Chapitre 5 : Choix

Par Zoju
Notes de l’auteur : Je serais curieuse de connaitre votre avis sur ce chapitre. Bonne lecture :-)

Le retour se fit sans aucun problème. Toutefois, Lydia avait remarqué que Léo était tendu. Il n’avait plus ouvert la bouche tout au long du trajet et cela n’augurait rien de bon. À leur grand soulagement, leur grand-père dormait toujours lorsqu’ils pénétrèrent dans le salon. Ils se dépêchèrent de rejoindre leur chambre. Ce ne fut qu’au moment où la porte fut refermée que le jeune parla enfin :

- Il t’a reconnu ?

Lydia ignorait si cela était une demande ou une affirmation. Elle se contenta donc d’un vague hochement de tête. Léo pesta.

- Je le savais bien que c’était une mauvaise idée.

- Tu étais pourtant content.

- Ça, c’était avant que l’on fasse cette rencontre.

La jeune jeta la cape qu’elle tenait en main. Un sentiment de colère venait de l’envahir. C’était chaque fois la même chose. Dès qu’elle s’amusait un peu, il fallait systématiquement qu’on lui renvoie son futur statut à la figure. C’est vrai, elle avait été imprudente, mais elle ne comprenait pas pourquoi Léo lui faisait tant de reproches. Ils étaient rentrés sains et saufs.

- C’est toujours pareil avec toi, s’exclama-t-elle.

Son frère la regarda incrédule, avant de rétorquer sur le même ton.

- Cesse tes gamineries, Lydia. Tu as eu ce que tu voulais et comme chaque fois cela a failli tourner au fiasco.

- Cet homme ne nous a rien fait.

- Ne fais pas l’innocente ! Tu as bien vu son regard. Qu’importe ses intentions, mais s’il y a bien une chose que je peux t’affirmer c’est que cet homme pouvait se révéler dangereux. Tu ne l’as peut-être pas remarqué, mais il avait la carrure d’un soldat et il était armé. J’ignore si j’aurais pu te protéger dans ces conditions.

La déclaration de son frère jeta un froid dans la pièce. Léo tourna les talons et vient s’assoir sur son lit. Il plaça son épée à ses côtés.

- Il est temps que tu dormes, Lydia.

- Et toi ? s’enquit-elle.

- Je monte la garde. Il peut nous avoir suivis.

Elle secoua la tête.

- Tu dois t’inquiéter pour rien. Repose-toi, Léo. 

Il lui lança un regard noir avant de poursuivre :

- C’est mon rôle de te protéger.

- Mais… »

- N’oublie jamais qui tu es, Lydia, la coupa-t-il. Tu es la future Grande Sage. Sans toi, le pays s’écroulerait.

Un sentiment de tristesse envahit la jeune fille. Elle aimait beaucoup Léo, mais sa phrase lui avait rappelé une cruelle vérité. Elle se remémora ses leçons avec les anciens, des années auparavant. « La Grande Sage est celle qui protège notre pays. Il est celui qui assure notre existence ». Ces mots, on les lui avait répétés maintes et maintes fois. Elle les connaissait par cœur. Ces deux phrases avaient été dites par la première Grande Sage du nom, il y a presque cinq cents ans. Toutefois à part les anciens, personne, même pas elle, ne savait pourquoi il les avait dites. Le secret lui sera dévoilé lors de la cérémonie de passation. Cependant, au fond elle-même, elle redoutait cette vérité. Quelque chose que l’on cache de la sorte est forcément dangereux et elle ignorait si elle aura les épaules assez larges pour le supporter. Elle alla dans la salle de bain pour enfiler sa robe de nuit avant de retourner se coucher. Elle jeta un coup d’œil à Léo qui n’avait toujours pas bougé. Il ne la quittait pas des yeux. Elle souleva sa couverture, se faufila dans son lit et sans plus se soucier de la présence de son garde du corps s’endormit pour de bon cette fois-ci.   

 

Lorsqu’elle se réveilla, le soleil était déjà haut. Quand elle ouvrit les yeux, elle remarqua que son frère n’était plus là. Son lit avait été soigneusement fait. Lydia s’étira avant de renoncer à la chaleur du sien. Elle apposa un châle sur ses épaules, puis descendit dans le salon. Elle retrouva les deux hommes de la maison attablés en train de discuter avec animation. Ils se turent à l’arrivée de la jeune fille. Après s’être coupé une tranche de pain et pris une pomme, elle s’installa à leur côté. Si son grand-père était d’excellente humeur, Léo au contraire semblait plus morose. Lydia comprit par un regard de sa part qu’il lui en voulait pour la nuit blanche qu’il venait de passer. Des cernes lui pendaient sous les yeux. Elle s’abstint de faire le moindre commentaire, car cela n’aurait pas manqué de jeter de l’huile sur le feu. Elle se contenta donc de s’enquérir de leur nouvelle avant d’entamer son petit-déjeuner. Pendant qu’elle mastiquait sa tartine, la conversation entre Léo et son grand-père avait repris de plus belle. Lydia écoutait d’une oreille distraite. La discussion tournait autour du fils du voisin qui s’était blessé en voulant réparer le toit et dont le voisin avait demandé à Léo s’il pouvait s’en occuper. Si grand-père avait accepté, Léo rechignait à le faire.

- Cela te prendra une heure.

- Pas aujourd’hui, Papy. J’ai passé une mauvaise nuit et je risque de faire n’importe quoi.

- Il s’agit juste d’aider Ernest à replacer quelques tuiles. Ils ont prévu de l’orage cette nuit et il craint d’avoir des fuites.

- C’est d’accord, j’irais cet après-midi, soupira Léo. Mais c’est bien parce que tu me le demandes.

- Ernest est un bon ami, je suis sûr qu’il saura être reconnaissant.

- Mais j’émets une condition.

- Je t’écoute.

- Je veux avoir Lydia dans mon champ de vision à tout moment.

Grand-père le fixa surpris.

- Tu n’exagères pas un peu. C’est vrai, cette bornée peut se montrer imprudente, mais je crois qu’elle survivra bien une heure sans ta compagnie.

« Surtout, faites comme si je n’existais pas », pensa la principale concernée.

- C’est ça ou rien, annonça le jeune homme sans équivoque.

Le vieil homme allait riposter quand la jeune fille posa sa main sur la sienne.

- Ne t’inquiète pas, Papy. Je ferais ce qu’il demande.

Celui-ci opina avant de se lever.

- Très bien dans ce cas, je vais prévenir Ernest.

Lorsque le vieil homme eut quitté la pièce, Lydia reporta son attention sur Léo. Décidément, il était d’une humeur de chien aujourd’hui, soupira-t-elle. Elle se leva à son tour pour laver sa vaisselle. Tout en nettoyant son assiette, elle demanda :

- Alors ?

- Tout a été calme.

- Tu vois, tu n’avais pas à t’en faire.

- Mieux vaut être prudent.

Elle lui fit volte-face et ce fut les mains dégoulinantes de mousse qu’elle dit sans doute un peu trop solennellement :

- Je jure sur ma tête et la tienne si tu veux de ne plus prendre aucun risque.

Après lui avoir lancé un regard en biais, il lui rétorqua las :

- Ce n’est pas un jeu, Lyd.

- Surement, mais crois-moi je n’ai aucune envie de passer ses derniers moments avec vous de cette manière. J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit hier soir. C’est vrai je serais bientôt Grande Sage. J’aurais beau me plaindre, des gens comptent sur moi, tu comptes sur moi et je ne désirerais en aucun cas vous décevoir.

Il s’apprête à la couper, mais elle l’en empêcha :

- Laisse-moi finir. Toutefois, avant d’être ce à quoi je suis destinée, je suis ta sœur, ton amie. J’aurais une requête à te faire. Si tu acceptes, je voudrais passer ce dernier mois qui me restent non pas avec Léo mon garde du corps, mais Léo tout court.

Mon frère s’accorda enfin un sourire.

- Cela pourrait se faire.

- Tant mieux.

- Mais… »

- Ah non ! le coupa-t-elle.

Elle se rapprocha du jeune homme en deux enjambées.

- Écoute, Léo. Je te propose un marché. Pendant le mois qui va suivre, tu n’évoqueras plus mon statut. En contrepartie, je te promets de me tenir à carreau et tu n’auras plus à te plaindre de moi.

Il releva les yeux pour croiser les siens.

- Ça marche.

Lydia lui tendit son auriculaire.

- On scelle notre alliance ?

Pour toute réponse, il agrippa le doigt de la jeune fille avec le sien.

- Juré, s’exclamèrent-ils en même temps.

 

Comme convenu le matin même, Léo aida le voisin pour réparer son toit. Bien visible de son frère, Lydia s’adonnait à quelques entraînements de lévitation. Pas question de s’élancer du toit cette fois-ci, elle se contentait d’exercice assez basique. Les jambes croisées, elle tentait de s’arracher à la gravité terrestre pour se maintenir en suspension à quelques centimètres du sol. Bien que ces exercices ne semblassent pas compliqués, il fallait une grande concentration pour y parvenir. Lydia avait plus de facilité à demeurer en l’air quand elle prenait de l’élan. Elle essuya pour la énième fois la sueur qui dégoulinait de son front. Elle devait canaliser les flux de son pouvoir pour y arriver. Patience et retenue étaient les maitres mots de ces opérations. Tout ce qui faisait défaut à la jeune fille. Ne voyant aucun espoir de réussite, elle s’apprêtait à abandonner au moment où elle sentit soudain ce fourmillement si familier dans le bas du ventre. Elle redoubla d’attention quand, victoire, elle se souleva du sol. Malheureusement, l’euphorie fut de courte durée et elle se retrouva rapidement sur les fesses. Elle se releva exaspérée. Décidément, elle n’arrivait à rien aujourd’hui. Elle se retint in extremis de s’élancer vers le toit pour retenter son exploit d’hier. Elle se contenta donc du petit monticule de bois qui était collé au mur. D’un mètre de hauteur, elle pourrait sans risquer de se faire mal sauter de là. Toutefois si ces tentatives se relevaient être plus fructueuses ici, le niveau n’était pas terrible. Le problème avec ce pouvoir, c’était qu’il était unique. Personne ne pouvait lui apprendre à le maîtriser, car personne ne le possédait. La seule personne qui aurait pu l’aider aurait été la Grande Sage actuelle, mais c’était impossible. Elle ne rencontrerait son successeur que lors de la passation de rôle. Autant dire que jamais elle ne la côtoierait. Après une nouvelle chute et un chapelet d’injures, elle décida d’abandonner. Ce fut à ce moment-là qu’une voix lui dit :

- Je trouve pourtant que vous vous en sortiez plutôt pas mal.

Lydia se redressa d’un bond et chercha frénétiquement l’homme qui venait de parler. Son cœur manqua un battement quand elle découvrit l’individu de cette nuit adossé contre un mur de leur maison. Léo qui était toujours occupé à sa tâche ne l’avait pas remarqué. Une sueur froide glissa entre les clavicules de la jeune fille. Elle n’était pas armée. Elle s’apprêtait à crier lorsque l’inconnu lui intima d’un geste à se taire.

- Je viens en ami.

Lydia recula d’un pas sans quitter l’individu des yeux.

- Qu’est-ce qui me le prouve ?

- Rien, mise à part ma parole.

Elle porta son regard sur l’épée qui était cintré à la ceinture de l’homme.

- De toute façon, je suis à votre merci.

- Si vous le dites, dit-il en haussant les épaules. Je vais vous proposer un choix. Soit, vous écoutez ce que j’ai à vous dire, soit, vous refusez et je pars.

- C’est honnête, remarqua Lydia. Je peux y réfléchir ?

- Je vous donne une minute.

- Je voulais dire. Je vous réponds demain.

- Hors de question, répliqua-t-il catégorique. Je prends déjà beaucoup de risque à me présenter devant vous et rien ne m’obligeait à vous prévenir.

- De quoi ?

- Votre réponse d’abord.

Lydia s’octroya un moment de réflexion. Cet homme semblait sincère, mais elle avait toujours eu du mal à cerner les gens. Toutefois, ces propos avaient piqué sa curiosité. Au fond qu’est-ce qu’elle pourrait perdre à savoir ce que lui voulait cet inconnu ? Elle reporta son attention sur le visiteur.

- Je vais vous écouter, mais avant toute chose j’aimerais savoir à qui j’ai affaire.

- Assurément, je m’appelle Mati Quardier pour vous servir. Déserteur de la garde des anciens, je suis le frère d’Oya, la Grande Sage actuelle.

Il observa le visage de la jeune fille qui venait de changer d’expression à la mention d’Oya. Il lui sourit puis poursuivit :

- Maintenant que les choses sont claires, il est plus que temps d’évoquer ce pour quoi je suis là et qui vous concerne directement, Lydia.

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Xanne
Posté le 28/10/2020
Salut Zoju! Me revoilà pour te faire part de mes impressions.

Je suis toujours d'avis que si nous savons que Lydia a les yeux d'une couleur étonnante, c'est plus facile de comprendre comment l'homme a pu la reconnaître. :)

Comme Shangaï, je trouve ça bizarre de ne plus parler de la blessure. Si ce n'est pas un élément important de l'intrique, je te propose de le remplacer par une cheville foulée ou un bleu ou quelque chose dans ce genre.

"Un sentiment de tristesse envahit la jeune fille." C'est logique qu'elle soit triste, mais je pense qu'elle devrait également être lassée et/ou exaspérée par l'attitude de son frère. N'hésite pas à décrire ses gestes (baisser la tête, soupirer, lever les yeux au ciel, etc.) pour nous montrer comment Lydia se sent plutôt que de nous le dire.

Les paroles sur la Grande Sage me font sourciller, ça me paraît bizarre qu'aucune future grande sage n'ai jamais posé de question sur le rôle.
"Protéger et assurer l'existence des autres" c'est très vague comme directive de mission.
Comme j'ai plusieurs chapitres d'avance, je sais que Lydia est très occupée à apprendre des langues étrangères, à travailler son pouvoir de lévitation et à entretenir des relations diplomatiques avec les autres royaumes, donc je comprends qu'elle est un peu trop occupée pour se tourmenter l'esprit avec ces deux phrases mystères. Mais lorsque j'ai lu ce chapitre pour la première fois, je n'ai pu m'empêcher de penser "elle est un peu bête de ne pas poser la question ou de chercher une réponse par elle-même".
C'est peut-être trop tôt pour dévoiler cette info? Ou peut-être qu'il n'y a pas assez d'informations, justement?
À toi de voir :)

Léo a des énormes cernes et son papy ne s'en étonne pas?

Je trouve que Léo change un peu trop vite d'avis dans la discussion qui suit. Si on lui avait promis une forme de récompense, ça aurait plus de sens à mes yeux.

J'ai remarqué que tu utilises très souvent "le/la principal(e) intéressé(e)/concerné(e)" dans ton récit. Un tic d'écriture? ^^

L'exercice de lévitation est chouette, par contre la transition entre le moment où elle veut abandonner et le moment où elle sent son pouvoir s'activer est trop brusque à mon goût. Pourquoi il s'active pile à ce moment là? Au risque d'être un peu pénible, j'aurais aimé lire une explication plus logique. Sorry ^^'
" Décidément, elle n’arrivait à rien aujourd’hui." Ben si, elle vient de réussir, non? Tel que c'est écrit, j'ai l'impression que c'est la première fois depuis le début de cet entraînement qu'elle y arrive. C'est peut-être plus logique si elle y arrive plusieurs fois mais que son temps de lévitation avant la chute est de plus en plus court à chaque tentative, qu'en penses-tu?

Avec Léo à proximité lorsqu'elle monte sur le monticule de bois, je m'attendais à ce qu'il la réprimande pour sa tentative, même si ce n'est qu'un mètre de hauteur.

"Elle ne rencontrerait son successeur que lors de la passation de rôle. Autant dire que jamais elle ne la côtoierait. " Et ça ne lui paraît pas étrange du tout?

Lorsque j'ai lu "Son cœur manqua un battement quand elle découvrit l’individu de cette nuit adossé contre un mur de leur maison. Léo qui était toujours occupé à sa tâche ne l’avait pas remarqué", j'ai pensé: quel bolosse, ce Léo. Ne le prends pas mal, mais ce passage décrédibilise beaucoup Léo et son statut de garde du corps. Un inconnu s'approche de sa sœur qui s'est fait bousculer la veille et il ne remarque rien? Ce n'est pas logique, à moins qu'il n'existe une explication rationnelle, comme un pouvoir d'invisibilité.

L'attitude de Lydia me paraît bizarre, elle aussi. L'homme a incité à se taire, mais je pense que si tu décris Lydia en train de comparer cet homme à celui qui l'a bousculé la veille, je comprendrai mieux pourquoi elle reste si "inactive".

"- De toute façon, je suis à votre merci." Mais hurle, si tu te sens en danger! Ils vont tous te sauver! Et puis qu'est-ce qu'il fait, ton bolosse de frère?! Pourquoi il n'est pas déjà à tes côtés? Je veux une explication crédible!
Hum. Voilà à peu près ma réaction lorsque j'ai lu ce passage. Sorry.

"Je vais vous proposer un choix. Soit, vous écoutez ce que j’ai à vous dire, soit, vous refusez et je pars." Blablabla... Hors de question. Je prends déjà beaucoup de risque à me présenter devant vous et rien ne m’obligeait à vous prévenir.
Il perd quand même son temps à lui parler pendant 5 lignes. Pourquoi il ne va pas droit au but? Surtout avec le "Lydia s’octroya un moment de réflexion." qui fait perdre encore plus de temps à Mati.

Ce n'est que mon avis, mais je trouve la fin trop tirée en longueur et quelque peu incohérente. Pourquoi Léo ne réagit pas alors qu'il dit "Je veux avoir Lydia dans mon champ de vision à tout moment" ? Pourquoi Mati ne capte pas directement l'attention de Lydia avec une accroche du genre "N'ayez crainte. Je suis le frère d'Oya, l'actuelle Grande Sage. Et je suis là pour vous prévenir" ce qui pourrait régler le problème de "Lydia reste plantée là et discute avec un inconnu alors qu'elle s'est fait attaqué la veille".

Il y a souvent des incohérences dans les premiers jets, c'est normal. Tout ce que je viens d'écrire n'est que mon propre ressenti. Je pense que ce chapitre peut être amélioré, à toi de voir si tu veux le changer. J'espère ne pas avoir été trop dure dans mes propos.

À bientôt!

Xanne
Zoju
Posté le 29/10/2020
Aucun problème pour le commentaire ! Si je craignais les critiques, je n'aurais pas publié ce texte et les tiennes sont constructives. Les passages que tu as relevé notamment celui avec Mati qui apparait sans que Léo ne le remarque font parti de ceux que je dois retravailler, voir même carrément changer. En tout cas, merci pour tes commentaires et surtout n'hésite pas à être franche, cela ne me dérange pas. ;-)
Eternalmoon
Posté le 24/09/2020
On rentre dans le vif de l'histoire rapidement et c'est bien. Peut-être un chouilla plus de description mais pas trop. En tout cas pour une première lecture sur ce site c'est un bon choix.
Zoju
Posté le 24/09/2020
Je suis contente que mon histoire te plaise. Cela me fait très plaisir. Pour les descriptions, c’est quelque chose que je dois améliorer. Je reconnais que dans ces premiers chapitres, il en manque.
Lunatique16
Posté le 11/09/2020
Salut !
Ça fait une bail, mais me revoilà !

Un chapitre très intéressant, la fin en particulier à titillé ma curiosité, mais j'ai très envie de relire le prologue du coup pour me remettre un peu mieux dans le bain après cette longue absence. Je trouve aussi Léo un peu injuste envers Lydia, comme si elle avait choisie de devenir Grande Sage et de disparaître du monde pour une bande de vieux chnoques ennuyeux !

Enfin bref... J'ai aussi relevé quelques petites coquilles dont je voulais te faire part :
- "que le jeune parla enfin" et "La jeune jeta la cape" c'est fait exprès ou il manque vraiment un mot ?
- "Léo tourna les talons et vient s'asseoir" -> "et vint s'asseoir" plutôt, attention le changement de temps !
- "Mais... >>" guillemets en trop non ? Je l'ai vu deux fois
- "La Grande Sage est celle [...]. Il est celui" C'est il ou elle ? Je suis un peu perdu et tu mets un peu des deux dans ton texte
- "au fond d'elle-même" serait plus juste
- "elle ignorait si elle aura les épaules assez large" -> "si elle avait" plutôt, non ?
- "Ce dernier mois qui me restent" -> "qui lui reste
- "Mon frère" ?

Voilà voilà, sinon un super chapitre avec une fin pleine de suspens qui pousse à lire la suite !
Zoju
Posté le 11/09/2020
Merci pour ton commentaire ! Contente de te retrouver par ici. Merci pour les coquilles, je dois t’avouer que d’habitude j’écris au présent et il m’arrive parfois d’oublier que cette histoire est au passé. Je vais rapidement corriger ça. Je suis contente que la fin d’intrigue. En ce qui concerne Léo, je reconnais qu’il a tendance à être injuste envers Lydia, mais il prend son rôle très au sérieux, trop selon Lydia. À bientôt (J’ai vu que tu avais publié un nouveau chapitre, je vais rapidement me replonger dedans)
Shangaï
Posté le 19/06/2020
Coucou je continus ma lecture :)
Tout d'abord sache que mes commentaires on vraiment pour but de t'aider et qu'ils sont purement subjectif, je peux me tromper dans certains cas :)

Dans ce chapitre on ne parle plus de la blessure de la veille que Lydia s'est faite au mollet avec son poignard. Je pensais que cela aurait une importance. Genre qu'elle n'a pas le droit de se blesser car cela affaiblit son pouvoir ou quelques chose de ce type ! Cela aura peut-être son importance plus tard ? Sinon je ne trouve pas cela indispensable et la rencontre avec l'inconnu suffit selon moi.

La scène de la fin ou elle hésite à écouter ce qu'il a dire me semble un peu grotesque. Ce n'est pas comme si il lui disait de sauter du toit. Le choix qui s'offre à elle est très basique voir trop simple. Donc la faire hésiter me semble être la pour créer un dilemme qui dans le fond n'existe pas. Elle devrait simplement lui demander qui il est. Ce serai plus réel :) Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Je suis le frère de... Je suis venu vous avertir ! Je pense que cela fonctionnerai mieux !

Sinon la fin est intriguant on a envi de savoir ce qu'il va lui annoncer :)

La jeune jeta la cape qu’elle tenait en main. → Attention à la répétition de « jeune » tu l'as utilisé juste au dessus pour Léo. Jetrouve ce mots imprécis et risque de perdre ton lecteur entre le et la.

Mais… » → Un guillemet c'est glissé là sans raison et tu le refais plus bas aussi.

« La Grande Sage est celle qui protège notre pays. Il est celui qui assure notre existence » → problème de féminin masculin. Ici tu dis la grande sage dans ce cas après tu dois dire ELLE.

Ces deux phrases avaient été dites par la première Grande Sage du nom, il y a presque cinq cents ans. Toutefois à part les anciens, personne, même pas elle, ne savait pourquoi il les avait dites. → Ici même soucis que précédemment ! Ne savait pas pourquoi ELLE les avait dites.

Décidément, il était d’une humeur de chien aujourd’hui, soupira-t-elle. → Ici tu n'emploi pas le bon temps. Si elle soupire tu devrait aller à la ligne avec un tiret et dire : Il est d'une humeur de chien aujourd'hui. Si elle ne fait que le penser alors tu peut mettre en guillemets et dire pensa-t-elle en soupirant.

Elle lui fit volte-face et ce fut les mains dégoulinantes de mousse qu’elle dit sans doute un peu trop solennellement : → Elle fit volte-face, pas de lui.

Il s’apprête à la couper, mais elle l’en empêcha : → Ici tu écris au présent alors que jusqu'ici ton récit était au passé.

Pendant le mois qui va suivre, tu n’évoqueras plus mon statut.  → Heuuuu j'ai du mal comprendre... Elle ne devait pas partir au palais dans 2 jours ? Pourquoi parler d'un mois ici ?

 De toute façon, je suis à votre merci. → Euh il faut être un peu nouille de dire ça a un inconnu qui parait un peu hostile ^^' Moi je dirai plutôt n'approcher pas, mon frère/garde n'est pas loin. Histoire de l'effrayer car la elle lui laisse la porte grande ouverte pour l'argesser !
Zoju
Posté le 19/06/2020
Ne t'inquiète pas pour tes commentaires, ils m'aident beaucoup. N'hésite pas à être directe, je ne le prendrais jamais mal. Je sais qu'il faut que j'améliore mes chapitres comme tu l'as relevé, il y a certains éléments qui manquent un peu de cohérence et puis je dois revoir les fautes d'orthographe qui sont ma hantise. Je vais corriger ça. En tout cas, merci pour tes retours qui m'aident beaucoup. :-)
Shangaï
Posté le 19/06/2020
Avec plaisir ! Pour les fautes d'orthographe ce n'est pas moi qui fait te blâmer mes textes en sont remplis x)
Ce qui me dérange plus dans ton texte c'est parfois des erreurs de temps ou de formulation mais rien de catastrophique ! Une relecture ou deux feront facilement le ménage dans toutes ces petites maladresse :)
Natsunokaze
Posté le 02/06/2020
Reeee !

Ouiiii ! Je le savais ! C'était Mati, hi hi hi ! Je l'aime bien, Mati, alors je suis contente de le voir revenir dans l'histoire, surtout aussi tôt ^^

Mais reprenons depuis le début : Le pauvre Léo, il n'est vraiment pas pris au sérieux xD Non seulement sa soeur ne lui obéit pas et le trouve un peu trop parano, mais en plus son grand-père loue ses services de couvreur sans se soucier que le gars est un futur garde d'élite xD Tout va bien ! Ca m'a fait bien rire mais ça montre aussi le milieu familiale simple et sans prise de tête de cette petite famille =)

Ah, j'avoue, la patience et la retenue, ce sont clairement pas les termes qui résument le mieux Lydia xD Tu m'étonnes qu'elle galère un peu à maîtriser son don... C'est quand même bête de devoir se jeter d'un ravin à chaque fois qu'elle doit s'en servir pour flotter xD

Et enfin, Mati qui prend contact avec Lydia. Je suppose qu'il veut la prévenir de ce qui l'attend comme future Grand-Sage, soit une vie de droguée dans le cirage ! Joie !

Sur ce, je te laisse ! Je repasserai lire la suite plus tard ^^

À tout bientôt !

Natsunokaze
Zoju
Posté le 02/06/2020
Tes commentaires me font toujours autant rire. (surtout la partie sur Léo) J'aime beaucoup la manière dont tu décris la famille de Lydia. Je voulais que malgré son futur statut, elle ait une vie de famille des plus simples. Léo et son grand-père n'appartiennent pas à des puissantes familles. Ce sont des gens humbles qui ont juste eu la chance ou malchance (à voir) que Lydia soit promis à un poste d'une si grande importance. En ce qui concerne Léo, il est sans doute un peu trop gentil qui a difficile à dire non surtout à sa famille, mais personnellement j'aime bien un peu l'asticoter. :-)
Eh oui, pour Mati, tu avais vu juste ! Il est revenu très vite.
En tout cas, je suis contente de voir que tu continues à me lire :-)
Natsunokaze
Posté le 02/06/2020
Pour l'instant, j'aime beaucoup ton histoire donc je continuerai à te lire jusqu'à la fin ou jusqu'à ce que ce ça ne me plaise plus ou que mes goûts changent ^^

Le pauvre Léo, futur garde d'élite et pas un gramme respecté par sa famille xD Le pauvre me fait rire x)
Hylla
Posté le 30/05/2020
Au risque de passer pour un disque rayé, je te fais part des coquilles que j'ai relevées ;)

Sans toi, le pays s’écroulerait > sans que ce soit une coquille stricto sensu, je me suis dit que le présent était plus adapté, pour rendre cette phrase puis forte encore et engageante pour Lydia. Sans toi, le pays s'écroule.
Par ailleurs il y a d'autres lignes de dialogue où le conditionnel est utilisé. Il peut être correct, et dans certaines tournures de phrases empruntes de formalités, il se justifie totalement. Dans d'autres, entre Leo et Lydia, j'ai vraiment hésité à relever et à dire que peut-être que le futur y aurait plus sa place... Je n'ai pas la réponse

Toutefois à part les anciens, personne, même pas elle, ne savait pourquoi il les avait dites > la première Grande Sage est présentée comme une femme, donc plutôt: "pouquoi elle les avait dites"?

Le secret lui sera dévoilé lors de la cérémonie de passation > concordance des temps ! Serait ;)

C’est d’accord, j’irais cet après-midi, soupira Léo > ça m'a tout l'air d'être une certitude qu'il ira. Donc "j'irai"

Tu n’exagères pas un peu [?] > ponctuation plus appropriée?

S[û]rement

elle se contentait d’exercice assez basique > d'un exercice ou d'exercices

Toutefois si [s]es tentatives se relevaient être plus fructueuses

Je prends déjà beaucoup de risque[s]


Voilà :) sur ce ! Je me doutais que chez le voisin elle y verrait le Monsieur d'hier. Mais je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit Mati!
Zoju
Posté le 30/05/2020
Désolé pour les coquilles ! Il faut vraiment que je relise plus en profondeur mes textes. Je vais me concentrer sur la concordance des temps. Tu n'es pas la première à me le dire. Je dois plus me concentrer. Jusqu'à maintenant, j'écrivais toujours en "je" et au présent. Il faut que je m'habitue à écrire au passé. C'est pour ça que je m'emmêle parfois les pinceaux. Je suis contente de t'avoir surprise avec Mati. En tout cas, ne t'inquiète pas pour les coquilles, ça fait mal, mais c'est ce qu'il faut pour s'améliorer. :-)
Hylla
Posté le 30/05/2020
Il ne faut pas avoir mal pour les coquilles ! Ce n'est même pas critiquer une histoire, c'est peaufiner sa forme ;)

Comme c'est ton premier jet, forcément il y a des paramètres que tu changes en cours de route. Comme tu l'as dit avec le présent et le passé. Eh bien sauf relecture très très très attentive doublée d'un correcteur, il y a peu de chances qu'en modifiant quelque chose d'aussi gros que le temps de la narration, il n'en reste pas quelques traces dans ton premier jet. C'est humain. On ne relit jamais un texte avec le même niveau de concentration que lorsque l'on écrit !
Zoju
Posté le 30/05/2020
Tu sais redonner courage. En tout cas, merci !
Sabi
Posté le 27/05/2020
Pas mal, les enjeux se font plus perceptibles. Tes personnages et l'intrigue se montrent plus convaincants.
Il y a juste des problèmes récurrents avec la concordance des temps, notamment l'alliance des temps de l'indicatif et des temps du conditionnel qu'il faudrait corriger.
"et elle ignorait si elle aura les épaules assez larges pour le supporter" par exemple. Les bons temps sont "et elle ignorait si elle aurait les épaules...". Dans un récit au passé, le futur est raconté au conditionnel.
Tu as aussi tendance à confondre les terminaisons du futur simple et du conditionnel. "j’irais cet après-midi" est par exemple écrit au conditionnel. Le futur est "j'irai".
Voila voila...
Zoju
Posté le 27/05/2020
Merci pour ton commentaire ! Je vais changer ces conjugaisons. Il m’arrive que je m’emmêle les pinceaux dans le futur et le conditionnel. Je m’en occupe. Merci de continuer à me lire !
Yannick
Posté le 05/05/2020
J’aime vraiment bien les personnages et les relations entre eux.
Par contre, je ne sais pas si c’est volontaire, mais il y a comme un mélange de moderne et d’ancien qui surprend. Dans l’ensemble, on imagine plutôt un monde un peu médiéval, les épées, les armes blanches, le côté un peu magique, château, etc. Et puis par moment, par exemple la tartine et jus d’orange (j’attendais presque le bol de chocapic !), ça fait comme un scratch !
Zoju
Posté le 05/05/2020
Je dois avouer que quand j’ai écrit, je n’ai pas cherché très loin pour le déjeuné. Il fait très moderne. Peut-être évoqué l’orange à manger et une tranche de pain. Je pense que c’est surtout la formulation qui est mauvaise et qui fait tâche dans le texte. J’ai bien ri en lisant la fin de ton commentaire. Je vais tacher de faire plus attention.
Lutetia
Posté le 21/04/2020
La rencontre tant attendue est arrivée !! Le suspens est maintenant insoutenable !! Je suis vraiment curieuse de savoir ce qu'il va lui dire concernant sa sœur !

Au fil des chapitres, on comprend un peu plus les personnages, ils prennent vraiment corps. En plus, avec des ajouts simples, tu parviens à les rendre toujours un peu plus réels (par exemple au moment où Lydia prend son châle parce qu'il fait froid), tu utilises les sens à très bon escient (et j'en prends de la graine !).

Petite remarque : tu écris parfois "Grande Sage" et "Grand Sage", par exemple Lydia dit "C’est vrai je serais bientôt Grand Sage" et lorsque Mati se présente : "je suis le frère d’Oya, la Grande Sage actuelle". Je ne sais pas si c'est volontaire ?
En tout cas, j'en viens à me demander s'il n'y a que les femmes / jeunes filles qui peuvent accéder à ce statut. Je suppose qu'on le saura avec la suite :D !
Zoju
Posté le 21/04/2020
Merci pour ton commentaire. J’ai intérêt à ce que la révélation soit à la hauteur. Je dois reconnaître que pour le titre de Grand Sage j’y ai réfléchi, mais étant parfois distraite je ne l’ai pas uniformisé. Pour le texte, je suis très visuelle et j’essaye au mieux de décrire la scène. Je suis contente que l’histoire te plaise. 😁
Lutetia
Posté le 28/04/2020
Ne te mets pas trop de pression quand même, le plus important c'est que tu sois satisfaite ;)
Zoju
Posté le 28/04/2020
Bien sûr ! Et si cela ne me plait pas, cela se lit directement. :-)
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