé Inanna et le fixa une longue seconde. L’eau brûlante avait verni sa peau du vermeil du homard ébouillanté.

— Tu fais quoi ? demanda-t-il.

— Rien de particulier.

Anthony renifla, leva le menton et aperçut la pochette. Julien n’avait même pas eu le temps de remettre l’élastique.

— Il n’y a rien dedans. Tu cherchais quoi ? Maman a peur que je manque d’argent maintenant ?

— J’ai pas dit à Maman que tu bossais que les saisons. Elle te donnera rien. Je voulais juste regarder ce que tu fais de tes salaires.

— Tu trouveras rien, répéta Anthony en haussant les épaules. Je suis pas assez stupide pour dépendre d’un salaire. Tu penses vraiment que fouiller mes affaires va me convaincre de rentrer ?

— Peut-être.

Anthony tira alors la serviette de ses épaules pour la jeter vers le panier à linge de la salle de bain. Les pores de la peau dilatés, son corps entier révélait la carte des vaisseaux courant sous sa peau en une cage de ronces rouges et de fer rouillé.

— Ne recommence pas, murmura-t-il en se retournant vers lui. Ne fouille pas dans mes affaires. J’oublie parce que t’es mon frère, y’aura pas de seconde fois.

— C’est une menace ? lança Julien, trop tard.

Son frère avait déjà claqué la porte de sa chambre, secouant le cadre du couloir. Laissé seul, Julien referma la pochette. Tant pis, il trouverait bien un moyen d’accéder au portable ou à l’ordinateur d’Anthony, l’occasion se présenterait sans doute lors de sa prochaine session de sport ou quelque chose de ce goût. Soudain fatigué par cette journée qui n’en finissait pas, il sentait tomber sur ses épaules une poix visqueuse au parfum de pétrole. Ses paupières le brûlaient, il se pinça le nez, se frotta les joues, mais une chose noire et épineuse croissait entre ses côtes, sa visite chez Diane n’avait fait que lui révéler l’existence de ce parasite à la chitine vénéneuse. Dans un placard de la cuisine, Julien dénicha un paquet de doughnuts industriels – encore quelque chose qu’il ignorait d’Anthony, lui qui pensait que son frère avait renoncé à ce genre de choses, sans doute ne le connaissait-il pas si bien que ça. Ses pommettes fourmillaient, ses épaules se crispaient ce qui réveillait chez lui de vieilles douleurs, des douleurs liées à un film en noir et blanc qu’il avait réalisé cinq ans plus tôt.

Il déchira le plastique d’autant plus brusquement qu’il chercha à éloigner ce souvenir de son esprit. Chez Diane, Julien n’avait en effet pas révélé toute la vérité. Il ne faisait plus de films, il n’allait plus au cinéma, plus rien. Plus un seul court-métrage depuis qu’un jour il avait vu cette neige tomber sur la pellicule, une neige grise et frissonnante, une neige si vive qu’elle en devenait blessante, si pâle qu’elle se faisait morte, une neige comme un tonneau d’asticots sans yeux ni dents. Un doughnut nappé de rose et de vermicelles roula entre ses doigts, un glaçage couleur molaire cariée fondant dans la pâte luisante.

Il ouvrit la baie vitrée, le doughnut dans une assiette et s’assit sur la terrasse sans se soucier des bourrasques qui ébouriffaient les grands pins d’un vert de gris funèbre par-delà la route qu’on apercevait sur la droite. Sa dent filait du sucre, en une navette sans fin. Là-haut, le ciel se dégageait quelque peu, on apercevait un bout de ciel d’un bleu blême vers l’Est, un ciel d’hématome sur une peau de nuages de lait. Son visiteur ne mit pas longtemps à se manifester.

— Encore là, piailla Napoléon Bonaparte en se posant sur les dalles. J’ai vu la mer s’agiter, l’écume écorcher le sable, le tailler comme avec une lame, mais toi, tu es encore là. Fais-tu seulement quelque chose de ta vie ?

Julien sourit tristement, la bouche rendue pâteuse par l’épuisement.

— Je ne fais rien de particulier, non. Je devrais tenter de me rendre mémorable plutôt non ? Qu’on se souvienne de moi.

— Quelle stupidité. Stupidité d’humain. Pire, stupidité d’humain parasite. Je préfère les tiens quand ils ont les mains rougis par la glaise et le visage noirci par la terre.

— J’ai quelque chose pour toi. En échange, rappelle-toi, tu dois me dire ce que tu sais sur les gens qui disparaissent ici.

— Pourquoi crois-tu que je sois venu ? Le plaisir de ta conversation ne m’est guère plus agréable que le sifflement du vent et la respiration de la roche lorsque l’on tend l’oreille sur la plage. Je suis venu car j’ai vu ce rose de loin, il sent ce quelque chose dont aucun des miens ne revient, quelque chose de fort, l’ivresse plus rapide et plus forte que celle de la mer.

— L’information d’abord. Je ne veux pas que tu t’envoles et que tu me laisses sans rien me dire.

— Très bien, très bien. Tu as le droit à une question, pour un gâteau. Ouh, ce que les humains ne feraient pas pour leur curiosité, ce que les humains ne feraient pas pour leur besoin de contrôler.

— Tu n’es pas le diable non plus.

Le goéland gloussa, et son rire résonna entre les crépis des bâtisses désertes. Les branchages des pins s’agitèrent en ombres grises et sans relief dans le lointain, on eût alors dit des branches qu’elles étaient des bouches qui s’ouvraient et se fermaient en un cliquetis de dents, le visage enserré en de longes phalanges osseuses, comme momifiées. Julien serra les bras, l’humidité pénétrant son manteau et son pantalon. Avec la brise, il sentait déjà ses doigts raidir.

— Non, coassa Napoléon Bonaparte. Je ne suis pas ce que vous appelez le diable. Ce que j’aime chez vous, humains, c’est que parfois vous inventez des choses que vous cherchez ensuite et que vous vous étonnez de ne pas trouver. Alors, ta question ? Contrairement à toi, j’ai autre chose à faire. Il faut que j’aille raser la crête des vagues et marcher sur le sable humide de sel et de pluie.

— Ma question est la suivante : où vont les disparus de l’île ? Comme ce Benoît que Diane connaissait.

— Cela fait deux questions presque, mais soit. L’hiver est dur pour nous autre, les rares de mon espèce à refuser le confort des poubelles de la Grande Terre, et nos jeunes ne rêvent que d’y aller. Ils rêvent de mourir étouffés de frites, c’est une ambition respectable. Je les comprends. Alors, pour le doughnut, je répondrai.

Napoléon s’éclaircit la gorge, agita les ailes, puis se mit à trotter sur la table du jardin. Le bruit de ses pattes palmées marquait un tempo sourd dans la pesanteur de l’atmosphère brouillée par les embruns.

— Il y a de tout. Certains partent vers la Grande Terre en secouant le bras ou en pleurant sur le banc de votre Ferraille-sur-l’-Eau. Certains avec un sac à dos, certains avec leur nid, avec des oisillons ou seuls, tout blêmes comme les fantômes qui nous rejoignent la nuit une fois au large.

Julien tressaillit :

— Des fantômes ?

— Oui, reprit l’oiseau en le foudroyant du regard. Des fantômes blancs comme l’oisillon mort becqueté par les crabes. Des fantômes qui chuchotent leurs complaintes au creux des vagues. Des fantômes comme une froide fumée à l’odeur de sel, mais qu’importe, qu’importe, avançons... Certains de vos disparus sont enterrés sous l’herbe verte, d’autres brûlés et portés par le vent jusqu’aux abîmes terrestres, certains sont pleurés par vous, d’autres pas. Voilà où sont vos disparus. Maintenant, humain ou parasite, je pars avec mon prix.

D’un coup vif, le goéland saisit le doughnut dans son bec et s’envola sans même laisser le temps à Julien de protester. Tout cela en un claquement. Le jeune homme resta seul, interdit, à fixer l’horizon. La réponse de Napoléon ne voulait rien dire. Bien sûr que si les gens disparaissaient, c’était qu’ils étaient morts ou sur le continent. Mais pourquoi disparaissaient-ils ?

Et surtout, comment ?

Sa question avait été mal posée, et il se retrouvait au point de départ de l’énigme avec comme seul indice ce que Diane lui avait révélé chez elle un peu plus tôt, sur la question de sa culpabilité. Ce fut comme une évidence. Il ne pouvait pas laisser partir Napoléon Bonaparte comme cela. Sans même chercher à comprendre, il se leva, renversant la chaise en plastique sur la terrasse puis traversa le salon sans qu’Anthony ne lève les yeux de l’écran de sa Play. Il attrapa un chapeau ciré de pêcheur, des clefs. Une fois devant la porte du garage, la poignée résista, mais pas longtemps. À l’intérieur de la pièce réutilisée en débarras, une odeur de poussière et de plastique flottait, on nageait au milieu des boules de pétanque rouillées, de planches de surf en mousse crevée au niveau de l’aileron, partout des cordages, des pots de solvants, des bacs de boulons et des tournevis, assez de tournevis pour deux mains, deux pieds, quatre mains et quatre pieds. Le vélo de son frère semblait en bon état, malgré la toile d’araignée sur le guidon. Il le glissa à l’extérieur dans le crissement du gravier. L’enfourcha, incertain même d’où il allait, où cette bourrasque subite pouvait bien le porter, mais qu’importe et qu’importait, il fallait qu’il avance, qu’il éventre cette grisaille qui empoissait ses membres et infusait un parfum de cyanure à la langueur de ses gestes.

Julien manqua de déraper à la sortie puis, une fois sur le macadam, pédala à en perdre les sens. Le vent secouait ses cheveux, renversa le chapeau heureusement tenu par une lanière. Il pouvait sentir la pluie lui griffer les joues, mais qu’importait ! Le nez tendu vers le ciel, il cherchait Napoléon, criait lui aussi comme les goélands pour l’appeler de tout le jour de sa dent en or, mais rien. Il n’aurait su dire si quelqu’un l’avait vu. Pris dans sa vitesse, il ne percevait plus rien que ces oiseaux blancs si hauts et si proches, proches à en crever. Il pédala.

Pédala.

Un coup après l’autre.

Il pédala jusqu’à s’arrêter dans une rue, sans trop comprendre pourquoi. Après tout, Napoléon Bonaparte n’était pas là.

Puis, il vit le portail, les herbes qui avaient cru si vite qu’elles atteignaient ses genoux, ce n’était pas normal ça, non pas normal du tout des herbes qui arrivaient si vite à une telle hauteur, pas en une nuit, même sous une Lune pleine comme un pot de crème. Le lupin se balançait doucement au gré de la brise. Ses feuilles frôlaient les pavées menant au perron, un perron familier.

Julien avait pédalé jusqu’à la maison de Benoît.

Il ne s’en sentit même par surpris. Machinalement, le jeune homme tira son portable de sa poche et vérifia la résolution. Le filtre automatique de l’appareil éclaircissait les murs et renforçaient les contrastes, tuant au passage un peu de la plate fadeur morne qui se dégageait de la maison, tuant tout ce qu’il n’aplatissait pas. Tant pis, songea-t-il, cela ferait l’affaire. Il ignorait pourquoi il devait filmer, pourquoi tant de temps après la dernière fois, mais il sut que c’était maintenant. Maintenant qu’il fallait se raccrocher à la bobine neigeuse qui se laissait cristalliser par les étoiles d’un givre d’argent de ses souvenirs.

Il avança sur les pavés humides, son chapeau gorgé de pluie battant mollement contre sa nuque. Devant la porte, un peu d’hésitation le traversa. Que venait-il faire là ? N’était-il pas parti à la poursuite du goéland ? Les nuages éclaircissaient la scène d’une blancheur crue, d’une blancheur de...

« leche de higo en cristal »

Comme disait Ojeda. Lorsqu’il poussa le battant, toujours pas fermé, tout semblait en ordre. Le porte-parapluie laid n’avait pas bougé de place. Il y avait toujours les magazines, le petit fatras du quotidien, la chausse à moitié renversée, les lacets défaits, dans un coin. Tout semblait à sa place, sauf l’accès au salon. Julien aurait juré que lors de sa première visite le vestibule débouchait sur la pièce à vivre par à un linteau de bois verni. Or, il y avait à présent une porte. Une porte si raccordée aux murs qu’elle semblait être là depuis toujours. Il ne fallut guère plus pour l’intriguer. Fermant la porte d’entrée derrière lui, il approcha sur la pointe des pieds du battant qu’il l’intriguait. Le portable filmait toujours, la chaleur de la batterie réchauffait ses doigts, douloureux encore de la traversée dans l’humidité et le froid.

Au début, la porte résista. Étonné, Julien pressa un peu plus fort. Quelque chose de blanc bloquait au niveau du sol, quelque chose de blanc, scintillant, aussi léger que le sucre blanc que l’on file sur des bâtons, aussi solide que le sucre qui s’éventre en riant dans le thé. On eût dit un coffre de nacre poignardé, laissant échapper des perles et diamants. On eût dit un oreiller crevé qui borde le monde en retombant. On eût dit de l’écume. Agacé, il finit par décocher un coup d’épaule et, enfin, l’espace se révéla à lui.

Le sol du salon était recouvert de neige.

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Cocochoup
Posté le 30/05/2023
J'ai tellement été happé par l'histoire que j'ai oublié de noter les remarques au fur et à mesure 😅

Dit donc le Julien il a un peu trop le syndrome du sauveur. Je me demande pourquoi il se sent autant investi de la mission de gérer tout le monde...
Anthony quand à lui, c'est vraiment le mec sombre, mystérieux, apparemment bien fait de sa personne et pourtant pas sexy pour un brin 😅 et je trouve ça cool de ne pas tomber dans le cliché du mec sombre et ténébreux

Et l'oiseau, quel arnaqueur! Et pourtant, je ne peux m'empêcher de me dire qu'il y a peut être quelques indices dans sa réponse... la suite de l'histoire nous le dira!
Alice_Lath
Posté le 04/06/2023
Hahahaha beh écoute c'est flatteur, ça veut dire que l'histoire fonctionne :')

Pour Julien, disons que j'imagine que ça vient du fait qu'il a l'habitude de devoir gérer pour sa famille ? ça + un gros fond de curiosité, pour un cocktail explosif
Pour Anthony, il est bien bien fucked up j'imagine que ça doit être pour ça qu'il fait pas mega envie enfin je sais pas

Et pour l'oiseau héhé qui sait qui sait on verra bien
Sorryf
Posté le 02/05/2023
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii la suite \o/
Trop trop trop contente !
Et c'est toujours aussi bien !

"Et si son frère était pire que ce qu’il imaginait ? Ou, plus catastrophique encore, s’il était meilleur ?" -> haha j'adore! Faudrait pas que son frere soit meilleur que lui quand meme, lui le fils qui obéit tout bien a sa maman ! Tres interessant passage.

Doughnut -> sans deconner ca s'ecrit comme ca? :O

"il sent ce quelque chose dont aucun des miens ne revient pas." -> je comprends pas la phrase mais je sais pas si c'est parce qu'il ya un souci ou parce que je parle pas le mouette.

Ptdr comme Julien s'est fait arnaquer avec sa question xDD bon apres il a juste perdu un donut et en plus il etait a son frere !

"Anthony serra les bras, l’humidité pénétrant son manteau et son pantalon." -> Julien, non?

Mon moment préféré du chap c'est quand il pedale sur le velo en appelant l'oiseau, quelle scene super, je la vois comme dans un film !

La description du blanc a la fin j'ai pensé a tout sauf de la neige xD

Est-ce que tu vas reprendre une publication reguliere? Tu as fini d'ecrire?
Alice_Lath
Posté le 02/05/2023
Coucou Sorryf et wow merci pour ton com, si rapide, quel éclair :')

Ecoute, mon correcteur écrit doughnut ainsi mais ça me fait bizarre, je le laisse comme ça pour le moment ?
Effectivement la question n'avait pas beaucoup de sens mdrrr merci à toi c'est corrigé, de même que pour l'échange Anthony/Julien

Hahahahaha tu pensais à quoi ?

J'ai terminé le premier jet, oui, donc je pense tenter de poster un peu régulièrement :) On verra si j'arrive à lire les autres plumes aussi, c'est ma condition pour poster

Merci à toi et gros bisous <3
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