Chapitre 44 : Héritage (1)

Notes de l’auteur : Bonne lecture ! ^^

Après avoir enfilé sa pèlerine, Mathilde s’était imaginé qu’ils allaient se promener à l’extérieur, dans le parc par exemple. Aussi lorsque le Chambellan l’invita à entrer dans la cage d’ascenseur, elle le regarda avec perplexité.

— Je connais déjà le Musée, vous savez, murmura-t-elle sans élever la voix, de peur de le vexer.

Artag ne perdit pas contenance, bien au contraire. Ses yeux étincelants dans l’obscurité, il avait un sourire au coin des lèvres qui illuminait ses traits osseux. Il sortit un trousseau de clefs relié à sa poche de veste par une chaînette en or et déverrouilla la serrure cachée permettant à l’ascenseur d’accéder au sous-sol du Collegium.

— N’ayez crainte, Mademoiselle, nous ne ferons qu’y passer. Ce que je souhaite vous faire découvrir se trouve au-delà.

Mathilde hocha la tête et se tint coite pendant toute la descente. Mille questions tourbillonnaient sous son crâne, mais elle n’osait les prononcer à haute voix de peur de briser le charme. Son Tuteur allait lui montrer une chose qui nécessitait enfreindre une des règles les plus chères à Lady Tymphos. Elle s’en réjouissait au moins autant que lui, si ce n’est plus.

Ils parvinrent devant les Chimères en peu de temps et Artag accéléra en veillant à ce que Mathilde ne le quitte pas d’une semelle. Son corps squelettique déroulait de longues enjambées fluides. La jeune fille pressait le pas pour ne pas se laisser distancer par son guide, le cœur bouillonnant de curiosité.

Ils remontèrent une allée secondaire le plus discrètement que possible. L’immensité des lieux et le sol de pierre nu compliquaient singulièrement l’exercice. Malgré tout, Artag marchait en silence avec d’une adresse presque nonchalante, comme si l’habitude de cette tâche l’avait rendue naturelle. Sans être bruyante, Mathilde était loin d’être aussi habile.

Enfin, ils approchèrent du fond de la salle, où une double porte de vingt mètres de haut était scellée par une serrure complexe, faite de rouages, chaînes et engrenages, qui faisait à peu près deux fois la taille de Mathilde. Le cou tordu pour mieux saisir l’immensité des montants, elle balbutia.

— V… vous allez pouvoir ouvrir ça ?

Artag lui lança un regard taquin.

— Ce passage-là n’est pas fait pour nous. Essayons plutôt celle-ci.

Du doigt, il montra dans le mur de pierre une sortie plus modeste. Elle était verrouillée par un ensemble d’engrenages qui recouvraient entièrement le battant. Artag s’avança et composa un code sur le cadran mécanique au-dessus de la poignée. Les rouages se mirent aussitôt en mouvement, parfaitement huilés et la porte s’ouvrit d’elle-même dans un déclic.

Mathilde passa l’embrasure la première. Des ampoules électriques de première génération et teintées de rouge éclairaient mal une pièce immense, tout en hauteur et en échafaudages. Deux voies de chemin de fer se déroulaient côte à côte et s’enfonçaient dans l’obscurité, dans un interminable tunnel. L’endroit était désert, lugubre même. Artag referma la porte derrière eux et s’engagea sur les rails, longeant les wagons abandonnés qui attendaient dans cette gare souterraine depuis déjà quelques années, à en juger par la couche de poussière.

— Où sommes-nous ? murmura Mathilde, que cette escapade commençait à inquiéter.

— C’est ici qu’étaient assemblés et étudiés les restes des Chimères, répondit le Chambellan en enjambant une poutre métallique tombée sur la voie ferrée. Vous ne pensiez pas que tous ces squelettes étaient arrivés sous le Collegium par l’ascenseur tout de même. Cela dit, cela fait un moment que le Musée n’a pas reçu de nouveau spécimen. La gare a donc été désaffectée.

Ils s’enfoncèrent dans le tunnel, aussi colossal que pouvaient l’être les ossements des Chimères. Mathilde ramena les pans de sa pèlerine contre elle, les cheveux ébouriffés par une bourrasque froide et humide qui affluait de l’obscurité.

— Puis-je vous demander où donne ce tunnel ?

— Il débouche dans la garnison ouest de la Citée Impériale.

— La garnison ? Mais a-t-on le droit de sortir ainsi ? Les soldats nous laisseraient-ils passer ?

Le rire d’Artag, même assourdi par le vent, réussit à la réchauffer un peu. Ses mots, moins.

— Oh non ! Certainement pas. Personne n’a le droit d’emprunter ce tunnel, pas même un Chambellan. Et puis, il est formellement interdit aux Filleuls en formations de quitter l’enceinte de la Citée Impériale. Mais nous n’irons pas jusque-là, nous bifurquerons avant.

Il descendit de la butte de pierre sur laquelle reposaient les rails et aida Mathilde à faire de même.

— En attendant d’y arriver, dit-il en ralentissant l’allure, j’ai une petite histoire à vous raconter. Ma surprise a besoin d’un peu de contexte pour être appréciée. Avez-vous entendu parler d’un certain Yakov Kh'arnam ?

Mathilde secoua la tête négativement, tout ouïe. Cette soirée ne cessait de s’améliorer. D’une confession pénible, elle profitait à présent d’une escapade dans les tréfonds de la Cité Impériale en compagnie de son Tuteur préféré. Elle se sentait revivre. Artag fit la moue à sa réponse.

— Je m’en doutais un peu. Les Filleuls ont beau être essentiels à l’Empire, l’histoire semble les oublier les uns après les autres… Enfin, Yakov était un Filleul vivant il y a de cela plusieurs dizaines d’années, vous ou moi n’étions pas encore de ce monde. Il fut porteur d’un Sylphe du Deuxième Cercle, le Sylphe Tellurique. Comme moi, il obtint le rôle de Tuteur au Collegium après plusieurs années de service dans l’armée. C’était un homme bon, très attentif au bien-être des Filleuls à sa charge.

Mathilde sourit, établissant sans peine le lien avec le comportement de son propre Tuteur. Artag semblait profondément respecter ce Yakov. Il continua à raconter avec la voix marquée par l’émotion.

— Il s’est occupé de dizaines de Filleuls au cours de sa vie, et faisait son devoir de les protéger autant que possible des jeux toxiques de la Cour. Cependant, cela ne suffit pas. Une année, un pupille particulièrement fragile succomba à la pression intense du Collegium et déserta son poste, obligeant la garnison à mener une chasse à l’homme dans toute la Citée Impériale. L’incident eut une fin tragique pour le garçon, et Yakov se décida à prendre des mesures drastiques.

Artag stoppa sa progression. À cet endroit, un panneau métallique à moitié mangé par la mousse s’était détaché du plafond et prenait appui sur la paroi, ce qui les contraint à passer dessous. Mais au lieu de ressortir de l’autre côté, le Chambellan se tourna vers le mur du tunnel, recouvert d’humidité.

Il mit sa main contre la pierre de taille et ses doigts arachnéens glissèrent jusqu’à un petit symbole gravé au coin d’un bloc. On aurait dit une empreinte de loup reposant sur le berceau d’un croissant de lune.

— Retenez bien ce symbole, recommanda-t-il à Mathilde, c’est le blason de Sir Yakov Kh'arnam.

Il appuya sur le dessin, qui s’enfonça dans le mur. Dans un raclement rocheux à peine détectable, un rectangle à hauteur d’homme se creusa dans la paroi et plongea dans le sol pour les laisser passer.

Mathilde découvrit un nouveau corridor ténébreux et beaucoup plus étroit que l’immense tunnel. Des lampes à gaz étaient suspendues au mur d’entrée, prête à servir. Artag en alluma une et s’enfonça dans le couloir humide.

— Observez bien les parois, Mademoiselle. Que remarquez-vous ?

Mathilde passa le bout de ses doigts contre la roche en fronçant les sourcils. Elle ne sentait aucune irrégularité, comme si le boyau entier avait été parfaitement lisse. Elle ne distinguait pas même les différents blocs de pierre.

— Qui prendrait la peine de polir ainsi un couloir souterrain ? s’étonna-t-elle.

Artag éclata de rire.

— Polir ? Mademoiselle, ce tunnel a été creusé d’une seule pièce par Sir Kh'arnam. C’est l’œuvre d’un Sylphe que vous voyez là. L’ovale du corridor est constant d’un bout à l’autre et vous ne trouverez aucune aspérité à ce travail d’orfèvre, aucun homme, aucune machine ne pourrait reproduire pareille perfection.

Mathilde fut parcourue d’un frisson étrange. Les mots d’Artag avaient entrouvert la porte de l’irréel et la jeune fille se sentait assez proche pour l’effleurer. Cela avait beau être de manière indirecte, elle entrait en contact avec le deuxième Sylphe de sa vie. Après celui de l’Empathe venait le Sylphe Tellurique, lui aussi originaire du Deuxième Cercle. Ils n’avaient pourtant rien à voir l’un avec l’autre.

Une montagne de questions supplémentaires s’éleva dans son esprit, mais Mathilde s’empressa de calmer ses attentes. Concernant les Sylphes, leurs Tuteurs avaient été très clairs sur un point : les explications étaient réservées aux Augures. Eux seuls avaient le droit de révéler les secrets sur ces êtres surnaturels. Il tardait à Mathilde qu’ils reviennent enfin à la Capitale !

— Me direz-vous où nous allons ? lâcha-t-elle au bout d’un moment.

Le corridor lui paraissait interminable. Artag consulta sa montre à gousset.

— Nous approchons de la sortie.

Sur ces paroles énigmatiques, ils parvinrent face à mur portant le même emblème qu’à l’entrée. Artag éteignit la lanterne et l’accrocha au mur. Puis, il appuya de nouveau sur le blason de Yakov Kh'arnam et le mur sembla se fondre dans le sol.

Aussitôt, une odeur de renfermé mêlé à celle de l’eau croupie assaillit les narines de Mathilde. Une faible lumière filtrait de rainures au plafond et elle finit par comprendre où elle se trouvait.

— Nous sommes dans les égouts ! s’exclama-t-elle en se couvrant le nez.

Le Chambellan leva les yeux au ciel.

— Oh, je vous en prie ! Vous en avez vu d’autres au Collegium. Ce n’est qu’un léger prix à payer pour ce que je veux vous montrer.

Il lui désigna une échelle métallique qui montait jusqu’aux rais de lumière.

— Après vous. Prenez garde de bien rester encapuchonnée une fois dehors.

Mathilde lui aurait bien demandé où ils déboucheraient, mais n’osait pas, pressentant qu’il ne lui répondrait que par un de ses sourires narquois. Dans ces moments-là, la lueur d’amusement dans ses iris roses lui rappelait Galis.

Elle grimpa les échelons glacés par la nuit et souleva la grille d’égout en s’arque-boutant sur l’échelle. Puis elle se hâta de laisser place à Artag, se réfugiant dans un coin sombre. La lumière de la lune lui parut éblouissante après tant de temps passé sous terre, il lui fallut quelques minutes pour accommoder ses yeux.

Quand elle retrouva la vue, Artag l’avait rejointe et l’entraînait déjà derrière lui. Ils se trouvaient dans une ruelle exiguë pavée de pierres grises, entourés de façades d’albâtres. Mathilde n’y tint plus.

— Où sommes-nous bon sang ?

Le Chambellan la prit par les épaules et la poussa en avant vers l’autre bout de l’alcôve.

— Ouvrez les yeux et comprenez par vous-même. Ça ne devrait pas être bien difficile.

Ils débouchèrent sur une place déserte au centre de laquelle gargouillait paisiblement une fontaine décorée par cerf montée d’une jeune fille en toge. Le pavé de briques ocres, blanches et turquoises formait des dessins géométriques harmonieux. Les demeures alentour étaient imposantes, mais elles n’étaient rien comparé à ce que Mathilde avait observé dans Cité Impériale, ce qui l’amena à penser…

Elle releva la tête, prise d’un doute, et fut saisie de stupeur. Les chapiteaux dorés qui coiffaient les murailles de la Citée Impériale dépassaient des toits des maisons, mais Mathilde ne leur avait jamais vu cette face. Les remparts eux-mêmes semblaient à l’envers, ou plutôt…

— Je suis de l’autre côté… murmura-t-elle le souffle coupé. Vous m’avez amenée dehors.

Elle se retourna brusquement vers le Chambellan, le corps tremblant de cette découverte.

— Pourquoi ?

Artag s’agenouilla pour être à sa hauteur et la prit dans ses bras.

— Vous sembliez aspirer à un peu d’air frais, dit-il en lui tapotant la tête. C’est mon cadeau de réconfort. Et celui de Yakov aussi, ne l’oublions pas. C’est lui qui a créé ce tunnel, et transmit à certains de ces Filleuls le secret de l’itinéraire que nous venons de faire. À chacun de ceux-là, il a fait promettre de se conduire de même s’ils devenaient Tuteurs, et de léguer ce secret qu’à ceux qui, en plus d’en avoir besoin, s’en montreraient dignes et sauraient préserver la confidentialité de ce chemin vers l’extérieur.

Il posa sa main contre sa poitrine. Ses yeux avaient pris l’éclat de l’or et irradiaient avec force et fierté.

— Un des anciens pupilles de Yakov m’a formé et je suis le dernier dépositaire vivant de ce secret. Je vous transmets cet héritage en toute confiance. Je connais assez votre cœur pour croire que vous en serez digne.

Le cœur de Mathilde battait si fort qu’elle le sentait sur le point d’exploser. La confiance qu’il plaçait en elle, la liberté qu’il lui offrait sur un plateau, sa bonté envers elle… Elle avait envie de le serrer de toutes ses forces dans ses bras tant les mots lui manquaient. Artag l’avait comblée de tout ce dont elle manquait cruellement depuis son arrivée au Collegium.

— Je… Je ne sais pas quoi dire…

Il se releva en lui rabattant sa capuche sur le nez et la prit par la main.

— Alors, ne dites rien. Je n’ai pas besoin de vos mots pour savoir ce que vous ressentez. Venez plutôt avec moi, il y a des endroits plus intéressants à visiter que cette cour. J’espère que vous savez monter.

Mathilde comprit bientôt ce qu’il entendait par là. Le Chambellan possédait une écurie à quelques pâtés de maisons de la plaque d’égout, où ses employés s’occupaient de louer des montures aux habitants de la ville. Ce stratagème lui permettait d’avoir toujours un cheval à sa disposition pour aller où il le souhaitait hors des murs de la Citée Impériale.

Ils ne se montrèrent pas au personnel, se contentant de prendre leurs montures et s’éloigner dans le dédale de ruelles de la ville endormie. Ils descendirent les avenues désertes vers le rivage et trottèrent tranquillement jusqu’à trouver une plage.

Là, Artag lança son cheval au galop sur le sable et Mathilde suivit le mouvement, permettant à sa jument de se délier les pattes à satiété. Son enthousiasme croissait à mesure qu’elle prenait conscience du cadeau que son Tuteur lui avait fait. La mer scintillait sous la lune et se déroulait en écume sous les sabots des chevaux comme un éternel tapis de nacre.

Le capuchon renversé, les cheveux lâchés, Mathilde laissait le vent s’engouffrer dans ses vêtements, la vivifier de l’intérieur par sa fraîcheur comme un nouveau souffle de vie. La poitrine gonflée de reconnaissance et souriant à s’en meurtrir les joues, elle savourait la sensation de puissance et de liberté que monter à cheval lui procurait immanquablement. De vifs souvenirs de son enfance au manoir familiale affluaient devant ses yeux.

Odin lui manquait. Les chevauchées dans les champs avec ses frères, les longues promenades en forêt, les courses folles sur les chemins de campagne au printemps… Une larme s’échappa de son œil pour rouler sur sa joue, bien vite séchée par le vent nocturne. Son ancienne vie lui manquait, mais qu’importe ! Elle commençait à apprivoiser la nouvelle, elle n’allait certainement pas baisser les bras maintenant.

Au contraire, elle se sentait plus forte, remplie d’une nouvelle bouffée d'énergie. La confiance de son Tuteur l’avait apaisée, rassurée, revigorée. Il lui offrait la liberté, elle lui offrirait ses efforts, et les Mauves pourraient se démener, elle leur ferait face cette fois, se battrait si nécessaire. Quoiqu’il lui en coûte, elle voulait rendre Artag aussi fier qu’il l’avait rendue heureuse ce soir.

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Fusca-history
Posté le 27/03/2022
L'histoire de Yakov et de son Sylphe est incroyable, mais surtout comme Mathilde, je n'ai pas de mots. Le cadeau qu'Artag lui fait est absolument magnifique et montre une telle gentillesse et une telle confiance, c'est le plus beau cadeau qu'il aurait pu lui faire !

Par contre, j'ai un très mauvais pressentiment depuis quelques chapitres, je sens qu'Artag va mourir ; pour le bien de l'histoire, et puis parce qu'il connaît tellement de choses, et qu'il transmet ses connaissances aux Filleuls (et à Mathilde notamment), je sens qu'il va mourir à un moment, et j'ai pas du tout du tout envie... parce qu'il est beaucoup trop intéressant et intriguant et puissant et proche de tout le monde (Mathilde, les Filleuls, le couple impérial, Berlioz) et qu'il est adorable et que c'est justement pour ça qu'il va mourir (80% de chance qu'il se sacrifie pour sauver qqn haha)
Du coup j'ai peur pour lui un peu ^^

Sinon, merci beaucoup pour le chapitre, il est hyper doux et chaleureux, j'ai vraiment apprécié
MarenLetemple
Posté le 30/11/2021
Ouh, je me demande si Mathilde devra utiliser ce tunnel dans un futur plus ou moins proche. Je sens que toutes ces histoires de guerres, d'éventuels espions et tout et tout vont aller à la catastrophe. J'espère que Mathilde fera preuve d'assez de sang froid.
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Que de théories, c'est fou !

Ça ne m'étonne pas que tu écrives aussi, avec une imagination pareille XD

Mais bon, je t'accompagnerai dans ton vœu et souhaiterai à Mathilde avec toi beaucoup de "sang-froid" à l'avenir !
Aryell84
Posté le 30/10/2021
Coucou !!!
J'adore ce chapitre (et j''aime de plus en plus Artag mon Dieu!!!!). C'est tellement beau cette histoire de ce Tuteur qui décide d'enfreindre les règles pour le bien de ses élèves! Et cette marque de confiance vis-à-vis de Mathilde !!!! Bon et ça se termine à cheval donc, j'adore encore plus!
En plus ça ouvre des perspectives, on se demande ce que Mathilde va pouvoir faire grâce à ce passage secret!
Quelques petites remarques de détail:
- « déroulait de longues enjambées fluides » → je pense que ça serait plus fluide si tu disait « de longues et fluides enjambées »
- « avec d’une adresse » → avec une adresse
- « comme si l’habitude de cette tâche l’avait rendue naturelle » → l’habitude ne REND pas naturel, c’EST le fait que ça soit naturel → peut-être « comme si la répétition avait rendu cette tâche naturelle/habituelle »
- « Citée Impériale » → Cité (plusieurs fois)
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Toi alors... Tu ne serais pas un poil romantique ?
Nan, j'avoue, moi aussi j'aime les chevauchée au claire de lune
(sinon pourquoi qu'en aurait écrite une, on se le demande XD).

Artag te plaît vraiment beaucoup, ça fait plaisir à voir !

Je prends compte de tes habituels repérages et te dit à bientôt ! =^v^=

Emmy
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
*pourquoi J'en aurais
Hastur
Posté le 29/10/2021
Hello !

C'est un très bel instant suspendu ce chapitre, qui vient renforcer le lien entre Mathilde et Artag. Et en plus de ça, un petit morceau de l'univers et quelques secrets sont révélés, c'est très satisfaisant !

Beaucoup d'émotions et de sensibilité dans ce chapitre, c'est une sorte de repos bien mérité pour Mathilde, qui va pouvoir repartir du bon pied pour régler au mieux ses problèmes avec les autres Filleuls !

A bientôt :)
Hastur
Posté le 01/11/2021
Je suis déçu, mon commentaire est le 199me, pas le 200me ! Hu hu x)
Emmy Plume
Posté le 14/11/2021
Hello Hello !

Pas de panique, tes commentaires me sont tout aussi cher que s'ils portaient le numéro 200. XD

Un grand merci par ailleurs de me suivre avec autant d'assiduité, je ne saurais dire à quel point ça me motive dans mon écriture ;)

Je te dis à bientôt, =^v^=

Emmy
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