Chapitre 46 : Inquiétudes.

Cordélia. — Zorg rate encore de peu le titre de père de l’année en nous abandonnant une fois de plus sans un mot.

 

 

Oreste. — En plus c'est au pire moment, je n’arrive toujours pas à le comprendre. Il fait comme si on n’existait pas. Mais où a-t-il bien pu aller ?

 

 

Moïra. — Comment voulez-vous que je le sache ! Il ne me confie jamais rien.

 

 

Oreste. — Pensez-vous qu'il soit parti défier Lulu pour récupérer son titre d’empereur ? 

 

 

Moïra. — Si ce qu’il disait est vrai, il n’a pas d’intérêt pour ce titre. 

 

 

Oreste. — Il pourrait néanmoins tenter de négocier un retour au côté de Lulu. 

 

 

Moïra. — Zorg est un bon négociateur mais même lui sait que Lulu ne peut pas le laisser en vie, deux empereurs ne peuvent coexister.

 

 

Oreste. — J’étais si proche de mon but et l’instant suivant, tous mes plans ont échoué. 

 

 

Moïra. — Vous êtes égal à vous-même. 

 

 

Oreste. — Comment aurais-je pu prévoir cela ?

 

 

Moïra. — Peut-être en étant moins négligeant, Zorg lui vous a bien eu.

 

 

Cordélia. — Depuis quand as-tu changé de camp ? 

 

 

Moïra. — Tu ne vois pas la vérité en face, il n’y a plus de camp une fois que le combat est fini. Oreste a perdu, c’est fini.  

 

 

Cordélia. — Rien n’est fini !

 

 

Oreste. — Vous pensez qu’il y aura une confrontation entre les deux empereurs. Et si c’est le cas, j’ai toujours mes chances de prendre le trône. Cordélia voudriez-vous ouvrir un portail pour que nous retournions au palais. 

 

 

Moïra. — Et si Zorg n’est pas allé affronter Lulu. Ma fille, tu vas te jeter dans la gueule du loup.

 

 

Cordélia. — Que doit-on faire ? 

 

 

Moïra. — Patienter ! Si les choses tournent en notre faveur, on le saura bien assez tôt. 

 

 

Oreste. — Il nous faut un plan b dans le cas contraire.

 

 

Moïra. — Ce n’est pas très rassurant d’envisager le pire. Au fait, je me demande, vos plans ont-ils déjà marché ? 

 

 

Oreste. — Je n’aime pas rester dans l’attente des événements sans rien faire. 

 

 

Moïra. — On doit tous un jour faire face à ces inquiétudes.

 

 

Cordélia. — La sagesse d’une mère, c'est nouveau chez toi.

 

 

Moïra. — Fais comme tu veux ! Je t’aurais prévenue. 

 

 

Cordélia. — Je vais chercher des informations. 

 

 

Moïra. — Comment ?

 

 

Cordélia. — Tu vois cette carte. 

 

 

Elle brûle la carte et Iago apparaît. 

 

 

Oreste. — Bonjour Iago, tu aurais pu me prévenir de l’échec de Venceslas.

 

 

Iago. — De quoi tu parles, quelques temps après sa grande victoire, il s’est retiré en homme fière. 

 

 

Oreste. — Il ne sait pas débarrasser de Lulu. 

 

 

Iago. — Si ce n’était pas Lulu, je me demande à qui appartenait la tête qu'il a rapporté. 

 

 

Oreste. — Ils nous ont tous manipulé.

 

 

Iago. — Peu me chaut, c’est de la vieille histoire tout ça. Maintenant tu pourrais me dire, de quoi as-tu besoin pour que je puisse partir au plus vite. 

 

 

Oreste. — D’informations. 

 

 

Iago. — Sur qui ou quoi ?

 

 

Oreste. — La situation des empereurs du mal. 

 

 

Iago. — Il y en a plus d’un ?

 

 

Oreste. — C’est compliqué ! 

 

 

Iago. — Pas pour moi, voilà ma dame de cœur. 

 

 

Il tend la carte à Cordélia. 

 

 

Cordélia. — Je suis honorée. 

 

 

Iago. — Lance la carte en l’air !

 

 

Une fois lancé, la carte se transforme en boule de cristal. 

 

 

Iago. — Elle marche avec un sort. Vous le connaissez ? 

 

 

Cordélia. — Oui mon père a l’habitude d’observer les gens.

 

 

Iago. — Dans ce cas, je vous laisse en vous donnant une autre carte au cas où vous auriez encore besoin de moi.

 

 

Oreste. — Ça devrait aller ! 

 

 

Iago part et Cordélia prononce la formule. — Globus crystallo da mihi visionem ultra visionem.

 

 

Ensuite elle demande à la boule de voir Zorg.

 

 

 

 

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