Chapitre 4 : Première joute

Notes de l’auteur : Une petite précision pour éviter toute méprise : j'emploie le mot "gynécée" au sens "quartier réservé aux femmes" et non pas "harem".
Sur-ce, bonne lecture !

Ce fut un échanson du roi qui vint plus tard chercher Caraghon, et l’introduisit dans les quartiers royaux après l’avoir solennellement annoncé.

En compagnie de Lancasia et de Laeïos, le roi Alàtar l’accueillit avec un sourire bienveillant :

— Vous voici enfin, hîl Caraghon !

Le jeune soldat s’inclina, les talons serrés et une main sur la poitrine, tandis que son regard capturait la pièce d’un balayage rapide. Il s’était attendu à ce que les quartiers du roi soient luxueusement ornés, mais à l’image de sa personne, ils étaient pourvus avec une noble sobriété. Les tentures des murs arboraient des teintes ocres, représentant pour la plupart des scènes champêtres, ou bien des cavaliers en chasse au cœur de forêts ambrées. Les trois hommes se tenaient dans la lumière vive du zénith répandue par les baies des fenêtres ; et il ne remarqua qu’avec un temps de retard la silhouette gracile installée dans le fauteuil de la cheminée.

— Hîl Caraghon, je vous présente mon fils cadet, Alàtar, déclara le roi en le désignant de la main.

Parfaitement immobile, les jambes croisées et le poignet reposant sur l’accoudoir, le prince Alàtar était vêtu des mêmes tons rouge sombre que les draps du siège dans lequel il semblait presque disparaître.

— Nous nous sommes déjà brièvement entrevus hier, acquiesça-t-il en gratifiant Caraghon d’une imperceptible inclinaison de tête.

Maintenant qu’il les voyait de plus près, Caraghon se fit la remarque que la ressemblance de ce prince avec son père, qui l’avait tant frappé la veille, n’était en réalité pas si flagrante. Le visage du roi était discrètement marqué par l’âge, et malgré son sourire bienveillant, ses yeux demeuraient graves.  Quand il tourna la tête vers le prince, Caraghon se retrouva incapable de soutenir son regard plus de quelques secondes ; il semblait y couver une flamme intérieure, comme l’unique miroir des émotions qui ne parvenaient à laisser leur trace sur ses traits ciselés comme du marbre blanc.

— Il ne manque désormais plus que Tyeltaran, reprit le roi d’un air légèrement agacé.

— Il sera certainement en retard, comme de coutume, laissa tomber le prince Alàtar avec une apparente indifférence.

Exactement à cet instant, la porte de l’antichambre s’ouvrit.

S’il n’était pas autant chargé de bijoux et de dorures que la veille, le prince Tyeltaran portait un riche surcot d’orfroi pourpre à la ceinture incrustée de pierreries, et ses mains étaient parées de bagues étincelantes à chaque doigt ; sur ses lèvres jouait un sourire empreint de suffisance. Les yeux de Caraghon furent irrités rien qu’à se poser sur lui, mais il se trouva étrangement incapable de les en détacher.

— Te voilà déjà, mon frère ? l’accueillit Alàtar avec un léger sourire. Aurais-tu mis de côté tes bonnes habitudes ?

— Toi au moins, tu n’as pas abandonné les tiennes, répliqua Tyeltaran. Il faudrait te couper la langue pour que tu cesses de persifler.

— Cela suffit, coupa le roi avec sévérité. Tyeltaran, j’apprécierais que vous cessiez de vous comporter comme un enfant.

Le jeune homme leva vers son père un regard indigné, son sourire soudainement fracturé ; Caraghon imagina sans peine l’humiliation qu’il devait ressentir d’être ainsi repris devant témoins, mais ne parvint pas à ressentir de l’empathie pour lui.

— A votre guise, père, lâcha le prince en se fendant d’une révérence sèche.

Le roi adressa à Lancasia un regard navré, comme les parents en ont envers leurs invités quand leur progéniture indisciplinée leur donnait motif de rougir d’elle. Mais il s’agissait ici de la famille royale et des émissaires d’un royaume dont ils espéraient le soutien ; l’enjeu était infiniment plus grand. En apercevant le sourire provoquant de Tyeltaran, Caraghon se demanda s’il l’avait compris. Il devinait dans son attitude une assurance moqueuse, comme si rien de tout cela n’était sérieux, ou pas assez pour mériter son intérêt. Probablement n’accordait-il aucune espèce d’importance à l’alliance politique en elle-même. Il jouait, c’était évident.

Il dut le dévisager un peu trop longtemps. Le prince pivota vers lui. Quand leurs regards se croisèrent, ses lèvres se plissèrent en un nouveau sourire ; mais avant qu’il ait pu prononcer un mot, le prince Alàtar se leva, attirant sur lui toute l’attention. Avec une parfaite courtoisie, il s’avança vers Lancasia en tendant la main vers lui :

— Puisque nous sommes tous présents, il est temps pour nous de vous honorer ; venez, je vous en prie, et vous ne pourrez dire que l’hospitalité des Eälagoniens laisse à désirer.

— Après le banquet que vous nous avez offert, jamais je n’aurais laissé dire une chose pareille, répondit gracieusement Lancasia, se prêtant à merveille au jeu. Mais je me laisserai volontiers impressionner encore.

Sur un imperceptible signe du prince, l’échanson reparut et les invita à le suivre.

— Si votre arhîl aime les beaux discours autant que mon frère, ils risquent de bien s’entendre, souffla une voix près de l’oreille de Caraghon.

Celui-ci tâcha de maîtriser le mouvement de surprise qui l’avait saisi. Tyeltaran se tenait juste derrière lui, assez près pour que leurs bras se frôlent.

— De telles amitiés ne peuvent que s’avérer bénéfiques, répondit-il en contrôlant sa voix pour ne laisser filtrer qu’un timbre neutre.

— C’est aussi mon avis.

Et, de concert, ils emboitèrent le pas à l’échanson qui les mena à travers les enfilades de salons jusqu’à la salle de réception privée. La tablée dressée était prévue pour accueillir une dizaine de personnes, pas davantage ; elle devait être réservée à l’usage de la famille royale, leurs plus proches conseillers ou les invités de marque. Le roi se plaça en bout de table, et, comme la veille, invita Lancasia à sa droite. Alàtar se plaça d’autorité aux côtés de celui-ci, et Laeïos s’assit en face. Caraghon le rejoignit en ignorant ostensiblement Tyeltaran, lequel tira la chaise à sa gauche pour s’y installer avec la grâce paresseuse d’un félin satisfait.

— Pensiez-vous que j’allais vous lâcher si facilement ? lui glissa-t-il avec un sourire goguenard, trop bas pour que quiconque d’autre n’entende.

Les poings de Caraghon se contractèrent, mais il s’appliqua à ne pas laisser transparaître l’accès de colère qui lui brûlait la poitrine.

Un silence s’installa tandis que deux serviteurs passaient auprès de chacun d’eux pour remplir leurs coupes de vin parfumé. Quand tous furent servis, le roi leva la sienne sans rien dire, avec un sourire plein de chaleur sincère, qui cependant ne montait pas jusqu’à ses yeux. Tous l’imitèrent. Il y avait une étrange solennité dans ce simple geste, qui troubla Caraghon d’une manière inexplicable. Peut-être la conscience aigüe et véritable qu’il s’agissait d’un autre pays que le sien, d’une autre culture aussi ; mais il n’en ressentait plus de défiance, seulement une vague curiosité.

Dans la sphère privée, les repas, même en compagnie de la famille royale, prenaient une dimension plus intime et plus détendue, presque agréable. Sans la présence de Tyeltaran près de lui, Caraghon se serait laissé aller à apprécier ce qui l’entourait. Les serviteurs qui apportaient les plats allaient et venaient avec discrétion, et cette fois chacun se servait lui-même parmi les différents mets. Le silence des premiers instants s’était estompé entre le son bas de leurs conversations. Laeïos et le roi s’entretenaient ensemble à mi-voix, et au vu de leurs expressions graves, il s’agissait d’autre chose que des badinages légers dont Lancasia avait le secret. Celui-ci conversait avec Alàtar, oscillant entre dejclan et eälagan sans gêne apparente ; l’arhîl s’exprimait avec jovialité tandis que le prince demeurait d’un imperturbable sérieux, seulement trahi par ses yeux ardents comme deux diamants noirs.

Il n’y avait que Caraghon et Tyeltaran qui mangeaient en silence, côte à côte, se jetant des regards à la dérobée presque involontaires, comme deux loups se surveillant mutuellement ; sans qu’ils le réalisent, leurs gestes se synchronisèrent. Quand ils tendirent tous deux la main pour se saisir du pichet de vin, que la paume de Caraghon rencontra le diamant taillé de l’une des bagues de Tyeltaran, ils se regardèrent. Le jeune soldat recula précipitamment sa main, comme s’il s’était brûlé.

— Vous avez l’air mal à l’aise, fit doucement remarquer Tyeltaran en se servant un nouveau verre de vin. Peut-être est-ce de mon fait ?

Il inclina le pichet vers la coupe de son voisin pour le servir à son tour, bien qu’elle soit encore presque pleine. Caraghon ne sut ce qui, de ce geste ou de son timbre dépourvu de la moindre raillerie, le décontenança le plus.

— Mon attitude d’hier vous a déplu, continua Tyeltaran, les sourcils légèrement froncés.

Il ne s’agissait pas d’une question. Caraghon pinça les lèvres. Venait-il réellement de s’en rendre compte ?

Vous ressemblez à une femme.

— C’est exact, finit-il par lâcher.

Il ne s’étendit pas davantage, de peur de commettre une faute diplomatique quelconque, mais il n’en pensait pas moins ; et malgré le soin qu’il prit à demeurer impassible, Tyeltaran dut le sentir, car il émit un léger soupir en se laissant aller contre le dossier de sa chaise.

— Il est vrai que je me suis montré un peu cavalier. Je m’excuse, si je vous ai offensé. Ce n’était pas là mon intention.

Caraghon retint un commentaire sur la douteuse sincérité de ces excuses, mais il estima que pousser le bouchon serait trop risqué. D’un signe de tête sec, il signifia à son voisin qu’il avait été entendu, et s’occupa de découper le quartier de viande de son assiette du bout de son couteau, faisant jaillir un filet de sang rosé. La sécheresse de son geste trahit la tension qui habitait son corps entier, sur ses gardes, comme face à un adversaire imprévisible et encore trop inconnu.

Pendant un long moment encore, ils restèrent silencieux. En face d’eux, Lancasia et Alàtar débattaient avec animation, passant de sujet en sujet sans que jamais leur conversation ne se tarisse. Ils évoquaient tour à tour la poésie, l’architecture ou l’escrime, chacun tentant de convaincre l’autre de la supériorité de sa nation. Caraghon les écoutait d’une oreille. L’éloquence de Lancasia était reconnue à la cour de Makeos, mais le prince eälagonien n’était pas moins habile. Comme deux danseurs rompus virevoltant sur une piste, ils s’étaient élancés dans un véritable duel verbal sous le couvert d’une simple conversation. Le jeu politique, pour eux, avait déjà commencé.

Tout en les observant, il porta sa coupe à ses lèvres. Le vin était plus sucré et plus frais que celui qu’il avait pu goûter la veille, agréablement velouté sur les papilles.

— Il vient des vignes du sud du royaume, indiqua Tyeltaran en buvant lui aussi une gorgée. Le soleil le rend plus doux et plus sucré.

— Il ressemble à celui que l’on produit en Dejclencie, fit remarquer Caraghon après avoir marqué une pause. Quoique nous ne sommes pas de grands buveurs.

— Pourquoi cela ? fit le prince d’un air franchement étonné. Moi qui tenais les Dejclans pour des gens civilisés…

— Une question de tradition, expliqua Caraghon en tâchant de ne pas se froisser. L’alcool ne se marie pas bien avec le climat de notre pays.

Tyeltaran but encore une gorgée de vin, avant de reposer sa coupe avec soin, sans faire tinter le métal contre le bois vernis de la table.

— Oui, j’ai entendu dire que l’été était particulièrement chaud en Dejclencie.

— Oh, pas seulement l’été.

Il hésita, avant d’ajouter en désignant d’un mouvement de menton sec les épais brocards brodés de la cotte du prince :

— Avec ce genre de vêtures, vous ne tiendrez pas trois jours avant de mourir desséché comme un poisson à la saumure.

— Voilà une gracieuse comparaison, ricana Tyeltaran.

— Mais véridique.

Appuyé de l’épaule au dossier de son siège, le prince lui adressait un sourire moqueur :

— Je me ferais un plaisir de vous rendre visite à Makeos, rien que pour vérifier vos dires.

En face d’eux, Alàtar s’interrompit brusquement pour les toiser. Il lança quelque chose en eälagan, et Tyeltaran lui répondit de même ; incapable de comprendre ce qu’ils disaient, Caraghon capta néanmoins la tension de la voix du prince cadet, qui semblait presque en colère. Son frère, en revanche, n’avait pas l’air ému le moins du monde, et finit par balayer l’altercation d’un geste de main. Ils n’avaient ni l’un ni l’autre haussé le ton, mais l’attention du roi et de Laeïos s’était tournée vers eux.

— Pardonnez-nous, père, prononça précipitamment Alàtar quand il s’en rendit compte.

Ce-dernier eut un geste d’assentiment, un peu désabusé.

Et alors que le silence menaçait de s’abattre sur la tablée, le visage de Lancasia se fendit d’un sourire admiratif :

— A vous entendre si bien vous exprimer dans notre langue, chers princes, j’en aurais presque oublié qu’il ne s’agissait pas de votre langue maternelle ; et je me sens honteux de ne pas maîtriser l’eälagan aussi bien que vous maîtrisez le dejclan.

— Nous n’avons là nul mérite, répondit courtoisement Tyeltaran, car le dejclan est bel et bien notre langue maternelle. Ma regrettée mère me l’a enseignée dans mon enfance ; et si Alàtar était encore trop jeune quand elle est morte, il a mis un point d’honneur à l’apprendre lui aussi.

En prononçant ces derniers mots, il adressa un sourire doux à son frère cadet, et celui-ci baissa les yeux.

— Quoique je n’ai jamais réussi à la maîtriser aussi bien que toi, mon frère, dit-il d’une voix changée, teintée de mélancolie.

Le sourire de Lancasia laissa place à une expression de profonde empathie.

— Mon intention n’était pas de raviver des souvenirs pénibles. J’ai été maladroit, ajouta-t-il en se tournant vers le roi, d’avoir évoqué sans délicatesse le sujet de la reine Ancathia.

— Ce n’est rien, assura le roi avec une grave inclinaison de tête. Après tant d’années, le souvenir de sa disparition n’est plus aussi douloureux.

Sa voix était admirablement maitrisée, mais Caraghon vit son visage s’assombrir, et un pli nouveau de creuser entre ses sourcils. Il paraissait soudain plus vieux, peut-être même plus que son âge réel. Caraghon comprit les vestiges de sourires incrustés dans sa peau, et ses yeux qui restaient toujours étrangement froids.

— Nous l’avons aussi beaucoup pleurée, lorsque la tragique nouvelle est parvenue à Makeos, soupira Laeïos, qui d’eux trois étaient le seul à avoir connu la cour en ce temps-là.

C’était il y a dix-huit ans ; Caraghon n’était encore qu’un enfant couvé dans le gynécée du palais, coupé du désarroi et de la colère qui avaient agité la cour. Les Dejclans qui depuis le début étaient hostiles à l’alliance avec Eälagon avaient crié à la trahison, et ceux qui y avaient été favorables avaient pour la plupart changé d’opinion. Mais Laeïos n’évoqua pas cela. Peut-être était-il encore trop tôt pour aborder directement les questions diplomatiques qui les avaient menées là.

C’est dans un silence respectueux, qui n’avait néanmoins rien de pesant, que les plats de viande furent remplacés par les entremets, bientôt suivis de plateaux de fruits qui, semblaient-ils, accompagnaient de partout les repas des Eälagoniens. Là, comme si un signal tacite était passé entre eux, les conversations reprirent, à mi-voix, comme s’ils craignaient de déranger quelqu’un. A l’aide d’un couteau, Caraghon épluchait un fruit rond et pelucheux, à la chair verte sucrée et constellée de pépins.

— J’ai cru comprendre hier, chuchota soudain Tyeltaran en se penchant vers lui, que vous portiez un certain intérêt à la chasse.

Ses yeux bleus quêtaient les siens avec insistance.

— C’est exact, admit Caraghon. Pourquoi cela ?

— Les faucons incarnats que votre Révéré nous ont offerts ont été placés à la fauconnerie royale ; grande est mon impatience de les mettre à l’épreuve. Dès demain, je souhaite partir à la chasse avec eux. Cela vous convient-il ?

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deb3083
Posté le 07/09/2020
l'attitude de Tyeltaran continue de m'interpeller. et quelque chose me dit que son frère sait ou a deviné ses intentions, vu l’échange qu'ils ont eu sans que Caraghon puisse les comprendre.
on sent en tout cas la tension entre le prince et le soldat et je me demande quand, et comment, cela va "exploser"
De même on sent que c'est un peu plus tendu ente les deux délégations, les choses sérieuses commencent donc
UnePasseMiroir
Posté le 07/09/2020
Et voilà j'ai rattrapé ta flopée de commentaires !

Ahah peut-être es-tu dans le vrai pour toutes tes hypothèses, ou peut-être pas... ;)

Bref en tout cas merci beaucoup, ravie que le début te plaise ^^ A bientôt j'espère, ici ou sur une de tes histoires (quand j'aurais décidé par où j'attaque et quand j'aurais le temps de le faire !) Bisous !
Lucyie
Posté le 21/07/2020
« Caraghon imagina sans peine l’humiliation qu’il devait ressentir d’être ainsi repris devant témoins, mais ne parvint pas à ressentir de l’empathie pour lui. » coup dur pour Tyeltaran xD
Je comptait continuer ma lecture et laisser un commentaire plus tard mais ce moment m’a fait rire

J’aime beaucoup trop la relation entre Caraghon et Tyeltaran, surtout lorsqu’ils mangent côte à côte. Ce passage est super bien écrit !
« sans qu’ils le réalisent, leurs gestes se synchronisèrent. Quand ils tendirent tous deux la main pour se saisir du pichet de vin, que la paume de Caraghon rencontra le diamant taillé de l’une des bagues de Tyeltaran, ils se regardèrent. » j’adore !!

« Appuyé de l’épaule au dossier de son siège, le prince lui adressait un sourire moqueur :
– Je me ferais un plaisir de vous rendre visite à Makeos, rien que pour vérifier vos dires. »
Il y a trop de sexual tension entre eux ToT

« Dès demain, je souhaite partir à la chasse avec eux. Cela vous convient-il ? »
ÇA ME CONVIENT MOI
UnePasseMiroir
Posté le 21/07/2020
J'avoue que je suis pas très sympa avec ce pauvre Tyel, mais bon xDD

Ahah ravie que ça t'ai poussé à t'arrêter en chemin alors ;)

Et ravie aussi que leur relation te plaise, très personnellement je m'éclate comme une folle avec ces deux-là x)

Ahah oui j'avais oublié ce passage tiens xDD

"Il y a trop de sexual tension entre eux ToT" Ils perdent pas de temps, la vie est courte xD

"ÇA ME CONVIENT MOI" Ah ben parfait alors ! xD

Merci pour ton passage en tout cas ! A bientôt j'espère ! (PS : faut vraiment que je me libère du temps pour rattraper mon retard sur ton histoire T_T)
maryanne.stern
Posté le 01/07/2020
Aujourd’hui je suis censée écrire 1000 mots pour le NaNo, mais mes persos me désespèrent et j’ai envie de les étrangler. Donc, comme ça me rend un peu nerveuse, je poursuis ma lecture pour me détendre et... ça marche !
*musique à la harpe*

Allons-y pour mes commentaires pas à pas (j’espère que c’est pas trop relou comme méthode).

“il semblait y couver une flamme intérieure, comme l’unique miroir des émotions qui ne parvenaient à laisser leur trace sur ses traits ciselés comme du marbre blanc.”
Je ne me lasserai jamais de ces tournures poétiques à souhait. C’est fou comme elles permettent de visualiser clairement le concept ou l’idée pour en faire quelque chose de terriblement concret et visuel !

J’ai adoré l’amorce de la relation entre les deux frères. Ceux qui se piquent sont les meilleurs ! (Et en plus ils me font rire O:)

“comme les parents en ont envers leurs invités quand leur progéniture indisciplinée leur donnait motif de rougir d’eux”
Là c’est plus un questionnement qu’une affirmation : rougir d’elle ? N’est-ce pas la progéniture dont on rougit ? Je peux totalement me tromper.


“Pensiez-vous que j’allais vous lâcher si facilement ? lui glissa-t-il avec un sourire goguenard, trop bas pour que quiconque d’autre n’entende.”
Tyeltaran, je t’aime. Je vais fonder un fan club, sachez-le u_u

J’aime, d’une manière générale, la quantité de petits détails que tu as glissé dans ce chapitre et dans le précédent et qui permettent de caractériser chacun des deux peuples. C’est fait avec grande finesse, sans submerger le lecteur d’informations et c’est super appréciable !

Par exemple :
“L’alcool ne se marie pas bien avec le climat de notre pays.”
Ça en dit sur les traditions ET sur le climat ET sur la géographie et ce en une phrase d’à peine dix mots. C’est franchement bien trouvé !

J’ai (encore une fois) aimé ce chapitre. On commence à en apprendre plus sur les personnages et ce que j’en vois, me plaît beaucoup ! Ton intrigue s’annonce top, le décor est original à souhait, mais c’est vrai que (par nature peut-être) ce sont tes personnages que je préfère !

Hâte de poursuivre **
UnePasseMiroir
Posté le 01/07/2020
Coucou ! J'hésite entre te gronder pour ne pas écrire et être ravie que tu considère cette histoire comme une distraction xD enfin tant que tu n'étrangle pas tes persos...

T'en fais pas, je commente de la même façon et j'adore donc ne te gêne surtout pas x)

Ravie que la relation des deux frères te laise x) moi aussi je m'amuse bien, même si certaines scènes sont moins marrantes que d'autres ^^

Alors après avoir tourné et retourné la phrase dans ma tête (faut que j'arrête de faire des trucs tarabiscotés comme ça u.u) j'admet que tu as raison ! Merci, je corrige ça tout de suite ;)

Ahah le fanclub est déjà fondé, mais ne te gêne pas pour prendre une carte-membre x) il est ravi de t'accueillir en tout cas ! xD

Et merciii <3 oui j'ai passé pas mal de temps à travailler les cultures et les différences des deux pays, personnellement c'est ce qui m'intéresse le plus dans les histoires de fantasy alors j'ai mis un point d'honneur à le valoriser ici x)

Merci vraiment beaucoup pour tes compliments et ton enthousiasme, ça fait vraiment super plaisir <3
Kavanaugh
Posté le 15/06/2020
Coucou Unepassemiroir, désolée, c'est encore moi 😬

Encore un chapitre intéressant. J'avoue avoir eu un petit frisson quand Tyeltaran apparaît juste derrière Caraghon. Il y a une très bonne dynamique entre eux, je trouve que ça fonctionne très bien et j'ai hâte d'être à la partie de chasse.
Évidemment, je suis aussi très curieuse envers ce que ce sont dit les deux princes : le frère cadet aurait-il des doutes sur les intentions de Tyeltaran ?

"– De telles amitiés ne peuvent que s’avérer bénéfique"
Bénéfiques avec un "s"

"mais il n’en ressentait plus de défiance"
"il ne" sonnerait mieux je trouve

"mi-voix"
Tu utilises le mot "voix" juste avant et cela sonne un peu comme une répétition. Je pense que le premier est facile à changer par quelque chose comme "discussions"

"dont Lancasia avaient le secret."
Avait
UnePasseMiroir
Posté le 16/06/2020
Ahah t'en fais pas je ne pars pas encore en courant dès que je vois une notificiation de toi xD

Contente que tu trouve qu'ils fonctionnent bien ensemble ;)

Et merci pour le corrections comme d'hab !

Gwenifaere
Posté le 29/05/2020
Oooh une partie de chasse ! Yess !

Alors Caraghon a grandi au palais... là j'ai vraiment envie d'en apprendre plus sur sa jeunesse (mais qui sont ses parents??)

J'aime beaucoup Alatar aussi - il a l'air cool, et franchement j'aimerais pas avoir à supporter Tyeltaran au quotidien, le pauvre ça doit pas être facile !

Sinon c'est affreusement frustrant de ne pas savoir ce que se sont dit les frangins. Il ne devrait pas avoir compris un peu, Lancasia ? Franchement, Caraghon pourrait faire un effort, qu'on puisse comprendre aussi !
UnePasseMiroir
Posté le 29/05/2020
Coucou, heureuse de te revoir par ici ^^

Héhé heureuse que la chasse t'enthousiasme !

On aura quelques détails sur la vie de Caraghon un peu plus tard t'en fais pas ;)

Ahah les autres lectrices sont plutôt team Tyeltaran en ce moment, mais ça me fait plaisir que tu aimes bien Alàtar ! ;) et c'est vrai que c'est pas évident pour lui mdr.

Ben quoi, il avait prévenu que c'était un boulet en langue xD mais je note pour Lancasia, même si ça n'aidera pas Caraghon à comprendre ce qui s'est dit...

Merci pour ton passage !
AliceH
Posté le 20/05/2020
Je suis toujours autant passionnée par ton histoire ! Je commence sincèrement à shipper le prince et Caraghon (j'adore leur dynamique d'ailleurs) ! Et tu m'as appris le mot "échanson" et ça peut toujours servir.
UnePasseMiroir
Posté le 20/05/2020
Coucou ! Ah ben génial si tu ship déjà alors XD
ludivinecrtx
Posté le 16/05/2020
Coucou la psychopathe !

Je l'avais dit qu'avec Caraghon et ton prince blond, il y a plus lol. C'est pour ça que le soldat est mal à l'aise et que ton prince en joue !

Ce chapitre était calme, posé mais nous a bien fait voyagé. On en apprend plus sur les princes et on voit mieux leur caractère. Dis donc ils s'entendent vraiment pas lol.

Du coup caraghon est né à la cour ? Mais serait-ce un bâtard du roi du coup, ou juste de sang noble né à la cour ? Gynécée?
UnePasseMiroir
Posté le 16/05/2020
Mais arrêteuuuuh ! La psychopathe c'est pas (encore) moi T_T

Mdr ben c'était pas si difficile à deviner en même temps, non ? XD bref il se pourrait que tu aie raison...

Non c'est pas l'amour fou entre les princes mdr, mais bon ils sont tellement différents en même temps...

Ah non non va vraiment falloir que je change la formulation si ça vous perturbe tous XD Caraghon n'est pas un bâtard royal de rien du tout, pas de plot twist prévu là-dessus XD j'entendais par gynécée un quartier réservé aux femmes nobles sans qu'elles soient passées par le lit du roi mdr.
Natsunokaze
Posté le 16/05/2020
Coucou ^^

Comme d'habitude, j'ai dévoré ce chapitre et je suis admirative de ta vitesse de post qui n'est pas pour me déplaire x) Des chapitres comme ceux-ci, j'en veux bien tous les jours >.>

Je ne sais pas trop par où commencer mon commentaire donc, désolée s'il te parait un peu brouillon.

Déjà, le prince Alàtar ! Je l'aime bien mais il est aussi un peu trop donneur de leçon à mon goût. Je ne sais pas quelle est la relation entre les deux frères mais ils semblent tous les deux prendre un malin plaisir à s'envoyer des petits tacles à la face xD J'aime le sérieux d'Alàtar et le fait qu'il se soucie des enjeux politique de cette rencontre. Ca montre qu'il est intelligent et qu'il ferait un bon roi s'il devait succéder à son père. Mais d'un autre côté, le voir reprendre son frère à chaque fois... même si Tyel le mérite parfois... je trouve que ce n'est pas son rôle et que ça ne fait qu'exciter la rivalité entre eux deux.

Sinon, Tyel et Cara (oui, je le raccourcie aussi, désolée pour lui xD D'autant que ça fait très féminin, comme surnom. J'espère qu'il me pardonne >.>) Tu m'étonnes que le début du repas était tendu. Le "Vous ressemblez à une femme" n'est toujours pas passé et Cara le lui fait bien sentir, ah ah ! Mais j'aime que Tyel lui porte un intérêt tout particulier. Même s'il fait exprès d'arriver en retard pour attirer l'attention et agacer son père et son frère, le seul dont il recherche la compagnie, en fin de compte, c'est Cara =) Et j'apprécie qu'il s'excuse de ce qu'il lui a dit la veille. J'espère vraiment qu'il était sincère ! Bref, je les aime beaucoup tous les deux et je pense qu'ils peuvent s'apporter énormément l'un à l'autre alors j'ai hâte de les retrouver dans la suite !

Sinon, j'ai trouvé très intéressant le moment où la reine a été évoquée. Déjà, vis à vis des deux frères où on sent que Tyel fait exprès de jeter au visage de son frère que lui a mieux connu leur mère qu'Alàtar, ce qui est assez mesquin, je dois dire. D'autant qu'on sent qu'Alàtar en souffre, alors ça me fait un peu mal au coeur. Et puis ensuite, le roi... il semble lui aussi éprouver de la tristesse au sujet de sa femme. L'aurait-il vraiment aimée ? Est-ce qu'elle lui manque ? Ou bien est-ce que je me trompe sur toute la ligne et le roi cache-t-il mieux son jeu que je ne le pense ? A voir avec la suite ! Mais il est évident que la mort de la reine n'a pas créé de scission que dans le royaume de Cara. Je pense que sa disparition a creusée un gouffre entre le roi et ses fils. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ni dans quelle mesure cette mort explique le comportement de Tyel envers son père et les gens en général mais je pense qu'elle représente un élément de réponse =)

Oh, et je note que Cara a été élevé dans le gynécée du palais.... Est-ce à dire qu'il est né là-bas et donc qu'il est de sang noble ? Est-ce que par gynécée tu entends harem du roi ? x) Ou bien est-ce juste un gynécée normal, simplement réservé aux femmes mais sans forcément qu'elles soient concubines du roi ? Je suis curieuse parce que ça change tout pour Cara, hi hi !

Bref, encore un bon petit chapitre que j'ai pris grand plaisir à lire ! Je te souhaite une bonne inspiration pour la suite et je te dis à bientôt !

Natsunokaze
UnePasseMiroir
Posté le 16/05/2020
Yo !!!

Ahah merci, c'est que j'ai quelques chapitres d'avance (là je commence le 7) et je suis beaucoup trop pressée d'avoir des avis pour me retenir longtemps de poster XD

Voui, Alàtar est un petit phénomène lui aussi mdr. Il est sérieux mature et tout mais doucement chiant à sa façon, en tout cas pour moi XD oui, j'aborderai plus tard leur relation, mais elle est un peu compliquée... en même temps quand tu as 20 piges et que tu es obligé de tout gérer à la place de ton frère, ça te donnes envie de l'embêter un peu quoi XD

C'est le festival des raccourcis X) "Cara" ne valide pas vraiment, surtout que comme tu l'as souligné ça fait un peu fille, mais bon on s'en fout de son avis hein !
Vraiment heureuse que l'avancée de leur relation t'intéresse en tout cas ^^

Ahh oui pour la remarque de Tyel à son frère... en fait ce boulet a juste du mal à exprimer ce qu'il veut dire : si ça peut passer pour de la mesquinerie, son intention n'était pas de blesser son frère ^^
Pour le roi, ne cherche pas de truc là où il n'y en a pas, il a vraiment aimé la reine XDD
Oui et ta remarque est très juste, la mort de la reine n'a pas causé que des tensions politiques, mais également au sein de sa famille...

Mdrr et là non plus y'a pas de complot dissimulé, Caraghon n'est aux dernières nouvelles pas un bâtard royal ou je sais pas quoi XD quoique ça l'aurait arrangé, histoire de rabattre son caquet à Tyeltaran ! Par gynécée oui je voulais juste parler d'un quartier réservé aux dames nobles !

Et merci encore pour tes commentaires qui me font super plaisir à chaque fois ! Bisous !!
Natsunokaze
Posté le 16/05/2020
Re,

Non, je me soucie de l'avis de Cara...ghon ! U.U S'il n'aime pas, je ne raccourcirai plus plus. Promis !

J'ai hâte d'en savoir plus sur la relation entre les deux frères. J'aimerais bien que, malgré leurs petites disputes, ils s'entendent bien et s'aiment quand même <3

Tu t'apercevras très vite que je vois des complots partout xD Va falloir t'habituer à mes hypothèses vaseuses, parce que j'adore essayer de deviner les motivations cachées des personnages >.>

Bon, je voulais être sûre xD Je sais que le gynécée est un quartier réservé aux dames mais parfois, les auteurs l'assimilent au harem donc j'avais un doute x) Mais j'imagine qu'en effet, Caraghon aurait bien aimé accéder à ce rang pour répondre à Tyel xD Patience, Caraghon... je pense que viendra un temps où la différence de rang ne t'empêchera plus de lui rabattre le caquet <3

J'ai hâte de lire tous les autres chapitres que tu as écrits =D

Bisous et plein d'inspiration sur toi !

Natsunokaze
UnePasseMiroir
Posté le 16/05/2020
Bah, c'est vrai que je leur donne des noms à rallonge et ça doit être chiant à taper, alors va pour Cara XD il tolère parce que c'est toi mdr.

Ahah t'en fais pas, au fond ils s'aiment bien... moi je le sais, et je vais essayer de le montrer XD mon dieu j'ai trop de trucs à dire dans cette histoire je me paume ^^

Je comprend je suis pareille mdr, et une fois sur deux je suis à côté de la plaque, du coup ça me fait trop marrer (et plaisir !) que quelqu'un se monte le chou sur mon histoire XD

Ouais, si j'avais voulu parler d'un harem j'aurais employé ce mot, ou "sérail", mais pour moi gynécée ça n'avait pas ce sens là ^^

Merciii ! Là je vais quand même essayer d'espacer un peu les publi pour me laisser de la marge pour écrire, ça me rassure...
Bref j'espère vraiment que la suite te plaira ! Merci encore et re-bisous ^^
_HP_
Posté le 16/05/2020
Coucou !!

Ah mais non !! Je voulais savoir ce que Caraghon allait lui répondre ! xD
La relation entre Caraghon et Tyeltaran évolue, en effet, mais je suis curieuse de savoir jusqu'où... Cordialité ? Amitié ? Ou... plus ? 😏😜
Comme Zoju, je n'arrive pas à cerner les intentions de Tyeltaran, pourquoi tant d'intérêt pour uniquement cet invité. Je continue tout de même à penser qu'il nous faudrait le connaitre entièrement pour pouvoir se faire un avis, or, tu nous en empêches bien 😜
J'ai aimé lire ce chapitre, c'était très agréable, très "calme", parfois un peu triste... très prenant !
UnePasseMiroir
Posté le 16/05/2020
Ahah désolée, en fait le chapitre s'est coupé là parce que Caraghon s'est évanoui... non je rigole XD
Tu te pose les bonnes questions, c'est bien 😏 peut-être que les réponses arriveront un jour ? je vais t'avouer un truc, même moi je suis un peu paumée vis à vis de Tyeltaran XDD

Et je suis contente que ce chapitre t'ai plu ^^ merci beaucoup de ton commentaire !!
Zoju
Posté le 16/05/2020
Salut ! Comme tes précédents chapitres, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire celui-ci. La relation entre Caraghon et Tyeltaran évolue. On se demande jusqu'où elle va aller. Je n'arrive pas à cerner les intentions de Tyeltaran envers Caraghon. A l'évidence, il ne semble pas s'intéresser aux autres invités. Bien que certains sujets plus tristes ont été abordés, j'ai trouvé ce chapitre très paisible. Ton style d'écriture et ton histoire ont l'art de nous emporter long. Merci pour ce moment. Courage pour la suite. :-)
UnePasseMiroir
Posté le 16/05/2020
Salut ! Merci pour ton passage, heureuse que ce chapitre t'ai plu ^^ c'est vrai qu'il est plus "détente", tout comme le suivant. Ahah pour les intentions de Tyeltaran... on le saura peut-être un jour ? :P
Merci encore pour ton passage, et bisous !
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