Chapitre 4 - Le candidat-assistant

Notes de l’auteur : Coucou les plumes :)

Me revoici avec un nouveau chapitre.

Il marque l'entrée en scène de Kai <3

Kai c'est un peu comme une tarte aux groseilles ou à la rhubarbe, comme un citron confit. Quelque chose qui a l'air sucré et vous laisse juste de l'acidité en bouche. Je l'aime d'amour !

Bonne lecture !

Célinours

Rien ne possédait autant la capacité de captiver son esprit que les couleurs changeantes de la lyrre roulant sur les parois de son verre. Tantôt verte, tantôt bleue, la liqueur au goût à la fois sucré et amer semblait irisée. Wes pouvait l’observer de longues minutes sans s’en rendre vraiment compte, absorbé par ses veloutes scintillantes. Il s’attelait d’ailleurs à cette tâche, en ce moment-même, la joue reposant contre le comptoir, les bras pendant le long de son corps, le dos rond. Son cerveau errait entre la réalité, les bribes de souvenirs fracassés et les limbes, cet endroit désolé où les Undertakers n’étaient censés mettre les pieds que lorsqu’ils y renvoyaient un rémanent. Un endroit où pourtant, Wes passait pas mal de temps. Pour lui, la porte des limbes ne se refermait jamais tout à fait.

Sans pilier pour l’enraciner dans le monde des vivants, loin du chant des échos, Wes avait développé des mécanismes de survie, tous franchement malsains, qui le maintenaient plus ou moins là où il se trouvait, à l’abri de la Dérive. S’abrutir de lyrre en était un. Le lit de Sofia, un autre. Dans ce dernier cas, il pouvait en profiter des jours durant. Il rejouait dans sa tête le sentiment d’abandon qui suivait leurs ébats. Héla, Sofia serait bientôt mariée et Wes devrait alors trouver quelqu’un d’autre, quelque chose d’autre. Cela le rendait morose. Pas l’idée de perdre Sofia. Il n’y avait jamais eu que le sexe entre eux, d’un commun accord. Non. Ce qui le contrariait était davantage de trouver une autre substitution à l’absence de son pilier.

Il arracha son visage au bois collant du comptoir et attrapa une cigarette de Madame Zhu qu’il avait glissée derrière son oreille. Il tapota vaguement les poches de son manteau de peau, celles de son pantalon et finalement celle de sa chemise pour en venir à la frustrante conclusion qu’un briquet lui faisait défaut. Il grogna. Il perçut un déclic métallique sur sa droite et la douce chaleur d’une flamme s’approcha de lui.

L’Undertaker itinérant avait élu résidence sur le tabouret voisin à un moment donné de la matinée. Il recherchait souvent la compagnie de Wes qui le soupçonnait de s’amuser à ses dépens… Qu’à cela ne tienne, cela lui était tout simplement égal. Fergusson pouvait faire ce qu’il lui plaisait… non, Freddy ? Ou était-ce Finn ? Finley !

 — Flint, je vous sers quelque chose, le héla Oliver.

Ah, oui, Flint. Au moins, il avait la première lettre cette fois. Wes avait un mal de chien à retenir son prénom.

Le jeune homme tira sur sa cigarette enfin allumée, laissant la fumée pénétrer ses poumons et les herbes de Madame Zhu atténuer le chant des échos.

— Non ça ira, dit Flint répondant à la question d’Oliver. Les deux crétins qui m’accompagnent ont disparu. Il faut que je fasse le tour des bouges de cette ville pour les trouver. On ne peut pas partir sans eux. Un seul Undertaker, aussi doué soit-il, ce n’est pas assez pour rentrer à Riverdale.

— Vous n’attendez plus la réponse de la capitale à votre demande de visite du Puits de Âmes ? demanda Oliver.

Wes regardait avec fascination les cercles de fumées qu’il sortait de sa bouche s’ouvrant à la manière d’un poisson au bord de l’asphyxie.

— Il n’y a que des débiles pour croire qu’on recevra la permission. J’en ai marre de trainer ici. Je suppose que les deux autres abrutis ont trop profité de la nuit. Et maintenant c’est à moi de les trouver… se lamenta Flint.

Wes reposa sa joue sur le comptoir, préférant reporter son attention sur le néant et sur les limbes où son esprit semblait décidé se balader.

D’un coup, la porte des limbes se referma en claquant et il sentit son esprit aspiré vers la réalité comme une cuvette de toilette siphonne les ruines et les excréments vers les égouts. Il avait eu l’occasion de voir ça une fois à Riverdale et en était resté profondément fasciné. Puis il fut pris d’une légère nausée et leva les yeux vers le miroir qui courait derrière le rayonnage d’alcool juste à temps pour voir entrer un client dans le saloon. Le premier mot qui lui vint à l’esprit fut « emmerdes ».

L’inédit trouvait rarement son chemin jusqu’à Dead End. Même les touristes faisaient effet de monnaie courante à présent. Tous les mois, une diligence en vomissait un petit groupe. Ils tournaient quelques heures en ville, y dormaient parfois – rarement – y jouaient quelques pièces et repartaient aussi vite qu’ils étaient venus.

Alors forcément, ce qui avait franchi le seuil du Blind Vulture quelques secondes plus tôt – ni un touriste, ni un quelconque fonctionnaire de la Grande Cour ou de la Citadelle, ni même un marchant itinérant – était immanquablement synonyme d’ennuis.

Son apparence représentait le problème principal en réalité : un jeune homme au début de la vingtaine dont la peau claire et immaculée le disqualifiait pour le prix du meilleur travailleur manuel des villes de la Bordure. Il se situait à des lieux sur l’échelles des gueules cassées de Dead End. Ses cheveux noirs bien coupés étaient rejetés en arrière, plus long au sommet et plus courts sur les côtés. Il lâcha son sac de voyage sur le sol et le son brisa toutes les conversations dans un même hoquet de silence. Les regards se braquèrent sur lui. « Emmerdes » confirma Wes en soupirant mentalement.

Les yeux légèrement en amande de l’étranger balayèrent la pièce avec une intensité singulière. Il cherchait quelque chose avec une fièvre presqu’avide.  

Évidemment, comme Wes l’avait prévu, les emmerdes débarquèrent aussi tôt, personnifiées sous les traits de Logan, Cody et le reste de leur bande de bras cassés. Ils se levèrent, sourires goguenards étirant leurs traits abîmés et entourèrent l’étranger… qui était fichtrement petit à côté d’eux.

D’un léger mouvement du bassin, Wes entraina son tabouret dans une rotation molle. Puisqu’on lui offrait un spectacle, autant en profiter. Il prit une gorgée de lyrre et attendit.  

— Tiens, tiens, tiens... Regardez un peu ce que la diligence nous a livré aujourd’hui.

La bande de crétins partit d’un rire gras et Wes roula des yeux. Le sourire de Logan s’étira révélant ses dents jaunâtres et il passa lascivement sa langue sur ses lèvres. Wes n’avait jamais vraiment compris comment Cody et lui avaient bien pu obtenir une licence pour s’occuper des touristes.

— On n’a pas souvent l’occasion de voir de la viande fraîche par ici. Surtout de si bonne qualité.

Logan laissa ses yeux parcourir le corps du jeune homme de façon plus qu’explicite. L’étranger se contenta de le jauger calmement et Wes de réprimer, avec beaucoup de difficulté, un violent frisson de dégoût.

— Les nouveaux arrivants doivent payer une petite taxe, pour bénéficier de notre protection, tu vois ?

— Vraiment ? piailla Cody.

Logan lui administra un coup de coude dans les côtes et une lueur de compréhension brilla enfin dans les yeux de Cody.  

— Ouais, c’est ça. Une taxe pour tous les petits nouveaux.

— Et si je refuse ? murmura le jeune homme.

Le ton de sa voix se voulait neutre, peut-être saupoudrée d’une pointe d’ennui. Cependant Wes la perçut. Cette étrange colère refoulée qui pourtant brûlait dans ses yeux marron. Logan qui incarnait la crétinerie personnifiée ne se rendit pas compte de la menace à peine voilée et opta pour la surenchère en dégainant son colt. Colt qui aurait dû reposer bien sagement à son domicile comme l’exigeait la loi en vigueur. Teresa allait lui arracher la tête ; si l’étranger ne s’en chargeait pas avant, cela va sans dire. Le reste de la bande l’imita d’un même mouvement synchronisé.

— Tu n’es pas en mesure de refuser ou même de négocier. Mais comme je suis un gars plutôt accueillant, je vais mettre ça sur le compte de ton ignorance et faire comme si tu n’avais pas posé cette question. Maintenant, tu vas te mettre à genoux, ouvrir la bouche pour que je puisse y mettre ma queue. Si tu te débrouilles bien, ça n’ira pas plus loin, dit-il en défaisant sa braguette.

On entendait littéralement les mouches voler. Tout le monde observait la scène sans broncher. Le jeune homme balaya le saloon du regard, sans doute à la recherche d’un peu d’aide. N’en trouvant aucune, il s’avança d’un air résigné vers Logan. La symphonie des chiens armant les colts l’accompagna. Il leva ses mains gantées de noir en signe de reddition. Wes nota l’extrêmement bonne qualité de ses gants. On n’en voyait pas souvent de tel dans le coin. Fins et souples. Ils permettaient sans doute une bonne préhension des choses.

— Je n’ai pas prévu de mourir aujourd’hui. Je vais payer ta taxe.

— J’aime les gens raisonnables. Commence par me rouler une pelle. Ces lèvres-là me font très envie.

Le jeune homme acquiesça en se mordillant la lèvre inférieure. Le commun des mortels admettra, qu’en toute vraisemblance, un truc aussi gros n’aurait pas dû fonctionner, n’est-ce pas ? Eh bien si. Le cerveau des mecs de Dead End se localisant principalement au niveau de leur entre-jambe, les colts se baissèrent alors que l’étranger pénétrait la sphère personnelle de Logan. Celui-ci rengaina son arme et un sourire béat illumina son visage. Le jeune homme passa ses bras autour de ses épaules, se colla à lui et se pencha vers son cou, sa bouche effleurant sa peau.

Tout à coup, Logan poussa un abominable hurlement strident, comme un porc qu’on égorge. Il tomba à genoux, main plaquée sur son oreille qui pissait le sang entre ses doigts crasseux. L’étranger recula de plusieurs pas et cracha sur le sol le lobe qu’il venait de lui arracher avec les dents. Il attrapa le verre de lyrre qu’un gars tenait suspendu dans les airs, figé de stupeur. Il le goba d’un trait, gargarisa et recracha dedans avant de le remettre dans la main toujours suspendue du client. Le jeune homme se frotta le menton du revers de la main, étalant une trainée rouge sur sa peau avant de lancer d’une voix forte :

— Je viens pour Wesley Blackburn. Est-ce qu’il est ici ?  

« Évidemment », pensa Wes. Comme d’habitude, les emmerdes le trouvaient bien d’elles-mêmes sans qu’il les cherche activement.

Un silence assourdissant régnait dans le saloon, les regards ébahis des clients figés sur l’étranger, les bouches ouvertes, les corps immobiles. Oliver, cet enfoiré, le poussa d’un coup entre les omoplates. Et comme Oliver faisait deux fois son poids, au bas mot, Wes se retrouva propulsé en dehors de son tabouret et arrêta sa course à quelques pas de l’étranger. Les yeux de l’Undertaker tombèrent sur Logan qui se roulait par terre en chialant comme un gosse.

— Wes... Putain… ce fils de pute m’arraché l’oreille, gémit Logan, le visage inondé de larmes et de morve, le pantalon descendu sur les cuisses.

Wes ne comprenait pas trop ce que Logan souhaitait qu’il fasse de cette information. Premièrement il n’était pas aveugle et ensuite, Wes n’en avait strictement rien à faire.

Plusieurs choses s’enchainèrent alors en une poignée de secondes. Cody retrouva ses esprits en premier. Il dégaina son flingue en hurlant des injures. Il pointa le canon sur l’étranger. Une chaise traversa le saloon, soulevant les cheveux de Wes alors qu’elle passait à quelques centimètres de sa tête et vint frapper Cody de plein fouet qui s’effondra sur le sol en gémissant. Les yeux grands comme des soucoupes, le reste de la bande de Logan observa Teresa foncer vers eux, furieuse, et venir se camper au-dessus des deux blessés, les dominant de toute sa prestance de shérif.

— Bande de bouseux consanguins. Ça vous arrive souvent d’agresser des nouveaux venus sans même savoir qui ils sont ? Vous imaginez un peu si ça avait été un Marshall ? Crétins sans cervelle !

— Teresa, ce connard m’a arraché l’oreille.

— Vu l’état de ton pantalon, estime-toi heureux qu’il ne t’ait pas arraché la bite, abruti. Et toi, je t’avais dit de m’attendre avant d’entrer, poursuivit-elle en s’adressant au jeune homme.

Celui-ci fronça les sourcils, contrarié, ses traits harmonieux se plissant comme s’il venait de mordre dans un citron. Il se croisa les bras sur la poitrine avec un air buté.

— Wesley Blackburn, voici Kai Lockwood. Le nouveau candidat-assistant que t’envoie la Citadelle.

Toutes les têtes se tournèrent vers Wes, puis vers Kai qui se rembrunit. Wes, lui, compta douze taches de rousseurs sur le nez de son nouvel assistant et se dit que le soleil de Dead End allait plus que probablement en faire éclore toute une constellation d’ici quelques jours.

Après un long silence contemplatif, Wes retourna au bar d’un pas trainant, vida son verre de lyrre d’un trait – parce que bon, il ne faut jamais gâcher un shot – et se dirigea vers la porte battante du saloon sous les regards atterrés des autres clients. Il jeta un œil par-dessus son épaule et lança à Kai :

— Alors, quoi, tu me suis ?

Sans attendre de voir si on le suivait il sortit sous le soleil brulant. Il grommela quelques insanités. À cette heure, son planning journalier le localisait au saloon. Il ne s’exposait jamais aussi proche de l’heure de midi…

— Je vais laisser passer ça pour cette fois, mais ne t’avise plus d’agresser un habitant de cette ville !

Teresa leur avait emboité le pas. Kai – puisque c’était son nom – ne se donna pas la peine de répondre à la réprimande. Ils passèrent devant la boutique de Madame Zhu qui fumait sur sa devanture, à l’affût, comme si elle avait senti que quelque chose de nouveau venait de débarquer dans leurs petites vies mornes et tranquilles. Wes la salua d’un signe de tête et son nouvel assistant ne put dissimuler un reniflement contrarié.

— Vous avez des Zhu, dit-il.

— Il y a des Zhu dans toutes les villes. Tu vivais dans une caverne ? demanda Wes sur un ton légèrement agressif, tout en continuant à marcher résolument vers sa maison.

Il sentit Teresa marquer un temps d’arrêt. Sa réplique le surprit lui-même. Il n’était pas vraiment du genre à en avoir suffisamment à foutre pour s’emporter aussi vite contre un nouveau venu.

— Ils ne sont jamais si bien intégrés dans une ville. Cette boutique est en plein centre. C’est interdit de nouer des liens…

— On n’est pas à Riverdale ici, le coupa sèchement Wes. Ici, c’est la Bordure, alors tout le monde s’entraide. C’est pour ça que ta petite scène dans le saloon, aussi distrayante soit-elle, était surtout contreproductive.

— Et qu’est-ce que j’aurais dû faire, selon toi ? Le sucer dans l’esprit de compromis ?

Wes balaya l’argument de la main comme on chasse une mouche particulièrement horripilante.

— Quelqu’un serait probablement intervenu avant qu’on en arrive là.

— Probablement ?

— On le ne saura jamais maintenant.

Teresa les observait, interdite. Wes comprenait sa confusion. Il était lui-même plutôt confus. La shérif sembla se reprendre et trottina jusqu’à lui. Elle farfouilla dans la poche intérieure de son manteau et sortit un document qu’elle lui tendit. Wes le zieuta avec humeur et elle comprit le message. Elle le retint par le bras et il s’arrêta de mauvaise grâce.

— Arrête de marcher aussi vite, tu me donnes le tournis. C’est sa lettre de mission. Tout est en ordre, c’est bien ton nouveau candidat-assistant.  

— Et qu’est-ce que la Citadelle m’envoie cette fois ? Tu n’as pas l’air d’un rat de bibliothèque et malgré la représentation de qualité que tu nous as livrée il y a quelques minutes, tu ne sembles être une brute de défenseur non plus.

Wes n’utilisait jamais ces termes péjoratifs pour qualifier les piliers. Cet étranger semblait faire ressortir ce qu’il y avait de plus laid en lui.

— Ni l’un ni l’autre, répondit Kai.

Cela eut le mérite de dissiper sa colère d’un coup comme s’évapore une goutte d’eau sur un rocher brûlant.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? s’enquit Teresa.

— Je n’ai pas reçu de formation à la Citadelle. Enfin, juste les bases.

— C’est ridicule, qu’est-ce que tu fous là alors ? poursuivit la shérif en se croisant les bras sur la poitrine.

— La Citadelle avait besoin d’un candidat-assistant et la Haute Cour ne savait plus où me placer. Personne ne me voulait en apprentissage. C’est un compromis, répondit Kai et étudiant Wes attentivement.

L’Undertaker se sentait mal à l’aise sous cette scrutation intense. On aurait dit que le jeune assistant cherchait à quelque chose dans sa tête, dans son regard. Et puis qu’est-ce que c’était que cette histoire…

— Tu es une pupille de West Creek, conclut Teresa. Tu es trop vieux pour être placé en famille et tu as probablement fait tellement de conneries que personne ne veut plus de toi pour un apprentissage. C’est ta peine, d’être ici, c’est ça ?  

Kai arracha son regard à celui de Wes pour poser les yeux sur Teresa. Choisissant de ne pas répondre à sa question, il dit en indiquant d’un signe de tête le papier que la jeune femme tenait dans sa main :

— D’après mon ordre de mission, je dois aller me présenter au maire de Dead End. Vous pourriez m’y conduire ?

Teresa et Wes échangèrent un regard et ce dernier haussa les épaules. Ça, c’était une mission pour la shérif.

— Allons-y alors.

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Dragonwing
Posté le 12/11/2022
"Wes ne comprenait pas trop ce que Logan souhaitait qu’il fasse de cette information. Premièrement il n’était pas aveugle et ensuite, Wes n’en avait strictement rien à faire." Ça m'a arraché un sourire tellement j'étais sur la même longueur d'onde que Wes 😂

De manière générale, j'aime bien Wes, avec son détachement cynique et sa manière bien à lui de se soucier de son prochain. Sofia n'est pas très finaude de s'imaginer qu'il ne ressent rien, rien que ses réactions face au sort de Marigold prouve qu'il est parfaitement capable d'empathie. Quant à le voir l'exprimer, ça c'est une autre histoire... D'autant plus face à Kai, parce que là il part carrément dans la mauvaise foi caractérisée. "Quelqu’un serait probablement intervenu avant qu’on en arrive là." Mais oui, bien sûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu. Wes a raison de penser que Kai fait ressortir le pire de sa personne, c'est effectivement comme ça que ça se ressent 😅 Si c'est comme ça que ça se passe quand tu mets un Undertaker et un pilier compatibles en présence l'un de l'autre, pas étonnant qu'ils se mangent tous le nez XD C'est intéressant de voir ce soudain changement chez Wes, ceci dit.

(Et je serais curieuse de voir Kai avec une constellation de taches de rousseur, haha. L'image est trop mignonne pour un type qui arrache les oreilles avec les dents.)
Elka
Posté le 29/09/2022
Hello !
Etrange, cette allusion aux Zhu à qui on ne doit pas parler et qui sont dans toutes les villes. Un ajout intéressant à ce personnage qui a manifestement encore beaucoup à nous apprendre !
J'ai toujours beaucoup d'affection pour Wes, et le dynamisme de Teresa contrebalance très bien son observation passive de la scène.
Kai inspire immédiatement la sympathie en tout cas !

A la prochaine ♥
itchane
Posté le 18/09/2022
Hello Celinours ! : )

Aaah, enfin le duo tant attendu est réuni ! Je me demande comment ils vont s'apprivoiser. C'est super intéressant je trouve que Wes soit dès le début perturbé, au point que même la shérif en soit surprise. Cela créé une tension directe et déjà un premier "mystère" entre les deux personnages.
Il y a aussi un petit indice de placé concernant les Zhu, apparemment ils sont implantés partout, ce ne sont pas juste des petits mafieux du coin, il y a toute une trame derrière, c'est très intéressant aussi !

J'ai très hâte d'en savoir plus sur ce Kai et de découvrir les futurs échanges (sans doute houleux x'D) entre lui et Wes : )

Petites coquilles :
"Héla, Sofia serait bientôt" > hélas
"son esprit semblait décidé se balader" > décidé à se balader ?
"Oliver, cet enfoiré, le poussa d’un coup" > je n'ai pas compris qui était "le", je n'ai pas pensé à Wes car il n'avait pas été sujet des phrases depuis longtemps... j'ai cru que c'était Kai qui avait été poussé.
"tu ne sembles être une brute" > tu ne sembles pas être ?
"le jeune assistant cherchait à quelque chose" > le "à" est en trop, non ?

Pour le reste, un très bon chapitre, très dynamique, on sent que l'on entre vraiment dans le cœur du récit après les trois chapitres précédents qui faisaient plus office d'introduction à l'univers et aux personnages.

Vivement la suite ! : )
Taranee
Posté le 11/09/2022
Salut !
J'étais impatiente de lire la suite de ton histoire !
On dirait que la citadelle trame quelque chose avec ce Kai... Je trouve ce nouveau personnage intéressant, au niveau de de son comportement. Il a l'air calme, au premier abord, voire frêle, mais il vaut mieux ne pas lui chercher des noises... Je comprends mieux la métaphore de la tarte, dans ta note au début du chapitre...
Je suis vraiment curieuse d'en apprendre plus sur ce nouveau venu...
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