Un fin sourire illuminait le visage de la défunte reine d'Indeya. Pendant un court instant, son regard outremer capta les yeux écarquillés de Christian, et son rictus s'élargit encore.
— Bonjour à tous, rois et reines du Continent… et du monde.
Le roi Christian lança un regard ébahi en direction de son premier ministre qui hocha lentement la tête, l'air parfaitement calme et nullement surpris. La reine Diane fixait le tableau d'un air lointain, indéchiffrable, ses iris de diamant assombris comme par un voile de souvenirs.
— Comment cela est-ce possible ?
— Comment n'a pas tant d'importance que cela, répondit Jade dans un rictus éclatant. Le plus important est que cela est possible. Ma tante, ajouta-t-elle avec un regard en direction du tableau, pouvez-vous s'il vous plaît nous dire ce que vous avez vu la nuit de l'assassinat d'Ighnar depuis votre place sur la commode de mes appartements ?
Diane sembla devenir de glace, ses yeux gelés dans ses orbites et ses mains prostrées sur les accoudoirs. Enfin, le regard bleu de Katherine se posa sur elle, grand, doux et compréhensif.
— Je suis désolée, Diane.
Puis la femme du tableau se concentra sur la reine d'Elesther qui était tout aussi éberluée que les autres membres de l'assemblée.
— Et je suis sincèrement navrée, Marina. La reine Jade a dit vrai. C’est bien Esma que j'ai vue cette nuit-là. C'est elle qui a torturé et tué le général Ighnar sur les ordres de la reine Diane. Après son méfait, Esma a rendu la dague à Diane, qui l'a mise entre les mains de sa fille. Par ce geste, elle lui a montré la définition de la puissance. La puissance par la terreur et le sang… Esma n'est pas celle que tu crois connaître, Marina, ajouta-t-elle, son ton infiniment soyeux.
— Et elle ne l'a jamais été.
La voix de la reine Diane n’était pas douce ni compréhensive contrairement à celle de Katherine. Elle était dure, suintante de moquerie, et sans pitié. Les yeux mordorés de la Présidente de la Table glissèrent lentement du tableau animé, et les braises qui somnolaient dans ses prunelles semblèrent renaître de leurs cendres lorsqu’elles captèrent le regard blanc de Diane.
— Comment pouvez-vous savoir cela ? demanda-t-elle d’une voix grave.
Un fin sourire se dessina sur les lèvres fines et pâles de Diane, et elle haussa les épaules avec une nonchalance arrogante.
— Comment je le sais n’a guère d’importance. Le plus important est que je le sais.
Jade lança un regard las en direction de sa mère, que celle-ci ignora sans aucune difficulté, mais elle n’intervint pas. Lentement, Marina se leva de son siège, prenant appui sur le marbre de la table d’une poigne lourde et crispée. Aussi lentement, elle releva la tête. Suivant son mouvement, ses cheveux se soulevaient tout autour de son visage comme entraînés dans un léger tourbillon qui les faisaient voltiger dans les airs.
— Que lui avez-vous fait ? s’enquit-elle encore, son ton devenant guttural, comme la promesse d’une douleur sans fin.
Diane soutint son regard, et son rictus se fit glacial, suffisant.
— Au risque de vous décevoir, absolument rien, Madame la Présidente.
— Jamais Esma ne vous aurait rejoint de son plein gré, alors je le répète une dernière fois : que lui avez-vous fait ? gronda Marina.
Les cheveux d’ébène de la Présidente de la Table valsaient de plus en plus vite et de plus en plus fort dans les airs, leurs pointes s’illuminant d’un rouge écarlate.
Pourtant, Diane ne broncha pas.
— J’ignore ce que vous croyez savoir d’Esma, Madame la Présidente, mais elle a toujours été ainsi. Joueuse, audacieuse… bestiale. Si elle a un jour voulu vous faire croire le contraire, alors elle vous a bernée. Vous êtes tout simplement tombée dans son piège. Non sans panache, je dois dire…
Un éclat sombre fit vriller les prunelles d’ambre de Marina, et elle tendit une main devant elle et en direction de Diane. Le bout de ses ongles prirent une teinte orangée, puis rougeâtre, et une flamme jaillit de sa main, filant dans les airs, sa direction claire et incontestable.
Diane fixait le feu qui filait pour venir la dévorer, son sourire devenant un trou béant et blanc de folie, alors qu’elle tendait à son tour la main, comme pour attirer la flamme à elle. Pourtant, le feu n’atteignit jamais sa destination.
À mi-chemin, la flamme s’évanouit, et dans un bruit assourdissant d’une cascade qui s’écrase contre la roche, une flaque d’eau apparut sur le marbre.
Marina et Diane se tournèrent dans un même geste vers l’origine de ce changement imprévisible. De l’autre côté de la table se tenait Kiryana, haute et droite, la main tendue comme le reflet parfait de Marina. Bleu contre rouge.
Les yeux vitreux de la Sorcière Bleue se posèrent sur Marina, durs et inflexibles.
— Ne faites pas ça, Votre Majesté, dit simplement cette dernière de son ton morne. Ça n’en vaut pas la peine.
— Eh bien, il semblerait que nous nous sommes choisi une Présidente un peu trop… fougueuse, susurra Diane.
D’un mouvement brusque, Marina virevolta en direction de Diane, elle s’apprêtait à parler mais une main chaude, apaisante se posa sur son avant-bras et l’en empêcha. Elle baissa les yeux sur son Chancelier. Son grand front mat était froissé par le souci.
— Je vous en conjure, Votre Majesté, calmez-vous. Ne laissez plus la haine vous gagner. Esma n’est sans doute pas celle qu’elle semblait être, reconnut-il d’un ton accablé, mais cela n’enlève rien aux instants que vous avez vécu à ses côtés. Elle a su vous apaiser lorsque vous en aviez le plus besoin, lorsque vous étiez prête à tout abandonner… À vous abandonner. Alors, je vous en prie, ne détruisez pas cette paix maintenant.
Marina regarda longuement Damian de Rochevelle avant de pousser un long soupir épuisé. Finalement, elle se laissa tomber sur son siège.
— Mais comment est-possible alors…? murmura-t-elle, son regard perdu dans le vague. Comment a-t-elle pu m’apporter le calme, la sérénité dont j’avais tant besoin ? Alors qu’elle-même était si… dérangée ?
À ces mots, Damian sourit simplement et déposa une main rassurante sur le poignet de la reine d’Elesther.
— Qui sait ? Qui sommes-nous pour percer les mystères de la Nature ? Peut-être bien qu’après tout, le Chaos apaise le Chaos ?
Le frère du roi d’Indeya laissa couler son regard en direction du Premier ministre qui haussa un sourcil, avant de prendre la parole d’un ton clinique.
— Bien, quoiqu’il en soit, peu importe le mobile d’Esma, plusieurs témoins nous confirment que c’est donc bien elle qui a assassiné le Général Ighnar. Reine Diane, ajouta-t-il en captant le regard de l’intéressée, confirmez-vous que vous avez vous aussi assisté au geste d’Esma qui a mis fin à la vie d’Ighnar ?
Diane fixa longuement Guillaume d'Arsénis, comme jaugeant si ce dernier méritait une réponse, puis son regard dériva jusqu’à se plonger dans les iris émeraude de sa fille.
Enfin, elle répondit, d’une voix vide, morte.
— Oui.
La sourire de Jade fut éblouissant, mais le rictus triomphant de Diane effaça quelque peu la joie sur le visage de la reine d’Indeya.
— Alors la coupable demeure insaisissable, conclut Christian dans un soupir.
— La véritable coupable de ce crime est juste devant vous, intervint Jade d’un ton enflammé tandis qu’elle désignait Diane d’un geste de la main. L’auteure morale n’est autre que Diane des Ospales. C’est elle qui a désiré et ordonné la mutilation et la mort d’Ighnar.
— J’entends bien votre point de vue, répondit Christian, adressant un regard chagriné à son épouse. Malheureusement, en Indeya, nous ne pouvons pas punir celui qui n’a pas commis le crime de ses propres mains. Sauf dans le cadre d’un empoisonnement ou d’un régicide, celui qui l’a ordonné est reconnu coupable. Mais pour les autres crimes, c’est impossible. La loi est faite ainsi.
Diane sourit avec délectation, et observa ses mains, des paumes jusqu’aux ongles, l’air satisfait.
— Voyez-vous, ma chère fille, finalement, la Loi Fondamentale des Ospales n’est pas mauvaise en tout point. Au Royaume des Ospales, un tel méfait est punissable. La Justice est plutôt bien ficelée après tout, ne croyez-vous pas ?
Le regard de Jade se fit d’acier.
— Vous l’aviez prévu, n’est-ce pas ? Vous vous êtes renseignée en amont, avant de commettre ce crime. Vous avez appris que l’arsenal pénal du royaume d’Indeya comportait une faille, et naturellement vous vous êtes engouffrée dedans.
Diane croisa les mains et posa son menton dessus, penchant la tête légèrement pour observer sa fille.
— N’est-ce pas là ce qui rend le droit si fascinant ? Lorsque l’on peut jouer avec ses doutes, fleureter avec ses failles, c’est là qu’il montre toute sa capacité de réaction et de défense.
Un court silence s’imposa entre les deux femmes, mais il fut coupé par la voix grave de Garance.
— Si nous résumons donc, la reine Diane ne peut pas être déclarée coupable de l’assassinat d’Ighnar. Et la seule coupable aux yeux de la loi est introuvable.
— Mais dites donc, intervint soudain Juliette, se tournant vers la reine Diane. Vous pourriez pas nous dire où elle se cache, vous ?
Diane lui asséna un regard débordant de dédain.
— Non, car je n’en ai aucune idée. Quand bien même Esma accepte parfois de servir mes intérêts, vous devez savoir que je n’ai aucun contrôle sur ses mouvements.
— Si nous nous trouvions au Royaume des Ospales, vous feriez un court séjour dans la Chambre Noire pour… discuter avec le bourreau de ce que vous croyez savoir ou ne pas savoir.
Les yeux de diamant plongèrent dans les prunelles émeraude de Jade, et son sourire blanc se fit carnassier.
— Eh bien, si Indeya pratique encore la question, je m’y soumettrais volontiers. Peut-être même que vous pourriez mettre à contribution la… détermination de notre chère Présidente à cette fin ? Je suis sûre que nous aurions beaucoup de choses à nous apprendre, l’une et l’autre…
La reine d’Elesther était sur le point de se lever de sa chaise de nouveau, mais elle fut stoppée dans son élan par la main réconfortante de Damian sur son bras. Ses yeux flamboyant de rage quittèrent à regret le visage de Diane pour se poser sur son chancelier. Le regard suppliant de ce dernier acheva de la convaincre, et elle s’appuya contre son dossier, vaincue. Ses yeux mordorés ne quittèrent plus la reine des Ospales.
Cette dernière fit mine de ne pas avoir remarqué l’éclat de haine qui avait transporté la reine d’Elesther et poursuivit d’un ton faussement navré.
— Néanmoins, je crains que vous n’appreniez rien de bien utile concernant Esma. Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas connaissance de ses moindres faits et gestes. Elle garde sa totale indépendance.
Nul ne sembla remarquer le regard fixe, hypnotisant de Kiryana qui était fiché sur la reine Diane. Les lèvres de la Sorcière Bleue était si serrées qu’elles paraissaient invisibles.
— Bien, concéda le Premier ministre d’Indeya, la mâchoire rigide. Malheureusement, n’ayant aucune information sur la dénommée Esma, nous sommes forcés de vous croire pour l’instant. Cependant, même si nous ne pouvons vous poursuivre légalement pour assassinat, sachez que nous vous considérons moralement comme coupable.
Diane hocha la tête, l’air presque absente.
— Et on peut savoir pourquoi vous avez ordonné à Esma de tuer Ighnar ? demanda soudain Gina qui avait décrit un pas en avant.
— Il est vrai que votre mobile n’apparait pas très clair, renchérit Guillaume, l’air pincé. Peut-être accepterez-vous de nous confier votre motivation, reine Diane ?
Lentement, le regard de Diane trouva celui du Premier ministre, et le transperça sur place.
— Cet être n’était pas un homme. Par conséquent, il ne disposait pas des droits d’un homme.
Jade ricana doucement.
— Ah, vraiment ? Parce que les hommes ont des droits en Ospales ?
Diane ignora la réplique de sa fille et continua, froide et imperturbable.
— Je ne pense pas que vous souffrirez d’une grande perte suite à sa mort. Vous trouverez aisément un autre général en remplacement.
— Quelle froideur… murmura Marina.
Le regard de diamant capta les prunelles ambrées de la reine d’Elesther.
— Hélas, nous ne possédons pas tous votre feu, Madame la Présidente.
Le ton n’était ni moqueur ni arrogant, mais étrangement sombre et mélancolique. Marina se trouva incapable de répondre, et resta à observer la reine Diane. Un silence de plomb suivit cette déclaration, avant qu’il ne soit brisé.
— Vous mériteriez d’être exclue de la Table, lança Juliette d’une voix pleine de rancune.
— Euh… Alors, cela est impossible. Personne ne peut être exclue de la Table des Sept… euh, des Dix, intervint le Dévoué Daryn depuis son pupitre, les yeux perdus dans les Ecritures. Le seul moyen pour qu’une personne ne siège plus à la Table, c’est que le souverain légitime prenne cette décision, notamment en reprenant son pouvoir de Parlant. Comme ce que le roi Christian d’Indeya a fait à l’encontre de la reine Jade.
Tous les regards convergèrent alors sur la figure voûtée et maigre qui se tenait prostrée à la gauche de Diane. Le visage acariâtre du roi Léon disparaissait en partie sous ses cheveux bruns mi-longs qui coulaient contre ses joues. Alors, Diane se laissa tomber contre son dossier, l’air totalement détendue. Dans ses yeux scintillait une lueur de pur mépris et de supériorité indéniables.
— Mais naturellement, cela va de soi. Laissons donc la parole au souverain légitime des Ospales, dit-elle, mielleuse, son regard glissant sur Léon, qui se courba encore plus. Alors, mon cher époux, souhaitez-vous reprendre la Parole ?
Le roi Léon trembla légèrement à l’appel de son épouse, mais lentement, il finit par dégager ses mains de dessous la table et les posa devant lui avec une certaine difficulté. Dans un geste de nervosité, il joignit ses mains, ses doigts se tortillant les uns contre les autres, puis il releva lentement la tête. Ses yeux marrons ternes étaient cerclés de noir et ses lèvres sèches et sillonnées de minuscules plaies. Son regard éteint capta celui de la Présidente de la Table des Dix, et évita avec soin les yeux brillants de sa fille qui ne voyaient plus que lui.
Puis, les lèvres chevrotantes finirent par s’animer, et un son faible, pitoyable en sortit.
— Non. Non, murmura-t-il, baissant les yeux sur ses mains, je ne souhaite pas récupérer la Parole. Je suis désolé.
Un sourire éclatant étira les lèvres de Diane tandis qu’elle cherchait le regard de sa fille. Les lèvres roses de la reine Jade s’étaient tordues dans une grimace de dégoût.
— Comme c’est étonnant, grinça-t-elle.
— Bien, il semblerait donc que la composition de la Table ne sera pas modifiée, conclut Christian d’une voix plate.
Quelques soupirs et chuchotements remplirent l’air, sans que nul ne sache s’ils furent de soulagement ou de déception, puis une voix s’éleva par-dessus les murmures.
— Olvisk sevald Diane loën Table des Dix, ulos runig lapsi ? Falsk inivos gnartnag, dë ?
Après avoir observé longuement le roi du Sskiar qui avait posé sa question le sourire aux lèvres, tous les souverains se tournèrent ensuite vers le roi Boris des Andes. Ce dernier eut un petit sursaut, avant de prendre la parole.
— Ah, oui, euh… Pardon. Le roi du Sskiar a dit, enfin il a demandé, plutôt : « pourquoi la reine Diane reste-t-elle à la Table des Dix, alors que sa fille en a été exclue ? Elles sont toutes les deux soupçonnées de quelque chose, non ? »
Un sourire naquit au coin des lèvres de Jade, et son regard croisa un court instant celui du Premier ministre, qui hocha la tête presque imperceptiblement.
— La reine Jade n’a pas été exclue à proprement parler, simplement le roi Christian a choisi de lever sa délégation, de reprendre la Parole et nommer un autre Attendant. Mais… Il est vrai que dit comme cela, cela semble plutôt injuste.
— Non mais… Roi Christian, vous n’allez tout de même pas déléguer de nouveau votre Parole à la Panthère Noire ? s’écria Amalric, outré.
— Cela semble en effet peu opportun, renchérit Garance d’un ton neutre. S’agissant de la reine Diane, le choix appartenait au roi Léon. Cependant, concernant la reine Jade, c’est à vous de décider, roi Christian. Vous savez ce que nous en pensons, nous vous faisons confiance pour prendre la bonne décision.
Ce dernier laissa son regard courir sur tous les membres de l’assemblée, avant de prendre la parole d’une voix forte dénuée d’hésitation.
— Je comprends vos inquiétudes. Aussi, contrairement au roi Léon, je ne rendrai pas la Parole à la reine d’Indeya qui est toujours à ce jour considérée comme une suspecte. Néanmoins, je crois qu’après les derniers évènements, la reine Jade mérite au moins le bénéfice du doute, au même titre que la reine Diane… et sa place en tant qu’Attendante à mes côtés.
Il s’interrompit pour regarder son épouse, ses traits plissés par l’incertitude.
— Reine Jade, accepterez-vous de prendre place à mes côtés en tant qu’Attendante du Royaume d’Indeya ?
Les regards volèrent jusqu’à Jade, qui offrit un sourire éblouissant au roi Christian. Elle échangea un regard plein de reconnaissance avec l’Intendante du Palais, puis ses yeux se posèrent sur Gina, qui acquiesça, satisfaite. Alors, Jade s’avança en direction du roi d’Indeya et de son Attendant. Elle se posta derrière le siège de Guillaume d'Arsénis.
— Avec plaisir, Votre Majesté.
À la grande surprise générale, Guillaume esquissa un sourire lumineux qui détendit tous ses traits d’ordinaire rigides et sévères. Puis, il quitta son siège et se tourna vers Jade sans se départir de son rictus. La reine d’Indeya tendit alors la main en direction du Premier Ministre, et ce dernier la prit dans la sienne dans une poigne douce mais non moins solennelle.
— C’est un plaisir de vous revoir, Votre Majesté.
— Je vous remercie, Guillaume, répondit celle-ci dans un sourire enchanteur.
Puis, le Premier Ministre s’approcha d’elle pour glisser à son oreille des mots que seuls les souverains les plus proches purent déceler.
— J’espère que votre escapade ne fut pas trop brusque.
Jade cligna des yeux, sa bouche s’ouvrit comme pour protester, mais elle se referma instantanément. À la place, elle se fendit dans un sourire solaire.
— Non, je vous remercie. En revanche, j’ai peur que la porte de la suite royale ne soit pas de cet avis…
Guillaume secoua la tête dans une moue amusée, et il serra encore légèrement la main de la reine dans la sienne.
— Ne vous en faites pas pour cela. Je suis en charge du budget du Royaume d’Indeya. L’entretien d’un palais ne vient jamais sans frais.
Jade laissa échapper un rire léger, et enfin, Guillaume lâcha sa main sous les yeux ébahis des souverains de la Table des Dix. Le Premier ministre tira la chaise pour dégager l’espace, et d’un geste gracieux de la main, la désigna à la reine d’Indeya, accompagné d’une profonde révérence.
— Votre Majesté, je vous en prie. La place est vôtre.
L'arrivée de Katherine à la Table était une super idée. J'avoue que je suis un peu déçu qu'elle n'ait pas eu une prise de parole plus longue. Surtout que je l'imagine comme ayant beaucoup à dire.
J'ai adoré comme toujours les manigances de Diane, comment elle essaie de retourner la situation au début puis après qu'elle se fasse attaquer plus violemment comment elle s'en sort en montrant qu'elle avait tout prévu. Elle retombe toujours sur ses pattes, j'aime beaucoup évidemment ! D'ailleurs, top le passage sur le droit.
Le retour de Jade à la Table est une bonne nouvelle pour l'intérêt des débats. Le fait qu'elle revienne à sa place de base m'intrigue pas mal sur comment va tourner le personnage par la suite. Notamment sur son rôle de Panthère Noire.
Un plaisir,
A bientôt !
Ahah, oui Katherine n'apparait jamais longtemps, ça entretient son mystère et la frustration, j'aime bien perso xD Mais tu as raison : elle aurait beaucoup à dire :P
Trop contente que tu aies apprécié le passage sur le droit, j'essaie d'en mettre peu et d'intéresser, malgré le fait que ça peut apparaitre pénible donc je suis contente si ça n'ennuie pas ^^ Quant à Diane, oui, évidemment, elle a toujours plus d'un tour dans son sac ce qui fait que finalement, même quand elle perd, elle ne perd pas x)
S'agissant de Jade, oui enfin la revoilà, elle va mettre l'ambiance ahah ^^ Plus sérieusement oui elle va enfin pouvoir reprendre les choses en main et peut-être changer quelque chose ! Je te laisse découvrir ça ;)
Merci pour ton commentaire comme toujours, à tout bientôt ;)
« — Je vous en conjure, Votre Majesté, calmez-vous. Ne laissez plus la haine vous gagner. Esma n’est sans doute pas celle qu’elle semblait être, reconnut-il d’un ton accablé, mais cela n’enlève rien aux instants que vous avez vécu à ses côtés. Elle a su vous apaiser lorsque vous en aviez le plus besoin, lorsque vous étiez prête à tout abandonner… À vous abandonner. Alors, je vous en prie, ne détruisez pas cette paix maintenant. » Merci à lui de l'arrêter avant qu'elle ne dérape. Même si j'aurai été contente de voir Diane souffrir, c'est Marina qui en aurait eu a subir les conséquences de son dérapages et c'aurait été dommage....
« La sourire de Jade fut éblouissant, mais le rictus triomphant de Diane effaça quelque peu la joie sur le visage de la reine d’Indeya. » Le* sourire ;)
« Les lèvres de la Sorcière Bleue était si serrées qu’elles paraissaient invisibles. » étaient ?
« Personne ne peut être exclue de la Table des Sept… » sans « e » à exclu ;)
« — Ne vous en faites pas pour cela. Je suis en charge du budget du Royaume d’Indeya. L’entretien d’un palais ne vient jamais sans frais. » Guillaume remonte clairement dans mon estime <3
Et hop Jade revient dans la place, yaaaaaaaaaaaaaaaayyyyy :D Bon, par contre, Diane a encore réussie à s'en tirer. Dpoagurhfjpzjfpzo Va-t-elle, un jour, payer pour ce qu'elle a fait ? Marina va sûrement vouloir chercher Esma maintenant qu'elle la sait dans le coin. Je me demande ce que tu nous prévoit pour la suite maintenant :)
« Merci à lui de l'arrêter avant qu'elle ne dérape. Même si j'aurai été contente de voir Diane souffrir, c'est Marina qui en aurait eu a subir les conséquences de son dérapages et c'aurait été dommage... » --> oui merci Damian, il est souvent là pour calmer Marina et heureusement ^^ Même si Marina allait pas forcément avoir des problèmes, ça allait forcément créer de la tension et c’est aussi que ce n’est pas très constructif et ça n’arrangera rien xD
« Guillaume remonte clairement dans mon estime <3 » --> ouiiii au fond il est pas méchant ahah, et j’espère que tu changeras encore plus d’avis par la suite ! J’ai hâte d’avoir ton retour sur ses prochaines actions/paroles du coup :D
« Et hop Jade revient dans la place, yaaaaaaaaaaaaaaaayyyyy :D » --> oui disons que c’est le seul point positif dans tout ça, mais enfin l’injustice commence à être un peu réparée ^^
« Bon, par contre, Diane a encore réussie à s'en tirer. Dpoagurhfjpzjfpzo Va-t-elle, un jour, payer pour ce qu'elle a fait ? » --> tu verras mouahahah :P Mais ouais c’est fou comme elle arrive toujours à s’en sortir hein ? ;P
« Marina va sûrement vouloir chercher Esma maintenant qu'elle la sait dans le coin. » --> c’est possible ! Ça se tient en vrai xD Je te laisse découvrir ce qu’a prévu Marina dans la suite :P
Merci beaucoup pour tes commentaires adorables comme toujours, tu me fais sourire avec tes remarques :D
A tout bientôt, je reviens sur Tempest bientôt ! Je suis pas mal à droite à gauche en ce moment, difficile de se poser mais je reviens vite, promis <3 Je me demande ce que tu nous prévoit pour la suite maintenant :)