Chapitre 40 : Hans

Par Zoju
Notes de l’auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira. Désolée pour les publications un peu aléatoires. Bonne lecture ! :-)

Nous apercevons les alentours du camp en fin de matinée. Après une nuit plutôt courte où Orso et moi avons monté à tour de rôle la garde, je ne serai pas contre aller m’allonger sur mon lit. Malheureusement pour moi, je crains qu’il ne faille attendre. Il ne fait aucun doute que Tim va me convoquer dans l’heure. Après mes propos de la veille, je risque de ne pas m’en sortir indemne. Et puis, pensé-je en jetant un coup d’œil vers Isis, je dois sans tarder avoir une discussion avec la jeune fille. Depuis que nous l’avons retrouvé, je suis inquiet. Elle n’a pas desserré les dents pendant tout le trajet, mais plus que ça, je ne lui ai jamais vu une telle gravité comme expression. Orso se place à mes côtés.

- Je m’occupe d’aller prévenir Tim de notre retour. Toi, amène nos deux rescapées chez Tiphaine. Je vous rejoins quand j’en ai terminé.

J’acquiesce d’un mouvement de tête. Alors que mon voisin accélère le pas, je le retiens.

- Orso.

Il me jette un coup d’œil interrogateur par-dessus son épaule. Je m’humecte les lèvres.

- Merci pour ce que tu as fait, déclaré-je après un court silence. Et désolé de vous avoir causé des problèmes.

Le rebelle revient à ma hauteur.

- Je dois reconnaitre que je suis content de l’avoir fait. J’étais moi aussi très inquiet, mais parfois nous sommes obligés de faire des choix qui ne nous plaisent pas.

Je soupire en l’entendant. Je sais tout ça. Tim a raison de dire que je ne suis qu’un égoïste, mais s’il fallait le refaire, je n’hésiterais pas une seconde.

- Transmets à ton chef que je viendrais le voir tout à l’heure. Je dois d’abord parler avec Isis.

L’ancien soldat me donne une tape sur l’épaule.

- Très bien. Je pense que c’est le mieux à faire. Inutile de nous voiler la face, tu risques de passer un sale quart d’heure.

Un sourire devant davantage ressembler à une grimace étire mes lèvres.

- Je te charge d’adoucir la bête, ironisé-je.

Une expression mi-grave mi-amusée apparait sur le visage d’Orso.

- Alors ça, mon ami ! Débrouille-toi tout seul. Tu n’auras que ce que tu mérites.

Je laisse échapper un rire.

- Faux frère !

Après un sourire complice, mon voisin abandonne toute trace de gaieté pour ne garder qu’une sévérité flagrante.

- Blague à part, si je peux te donner un conseil, ne recommence plus ou du moins pas de cette manière. Tim est quelqu’un de très instable, émotionnellement parlant. Fais-lui croire qu’il perd le contrôle de la situation et il y a de grandes chances qu’il bascule.

Je le fixe surpris par ses propos avant de me rembrunir quelque peu. C’est vrai que la première chose qu’il m’a reprochée, c’est de m’être opposé à lui en public et je n’aime pas ça du tout. Un dernier signe de main et Orso nous quitte. En voyant le rebelle s’éloigner, Isis et Jude qui cheminent de moi stoppent leur progression et pivote dans ma direction. J’allonge le pas et me place à leurs côtés.

- Orso va avertir le chef de notre arrivée, les informé-je. Je vous amène à l’infirmerie, il nous rejoindra là-bas. Comment vous sentez-vous ?

Isis ne répond rien, si ce n’est un haussement d’épaules. Jude quant à elle déclare avec un ton neutre :

- J’ai faim.

L’amusement me gagne quelque peu. Ce n’était pas exactement à quoi je pensais, mais pourquoi pas.

- On va s’occuper de ça.

 

Après un rapide saut à l’intendance pour rassasier Jude, nous arrivons à destination. Tiphaine est en train de consulter un dossier quand nous nous présentons devant elle. Si son regard atterrit d’abord sur moi, il dérive aussitôt sur Isis et Jude qui me suivent un peu en retrait. La joie la gagne instantanément.

- Vous avez réussi à les trouver !

- On a eu de la chance. Il fa…

Avant que je ne termine ma phrase, le médecin du camp m’a déjà dépassé pour s’entretenir avec les deux jeunes filles. Elle remarque directement l’attelle autour du poignet d’Isis.

- Je vais m’en occuper, lui assure-t-elle. En tout cas, je ne sais pas qui de vous deux a fait ça, mais c’est du beau travail.

- Jude m’a soigné.

Tiphaine pivote vers l’ancienne cobaye d’Assic qui croque dans sa nourriture.

- Enchantée, Jude, je suis Tiphaine, le médecin des rebelles et…

Un cri suivi d’un boucan pas possible la coupe dans son élan et Andy affublé d’un t-shirt beaucoup trop large pour lui déboule de la pièce d’à côté. C’est la bouche ouverte et les yeux écarquillés qu’il fixe notre groupe, avant de se ruer dans notre direction pour écraser Isis dans ses bras. Je note directement au visage virant écarlate de l’infortunée que son ami est à deux doigts d’étouffer. Le rebelle se détache tout aussi brusquement.

- Je suis désolé, Isis. J’ai été un incapable ! J’aurais dû me rendre compte tout de suite que tu ne nous suivais pas !

Il se met à la secouer en continuant à se lamenter, empêchant Isis de plus en plus gênée de lui rétorquer quoique soit. Heureusement pour nous tous, Tiphaine décide aussitôt de prendre les choses en main.

- Quand tu auras fini de t’autoflageller, Andy, je te saurais gré de laisser à notre chère amie un peu d’espace pour qu’elle puisse respirer. D’ailleurs, tu vas me faire le plaisir de retourner au lit immédiatement, une balle dans les côtes ce n’est pas rien.

En entendant cette nouvelle, le sang semble quitter le visage d’Isis.

- Andy ! hurle-t-elle. Va te coucher !

- Baissez d’un ton vous deux ! s’exclame Tiphaine. J’ai des patients qui se reposent ici.

De concert, nos deux amis enfouissent leurs têtes dans leurs épaules le rouge aux joues en baragouinant des excuses. Le médecin des rebelles revient à Jude qui tout en ayant repris le grignotage de sa croûte de pain observe la scène avec détachement. L’image d’un hamster avec une graine s’impose dans mon esprit et j’ai bien du mal à garder mon sérieux en n’éclatant pas de rire. Franchement, qu’est-ce que je suis en train d’imaginer ? Je m’efforce de me ressaisir sur le champ. Ce n’est vraiment pas le moment, Hans !

- Bref, je disais ! se reprend la soignante. On va s’occuper de toi.

Tout en parlant, Tiphaine hèle un de ses collègues qui range des caisses sur notre droite.

- Accompagne Dimitri. Il va vérifier ton état de santé. Dès que j’ai terminé avec Isis, je te rejoins.

Pour toute réponse, la jeune fille approuve du menton et après un dernier signe s’éloigne avec l’infirmier. D’un geste, Tiphaine invite Isis à la suivre dans la salle qui lui sert de cabinet médical. Comprenant que ma présence n’est plus souhaitée pour le moment, je quitte le centre soin en ayant tout de même promis à Isis de revenir dès que ce sera bon pour elle. C’est avec un certain soulagement que je me retrouve dehors. Je n’ai jamais beaucoup aimé les hôpitaux. Et surtout, depuis que je suis forcé à y passer un peu trop de temps à mon goût, j’évite cet endroit le plus possible. Du regard, je survole les environs dans l’optique de voir Orso débarqué. Nulle part. À l’évidence, il n’en a pas encore terminé avec notre chef. J’hésite à gagner la tente de Tim avant de me rétracter aussitôt. J’irai plus tard. Je sais bien que tôt ou tard, je devrais lui faire face, mais pour l’instant je n’en ai pas l’envie. Je préfère d’abord m’assurer que tout est bon du côté d’Isis. Mon dos se colle contre le bâtiment que je viens de quitter et je me laisse glisser au sol. Je n’ai plus qu’à patienter. Ce n’est que dans cet instant de calme que je m’autorise à relâcher quelque peu la pression qui me comprime depuis que le raid est fini. Comme si elle n’attendait que ce signe de faiblesse de ma part, une fatigue subite me tombe dessus et mes épaules s’affaissent. Je me sens tellement vide. Je ramène une de mes jambes contre mon torse et appose mon coude sur mon genou. Ma tête bascule jusqu’à toucher la pierre froide de l’édifice et je ferme les yeux. Et maintenant, pensé-je, las. Qu’est-ce que je fais ? En fin de compte, on est revenu au point de départ. Pour la première fois depuis que Luna me l’a annoncé, Elena m’apparait. Je retiens tant bien que mal, les larmes qui menacent de jaillir. Mes poings se serrent et j’enfouis mon visage dans mes paumes. Cette vérité que je refusais d’accepter s’impose peu à peu au fond de moi pour devenir une évidence. J’ai espéré. J’ai attendu, mais au final elle n’est pas là. Je ne suis qu’un égoïste. Nous avons sauvé des vies et pourtant j’ai l’impression de m’être démené pour rien. Tout est à recommencer. L’abattement m’écrase le cœur. J’ignore si j’ai encore la force de me battre. Tout parait si simple avec toi, m’avait un jour dit Elena quand je lui avais interdit de lâcher prise. Je souris amer. J’ai oublié ce qui est simple. Les minutes s’étirent sans que je ne bouge pas, le moral englué dans ma détresse. Un léger choc dans mes chaussures et un toussotement m’obligent à relever la tête. Orso me surplombe de toute sa hauteur.

- Un problème, Hans ? s’enquiert-il.

- La fatigue, éludé-je. Comment va Tim ?

- Toujours aussi bien portant qu’hier. Il m’a fait savoir qu’il t’attend de pied ferme, mais t’a accordé quelques heures de répit. Je ne te cache pas qu’il était soulagé. Et de ton côté avec les deux miss ?

- Tiphaine s’en occupe, mais rien d’alarmant à première vue. Dès qu’elle a fini avec Isis, je retourne la voir.

- Tant mieux ! Et toi ? Tu tiens le coup ?

J’opine.

- J’ai déjà vécu des missions beaucoup plus épuisantes, même si je ne serais pas contre un peu de repos.

- Je ne parlais pas de ça.

Il s’accroupit devant moi.

- Toi plus qu’un autre espérait beaucoup de ce raid. Je suis désolé qu’ils n’aient pas réussi à la ramener. Je ne vais pas te mentir, Hans. J’ignore quand une occasion pareille se présentera à nouveau, mais écoute-moi bien, je te défends d’abandonner.

Une boule grossit dans ma gorge. Incapable de répondre quoi que ce soit, je me contente d’un geste de la main pour lui signifier de passer à autre chose. Ses lèvres se pincent de désapprobation. Je m’attends à ce qu’il insiste, c’est toujours comme ça qu’il fonctionne, mais contre toute attente il me serre le bras avant de déclarer :

- Tu sais où me trouver, si jamais.

Je rentre un peu plus mon menton dans le col de ma veste et marmonne un remerciement. Parler, je n’ai aucune envie de parler. Pour dire quoi ? Pour cracher sur l’incompétence de ceux qui ont mené le raid ? Sur Tellin qui a tout foutu en l’air ? Sur ma propre passivité ? J’ai toujours détesté étaler mes états d’âme, à croire que seule ma personne comptait. Malgré ça, étrangement, la tension qui m’étreint se relâche quelque peu. Peut-être que savoir que quelqu’un m’écoutera me réconforte plus que je ne veux me l’avouer. Les paroles de mon voisin résonnent dans mon esprit. Continuer à tout donner, je n’en ai aucune envie, cependant, Orso a raison. Je n’ai pas le luxe d’abandonner, pas encore.

 

Tiphaine est assez rapide et une demi-heure plus tard, je me retrouve assis au chevet de l’ancienne aide de camp d’Elena. Pour plus de précautions, il a été décidé de la garder en observation jusqu’à demain matin. Son poignet, désormais dans une attelle solide, repose sur son ventre et ses cheveux blonds tombant sur ses épaules renforcent l’épuisement de la jeune fille dont les traits sont tirés. Orso après s’être assuré que tout allait bien est retourné vaquer à ses occupations. Je n’ai plus échangé un mot avec l’ancien soldat, toutefois sa présence me suffisait à atténuer la douleur de notre échec et pendant un instant j’ai cru retrouver Nikolaï à mes côtés. Isis dépose sur une caisse le verre avec lequel elle se désaltérait. Son attention est rivée sur les couvertures qui la recouvrent.

- Hans, commence-t-elle d’une petite voie. Hier matin, quand on fuyait dans les bois, j’ai croisé Nikolaï.

Je me redresse vivement quand elle prononce le nom de mon frère. C’était bien la dernière chose que je pensais entendre de sa part.

- Comment allait-il ? m’exclamé-je un peu trop fort.

Je suis immédiatement rappelé à l’ordre par un infirmier qui consulte un patient derrière moi. Quelque peu gêné, je me tasse et me rapproche d’Isis.

- Tu as pu lui parler ? m’enquiert plus doucement.

Elle secoue la tête avant de m’avouer d’une voix tremblante.  

- Les militaires allaient nous… nous capturer, mais il m’a reconnu avant ses subordonnés et a détourné leur attention de nous.

La jeune fille ferme subitement les yeux avant d’éclater en sanglots. Délicatement, j’attrape l’une de ses mains. Contrairement à celles d’Elena qui sont glacées et rêches par des années d’entrainement, celles d’Isis dégagent une légère chaleur. Muettement, je remercie Nikolaï de l’avoir épargné. Il a toujours été un bon soldat, mais ça s’arrêtait là. Il n’était loyal qu’à lui-même. Savoir qu’il a fait le choix d’aider Isis me gonfle de joie. C’est bien mon aîné. Ma voisine respire bruyamment à mes côtés. Je resserre mon étreinte sur ses doigts en espérant l’apaiser.  

- C’est fini, Isis. Tu es en sécurité ici.

- Je… J’ai cru que c’était la… la fin, hoquette-t-elle.

Je ne réponds rien et la laisse retrouver un certain calme à son aise. Quand ses larmes se sont quelque peu taries, je lui demande :

- J’ai besoin de savoir, Isis. Comment allait mon frère ?

Ses dents mordent sa lèvre inférieure et je comprends qu’elle a quelques réticences à parler. Les battements de mon cœur s’accélèrent légèrement. Je ne pense pas que je supporterais encore une mauvaise nouvelle.  

- Physiquement, il semblait en forme, mais je l’ai trouvé changé. Il dégageait une froideur et une sévérité que je ne lui connaissais pas. Il m’a un peu effrayé.

- Il devait être concentré sur sa mission, lui mentis-je pour tenter de cacher le trouble que ses propos ont éveillé en moi.

Je suis soulagé qu’il paraisse aller bien, mais pour le reste j’ignore quoi penser. Depuis notre séparation, la culpabilité m’est toujours aussi pénible. Nous n’en avons plus reparlé avec Anna, mais je sais que ma sœur garde une rancune flagrante envers moi. Elle finit par admettre que me désigner comme le seul fautif n’avait aucun sens, mais l’amertume reste présente. Je me lève de ma chaise. J’ai tout à coup le besoin de retrouver une certaine solitude. L’aide de camp d’Elena m’observe sans rien dire.

- Merci pour tout, Isis, dis-je. Avoir de ses nouvelles me fait tellement plaisir.

- Je suis désolée de ne pas pouvoir faire plus

- Ne dis pas ça. C’est déjà énorme. Bon, j’ai assez tardé, je vais te laisser te reposer.

- Hans, m’interpelle-t-elle alors que je m’apprête à m’éloigner.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Elle se tait, puis déclare quelque peu vacillante.  

- Pour Elena, je suis tellement désolée.

Je déglutis péniblement et appuie ma paume sur le haut de son crâne.

- Vous avez fait ce qu’il y avait à faire. Ne t’excuse pas.

- Pendant… notre fuite, j’ai perdu son poignard, lâche mon interlocutrice d’un coup.

Surpris par la tournure que prend ce changement de sujet, je ne réagis pas directement. Je finis par me reprendre et je lui ébouriffe les cheveux. Elle proteste. Je m’accorde un sourire, puis retrouve mon sérieux et de la force à me regarder.

- Écoute-moi bien, Isis. On s’en fiche de cette arme. L’importance, c’est que tu sois revenue saine et sauve.

Sa posture ne reflète que tristesse.

- Mais c’était un cadeau.

- Crois-moi, où qu’elle se trouve, Elena serait venu te tordre le cou si tu avais risqué ta vie pour protéger ce poignard. Ce qui est fait, est fait. N’y pense plus.

Un certain amusement traverse ses traits sans, toutefois, effacer son tourment qui reste visible. Je ne pensais pas que cette arme compterait tant pour elle quand je lui ai donné. Pour moi, ce n’était qu’un soutien. Pendant un instant, le doute m’envahit. Est-ce que j’ai fait le bon choix ? Au fond, Elena aurait sans doute préféré que j’enterre ses lames le plus profondément possible plutôt que de les transmettre ici. Je retire ma main de sa tête. Il est trop tard pour avoir des regrets.  

- Promets-le-moi, Isis, insisté-je face au mutisme de cette dernière.

- Promis, me dit-elle dans un souffle.

Un coin de ma lèvre se relève vers le haut.

- Sache que si tu souhaites parler, je suis là, rajouté-je. Je laisse, repose-toi bien.

Le poids qui semblait lui peser se détend quelque peu.

- Je n’en ai jamais douté. Merci, Hans.

Un dernier signe et je quitte pour de bon les lieux.

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Sklaërenn
Posté le 04/10/2021
Coucou !!!!!!!! J'ai lu ton chapitre le jour de sa sortie, mais c'était sur portable et ça n'a jamais voulu envoyer mon commentaire == De fil en aiguille, j'avais oublié de revenir le mettre sur l'ordi !! Bon, j'avais fait tout un pavé, mais je t'avoue que j'ai oublié pas mal de choses sur ce que je voulais dire ( en bien :) ) donc je vais faire court vu l'heure, désolé >.<

J'ai vraiment apprécié les échanges entre Isis et Hans. L'air de rien, ça montre pas mal de choses <3 Ils sont tous les deux biens torturés, j'espère que ça ira vite mieux ! Je me demande ce que tu as prévu pour la suite, quel PDV nous attends, etc... j'ai hâte <3
Zoju
Posté le 04/10/2021
Salut ! Ne t'inquiète pas pour le message ;-) Cela me fait déjà très plaisir de voir que tu continue à suivre et à apprécier cette histoire ! Je suis d'ailleurs désolée pour le rythme de publication un peu aléatoire de ces dernières semaines (les cours ont repris et j'ai beaucoup moins de temps que prévu, mais je te rassure l'histoire continue à s'écrire).

Je suis contente de voir que le dialogue entre Hans et Isis fonctionne bien. C'est un duo que je prends plaisir à faire interagir dans cette deuxième partie. En effet, on est loin de notre Isis toute innocente qui est arrivée à la base et Hans ses problèmes se sont accentués. Ce chapitre représente la fin de la deuxième grosse partie de l'histoire. La suite arrive bientôt et j'espère qu'elle te plaira toujours. ;-)
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