Chapitre 4

Par tiyphe

Amandine avait appelé les secours, puis Carl était allé se présenter à la police pour expliquer l’accident et sa fuite. La police le retenait évidemment comme premier suspect pour la disparition de son père et le soi-disant accident mais rien ne prouvait pour l’instant qu’il était coupable à part le fait qu’il conduisait. Les collègues de son père l’interrogèrent aussi à propos de la disparition de sa sœur Alice. L’enlèvement n’était pas mis de côté.

La boule au ventre, Carl organisa, tôt un matin, les obsèques de sa mère. Amandine était là, toujours aussi belle, même dans sa robe noire en dentelle d’enterrement. Les autres n’étaient que des automates à ses yeux, ce n’était que des collègues ou des personnes qui ne faisaient pas parti de la famille, qui étaient là pour faire bonne figure devant la presse.

                Au premier rang, une vieille femme pleurait comme si elle avait perdu sa fille.

_ C’est la sœur de ta grand-mère, elle m’a contactée dès qu’elle a su, je me suis dit que nous pouvions l’inviter.

                Amandine faisait toujours ce qu’il fallait, ce qui était juste et ce que Carl ne se sentait pas capable de faire pour le moment.

_ Je ne savais pas que j’avais une grand-tante.

                L’enterrement se déroula sans encombre. Les journalistes avait été tenue à l’écart pendant la cérémonie et Carl réussi à les éviter à la fin. Il n’écouta qu’à moitié les condoléances des personnes qui passèrent devant lui tandis qu’Amandine les remerciait, un par un, d’être venu.

Le couple resta un moment seul devant la tombe neuve. Puis ils remontèrent l’allée pavée jusqu’au parking. Carl s’arrêta net.

_ Papa ?

_ Qu’est-ce que tu viens de dire, Carl ?

_ Amandine, je crois que je viens de voir mon père entre les arbres là-bas.

                Le jeune homme se dirigea vers l’endroit qu’il avait indiqué. Il s’arrêta à un bosquet, là où il était persuadé d’avoir vu son père. Il n’y avait personne. Pas la moindre trace, comme s’il l’avait imaginé.
                Amandine le rejoint, elle l’aida à regarder dans les environs, mais cela sembler être peine perdu. Au bout d’une vingtaine de minutes, Carl abandonna et mit son hallucination sous le coup de la fatigue et du chagrin. Il chercha Amandine pour rentrer déjeuner. Il la trouva assise sur un rocher avec un objet dans les mains.

_ Tu as trouvé quelque chose ?

_ Regarde.

***

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