Chapitre 4 - Deuxième arrêt

Par _julie_

Chaque pas m'éloignait un peu plus de papa.

 

Chaque pas était une nouvelle épreuve, où mon âme me criait de m'enfuir, de courir loin de tout ça, d'oublier ne serait-ce que quelques pauvres secondes ces deux dernières années. Plus j'y pensais, plus je me disais que de quelque manière qui soit, toutes mes actions depuis ma naissance aboutissaient à ce jour fatidique : mon entrée dans un camp de concentration et ma séparation de papa pour une durée indéterminée. Peut-être même pour toujours. Tout mon avenir était d'ailleurs indéterminé, mis entre parenthèses par la guerre et le racisme, et il ne dépendait que du bon vouloir de ces bourreaux de nazis.

 

Chaque pas écrasait mes rêves et mes espoirs.

 

Le groupe de femmes avançait silencieusement, on aurait presque dit une procession.

Au bout d'une heure environ, un immense complexe de bâtiments en briques s'étendit devant nos yeux ahuris. La taille du camp dépassait mon imagination, et l'atmosphère de mort qui s'en dégageait aussi. J'essayais de "profiter" au maximum de la sensation de ces derniers instants de "liberté" avant d'être officiellement enfermée. Mais la pensée de notre famille déchirée et de papa nous ayant été enlevé occupait mon esprit désemparé, c'était impossible.

Nous passâmes le portail surveillé par huit hommes armés jusqu'aux dents. Il portait une inscription en allemand,"Arbeit macht frei" : le travail rend libre, d'après mes quelques notions de la langue. L'ironie était telle qu'elle me retournait le cœur. Le haussement de sourcils de ma mère m'indiqua qu'elle partageait mon sentiment.

 

En traversant le camp, certaines prisonnières se retournaient sur notre passage et nous regardaient passer avec amertume et tristesse. Cependant, la grande majorité d'entre elles ne nous accordaient aucune attention. Nous n'étions pas les premières qu'elles voyaient débarquer. Je n'étais pas surprise de voir que toutes étaient sales et déguenillées, mais leur maigreur m'effrayait et j'essayais de détourner le regard. Elles n'avaient plus que la peau sur les os, et on en arrivait à se demander comment elles pouvaient encore marcher. 

 

Je ne veux pas leur ressembler, je ne veux pas avoir leur regard vide. Non, moi, je veux vivre, attendre que l'orage passe et espérer.

 

Maman étouffa un cri de terreur en trébuchant sur une mourante, allongée sur le sol boueux et incapable de se relever. La femme nous effleura  faiblement les jambes en nous suppliant de l'aider, mais nous ne pouvions rien faire et chaque nouveau regard ou signe d'impuissance de la part de l'une de nous l'anéantissait encore plus. Elle redoublait de supplications, pleurait. Allait-elle perdre la vie en étant humiliée, et dans l'indifférence générale ? Je me refusais à y croire, cela semblait tellement affreux. Quand une SS du camp la vit nous implorer, elle chargea son pistolet et tira. La pauvre dame s'effondra en gémissant. La terre humide qui l'encerclait prit une couleur rouge sang en quelques instants.

Les femmes de mon groupe, en avançant, me masquèrent la vue du cadavre.

Assister à l'assassinat d'une détenue qui avait pour seule faute de nous demander de l'aide me fit l'effet d'une grande gifle dans la figure. J'étais si mortifiée qu'aucune larme ne me vint aux yeux.

Je me remémorai les événements dont j'avais été témoin tout le reste du trajet. Celui-ci aboutit à un autre bâtiment de briques gardé par des militaires. Maman, à ma gauche, tremblait comme une feuille et avait passé un bras par-dessus les épaules de Margot. J'appelai cette dernière en chuchotant. Ma sœur se tourna brusquement vers moi.

- Qu'y a-t-il ? s'enquit-elle avec raideur, comme si je l'avais dérangée.

Elle se moque de moi, ou quoi ?

- Oh, rien de spécial, nous sommes juste dans un camp de concentration, nous avons été séparées de papa et nous avons assisté à la mort d'une détenue, mais sinon tout va pour le mieux, répliquai-je, agacée.

Les yeux de maman, qui avait assisté à la scène, se remplirent de larmes que je ne soupçonnais même pas d'exister, compte tenu de la quantité qu'elle avait versé lorsque papa nous avait quittées.

- Insolente ! murmura-t-elle.

L'état dans lequel je l'avais mise ne me faisait si chaud, ni froid.

 

Quand vais-je arrêter de blesser les gens et de rester insensible à leur chagrin ?

 

Je me tus et préférai me concentrer sur l'intérieur du bâtiment dans lequel nous avions pénétré. Les lampes accrochées au plafond projetaient une lumière jaune qui rendaient nos visages encore plus maladifs qu'ils ne l'étaient déjà. La salle était remplie de femmes s'agitant dans tous les sens. Malgré le désordre, je pouvais deviner qu'elles patientaient dans de longues queues, mais de là où j'étais il m'était impossible de savoir ce qu'elles attendaient.

Quelques SS s'occupaient de l'organisation. Autrement dit, ils dirigeaient tout le monde en  distribuant quelques coups de matraque de ci de là à celles qui avaient le malheur de sortir un peu trop des files.

Après avoir patienté avec mon groupe dans un coin, on m'envoya dans la salle de désinfection, dans laquelle on entrait par une porte blanche et blindée située dans le fond, à gauche. Maman et Margot me suivirent, ainsi que bon nombre de femmes de notre groupe. Je talonnais moi-même une dame d'une cinquantaine d'années aux cheveux grisonnants.

- Déshabillez-vous ! ordonna une SS à l'entrée.

Je crus d'abord à une blague, mais, me rappelant qu'un camp de concentration n'était pas le meilleur endroit pour plaisanter, j'ôtai - lentement - ma veste. Je voyais du coin de l'œil Margot qui regardait autour d'elle avec de grands yeux, hésitant également à s'exécuter. Puis elle haussa les épaules et, finalement, commença à se dévêtir. Prenant exemple sur ma sœur, je me débarrassai de ma robe, de mes chaussures et de mes chaussettes.

- Tout ! murmura Margot.

- Tout ? répétai-je sans comprendre.

Je me retournai et vis que, effectivement, les autres étaient complètement nues et avaient l'air très gênées. Cette vision me mit extrêmement mal à l'aise, et je me dépêchai de détourner le regard pour regarder ma sœur avec inquiétude. Elle leva les deux mains en signe d'impuissance et continua à se déshabiller. Je retirai donc mes sous-vêtements et croisai les bras autour de ma poitrine.

Cela fait, nous dûmes passer aux douches dans lesquelles on nous désinfecta entièrement en nous aspergeant de produit. Pas de savon, ni d'eau - la seule dont nous disposions n'était pas potable et ne servait qu'à s'asperger le visage. En sortant, j'avais un goût désagréable de désinfectant dans la bouche.

On nous habilla alors d'une robe déchirée et rapiécée qui m'arrivait aux tibias - Margot aux pieds, elle était plus petite que moi. Elle était dotée d'un col, de boutons et d'une ceinture pour les chanceuses. La mienne n'en possédait plus. Adieu vestes, jupes, chemises ou petits souliers de cuir. Toutes nos possessions appartenaient désormais aux allemands, même les bijoux et l'argent.  

Mon groupe rejoignit une des queues situées à gauche, la plus courte.

"Tant mieux, on en finira plus vite", pensai-je.

Le temps de m'excuser à contrecœur auprès de Margot et de maman pour mon comportement, il ne restait plus que quelques personnes devant moi. Je pus enfin voir ce qui nous attendait : des femmes, certaines portant l'étoile jaune, tondaient grossièrement la tête des nouvelles prisonnières. Je ne pus retenir une exclamation de surprise. Ce n'était certainement pas ce à quoi je m'attendais ! Je ne saurais dire si j'étais soulagée ou non, la perspective de perdre jusqu'à ma féminité n'était pas pour m'enchanter.

Quand vint mon tour de m'asseoir sur le tabouret en bois, les battements de mon cœur s'accélèrent un peu. Celle qui allait s'occuper de me tondre me regarda arriver avec étonnement.

- Tu me parais un peu jeune pour être ici, non ? me dit-elle.

-  Parce qu'il y a un âge pour supporter tout ça ? répliquai-je en balayant la pièce de la main.

Elle sourit.

- Viens, je vais te refaire une beauté ! ajouta-elle en m'empoignant les cheveux.

Un instant plus tard, je voyais d'épaisses mèches de cheveux bruns se déposer doucement sur le sol. Je tâtai mon crâne lisse et constatai que c'était bien les miens par terre.   

- Suivante !

 

Pour être franche, la tête me tourna un peu quand je vis en quoi consistait l' étape suivante du processus d'entrée à Auschwitz : le tatouage d'un matricule.

 

Bon Dieu, s'ils nous gravent dans la chair notre nouvelle identité, de quoi d'autre sont-ils capables ?

 

Au fond, je connaissais la réponse. La mort.

C'est alors que je songeai à Papa. Avait-il eu autant de chance que nous ? Etait-il parti avec les hommes valides, ou avec le groupe de malades, de vieux et d'enfants ? J'en parlai à Margot, qui m'avait rejointe, le crâne tondu. Son menton se mit à trembler dangereusement. Redoutant une nouvelle crise de larmes, je n'insistai pas.

Comme elle m'avait entendu parler à ma sœur, une femme qui patientait pour se faire tatouer m'accosta.

- Quel âge a votre père ?

- Cinquante-cinq ans.

La femme tiqua.

- Ce n'est pas tout jeune, bien sûr, mais s'il est encore en bonne condition physique, il a des chances d'être parti avec les hommes valides.

- Et si ce n'est pas le cas ? demanda Margot. Savez-vous ce... ce qu'il se passerait ?

La femme se tordit nerveusement les mains, l'air embarrassé.

- N'ayez pas peur de nous dire la vérité, la pressai-je.

- Je... ne suis pas sûre de ce que j'avance. Ce sont des rumeurs qui circulent, alors elles peuvent être déformées...

- Abrégez ! criai-je.

Plus elle brodait, plus mon cerveau travaillait et élaborait des scénarios tous plus terribles les uns que les autres. J'aurais voulu bloquer mon imagination comme on bouche ses oreilles pour ne plus entendre, mais c'était peine perdue, j'établissais sans le vouloir des connexions entre de vieux cauchemars et le sort de mon père.   

- Il parait que les camions emmènent les enfants et les vieux dans des chambres à gaz, afin de les asphyxier.

De longues secondes de flottement accueillirent cette déclaration. 

Mon sang se glaça dans mes veines.

Si papa n'avait pas été choisi pour le groupe d'hommes valides avant que nous soyons parties, il y avait peu de chance pour que ç'ait été le cas après. Le groupe était déjà bien rempli. Et papa était de morphologie longiligne, donc peu robuste, et son âge ne jouait pas en sa faveur. Peut-être l'avait-on qualifié d'homme faible et peu disposé à travailler.

Le doute s'insinuait en moi comme un poison. Papa est monté dans les camions, papa est parti se faire assassiner.

Margot, quant à elle, s'était figée. Elle semblait avoir raisonné de la même manière que moi. Cependant, aucune de nous n'ouvrit la bouche. Il était inutile d'exprimer à voix haute ce que l'on pensait déjà.

 

La probabilité que papa ait été tué m'abattit complètement. J'étais tant absorbée par mes pensées que ce qui se passait autour de moi me laissait insensible. Des larmes silencieuses coulaient sur mes joues, sans que je pense à les essuyer. J'agissais comme une automate. Les aiguilles qui me percèrent le bras gauche ne me firent même pas tressaillir. Mes pleurs étaient plutôt dus à l'humiliation dont j'étais victime à être résumée à une série de numéros et à l'immense tristesse que j'éprouvais pour mon pauvre petit papa qu'à la douleur.

L'opération terminée, les chiffres 25136 précédés de la lettre A étaient inscrits à l'encre bleutée sous ma peau. C'était ainsi que je m'appelais, à présent. J'allais avoir du mal à m'y accommoder.

La mort dans l'âme, je regardais Margot qui se dirigeait vers moi. Son visage penché sur son avant-bras, elle plissait les yeux sur son matricule, tentant de déchiffrer les chiffres et les lettres qui le composaient.

Mon cœur s'emplit de peine pour ma sœur, démunie sans ses précieuses lunettes qu'on lui avait retirées.

Je me précipitai vers elle et écartai doucement son visage de la main pour lui lire son matricule à voix haute. Cela dit, moi non plus, je n'y voyais pas très clair : je ne pouvais distinguer que de vagues silhouettes mouvantes des gens situés un peu loin de moi, et mes yeux me piquaient souvent à cause de l'effort qu'ils devaient faire pour que je puisse voir convenablement.

- A-25134, annonçai-je.

- Merci.

- De rien.

Comme la conversation tombait complètement à plat et qu'aucune de nous n'avait envie de parler, je la pris par la main et nous rejoignîmes maman. Nous n'eûmes pas besoin de nous concerter pour décider de ne rien lui dire de ce que nous venions d'apprendre. Notre mère était bien trop abattue pour supporter une telle nouvelle.

 

Il était tard, nous étions fatiguées et chaque événement suscitait en nous des réactions parfois disproportionnés, à cause de notre épuisement. Je ne souhaitais qu'une chose : dormir. Je ne pensais même plus à manger et à boire.

Et justement, des SS nous escortèrent jusqu'à nos nouveaux logements.

 

La pièce était en tout point semblable à celle dans laquelle nous dormions à Westerbork, mais sa surface était bien plus grande - de même pour le nombre de détenues.

Trouver une place sur une des couchettes au milieu d'une telle foule et de tant de bazar tenait de l'exploit. Les meilleurs emplacements furent pris d'assaut en quelques secondes. Maman, Margot et moi ne fûmes pas assez rapides et nous allâmes au fond de la salle, où il restait quelques places vides proches les unes des autres.

Malgré le peu d'espace dont je disposais, mon corps poisseux trempé de sueur et l'impression de loger dans un four géant, je plongeai rapidement dans un sommeil agité et peuplé de cauchemars.

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RoseRose
Posté le 13/08/2020
C'est vraiment trop insupportable et injuste, je ne sais pas si je pourrais continuer de lire ça. Mais, en même temps, je me dis que c'est fermer les yeux sur ce qu'elles ont vécu, que lire, c'est beaucoup moins pire que le vivre...
_julie_
Posté le 13/08/2020
Vu l'effet que ça te fait, j'imagine que c'est ta première lecture d'un récit sur les camps de concentration. Si tu ne te le sens pas de continuer, ne te force pas : tu peux te renseigner en amont sur les pratiques des nazis ou ou lire des romans jeunesse, histoire de te "préparer" à cette lecture, qui de plus, est tirée d'une histoire vraie !
RoseRose
Posté le 14/08/2020
Non, non, ce n'est pas mon premier texte sur les camps de concentration, j'ai dû faire un exposé sur la Seconde guerre mondiale, donc...
_julie_
Posté le 14/08/2020
Au temps pour moi, je ne voulais pas te froisser... bonne suite de lecture alors !
RoseRose
Posté le 14/08/2020
Non, tu ne m'a pas froissée du tout, ne t'inquiète pas ;-)
deb3083
Posté le 26/07/2020
Alors il y a pour moi quelques erreurs et incohérences dans ce chapitre.
Anne ne sait pas ce qu'est un camp de concentration, je la vois très mal employer ce terme.
Elle a été déportée à Birkenau, donc Auschwitz II. Il n'y a pas de camp des femmes à Auschwitz I. De plus, ce camp était surpeuplé c'est pour ça que le deuxième camp a été construit.
Donc Anne ne peut pas avoir vu l'inscription Le travail rend libre qui se trouve au stammlager, le camp I
Pendant la tonte je doute très fort que celle qui va lui raser les cheveux fasse preuve d'humour et qu'elle lui sourit, je trouve que ce n'est pas cohérent.

De même, la femme qui fait partie de son convoi et qui lui dit que les vieux et enfants sont gazés, ça ne va pas. Elle n'en sait rien elle vient d'arriver.

Pour se rendre dans les bâtiments d'admission, les déportés ne traversaient pas le camp, donc pas possible qu'ils rencontrent des prisonniers. ils étaient transférés directement dans le camp de quarantaine. La scène avec la femme mourante est à mon sens incohérente.

Ce sont des détails mais très importants d'un point de vue historique
_julie_
Posté le 26/07/2020
Bonjour, l'emploi du terme camp de concentration sert à faciliter la compréhension. Le récit est au passé donc on peut croire qu'Anne nous raconte son histoire des années plus tard, après avoir appris ce mot. Il était très difficile pour moi de me représenter Auschwitz, ny étant jamais allée, les précisions géographiques seront donc corrigées quoique je garderai peut-être une ou deux "erreurs" de cohérence ; en effet ce récit s'efforce de toucher le plus grand nombre au génocide juif et des lecteurs moins aguerris que toi trouveront la lecture plus intéressante si elle leur parle (comme la célèbre devise arbeit macht frei). Pour ce qui est de croiser des prisonniers tu as tout à fait raison, c'est impossible, encore quelque chose à réécrire ;) j'ai du boulot !
deb3083
Posté le 26/07/2020
pour Auschwitz, il faut se maintenir à la réalité de l'époque sinon ton texte ne sera pas crédible du tout, surtout en prenant comme personnage principal une personne réelle et connue.
Il existe de nombreux sites web qui décrivent le camp et ses annexes. je n'y suis jamais allée mais je me suis énormément renseignée, j'ai étudiée des plans des cartes pour comprendre.
Et je ne suis pas d'accord sur les erreurs de cohérence. Justement pour les moins aguerris il faut leur donner un texte irréprochable d'un point de vue historique. Tu ne peux pas dire que cela se passe au camp I si c'est au camp II car c'est totalement différent. Conforter les gens dans leur erreur (parce que bcp pensent que la devise de trouve à Birkenau) n'est pas à faire à mon sens. je trouve qu'en tant qu'auteur, c''est justement notre devoir, si on s'attaque à un morceau aussi dur de l'Histoire, d'écrire un texte juste et sans erreurs historiques. Tu dis un truc comme ça en salon littéraire ou en dédicace tu te fais lyncher. (je sais de quoi je parle, j'ai fais deux fois la foire du livre de Bruxelles, le plus gros salon de Belgique et le salon du Mans en France) les gens qui sont intéressés par le livre te testent te posent des questions et s'ils se rendent compte que tu as pris des largesses par rapport à l'histoire c'est foutu. ça n'a l'air de rien comme ça mais j'ai pu vraiment m'en rendre compte en défendant mon roman en salon.
Hugo Melmoth
Posté le 21/07/2020
"le travail rend libre". Je connais celui depuis quelques années maintenant, après avoir étudié le camp d'Auschwitz. Cela gâche certaines questions du suspense, mais je sais que Oto ne va pas mourir, puisque c'est lui qui va publier le Journal d'Anne Frank et créer la Fondation d'Anne Frank...sans en dire plus, je crois aussi savoir ce qu'il va advenir d'Anne Frank, grâce aux annotations et au préface du journal...
Encore un chapitre bien écrit, qui donne l'impression d'être réellement Anne Frank : ses émotions, ce qui lui arrive...Tout cela est très bien décrit selon moi.
Je lis la suite très bientôt ! Au plaisir de te relire !
_julie_
Posté le 21/07/2020
Merci pour ton commentaire ! Essaye, dans la mesure du possible, de te laisser porter par l'histoire et de ne pas céder à la tentation de se renseigner ailleurs... C'est toujours mieux de découvrir en lisant ! A très bientôt ;)
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